Prométhée
– Dans les Ténèbres – Partie 2
L’océan
plutôt que les étoiles… Et si l’invasion alien prophétisée depuis douze jours
était d’ordre maritime plutôt que du genre aérien ? Une certitude en tout cas :
depuis plusieurs heures on observe de Shuozhou (Chine) à Golfech (France)
l’arrivée de navettes « spatiales » aux quatre coins du globe.
Un autre phénomène se propage également d’Est en Ouest en commençant par
l’Australie : l’extinction totale de l’électricité, accompagnée de la mise hors
service d’un large panel de technologies. Rien, en tout cas, qui puisse
conduire le Président des Etats Unis à se remettre en question. Certes, il est
furieux que les médias aient largement rependus les tenants et les aboutissants
de son projet visant à permettre à une caste d’élus de sauver leur peau, mais il
semble ne pas avoir dit son dernier mot. Une à qui profite cette panne
générale, c’est Joanne Carpenter. Présente clandestinement sur un «
site noir » (base militaire secrète) en Alaska, elle est bien décidée
à profiter de l’occasion pour faire évader deux anciens astronautes et une
scientifique retenus prisonniers. Et ce, même si elle doit user de ses charmes
en tenue légère…
Prométhée – Dans les Ténèbres – Partie 2
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore
studio
Couverture
: Stefano Raffaele
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 04
juin 2014
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Je n’ai toujours pas compris
pourquoi Christophe Bec a souhaité diviser Dans les Ténèbres en deux parties, surtout que cela était complètement
inutile… Mais quoi qu’il soit, si ce choix éditorial est plus que contestable –
pour ne pas dire débile – pour ce qui est de l’intérêt de Prométhée,
c’est toujours aussi bon… enfin, du moins, presque aussi bon mais j’y viens… En
effet, si j’ai ressenti comme un fort léger ralentissement dans l’intérêt de la
saga a la lecture de ce dixième tome de Prométhée, celui-ci fut
davantage liée au fait que, finalement, après coup, on ne peut pas vraiment
dire qu’il se soit passé énormément de choses dans celui-ci : ainsi,
quasiment de bout en bout de ce dixième opus, on se contente de suivre la fuite
en avant de la totalité des protagonistes de l’histoire et dont une bonne
partie, d’ailleurs, se rendent dans la même direction. Alors bien sûr, ce n’est
pas inintéressant, loin de là, et d’ailleurs, le plaisir est une fois de plus
bel et bien au rendez-vous, cependant, si dans les tomes précédant, Christophe
Bec prenait un malin plaisir à embrouiller les esprits, à ne rien dévoiler ou
presque au sujet de ces fameuses catastrophes journalières, au moins, avions
nous droit à de nouvelles énigmes et autres révélations qui… apportaient
d’autres questions. Or ici, on ne peut pas vraiment dire que cela soit vraiment
le cas : certains personnages fuient, d’autres avancent plus
tranquillement, d’autres débarquent dans des lieux peu hospitaliers et puis… c’est
tout, ou presque. D’où, forcément, ma légère déception. Mais bon, celle-ci n’en
reste pas moins relative et comme de toutes façons, Prométhée est
surtout une œuvre qui se jugera dans son ensemble lorsqu’elle sera achevée,
j’attends les tomes suivants pour m’en faire une opinion globale… enfin, du
moins en espérant que la suite bouge un peu plus, surtout pour ce qui est des
révélations.
Points
Positifs :
-
Tout ce qui a fait que j’aime cette série depuis ses débuts est une fois de
plus au rendez vous-même si de façon moins voyante ; mais il faut dire que
plus on avance dans le temps, plus je ne peux m’empêcher de me dire que tant
que Prométhée ne sera pas arrivé à sa conclusion, il sera
difficile de juger convenablement les tomes individuellement.
-
Le duo Bec/Raffaele nous offrent vraiment une série exceptionnelle qui
fourmille de bonnes idées et digne, par moments, des plus grands blockbusters.
-
Certaines scènes sont superbes et marquent les esprits comme celle du début et
qui sous-entend que la vie vient de l’espace où celle de la chute d’un avion
qui s’écrase après avoir survolé une autoroute.
Points
Négatifs :
-
Force est de constater qu’en dehors du fait de voir la quasi-totalité des
protagonistes de l’histoire prendre la fuite ou se rendre d’un point à un
autre, il ne se passe pas grand-chose dans ce dixième tome.
-
Euh, je n’ai pas bien compris l’intérêt de voir Joanne Carpenter se balader en
string pendant une bonne partie de l’album.
-
Comme pour le tome précédant, il est où l’intérêt d’avoir divisé de la sorte un
tome en deux parties, ou plutôt, d’avoir lié deux tomes de la sorte ?
Ma
note : 7/10
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