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samedi 5 septembre 2020

Batman – The Killing Joke


Batman – The Killing Joke
 
La pluie tombe à tout rompre sur Gotham alors que Batman se rend à l'asile d'Arkham cette nuit-là. Le commissaire Gordon l'attend mais n'a le temps de ne rien dire au Dark Knight que ce dernier fonce vers les geôles. Il entre dans celle du Joker et s’assoit en face de son fidèle ennemi. Batman en a plus qu'assez du petit jeu que lui et le Joker pratiquent depuis des années, mais alors qu'il souhaite mettre les choses au point, le justicier constate que son vis-à-vis n'est pas le bouffon mais un de ses sbires grimés à l'identique. Le Joker est en réalité dans les rues de Gotham et s'est trouvé une nouvelle passion : l'acquisition d'un parc d'attractions laissé à l'abandon. Le criminel décide ensuite de kidnapper le commissaire Gordon à son domicile mais là-bas, c'est Barbara qui lui ouvre la porte. Le Joker lui tire une balle en plein ventre et neutralise Jim. Le commissaire se réveille attaché, au milieu du parc d'attractions...
 

Batman – The Killing Joke
Scénario : Alan Moore
Dessins : Brian Bolland
Encrage : Brian Bolland
Couleurs : Brian Bolland
Couverture : Brian Bolland
Genre : Super-Héros
Editeur : DC
Titre en vo : Batman – The Killing Joke
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 10 mars 1988
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 07 mars 2014
Nombre de pages : 72
 
Liste des épisodes
Batman – The Killing Joke
 
Mon avis :
 Parmi les titres majeurs qui auront marqué les années 80 et qui, sans exagération aucune, auront révolutionné les comics, Batman – The Killing Joke apparait en bonne position et, depuis sa sortie en 1988, que de louanges n’avons-nous pas entendue a son sujet… Il faut dire, à raison, que ce one-shot des sieurs Alan Moore pour le scénario et de Brian Bolland pour les dessins aura marquer les esprits, ce, pour de multiples raisons : premièrement, par le choix même d’un récit assez court, qui s’auto-suffit à lui-même – quelque part, ce qui convient peut-être le mieux a pas mal de récits superhéroique, surtout avec un personnage comme Batman – ensuite, par la mise en avant de la némésis habituel du Chevalier Noir, le Joker, bien entendu, plus fou et cruel que jamais, il suffit, pour s’en convaincre, de voir ce que subit la pauvre Barbara Gordon… Mais ce n’est pas tout : comment occulter les origines du Joker, tellement bien trouvées – et que Moore n’a pas inventé, l’auteur s’étant contenté de piocher dans le passé des publications DC pour cela – et ce final, ouvert, a priori, quoi que l’on se doute bien que Batman brise la nuque du Joker… Ajoutons à cela les dessins d’un Brian Bolland en état de grâce – et magnifiés, depuis, par une nouvelle colorisation de l’artiste, il y a quelques années – et l’on pourrait se dire que Batman – The Killing Joke est un véritable chef d’œuvre ?! Cela aurait put être le cas, certes, si celui-ci aurait été plus long car bon, comment dire… si, graphiquement parlant, il n’y a rien à redire, si, effectivement, le postulat de départ de Killing Joke est excellent, on sent, on aurait aimer, que ce one-shot soit un poil plus long, que le scénario soit davantage développé. Si cela avait été le cas, indéniablement, nous aurions eu affaire a un chef d’œuvre, a la place, donc, nous avons un superbe récit de super-héros et une excellente historie de Batman, ce qui, ma foi, est déjà pas mal…
 

Points Positifs
 :
- Un des récits les plus connus et les plus importants de la mythologie Batman, une œuvre qui, lors de sa sortie, aura marqué son époque et inspirer pas mal d’autres titres et divers auteurs par la suite. Bref, si vous êtes fans du Chevalier Noir ou, dans un sens plus large, de comics en général, vous ne pouvez pas passer à coté de ce Killing Joke.
- Graphiquement, Batman – The Killing Joke est une pure merveille et il faut reconnaitre que Brian Bolland livre, ici, une prestation magnifique. De plus, la nouvelle colorisation de cette œuvre, par l’artiste, il y a quelques années, apporte un plus indéniable a l’ensemble.
- Le plaisir de découvrir les origines du Joker – en faite, Moore a été les piochées dans un vieux récit et, ma foi, il a fort bien fait !
- Un Joker plus brutal et sans limite que jamais. Il faut dire que, ici, Barbara Gordon et son père prennent très cher – d’ailleurs, pour ce qui est de Barbara, cet événement n’est pas anodin et elle deviendra, par la suite, Oracle.
- Même si Alan Moore n’a pas livrer ici son meilleur travail – et il le reconnait lui-même – on ne peut nier que, scénaristiquement parlant, tout cela est plutôt bien trouvé et que les dialogues sont de qualités. A comparer, bien entendu, avec la concurrence bien enfantine chez Marvel voir chez DC aussi…
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, Batman – The Killing Joke souffre d’un énorme défaut : il est trop court ! Une quarantaine de pages, sincèrement, ce n’est pas assez pour que le scénario soit suffisamment développé, ce qui est dommage au vu du contenu et de toutes les bonnes idées de celui-ci…
 
Ma note : 8/10

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