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dimanche 28 mars 2021

Homeland – Saison 8


Homeland – Saison 8
 
Carrie est hospitalisée au Landstuhl Regional Medical Center, où elle se rétablit de ses semaines de torture dans les prisons russes tout en suivant les procédures pour être réintégrée au sein de la CIA. Interrogée par l'agent Jim Turrow, elle apprend qu'elle a échoué au détecteur de mensonges et qu'elle est soupçonnée de trahison pendant les semaines où son trouble l'a rendue confuse et dont elle ne se souvient pas. Saul est en Afghanistan en tant que Conseiller à la Sécurité Nationale où il dirige les négociations de paix avec l'Afghanistan, mais elles se présentent mal quand le Vice-président afghan G'ulom annonce publiquement qu'il refusera tout traité. Soupçonnant une ingérence du Pakistan, Saul décide de ramener Carrie sur le terrain, malgré les accusations dont elle est la cible. En parallèle, Max Piotrowski est envoyé dans une base de la Vallée du Korangal où il devra réparer un système d'écoute des communications des Talibans près de la frontière pakistanaise. Malgré le danger, l'opération est un succès.
 

Homeland – Saison 8
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 8
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 09 février 2020 – 26 avril 2020
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes

Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Maury Sterling : Max Piotrowski
Costa Ronin : Yevgeny Gromov
Nimrat Kaur : Tasneem Qureishi
Numan Acar : Haissam Haqqani
Linus Roache : David Wellington
Mohammad Bakri : Abdul Qadir G'ulom
Tim Guinee : Scott Ryan
Andrea Deck : Jenna Bragg
Cliff Chamberlain : Mike Dunne
Sam Trammell : Benjamin Hayes, vice-Président des USA
Elham Ehsas : Jalal Haqqani
Seear Kohi : Balach
Hugh Dancy : John Zabel
Mohammad Amiri : Arman
Sitara Attaie : Samira Noori
Beau Bridges : Ralph Warner, Président des USA
Christopher Maleki : President Daoud
Elya Baskin : Viktor Makarov
Ben Savage : Saul Berenson jeune
Robin McLeavy : Charlotte Benson
Tatyana Mukha : Anna Pomerantseva
Julie Engelbrecht : Anna Pomerantseva jeune
Amy Hargreaves : Maggie Mathison
Jacqueline Antaramian : Dorit
 
Mon avis :
 Il est de coutume de dire que toutes les bonnes choses ont une fin et, dans le cas qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est-à-dire, la huitième saison de cette excellente série que fut, tout au long de sa diffusion, Homeland, force est de constater que la conclusion aura été à la hauteur de nos espérances et que, surtout, les scénaristes auront sut achever leur création avant que celle-ci ne finisse par baisser, qualitativement parlant. En effet, c’est souvent cela le problème des séries, y compris pour ce qui est des meilleures : des débuts en fanfare sur les deux ou trois premières saisons avant que, indubitablement, l’intrigue ne commence à tourner en rond, que la qualité baisse et que la fin, lorsqu’elle survient, ne soit bâclée. Avec Homeland, rien de tout cela, heureusement : s’étant d’entrée de jeu plutôt bien démarquée de son illustre devancière d’où elle fut tirée, Hatufim, la série aura sut trouver ses marques, développer, saisons après saisons, ses protagonistes et des intrigues fort audacieuses et, en abordant moult thématiques actuelles, aura finit, avec cette huitième saison qui fut un véritable retour au sources – sauf que, cette fois ci, c’est sur Carrie que se posent des questions quand a sa loyauté – en véritable apothéose. Captivante de bout en bout, remettant sur le devant de la scène quelques protagonistes majeurs de la quatrième saison, nous renvoyant du coté de l’Afghanistan pour notre plus beau plaisir et apportant une conclusion à la fois acceptable et excellente, cette ultime saison de Homeland aura confirmé tout le bien que l’on pensait de cette série depuis ses débuts et nous aura convaincu, définitivement, que celle-ci fut une des plus belles réussites télévisuelles de ces dernières années, du moins, pour les amateurs du genre, bien entendu. Alors certes, désormais, il va falloir faire nos adieux a Carrie et Saul, mais bon, quelque part, c’est une très bonne chose que cela soit ainsi puisque l’on sait très bien que si l’aventure se serait poursuivi, fatalement, tôt ou tard, on aurait été lassés, déçus par une série qui n’aurait pas sut s’arrêter à temps. Ce ne fut pas le cas et, ma foi, ce fut une très bonne chose…
 

Points Positifs
 :
- Une excellente dernière saison pour Homeland qui, tout en maintenant un scénario captivant et de qualité de bout en bout, aura confirmé tout le bien que l’on pensait de cette série depuis ses débuts et, surtout, aura sut apporter une conclusion pour le moins intéressante et plutôt réussie. Bref, tout est parfait ou presque pour les fans !
- Le plaisir de retourner du coté de l’Afghanistan, le retour de protagonistes importants perdus de vu depuis longtemps, des enjeux plus importants que jamais et une Carrie qui se retrouve dans la position de Nicholas Brody dans les premières saisons et dont tout le monde se méfie.
- Le dernier épisode frôle tout simplement avec l’excellence et le face a face terrible entre Carrie et Saul a de quoi marquer les esprits !
- Il a la classe Yevgeny Gromov tout de même.
- Pour ce qui est des acteurs, comme d’habitude, il n’y a rien à dire, ceux-ci étant tous simplement excellents dans leurs rôles respectifs.

Points Négatifs :
- On peut tout de même trouver singulier que, par moments, tout ce petit monde se ballade sans problèmes d’un bout à l’autre de l’Afghanistan ou du Pakistan voir, au bout d’un moment, d’un pays à l’autre…
- Les américains auraient-ils vraiment donné aux afghans l’individu soupçonné d’être le responsable de la mort de leur président ? Hum, permettez-moi d’en douter !

Ma note : 8/10

vendredi 19 mars 2021

Homeland – Saison 7


Homeland – Saison 7
 
Carrie vit chez sa sœur Maggie à Washington, avec sa fille Frannie. Une crise majeure est en cours au sein des services secrets. Saul fait partie des agents fédéraux arrêtés et emprisonnés après la tentative d'assassinat menée contre Elizabeth Keane, fraîchement élue mais déjà controversée. L'administration de la présidente est sous surveillance et Carrie refuse de rester inactive, puisant dans ses ressources personnelles pour continuer sa mission de contre-espionnage et découvrir qu'une menace plus insidieuse compte profiter du climat de tension dans le pays pour le détruire de l'intérieur.
 

Homeland – Saison 7
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 7
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 11 février 2018 – 29 avril 2018
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes
 
Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Elizabeth Marvel : Présidente Elizabeth Keane
Linus Roache : David Wellington
Maury Sterling : Max Pietrowski
Morgan Spector : Dante Allen
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Jake Weber : Brett O'Keefe
Amy Hargreaves : Maggie Mathison
Courtney Grosbeck : Josie Mathison
Dylan Baker : Sénateur Sam Paley
Mackenzie Astin : Bill Dunn
Sandrine Holt : Simone Martin
Lesli Margherita : Sharon Aldright
Costa Ronin : Yevgeny Gromov
Ellen Adair : Janet Bayne
Claire et McKenna Keane : Frances « Franny » Mathison
Matt Servitto : Agent spécial Maslin
Sakina Jaffrey : Dr Meyer
David Maldonado : Bo Elkins
Colton Ryan : J.J. Elkins
James D'Arcy : Thomas Anson
William Popp : Stein
Clé Bennett : Dominique « Doxie » Marquis
Ari Fliakos : Carter Bennet
Catherine Curtin : Sandy Langmore
Peter Vack : Clint Prower
Beau Bridges : Vice-président Ralph Warner
Elya Baskin : Viktor
Merab Ninidze : Colonel Sergei Mirov
Damian Young : Jim
Robert Knepper : Général Jamie McClendon
Barbara Rosenblat : le Procureur général Hoberman
Frederic Lehne : General Rossen
Mark Ivanir : Ivan Krupin
Jennifer Ferrin : Charlotte
Thomas G. Waites : Clayton
Adrienne C. Moore : Rhonda
Marin Hinkle : Christine Lonas
F. Murray Abraham : Dar Adal
Geoff Pierson : Sénateur Richard Eames
 
Mon avis :
 Comme chacun sait, ou, du moins, les fans de la série, la sixième saison de Homeland avait marqué les esprits par de multiples raisons : pour le retour de l’intrigue du coté des Etats-Unis, pour la disparition brutale et oh combien traumatisante de l’un des protagonistes majeurs de la saga, Peter Quinn – snif – mais aussi, et surtout, pour la justesse d’un scénario qui abandonnait enfin la problématique terroriste pour la manipulation des agences gouvernementales et de l’information, en général. Du coup, c’était avec un certain intérêt que je me suis plonger dans le visionnage de cette septième saison de Homeland, histoire de voir ce que les scénaristes allaient nous concocter dans cette suite qui, par beaucoup de cotés, pointeraient du doigt l’Amérique récente, c’est-à-dire, celle de Donald Trump, des Fake News et de l’ingérence de certains pays – qui a dit la Russie ? Et, en toute sincérité, la réussite est au rendez vous. Alors bien entendu, ce n’est pas vraiment une surprise et si vous êtes un familier de Homeland, vous serez en terrain familier et retrouverez avec joie à la fois des personnages familiers – Carrie, Saul – d’autres qui le sont devenus – la présidente Keane – mais aussi une ambiance, une crédibilité qui, en sept saisons, sont toujours au rendez vous. Mais là où cette nouvelle saison fait mouche, selon moi, c’est par ses premiers épisodes, ceux qui mettent particulièrement en avant la manipulation médiatique, la manière dont n’importe quel gouvernement démocratique ne peut lutter contre la propagation de Fake News et comment ceux qui sont derrière celles-ci – que ce soit de simples individus ou même des pays – peuvent faire croire tout et n’importe quoi a un public de masse, peu cultivé et qui représente un terreau fertile pour la manipulation. Bien entendu, voir cette septième saison de Homeland, en mars 2021, risque de vous faire penser à certains événements qui ont lieu en France il y a de cela deux ans et aux fameux Gilets Jaunes, les fameux révolutionnaires en herbe qui ont fait tellement plaisir au Rassemblement National et la France Insoumise – avec, la Russie et Steve Bannon derrière ? J’exagère ? Hum, disons que les points communs sont nombreux, pour ne pas dire flagrants… mais bon, quoi qu’il en soit, même si cette septième saison de Homeland n’est pas la meilleure de la saga depuis ses débuts, force est de constater qu’elle réussit a maintenir non seulement un niveau d’intérêt particulièrement élevé et, surtout, a s’inspirer à merveille de notre époque actuelle. Alors, que demander de plus ?
 

Points Positifs
 :
- Sept saisons déjà et Homeland n’a rien perdu de son intérêt ! Il faut dire qu’en pointant du doigt la manipulation médiatique, la guerre de l’information, les Fake News et les ingérences de puissances étrangères, les scénaristes ont vu juste a plus d’un titre : cela nous change du terrorisme islamiste et, surtout, cela colle parfaitement bien à l’actualité récente !
- Davantage que Carrie ou Saul sur lesquels il n’y aurait presque plus rien à dire de véritablement nouveau, c’est la présidente Keane qui marque le plus les esprits. Il faut dire que toute la partie politique avec les manipulations qui l’entourent et passionnante.
- Une saison qui est fortement inspirée de l’Amérique de Trump, bien entendu, mais qui possède tellement de points communs avec la France des Gilets Jaunes…
- Un final étonnant mais assez logique et réussi.
- Pour ce qui est des acteurs, comme d’habitude, il n’y a rien à dire, ceux-ci étant tous simplement excellents dans leurs rôles respectifs.
 
Points Négatifs :
- Curieusement, je n’ai pas spécialement accroché aux problèmes de Carrie avec sa maladie, sa fille, sa famille. Il faut dire que, comme je l’ai déjà souligné, on en a un peu fait le tour avec elle…
- Bon, c’est franchement exagéré l’opération à Moscou, il faut le reconnaitre.
- Vraiment dommage que Brett O’Keefe n’ai pas un plus grand rôle ; les premiers épisodes, où il intervient, sont tout particulièrement jouissifs !
 
Ma note : 7,5/10

jeudi 11 mars 2021

Homeland – Saison 6


Homeland – Saison 6
 
Après avoir déjoué un attentat de masse dans le métro de Berlin, Carrie est de retour aux Etats-Unis. Elle vit désormais à New York avec sa fille, Frannie, et travaille pour une ONG qui vient en aide aux populations musulmanes victimes de discrimination, tout en s’occupant de Quinn, gravement blessé. Alors qu’Elizabeth Keane, la nouvelle présidente élue, s’apprête à recevoir l’investiture suprême, Saul et Dar Adal s’inquiètent déjà du changement de pouvoir ainsi que de la politique étrangère à venir. Désormais éloignée de la CIA, jusqu’où Carrie ira-t-elle pour protéger son pays ?
 

Homeland – Saison 6
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 6
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 15 janvier 2017 – 9 avril 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes
 
Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Rupert Friend : Peter Quinn
F. Murray Abraham : Dar Adal
Elizabeth Marvel : Elizabeth Keane
Jake Weber : Brett O'Keefe
Maury Sterling : Max
Hill Harper : Rob Emmons
Nina Hoss : Astrid
Dominic Fumusa : agent du FBI Ray Conlin
Sebastian Koch : Otto Düring
Patrick Sabongui : Reda Hashem
Robert Knepper : General Jamie McClendon
Bradford Anderson : Trent, collègue de Max
 
Mon avis :
 Cette sixième saison de Homeland retourne un peu aux sources puisque, dans celle-ci, Carrie et ses compagnons, après un petit tour du coté de l’Afghanistan dans la quatrième saison puis un autre en Allemagne dans la cinquième, sont de retour aux Etats-Unis et, plus précisément, a New-York alors que les élections viennent d’avoir lieu et qu’une femme, Elisabeth Keane, devra prêter serment dans quelques semaines, ce qui, bien entendu, ne plait pas a tout le monde au vu de sa politique étrangère… Arriver a ce point de ma critique, une petite pause s’impose : une femme président des Etats-Unis, cela ne vous rappelle rien ? Mais oui, bien sur : tourner alors que battait la dernière campagne électorale et qu’Hillary Clinton était la grande favorite, les scénaristes de Homeland avaient un petit peu anticiper la victoire de cette dernière apparemment – inutile de rappeler que ce fut un certain Donald Trump qui l’emporta. En tous cas, même si la réalité ne rejoignit pas la fiction, quelque part, cela ne gâche en rien l’intrigue scénaristique de cette sixième saison qui, ma foi, s’avère être plutôt bonne : ainsi, entre la CIA, Israël et des organismes privés dignes de la NSA, nombreux sont ceux qui souhaitent voir échouer la future dirigeante du pays, y compris par n’importe quel moyen. Ceux-ci, justement, vont très loin dans la manipulation, le mensonge, le meurtre, entre autres joyeusetés mais si vous trouvez tout cela exagéré et sans tomber dans le complotisme de bas étage, il suffit de voir un petit peu comment tourne le monde par moments pour se dire que tout cela ne l’est peut-être pas tant que cela. Au milieu de ces luttes de pouvoirs sans scrupules : Carrie et Peter Quinn, la première essayant tant bien que mal d’être une mère, le second, bien dérangé depuis ce qui lui est arrivé a Berlin dans la cinquième saison. L’une connaitra bien des déboires avant une ultime trahison finale, quand au second, et au grand regret de ses nombreux fans – dont je fais parti – il nous fera ses adieux après une mort héroïque mais qui, au vu du dernier épisode, laisse comme un arrière gout d’amertume… Bref, pour cette sixième saison de Homeland, la série nous montre des luttes de pouvoirs et de manipulations comme jamais on n’en n’avait vu jusque là : certains pourront trouver cela exagéré, mais bon, après Snowden, les écoutes de la NSA et ce que l’on sait des pratiques de la CIA – et des services secrets en règle générale – on se dit que tout cela n’est pas impossible. Il est tout de même dommage que les premiers épisodes aient lancé tout un tas de pistes abandonnées en court de route mais au vu du final, on se dit qu’il y vraiment de quoi faire pour la suite… et ce, même s’il n’y aura plus Peter Quinn…
 

Points Positifs
 :
- Des services secrets capables de se retourner contre leur propre gouvernement s’ils estiment que celui-ci ne convient pas, volonté de la CIA et du Mossad de tout faire pour briser le traité entre les USA et l’Iran, utilisation des réseaux sociaux afin de manipuler l’opinion publique : tout cela peut sembler fort exagérer or, il suffit parfois de regarder autour de soit pour se dire que cela ne l’est peut-être pas tant que ça…
- Si l’intrigue a un peu de mal à démarrer au début, plus les épisodes passent et plus celle-ci prend de l’ampleur, et ce, jusqu’à un final complètement inattendu et plutôt prometteur pour la suite.
- Un Peter Quinn brisé, affaibli tant physiquement que psychologiquement mais qui se bat jusqu’au bout. Certes, il perd la vie dans le dernier épisode mais bon, son chant du cygne aura été fort bien trouvé.
- Si Carrie et Saul restent égaux a eux-mêmes, l’arrivée d’Elizabeth Keane, la futur président des Etats-Unis est plutot une bonne chose.
- L’un des personnages qui m’a le plus marquer dans cette saison est Brett O'Keefe, manipulateur de génie et parfais exemple du démagogue qui sait très bien parler aux foules et en faire ce qu’il veut.
 
Points Négatifs :
- Un début de saison un peu en dent de scie et qui s’attarde sur tout un tas de pistes qui finissent par être abandonner par la suite. Un exemple : quid du boulot de Carrie une fois passé quelques épisodes ?
- Je l’aime bien Dar Adal, c’est un fait, mais bon, par moments, il donnait un tel sentiment de supériorité et d’être intouchable que cela en devenait peu crédible.
- Peter Quinn est mort…
 
Ma note : 8/10

mardi 2 mars 2021

Homeland – Saison 5


Homeland – Saison 5

Deux ans et demi ont passé depuis que Carrie Mathison a quitté la CIA, elle vit désormais à Berlin avec sa fille et travaille pour un riche philanthrope œuvrant pour les réfugiés de la guerre contre Daech. Quand le milliardaire doit effectuer un déplacement au Liban, Carrie utilise ses compétences d'ancien agent pour arranger les négociations. Au même moment, des hacktivistes berlinois anti-État islamique trouvent une faille dans le système de sécurité de l'antenne de la CIA à Berlin et récupèrent des copies de documents prouvant l’espionnage par l'agence américaine de citoyens allemands sur le sol européen. Saul doit intervenir sur place pour négocier avec l'espionnage allemand.


Homeland – Saison 5
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 5
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 4 octobre 2015 – 20 décembre 2015
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes

Casting :
Claire Danes : Carrie Mattison
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Rupert Friend : Peter Quinn
F. Murray Abraham : Dar Adal
Sebastian Koch : Otto Düring
Miranda Otto : Allison Carr
Alexander Fehling : Jonas Hollander
Sarah Sokolovic : Laura Sutton
Atheer Adel : Numan
Sven Schelker : Korzenik
Micah Hauptman : Mills
Nina Hoss : Astrid
Mark Ivanir : Ivan Krupin
Allan Corduner : Etai Luskin
Mehdi Nebbou : Hussein

Mon avis : Après les trois premières saisons qui constituaient un bloc cohérent et avaient fait de Homeland l’une des séries les plus excitantes de ces dernières années (et pourtant, au début, c’était loin d’être évidant vu que celle-ci n’était que l’adaptation américaine de Hatufim, excellente série israélienne), la quatrième, sans être mauvaise, loin de là, avait un peu fait retomber le niveau général de l’ensemble. Oh certes, pour ses personnages, pour ses acteurs, pour son intrigue et pour son lien avec l’actualité, Homeland restait une série de très bonne facture mais nous étions loin, pourquoi ne pas le reconnaitre, de l’intensité des trois premières saisons et, plus particulièrement, de l’excellence de la seconde, selon moi, le point d’orgue de cette œuvre depuis ses débuts. Mais bon, quoi qu’il en soit, le plaisir de retrouver Carrie, Quinn et les autres n’en restait pas moins là, surtout que, première bonne nouvelle, la délocalisation (une fois de plus) de l’intrigue, ici, en Allemagne, était ma foi une fort bonne idée. En effet, et il suffit de se souvenir de l’actualité récente de ces derniers mois, au jour d’aujourd’hui, la lutte contre le terrorisme, c’est surtout en Europe, frappée a plusieurs reprises, que cela se passe, et donc, voir nos héros a Berlin lutter contre des partisans de Daesh et avec, en toile de fond, les enjeux de la géopolitique actuelle – rivalités américano-russes, problématique de la Syrie et de Bachar El Asad, absence de stratégie des USA face a l’Etats Islamique – ne pouvaient que poser une toile de fond pour le moins alléchante. Ajoutons a cela une Carrie qui, malgré le fait qu’elle ait quitté la CIA et se la coule douce outre-Rhin est rapidement rattrapée par son passée et l’on obtient, sans nul doute, les bases de ce qu’il pouvait être une réussite totale. Or, si l’on n’est effectivement pas passé loin de l’excellence, si la présence de Miranda Otto (ex-Éowyn dans l’adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux) apporte effectivement un plus de par la complexité de son personnage et si oui, le final de cette cinquième saison renoue avec les plus grandes heures de la série, force est de constater que, une fois de plus, Homeland rate un peu le coche, la faute a un essoufflement scénaristique vers le milieu de la saison où, effectivement, l’intrigue n’avance guère. Dommage car, un peu comme dans la quatrième saison, une fois passé ce cap de quelques épisodes un peu en-deçà, la suite est excellente et ravira les fans, et puis, surtout, il y a cette fin avec les interrogations sur le sort de Peter Quinn, mon personnage préféré, et là, il va falloir patienter une éternité, car bon, malheureusement, la suite ne sera pas pour tout de suite, bien au contraire…


Points Positifs :
- La délocalisation fort judicieuse de l’intrigue a Berlin, en Europe, ce qui est logique vu que ces dernières années, le terrorisme frappe surtout le vieux continent. Du coup, la toile de fond colle à l’actualité récente avec des références à la Syrie, a Daesh, aux rivalités entre les américains et les russes, sans oublier, bien sur, les attentats.
- Malgré un essoufflement de l’intrigue vers le milieu de la saison, les débuts et, surtout, la seconde partie nous démontrent une fois de plus que Homeland est une excellente série ; d’ailleurs, il est difficile de lâcher tellement les derniers épisodes sont prenants.
- Miranda Otto est la bonne surprise de cette saison, son personnage d’agent double étant diaboliquement réussi.
- Peter Quinn, encore et toujours : entre sa solution radicale mais logique pour en finir avec Daesh qu’il lance a ses supérieurs, son amour pour Carrie et son sort final – en suspens – notre tueur de la CIA est une fois de plus égal a lui-même, c’est-à-dire, excellent !
- Carrie reste Carrie, bien entendu.
- Le générique de cette cinquième saison, avec ses passages en allemand, renoue avec ceux des débuts.

Points Négatifs :
- Comme dans la saison précédente, il y a un certain essoufflement vers le milieu de la saison avec une intrigue qui n’avance guère et se perd un peu dans la relation entre Carrie et sa fille (bof) et son compagnon allemand (rebof), celui-ci, accessoirement, étant aussi charismatique qu’une huitre.
- Je l’appréciais énormément Saul au début, mais bon, depuis quelques temps, il commence à devenir légèrement détestable. Heureusement qu’il s’énerve un peu vers la fin et retrouve de sa verve.
- Mouais, on connait l’histoire : Homeland est une série américaine et les russes sont très méchants tandis que les israéliens ne mettraient jamais des bâtons dans les roues de leurs alliés. Hum, les scénaristes ont légèrement oubliés que Saul, soit disant grand ami d’Israel, fut en son temps espionner par le Mossad, mais bon…

Ma note : 8/10