Prométhée
– Dans les Ténèbres – Partie 1
Une
certitude : la série d’évènements distillés depuis plusieurs jours à 13h13
annonce l’invasion imminente d’une armée extraterrestre. Et si, par le passé,
il y a eu plusieurs contacts entre Aliens et humains, tous se sont soldés par
la mort immédiate des deux espèces. Une incompatibilité de coexistence dans un
même espace, que les probables envahisseurs sembleraient avoir résolu. Du côté
du gouvernement américain, on pense pouvoir sauver 0,1 % de la population en
pratiquant des interventions chirurgicales ou en livrant des lunettes spéciales
: les unes et les autres offriraient une vision antipodique, seule moyen de
lutter contre l’ennemi sans être immédiatement foudroyé. Un peu comme dans la
mythologie grecque pour Persée. Contraint de livrer la tête de la Gorgone
Méduse pour démontrer son courage, Persée avait en effet dû user d’un
stratagème : pour éviter le regard pétrifiant du monstre lors du combat, il la
regardait à travers le reflet de son bouclier lisse comme un miroir. Pour
autant, l’heure approche et pour déterminer le scénario exact de l’invasion, le
gouvernement fait appel au Professeur Carpenter. A la fin des années 60, le
scientifique était à l’origine d’une série d’expériences psy avec des enfants.
Il est également le père de Joanne Carpenter, une psychiatre ayant pénétré
clandestinement dans un site noir de la CIA pour faire évader des astronautes
et des scientifiques retenus prisonniers.
Prométhée – Dans les Ténèbres – Partie 1
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore
studio
Couverture : Stefano
Raffaele
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Editeur
: Soleil
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution
: 15
janvier 2014
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Nouveau tome de cette excellente
bande dessinée de science-fiction qu’est Prométhée,
et un volume un peu particulier puisque l’auteur, Christophe Bec, a décidé de
le diviser en deux parties (celui-ci est donc annoté première partie), ce qui,
dans un cycle censé se déroulé sur 12 albums, est plutôt saugrenu voir inutile
mais bref, passons… Eh ben ma foi, force est de constater que si comme moi,
vous accrochez a cette saga depuis les premiers tomes de celle-ci (d’un autre
côté, si ce n’est pas le cas, ce neuvième tome vous laissera de marbre), force
est de constater que tous les points positifs de celle-ci sont une fois de plus
au rendez-vous : l’intrigue n’avance que petit à petit, on se prend encore
moult révélations en tous genres ainsi qu’un nombre plutôt conséquent de
complots et autres phénomènes paranormaux, les divers protagonistes poursuivent
leur petit bonhomme de chemin chacun de leurs côtés quant à la catastrophe
finale, eh ben, on sent qu’on en a plus pour très longtemps et tandis que le
monde entier (ah, l’action bouge enfin) apprend que le président des USA ment
ouvertement et qu’une menace plane sur la planète, le lecteur, lui, se dit
qu’il y aurait peut-être encore de l’espoir… Toujours de fameux rapport entre
les événements se déroulant à notre époque et ceux de la mythologie ? La
Boite de Pandore et ses maux déversés dans le monde entier tandis que seul
subsiste a l’intérieur l’espérance ? Hum, peut-être bien mais en tous cas,
ce diable de Christophe Bec a décidément le chic pour nous captiver de fort
belle manière avec ce récit de fin du monde annoncé, d’univers parallèles,
d’invasions extraterrestres et de phénomènes paranormaux en tous genres.
Espérons juste que lorsque viendra la conclusion de cette œuvre, celle-ci soit
à la hauteur, elle aussi, de nos espérances.
Points
Positifs :
-
Un album dans la lignée de ses prédécesseurs, ni plus bon, ni moins bon, tout
simplement au niveau d’une série qui a mis la barre plutôt haut.
-
Bon nombre d’hypothèses et de suppositions au sujet des évènements en court
sont finalement dévoilés et ce, même si plane encore bien des mystères au sujet
de cette fin du monde annoncée.
-
Christophe Bec est franchement doué pour écrire des scénarios captivants au
possible : ça avance lentement, au final, on n’en sait guère plus et on
n’en peut plus d’attendre la conclusion finale de tout cela mais dieu que c’est
bon !
-
Fort bonne justification du mythe de Persée en tant que métaphore de la
solution trouvé par les Etats-Unis pour ne pas mourir face aux extraterrestres.
-
On sent que la conclusion approche et on ne peut s’empêcher de formuler tout un
tas d’hypothèses sur le pourquoi du comment de tous ces phénomènes.
Points
Négatifs :
-
Bon, je l’aime bien Stefano Raffaele, je le trouve plutôt talentueux mais par
moments, je trouve que certains visages des protagonistes se ressemblent un peu
trop. Mais bon, en dehors de ce fait, il réalise un excellent travail sur Prométhée.
-
Pas bien compris le fait soit disant de séparer un volume en deux parties dans
un cycle prévu en douze tomes ?!
Ma
note : 8/10
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