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jeudi 11 mars 2021

Homeland – Saison 6


Homeland – Saison 6
 
Après avoir déjoué un attentat de masse dans le métro de Berlin, Carrie est de retour aux Etats-Unis. Elle vit désormais à New York avec sa fille, Frannie, et travaille pour une ONG qui vient en aide aux populations musulmanes victimes de discrimination, tout en s’occupant de Quinn, gravement blessé. Alors qu’Elizabeth Keane, la nouvelle présidente élue, s’apprête à recevoir l’investiture suprême, Saul et Dar Adal s’inquiètent déjà du changement de pouvoir ainsi que de la politique étrangère à venir. Désormais éloignée de la CIA, jusqu’où Carrie ira-t-elle pour protéger son pays ?
 

Homeland – Saison 6
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 6
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 15 janvier 2017 – 9 avril 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes
 
Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Rupert Friend : Peter Quinn
F. Murray Abraham : Dar Adal
Elizabeth Marvel : Elizabeth Keane
Jake Weber : Brett O'Keefe
Maury Sterling : Max
Hill Harper : Rob Emmons
Nina Hoss : Astrid
Dominic Fumusa : agent du FBI Ray Conlin
Sebastian Koch : Otto Düring
Patrick Sabongui : Reda Hashem
Robert Knepper : General Jamie McClendon
Bradford Anderson : Trent, collègue de Max
 
Mon avis :
 Cette sixième saison de Homeland retourne un peu aux sources puisque, dans celle-ci, Carrie et ses compagnons, après un petit tour du coté de l’Afghanistan dans la quatrième saison puis un autre en Allemagne dans la cinquième, sont de retour aux Etats-Unis et, plus précisément, a New-York alors que les élections viennent d’avoir lieu et qu’une femme, Elisabeth Keane, devra prêter serment dans quelques semaines, ce qui, bien entendu, ne plait pas a tout le monde au vu de sa politique étrangère… Arriver a ce point de ma critique, une petite pause s’impose : une femme président des Etats-Unis, cela ne vous rappelle rien ? Mais oui, bien sur : tourner alors que battait la dernière campagne électorale et qu’Hillary Clinton était la grande favorite, les scénaristes de Homeland avaient un petit peu anticiper la victoire de cette dernière apparemment – inutile de rappeler que ce fut un certain Donald Trump qui l’emporta. En tous cas, même si la réalité ne rejoignit pas la fiction, quelque part, cela ne gâche en rien l’intrigue scénaristique de cette sixième saison qui, ma foi, s’avère être plutôt bonne : ainsi, entre la CIA, Israël et des organismes privés dignes de la NSA, nombreux sont ceux qui souhaitent voir échouer la future dirigeante du pays, y compris par n’importe quel moyen. Ceux-ci, justement, vont très loin dans la manipulation, le mensonge, le meurtre, entre autres joyeusetés mais si vous trouvez tout cela exagéré et sans tomber dans le complotisme de bas étage, il suffit de voir un petit peu comment tourne le monde par moments pour se dire que tout cela ne l’est peut-être pas tant que cela. Au milieu de ces luttes de pouvoirs sans scrupules : Carrie et Peter Quinn, la première essayant tant bien que mal d’être une mère, le second, bien dérangé depuis ce qui lui est arrivé a Berlin dans la cinquième saison. L’une connaitra bien des déboires avant une ultime trahison finale, quand au second, et au grand regret de ses nombreux fans – dont je fais parti – il nous fera ses adieux après une mort héroïque mais qui, au vu du dernier épisode, laisse comme un arrière gout d’amertume… Bref, pour cette sixième saison de Homeland, la série nous montre des luttes de pouvoirs et de manipulations comme jamais on n’en n’avait vu jusque là : certains pourront trouver cela exagéré, mais bon, après Snowden, les écoutes de la NSA et ce que l’on sait des pratiques de la CIA – et des services secrets en règle générale – on se dit que tout cela n’est pas impossible. Il est tout de même dommage que les premiers épisodes aient lancé tout un tas de pistes abandonnées en court de route mais au vu du final, on se dit qu’il y vraiment de quoi faire pour la suite… et ce, même s’il n’y aura plus Peter Quinn…
 

Points Positifs
 :
- Des services secrets capables de se retourner contre leur propre gouvernement s’ils estiment que celui-ci ne convient pas, volonté de la CIA et du Mossad de tout faire pour briser le traité entre les USA et l’Iran, utilisation des réseaux sociaux afin de manipuler l’opinion publique : tout cela peut sembler fort exagérer or, il suffit parfois de regarder autour de soit pour se dire que cela ne l’est peut-être pas tant que ça…
- Si l’intrigue a un peu de mal à démarrer au début, plus les épisodes passent et plus celle-ci prend de l’ampleur, et ce, jusqu’à un final complètement inattendu et plutôt prometteur pour la suite.
- Un Peter Quinn brisé, affaibli tant physiquement que psychologiquement mais qui se bat jusqu’au bout. Certes, il perd la vie dans le dernier épisode mais bon, son chant du cygne aura été fort bien trouvé.
- Si Carrie et Saul restent égaux a eux-mêmes, l’arrivée d’Elizabeth Keane, la futur président des Etats-Unis est plutot une bonne chose.
- L’un des personnages qui m’a le plus marquer dans cette saison est Brett O'Keefe, manipulateur de génie et parfais exemple du démagogue qui sait très bien parler aux foules et en faire ce qu’il veut.
 
Points Négatifs :
- Un début de saison un peu en dent de scie et qui s’attarde sur tout un tas de pistes qui finissent par être abandonner par la suite. Un exemple : quid du boulot de Carrie une fois passé quelques épisodes ?
- Je l’aime bien Dar Adal, c’est un fait, mais bon, par moments, il donnait un tel sentiment de supériorité et d’être intouchable que cela en devenait peu crédible.
- Peter Quinn est mort…
 
Ma note : 8/10

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