Homeland – Saison 6
Homeland
– Saison 6
Après
avoir déjoué un attentat de masse dans le métro de Berlin, Carrie est de retour
aux Etats-Unis. Elle vit désormais à New York avec sa fille, Frannie, et
travaille pour une ONG qui vient en aide aux populations musulmanes victimes de
discrimination, tout en s’occupant de Quinn, gravement blessé. Alors
qu’Elizabeth Keane, la nouvelle présidente élue, s’apprête à recevoir
l’investiture suprême, Saul et Dar Adal s’inquiètent déjà du changement de
pouvoir ainsi que de la politique étrangère à venir. Désormais éloignée de la CIA,
jusqu’où Carrie ira-t-elle pour protéger son pays ?
Homeland – Saison 6
Réalisation
: Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario
: Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean
Callery
Production : Teakwood
Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime
Originals
Genre : Série
dramatique, thriller psychologique
Titre
en vo : Homeland – Season 6
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : Showtime
Diffusion
d’origine : 15 janvier 2017 – 9 avril 2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 12 x 50 minutes
Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Rupert Friend : Peter Quinn
F. Murray Abraham : Dar Adal
Elizabeth Marvel : Elizabeth Keane
Jake Weber : Brett O'Keefe
Maury Sterling : Max
Hill Harper : Rob Emmons
Nina Hoss : Astrid
Dominic Fumusa : agent du FBI Ray Conlin
Sebastian Koch : Otto Düring
Patrick Sabongui : Reda Hashem
Robert Knepper : General Jamie McClendon
Bradford Anderson : Trent, collègue de Max
Mon
avis : Cette sixième saison de Homeland
retourne un peu aux sources puisque, dans celle-ci, Carrie et ses compagnons,
après un petit tour du coté de l’Afghanistan dans la quatrième
saison puis un autre en Allemagne dans la cinquième,
sont de retour aux Etats-Unis et, plus précisément, a New-York alors que les
élections viennent d’avoir lieu et qu’une femme, Elisabeth Keane, devra prêter
serment dans quelques semaines, ce qui, bien entendu, ne plait pas a tout le
monde au vu de sa politique étrangère… Arriver a ce point de ma critique, une
petite pause s’impose : une femme président des Etats-Unis, cela ne vous
rappelle rien ? Mais oui, bien sur : tourner alors que battait la
dernière campagne électorale et qu’Hillary Clinton était la grande favorite,
les scénaristes de Homeland avaient un petit peu anticiper la
victoire de cette dernière apparemment – inutile de rappeler que ce fut un
certain Donald Trump qui l’emporta. En tous cas, même si la réalité ne
rejoignit pas la fiction, quelque part, cela ne gâche en rien l’intrigue
scénaristique de cette sixième saison qui, ma foi, s’avère être plutôt
bonne : ainsi, entre la CIA, Israël et des organismes privés dignes de la
NSA, nombreux sont ceux qui souhaitent voir échouer la future dirigeante du
pays, y compris par n’importe quel moyen. Ceux-ci, justement, vont très loin
dans la manipulation, le mensonge, le meurtre, entre autres joyeusetés mais si
vous trouvez tout cela exagéré et sans tomber dans le complotisme de bas étage,
il suffit de voir un petit peu comment tourne le monde par moments pour se dire
que tout cela ne l’est peut-être pas tant que cela. Au milieu de ces luttes de pouvoirs
sans scrupules : Carrie et Peter Quinn, la première essayant tant bien que
mal d’être une mère, le second, bien dérangé depuis ce qui lui est arrivé a
Berlin dans la cinquième saison. L’une connaitra bien des déboires avant une
ultime trahison finale, quand au second, et au grand regret de ses nombreux
fans – dont je fais parti – il nous fera ses adieux après une mort héroïque
mais qui, au vu du dernier épisode, laisse comme un arrière gout d’amertume…
Bref, pour cette sixième saison de Homeland, la série nous montre
des luttes de pouvoirs et de manipulations comme jamais on n’en n’avait vu
jusque là : certains pourront trouver cela exagéré, mais bon, après
Snowden, les écoutes de la NSA et ce que l’on sait des pratiques de la CIA – et
des services secrets en règle générale – on se dit que tout cela n’est pas
impossible. Il est tout de même dommage que les premiers épisodes aient lancé
tout un tas de pistes abandonnées en court de route mais au vu du final, on se
dit qu’il y vraiment de quoi faire pour la suite… et ce, même s’il n’y aura
plus Peter Quinn…
Points
Positifs :
-
Des services secrets capables de se retourner contre leur propre gouvernement
s’ils estiment que celui-ci ne convient pas, volonté de la CIA et du Mossad de
tout faire pour briser le traité entre les USA et l’Iran, utilisation des
réseaux sociaux afin de manipuler l’opinion publique : tout cela peut
sembler fort exagérer or, il suffit parfois de regarder autour de soit pour se
dire que cela ne l’est peut-être pas tant que ça…
-
Si l’intrigue a un peu de mal à démarrer au début, plus les épisodes passent et
plus celle-ci prend de l’ampleur, et ce, jusqu’à un final complètement
inattendu et plutôt prometteur pour la suite.
-
Un Peter Quinn brisé, affaibli tant physiquement que psychologiquement mais qui
se bat jusqu’au bout. Certes, il perd la vie dans le dernier épisode mais bon, son
chant du cygne aura été fort bien trouvé.
-
Si Carrie et Saul restent égaux a eux-mêmes, l’arrivée d’Elizabeth Keane, la futur président des Etats-Unis est
plutot une bonne chose.
-
L’un des personnages qui m’a le plus marquer dans cette saison est Brett O'Keefe, manipulateur de génie et parfais exemple
du démagogue qui sait très bien parler aux foules et en faire ce qu’il veut.
Points
Négatifs :
-
Un début de saison un peu en dent de scie et qui s’attarde sur tout un tas de
pistes qui finissent par être abandonner par la suite. Un exemple : quid
du boulot de Carrie une fois passé quelques épisodes ?
-
Je l’aime bien Dar Adal, c’est un fait, mais bon, par moments, il donnait un
tel sentiment de supériorité et d’être intouchable que cela en devenait peu
crédible.
-
Peter Quinn est mort…
Ma
note : 8/10
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