Presence
Presence
Led Zeppelin
1 - Achilles
Last Stand (Page,
Plant) 10:26
2 - For Your
Life (Page,
Plant) 6:21
3 - Royal
Orleans (Bonham,
Jones, Page, Plant) 2:58
4
- Nobody's Fault But Mine (Page, Plant) 6:15
5 - Candy Store
Rock (Page,
Plant) 4:10
6 - Hots On for
Nowhere (Page,
Plant) 4:42
7 - Tea for One (Page, Plant) 9:27
Presence
Musicien : Led Zeppelin
Parution
: 31 mars 1976
Enregistré : novembre
1975 – décembre 1975
Durée : 44:25
Genre
: Hard Rock, Blues Rock
Producteur : Jimmy Page
Label : Swan Song Records
Musiciens :
Robert
Plant : chant, chœurs, harmonica sur Nobody's
Fault but Mine
Jimmy
Page : guitares acoustique et électrique,
production
John
Paul Jones : basse 4 & 8 cordes, claviers
John
Bonham : batterie, percussions
Mon
avis : Avec Presence, force
est de constater que nous abordons, à présent, l’album le plus clivant de la
discographie de Led Zeppelin puisque, en effet, si avant celui-ci, il n’y avait
eu, quasiment, que des chefs d’œuvres qui avaient mis presque tous les fans
d’accord et que, par la suite, jusqu’au décès de John Bonham et la séparation
du groupe, les derniers opus furent plus décevants qu’autre chose, Presence,
lui, est un peu entre les deux et si de nombreux fans ont put apprécier cet
album, il faut reconnaitre que rares furent ceux qui, malgré cela, ne lui ont
pas trouver de défauts, ce, a juste titre… Il faut dire que, après un Physical
Graffiti, monumental double album qui avait porter, une fois de plus,
le groupe au firmament du rock, la suite fut bien plus compliquée : suite
a un grave accident de voiture en Grèce, Robert Plant est en fauteuil roulant,
le groupe, lui, a le moral en berne par le sort de celui-ci – et de son épouse
– quant a la concurrence, disons que l’émergence des petits gars du punk,
vomissant sur les dinosaures du rock et apportant une touche de fraicheur,
n’arrangeaient rien. Qui plus est, Presence, opus écrit a la
va-vite et enregistré tout aussi rapidement, apparaissait nettement comme étant
largement inférieur a ses prédécesseurs, ainsi, excusez du peu mais bon,
comment dire… si Royal Orleans ne sert pas a grand-chose mais
n’est pas mauvaise, que dire de ces deux étrons monumentaux que sont Candy
Store Rock et Hots On for Nowhere, deux trucs tout
bonnement imbuvables et dont on se demande, plus de quarante ans après, comment
un groupe aussi grandiose a put oser nous les proposer sur un album !?
Bref, sur sept titres de Presence, un très moyen et deux bouses, ce
qui n’aide pas, vous vous en doutez, les fans, même les plus conciliants, a
apprécier cet album… Fort heureusement, la suite, elle, est d’un tout autre
acabit, ainsi, entre For Your Life, Tea For One ou Nobody's
Fault But Mine, on retrouve, a défaut d’un Led Zeppelin au sommet de son
art, au moins, un groupe capable de retrouver, par moments, le feu sacré qui
avait fait de lui, un des plus grands monuments de l’histoire de la musique…
comme ce, Achilles Last Stand qui ouvre cet opus et qui est,
indéniablement, le meilleur titre de ce dernier… Bref, vous l’avez compris,
même si, dans l’ensemble, il y a de bonnes choses dans Presence, il
apparait nettement que nous sommes loin, très loin même des heures de gloire de
Led Zep. La suite le confirmera très bien, hélas et il fallut attendre très
longtemps, bien des années et une certaine réunion, dans les années 90, entre
Robert Plant et Jimmy Page, pour que, finalement, on ait droit à un vrai/faux
album du groupe qui méritera a nouveau le détour, mais bon, ceci est une toute
autre histoire…
Points
Positifs :
- Le
dernier album plus ou moins acceptable de Led Zeppelin, car bon, comment dire…
si ici, il y a de belles déceptions, force est de constater que la suite sera
bien pire, et puis, au moins, il subsiste quelques titres intéressants dans
Presence, ce qui ne sera plus vraiment le cas par la suite…
- Achilles
Last Stand, For Your Life, Tea For One ou Nobody's
Fault But Mine sont de bonnes chansons, particulièrement la première
qui ouvre à merveille cet album et qui laissait présager du meilleur pour ce
dernier.
-
Musicalement, on peut ou pas apprécier cet album mais, au moins, il n’y a rien
a redire sur la maitrise des musiciens, particulièrement celle de Jimmy Page,
toujours aussi doué a la guitare – voir Achilles Last Stand où
il se démène comme un beau diable !
Points
Négatifs :
-
Le début de la fin pour Led Zeppelin avec un album qui, dans l’ensemble, ne
tient pas la comparaison avec ses illustres prédécesseurs. Ainsi, malgré la
présence de quelques bons titres, l’ensemble apparait comme étant beaucoup trop
bancal pour que l’on puisse le qualifier de bon album…
- Royal
Orleans est une chanson très moyenne qui ne sert à rien, mais que dire
de Candy Store Rock et Hots On for Nowhere, deux
bouses monumentales qui gâchent, indéniablement, l’impression que l’on peut se
faire de cet opus !?
- Tea
For One est une chanson acceptable, certes, mais dans celle-ci, le
groupe s’autoparodie lui-même… d’ailleurs, ce titre ne vous rappelle
rien ?
-
Même la pochette n’est pas terrible ; décidément, quand rien ne va…
Ma
note : 6,5/10
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