Batman – The Killing Joke
Batman
– The Killing Joke
La
pluie tombe à tout rompre sur Gotham alors que Batman se rend à l'asile
d'Arkham cette nuit-là. Le commissaire Gordon l'attend mais n'a le temps de ne
rien dire au Dark Knight que ce dernier fonce vers les geôles. Il entre dans
celle du Joker et s’assoit en face de son fidèle ennemi. Batman en a plus
qu'assez du petit jeu que lui et le Joker pratiquent depuis des années, mais
alors qu'il souhaite mettre les choses au point, le justicier constate que son
vis-à-vis n'est pas le bouffon mais un de ses sbires grimés à l'identique. Le
Joker est en réalité dans les rues de Gotham et s'est trouvé une nouvelle
passion : l'acquisition d'un parc d'attractions laissé à l'abandon. Le criminel
décide ensuite de kidnapper le commissaire Gordon à son domicile mais là-bas,
c'est Barbara qui lui ouvre la porte. Le Joker lui tire une balle en plein
ventre et neutralise Jim. Le commissaire se réveille attaché, au milieu du parc
d'attractions...
Batman – The Killing Joke
Scénario : Alan Moore
Dessins
: Brian Bolland
Encrage : Brian Bolland
Couleurs : Brian Bolland
Couverture : Brian Bolland
Genre : Super-Héros
Editeur
: DC
Titre en vo
: Batman – The
Killing Joke
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 10
mars 1988
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 07 mars 2014
Nombre
de pages : 72
Liste
des épisodes
Batman – The
Killing Joke
Mon
avis : Parmi les titres majeurs qui
auront marqué les années 80 et qui, sans exagération aucune, auront
révolutionné les comics, Batman – The Killing Joke apparait en
bonne position et, depuis sa sortie en 1988, que de louanges n’avons-nous pas
entendue a son sujet… Il faut dire, à raison, que ce one-shot des sieurs Alan
Moore pour le scénario et de Brian Bolland pour les dessins aura marquer les
esprits, ce, pour de multiples raisons : premièrement, par le choix même
d’un récit assez court, qui s’auto-suffit à lui-même – quelque part, ce qui
convient peut-être le mieux a pas mal de récits superhéroique, surtout avec un
personnage comme Batman – ensuite, par la mise en avant de la némésis habituel
du Chevalier Noir, le Joker, bien entendu, plus fou et cruel que jamais, il
suffit, pour s’en convaincre, de voir ce que subit la pauvre Barbara Gordon…
Mais ce n’est pas tout : comment occulter les origines du Joker, tellement
bien trouvées – et que Moore n’a pas inventé, l’auteur s’étant contenté de
piocher dans le passé des publications DC pour cela – et ce
final, ouvert, a priori, quoi que l’on se doute bien que Batman brise la nuque
du Joker… Ajoutons à cela les dessins d’un Brian Bolland en état de grâce – et
magnifiés, depuis, par une nouvelle colorisation de l’artiste, il y a quelques
années – et l’on pourrait se dire que Batman – The Killing Joke est
un véritable chef d’œuvre ?! Cela aurait put être le cas, certes, si
celui-ci aurait été plus long car bon, comment dire… si, graphiquement parlant,
il n’y a rien à redire, si, effectivement, le postulat de départ de Killing
Joke est excellent, on sent, on aurait aimer, que ce one-shot soit un
poil plus long, que le scénario soit davantage développé. Si cela avait été le
cas, indéniablement, nous aurions eu affaire a un chef d’œuvre, a la place,
donc, nous avons un superbe récit de super-héros et une excellente historie de
Batman, ce qui, ma foi, est déjà pas mal…
Points
Positifs :
-
Un des récits les plus connus et les plus importants de la mythologie Batman,
une œuvre qui, lors de sa sortie, aura marqué son époque et inspirer pas mal
d’autres titres et divers auteurs par la suite. Bref, si vous êtes fans du
Chevalier Noir ou, dans un sens plus large, de comics en général, vous ne
pouvez pas passer à coté de ce Killing Joke.
-
Graphiquement, Batman – The Killing Joke est une pure
merveille et il faut reconnaitre que Brian Bolland livre, ici, une prestation
magnifique. De plus, la nouvelle colorisation de cette œuvre, par l’artiste, il
y a quelques années, apporte un plus indéniable a l’ensemble.
-
Le plaisir de découvrir les origines du Joker – en faite, Moore a été les
piochées dans un vieux récit et, ma foi, il a fort bien fait !
-
Un Joker plus brutal et sans limite que jamais. Il faut dire que, ici, Barbara
Gordon et son père prennent très cher – d’ailleurs, pour ce qui est de Barbara,
cet événement n’est pas anodin et elle deviendra, par la suite, Oracle.
-
Même si Alan Moore n’a pas livrer ici son meilleur travail – et il le reconnait
lui-même – on ne peut nier que, scénaristiquement parlant, tout cela est plutôt
bien trouvé et que les dialogues sont de qualités. A comparer, bien entendu,
avec la concurrence bien enfantine chez Marvel voir chez DC aussi…
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, Batman – The Killing Joke souffre d’un énorme
défaut : il est trop court ! Une quarantaine de pages, sincèrement,
ce n’est pas assez pour que le scénario soit suffisamment développé, ce qui est
dommage au vu du contenu et de toutes les bonnes idées de celui-ci…
Ma
note : 8/10
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