Let
It Bleed
The Rolling Stones
1 - Gimme
Shelter (Mick
Jagger/Keith Richards) 4:36
2 - Love in Vain (Robert Johnson) 4:19
3 - Country Honk (Mick Jagger/Keith Richards) 3:07
4 - Live with Me (Mick Jagger/Keith Richards) 3:31
5 - Let It Bleed (Mick Jagger/Keith Richards) 5:27
6 - Midnight
Rambler (Mick
Jagger/Keith Richards) 6:53
7 - You Got the
Silver (Mick
Jagger/Keith Richards) 2:52
8 - Monkey Man (Mick Jagger/Keith Richards) 4:10
9 - You Can't
Always Get What You Want (Mick
Jagger/Keith Richards) 7:33
Let it Bleed
Musicien : The Rolling Stones
Parution
: 5 décembre 1969
Enregistré : 16-17
novembre 1968, 10 février -2 novembre 1969
Durée : 42:21
Genre
: Rock
Producteur : Jimmy
Miller
Label : Decca / ABKCO
Musiciens :
Mick Jagger
: chant, harmonica
sur Gimme Shelter et Midnight Rambler
Keith Richards
: guitare, basse
sur Live with Me, chant sur You Got the Silver, chœurs
Mick Taylor
: guitare slide
sur Country Honk, guitare sur Live with Me
Brian
Jones : autoharpe sur You Got the Silver,
percussions sur Midnight Rambler
Bill
Wyman : basse,
autoharpe sur Let it Bleed, vibraphone sur Monkey Man
Charlie
Watts : batterie,
percussions
Ry
Cooder : mandoline
sur Love in Vain
Ian
Stewart : piano
sur Let it Bleed
Al
Kooper : cor,
piano, orgue sur You Can't Always Get What You Want
Leon Russell : piano sur Live with Me
Nicky
Hopkins : piano
sur Gimme shelter, Live with Me et Monkey
Man, piano et orgue sur You Got the Silver
Jimmy
Miller : percussion
sur Gimme Shelter, tambourin sur Monkey Man, batterie
sur You Can't Always Get What You Want
Merry
Clayton : chœurs
sur Gimme Shelter
Nanette
Workman : chœurs
sur Country Honk et You Can't Always Get What You Want
Bobby
Keys : saxophone
ténor sur Live with Me
Byron
Berline : violin
sur Country Honk
The London Bach
Choir : chorale
sur You Can't Always Get What You Want
Doris Troy et
Madeline Bell : chœurs
sur You Can't Always Get What You Want
Rocky Dijon
: percussions
sur You Can't Always Get What You Want
Mon
avis : Après vous avoir proposer la critique de Beggars
Banquet, indéniablement, le premier chef d’œuvre absolu des Rolling
Stones, abordons, à présent, un autre monument du groupe, un opus qui est parfait
de bout en bout, un certain…Let it Bleed. Pour commencer, il s’agit là
d’un de leurs tous meilleurs albums, même s’il faut dire qu’entre 1968 et 1972,
en gros, entre Beggars Banquet et Exile on Main Street,
les Stones vont sortir leurs cinq plus grands albums et seront, tout
simplement, au sommet de leur carrière, car si, en cette dernière année des
sixties, les Beatles, bientôt séparés, sont encore le plus grand groupe au
monde, les Rolling Stones, eux, groupe génial auparavant, devient alors le plus
grand groupe de rock & roll au monde, tels qu’ils se le présentaient
eux-mêmes, ce qui, ma foi, était déjà pas mal, et, accessoirement, plutôt
mérité et ce Let it Bleed, pourtant sorti dans des conditions ma
foi fort difficiles – mise au placard de Brian Jones puis mort de celui-ci,
arrivé de Mick Taylor pour le remplacer – est le parfait exemple de
l’indéniable talent du groupe à cette époque. Ainsi, avec un casting de fidèles
et d’accompagnateurs de plus en plus important, un son qui se diversifie de
plus en plus, une inspiration du duo Jagger/Richards qui atteint des sommets et
des titres légendaires comme Gimme Shelter, You Can't Always
Get What You Want ou Midnight Rambler et, grosso
modo, un album parfait de bout en bout – allez, même You Got the Silver où
Richards se sent obligé de pousser la chansonnette est sympathique – en cette
désormais fort lointaine année 1969, les Rolling Stones, avec Let it
Bleed, s’apprêtaient à régner sur le monde ; ensuite, il serait
toujours temps de partir faire une tournée aux Etats-Unis avec un petit passage
du côté d’Altamont, mais bon, ceci est une autre histoire…
Points
Positifs :
-
Tout simplement l’un de leurs plus grands albums si ce n’est leur meilleur… à
égalité avec quelques autres ; je sais que c’est exagéré souvent
d’affirmer une telle chose mais Let it Bleed est bel et bien
un chef d’œuvre.
-
Rien que pour Gimme Shelter et You Can't Always Get
What You Want, cet album vaut le détour : deux des plus grandes chansons
des Stones, et, accessoirement, deux de mes préférés ; oh, les frissons quand
j’entends pour la millième fois les premières notes de Gimme Shelter…
-
Malgré le départ de Brian Jones (qui n’apparait que sur deux titres) et
l’arrivée de Mick Taylor (que l’on ne voit lui aussi que sur deux chansons),
les Stones, un peu amputés par la force des choses, n’en sont pas moins au
sommet de leur art et méritent bel et bien leurs superlatifs de plus grand groupe
de rock au monde.
-
Une pochette un peu moche mais tellement légendaire qu’en fait, on s’en fout
qu’elle soit moche !
-
Tout de même, c’était bien le bon vieux temps où il existait des albums comme
ça, où toutes les chansons étaient bonnes, voir, exceptionnelles… mais bon, je
vais passer pour un vieux con en affirmant cela.
Points
Négatifs :
-
En toute sincérité, il n’y en a pas. Bon, certes, la version studio de Midnight
Rambler est inférieur à celle sortie en live dans Get Yer
Ya-Ya's Out! mais uniquement, et il faut le rappeler, parce que cette
dernière est phénoménale. Enfin, que voulez-vous, certains albums ont le droit
d’être parfaits, non !?
Ma
note : 10/10
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