La Fin de l'Éternité
La Fin de l'Éternité
Auteur : Isaac Asimov
Pays d’origine : Etats-Unis
Points Positifs :
- Un ouvrage plutôt méconnu mais qui n’en reste pas moins, de par ses implications, l’un des plus cruciaux parmi tous ceux d’Asimov. Il faut dire que, en quelque sorte, tous ses cycles et romans sont plus ou moins liés et que, sans La Fin de l’Éternité, il n’y aurait pas eu Le Cycle de Fondation ni celui des Robots. Bref, si vous êtes fan du maitre de la SF, vous ne pouvez pas passer a coté de ce roman.
- Un postulat de départ franchement bon : il faut dire que cette fameuse Éternité, organisation éternelle qui manipule a loisir le destin de l’espèce humaine sur des milliers de siècles, a de quoi fasciner le lecteur.
- Le voyage dans le temps est traité d’une manière plutôt intelligente et pertinente par Asimov. Il faut dire que nous sommes ici à mille lieux des traditionnelles œuvres du même genre, l’auteur préférant une approche plus scientifique.
- Les multiples rebondissements qui se succèdent lorsque l’on aborde le dernier quart du roman et qui nous tiennent en haleine jusqu’à ce fameux final qui fait le lien avec les autres œuvres d’Asimov.
- On sent, malheureusement, que ce roman accuse un peu son âge, principalement pour ce qui est du traitement narratif de quelques protagonistes, un peu trop stéréotypés. Le pire étant, bien entendu, Noys Lambent, oh combien fadasse…
- Curieusement, j’ai l’impression que bon nombre de héros masculins ont tendance à se ressembler chez Asimov : bourrus, têtus, maladroits avec la gente féminine. Au bout d’un moment, cela peut lasser.