Berserk – Tome 17
Berserk
– Tome 17
Deux
ans se sont écoulés depuis l'effroyable sabbat qui a vu l'anéantissement de la
Troupe du Faucon. Guts est parti en quête pour se venger de Griffith, réincarné
en Femto, un des God Hand, et de ses sbires. Enfermé dans une cage, sans épée
et en piteux état, Guts ne sait pas comment il peut s'en sortir. Il avait
complètement oublié Puck et ne se rappelle qu'il était là que lorsque le petit
elfe lui ramène les clés de sa cellule. Traversant ensuite le camp de manière
furtive, Guts s'approche de la tente où est rangé son équipement, qui est celle
de dame Farnèse. Cela arrange le guerrier qui se dit qu'il sera encore plus
simple de s'en aller s'il tient un otage. Pénétrant à l'intérieur, il découvre
la jeune fille en train de se flageller puis de prier, et il en profite pour se
glisser derrière elle. Après l'avoir assommée et s'être équipé, Guts prend la
jeune femme ligotée sur son épaule et entreprend de sortir de la tente. Il est
attendu par un comité d'accueil mais il réussit sans mal à prendre un cheval et
à partir grâce à l'otage. Mais une fois qu'il a quitté le camp, un arbalétrier
se lance à sa poursuite, qui compte l'abattre de loin...
Berserk – Tome 17
Scénariste
: Kentaro
Miura
Dessinateur : Kentaro
Miura
Genre : Seinen
Type
d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre
en vo : Berserk vol. 17
Parution
en vo : 29 mars 1999
Parution
en vf : 03 janvier 2007
Langue
d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre
de pages : 192
Mon
avis : Décidément, les volumes se suivent
et ne se ressemblent pas pour Berserk si
ce n’est que, pour ce qui est de la qualité, celle-ci est toujours aussi élevée.
Il faut dire que, alors que j’aborde le dix-septième tome du manga, jusqu’ici,
je n’ai connu que, dans le pire des cas, du très bon, dans le meilleur, de
l’exceptionnel, rien que ça ! Mais pour en revenir à nos moutons, et donc,
a l’histoire elle-même, après avoir finit par vaincre Rosine, la prétendue
Reine des Fées dans le volume
précédent et, dans le même album, avoir été capturé par les troupes
papales menées par Dame Farnese, nous retrouvons, dans ce dix-septième tome, la
suite directe de ce nouvel arc narratif, plutôt court lui-même mais intéressant
puisque, dans celui-ci, Farnese, donc, mais aussi Serpico commencent a jouer un
rôle majeur dans la saga. L’opposition entre Guts et la jeune femme se poursuit
donc dans le premier tiers de ce volume et si certains pouvaient encore en
douter, il apparait grandement que cette dernière est plutôt du genre névrosé
et que sa foi en Dieu tient davantage de l’extrémisme qu’autre chose.
Cependant, Farnese n’en reste pas moins un personnage intéressant et dont on
n’a pas finit d’entendre parler… Cependant, aussi important soit cet arc
narratif, le gros de ce dix-septième tome est ailleurs, plus précisément, du
coté du Royaume du Midland, perdu de vu depuis le sauvetage de Griffith par la
Troupe du Faucon des geôles royales – voir ici.
Cela nous permet de voir ce qui est advenu du royaume, du roi et de la
princesse Charlotte et, force est de constater que, entre épidémie de peste et
invasion étrangère, Midland a connu des jours meilleurs… Mais, tandis que plane
un certain mystère vis-à-vis d’un rêve au sujet d’un singulier faucon blanc et
que Guts se lance sur les traces de Casca, portée disparue – ce qui nous
permet, au passage, de revoir Rickert – on retrouve, dans les dernières pages,
Farnese et sa troupe qui escortent un bien étrange inquisiteur, sans nul doute
un futur adversaire de choix pour Guts. Bref, comme j’ai coutume de le dire à
chaque fois : vivement la suite !
Points
Positifs :
-
La suite d’une saga qui, décidément, volumes après volumes, est toujours aussi
excellente ! Accessoirement, c’est rare d’avoir affaire a une œuvre aussi
bonne et qui ne possède quasiment aucune fausse note.
-
Farnese, un personnage qui prend de plus en plus d’importance et qui, de par
ses névroses et son mysticisme, est une vraie réussite ! Bien entendu, il
faut lui adjoindre le bien mystérieux Serpico qui la suit comme une ombre.
-
On a des nouvelles du Royaume de Midland, on revoit quelques vieilles connaissances
et, de plus, quelques nouveaux protagonistes – je pense à l’inquisiteur et a
ses hommes – sont diablement charismatiques !
-
Un beau dialogue entre Guts et le vieux forgeron.
-
Pour ce qui est des dessins, comme je le dis à chaque fois, il n’y a rien à
redire, Kentaro Miura livre une fois de plus une prestation excellente !
-
Une couverture sobre mais efficace.
Points
Négatifs :
-
Un tome peut-être un peu plus mou, scénaristiquement parlant, que ses
prédécesseurs. Il faut dire que, même si, mine de rien, il se passe pas mal de
choses dans celui-ci, il y a davantage de blabla, surtout dans sa seconde
partie. Bien entendu, ici, Miura fait avancer tranquillement ses pions et
annonce la suite de sa saga…
Ma
note : 8/10
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