Thorgal
– Les Yeux de Tanatloc
Argun
et Jolan tentent de fuir la cité des Xinjins. Ils sont alors rapidement stoppés
par la chaleur du désert. Tandis que, loin d'eux, dans une jungle hostile,
Thorgal et ses compagnons d'infortunes poursuivent leur chemin tant bien que
mal vers la cité d'Ogotaï. Tanatloc, le chef des Xinjins, très malade, demande
à son régent des nouvelles de Jolan et d'Argun. Il souhaite qu'on leur donne le
maximum de liberté afin qu'ils se sentent chez eux dans la cité. Tanatloc prend
aussi des nouvelles de la mission qui se déroule à ce moment là et dont le but
est d'assassiner Ogotaï. Le régent apporte des nouvelles inquiétantes... Tout
d'abord, Ogotaï rassemble son armée pour une invasion massive. Ensuite, le
vaisseau qui transportait Kriss et ses compagnons a été détruit par une
escadre. Heureusement, ils ont eu le temps d'être déposés dans la jungle avant
l'explosion. Tanatloc apprend alors par hasard de la bouche de son régent, que
l'un des mercenaires employé par Kriss de Valnor se nomme Thorgal…
Thorgal – Les Yeux de Tanatloc
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique, Science-Fiction
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 01
octobre 1986
Nombre
de pages : 46
Mon
avis : Dans cette excellente saga
qu’est Thorgal,
nous avions laisser celui-ci et ses compagnons, il y a quelques jours, dans Le Pays Qâ, dixième tome de la série et, accessoirement, premier volet du
célèbre (pour les fans) Cycle de Qâ, sans nul doute l’une des plus
belles réussites du duo Van Hamme/Rosinski et point d’orgue d’une série qui
connu ses heures de gloire au cours des années 80. Dans ce tome, Thorgal et les
siens débarquaient dans ce fameux pays Qâ, situé outre-Atlantique (grosso modo,
en Amérique latine où vivaient des peuples comme les Mayas par exemple) et l’on
faisait connaissance avec la plupart des protagonistes à venir et plus
précisément les soit disant dieux des deux forces en présence, dieux dont on
comprend, dans cette suite, Les Yeux de Tanatloc, que s’ils
disposent effectivement de grands pouvoirs, ils n’ont pas grand-chose de divin…
En effet, et cela fera plaisir aux amateurs de paléocontact, ces deux dieux ne
sont en fait que des hommes venus des étoiles, deux hommes qui poursuivent sur
Terre et par le biais de peuplades qu’ils dirigent, leur antagonismes passé.
Bien entendu, il y a un lien avec Thorgal et l’un de ses dieux n’est autre que
son grand père, aperçu dans L’Enfant des Étoiles, quand a l’autre, je vous laisse deviner son identité… Quoi
qu’il en soit, dans ce tome, Van Hamme fait voyager nos héros au cœur de
jungles luxuriantes ce qui nous dépayse grandement, Kriss de Valnor est
toujours aussi superbe et perfide (une vrai badass comme on les aime) et on
commence à découvrir, petit a petit, les étonnants pouvoirs dont dispose le
fils de Thorgal, Jolan. Bref, un excellent tome d’un cycle qui l’est tout
autant et qui vient confirmer, une fois de plus, tout le bien que je pense de
cette bande dessinée, probablement l’une des plus marquantes dans son genre de
ces trois dernières décennies…
Points
Positifs :
- Après
une mise en bouche qui présentait les protagonistes, les enjeux et les lieux
dans Le pays Qâ, ici, l’intrigue décolle véritablement et c’est un
véritable régal que de suivre Thorgal et ses compagnons en route pour la cité
Ogotaï, surtout que, comme on pouvait s’en douter, le chemin sera semer
d’embuches.
-
Le dépaysement, bien sur, avec les débuts de la série qui se déroulaient dans
l’Europe du nord ; ici, nous avons droit a des jungles luxuriantes, des
cités au cœur de celles-ci et des peuplades locales redoutables.
-
Encore une fois, on apprend pas mal de choses sur le passé et les origines de
Thorgal, surtout que, comme on le comprend très rapidement, les deux dieux sont
liés a notre héros… et, par la force des choses, a Jolan.
-
Ah, Kriss de Valnor, depuis son apparition, il est clair que la série est encore
meilleure qu’avant tellement ce personnage est charismatique.
-
Un Grzegorz Rosinski au sommet de son art, tout simplement.
Points
Négatifs :
- Difficile
en fait de trouver a tout cela de véritables défauts… a moins de pointer ici ou
là, le fait, indéniable, que par moments, cette œuvre accuse un peu son âge
(trois décennies) et que cela risque de déplaire a certains lecteurs parmi les
plus jeunes. Après, c’est une affaire de gouts et personnellement, cela ne me
gène en aucune façon, bien au contraire.
Ma
note : 8,5/10
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