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mardi 30 mars 2021

Prométhée – Dans les Ténèbres – Partie 1


Prométhée – Dans les Ténèbres – Partie 1

Une certitude : la série d’évènements distillés depuis plusieurs jours à 13h13 annonce l’invasion imminente d’une armée extraterrestre. Et si, par le passé, il y a eu plusieurs contacts entre Aliens et humains, tous se sont soldés par la mort immédiate des deux espèces. Une incompatibilité de coexistence dans un même espace, que les probables envahisseurs sembleraient avoir résolu. Du côté du gouvernement américain, on pense pouvoir sauver 0,1 % de la population en pratiquant des interventions chirurgicales ou en livrant des lunettes spéciales : les unes et les autres offriraient une vision antipodique, seule moyen de lutter contre l’ennemi sans être immédiatement foudroyé. Un peu comme dans la mythologie grecque pour Persée. Contraint de livrer la tête de la Gorgone Méduse pour démontrer son courage, Persée avait en effet dû user d’un stratagème : pour éviter le regard pétrifiant du monstre lors du combat, il la regardait à travers le reflet de son bouclier lisse comme un miroir. Pour autant, l’heure approche et pour déterminer le scénario exact de l’invasion, le gouvernement fait appel au Professeur Carpenter. A la fin des années 60, le scientifique était à l’origine d’une série d’expériences psy avec des enfants. Il est également le père de Joanne Carpenter, une psychiatre ayant pénétré clandestinement dans un site noir de la CIA pour faire évader des astronautes et des scientifiques retenus prisonniers.


Prométhée – Dans les Ténèbres – Partie 1
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore studio
Couverture : Stefano Raffaele
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Editeur : Soleil
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 15 janvier 2014
Nombre de pages : 48

Mon avis : Nouveau tome de cette excellente bande dessinée de science-fiction qu’est Prométhée, et un volume un peu particulier puisque l’auteur, Christophe Bec, a décidé de le diviser en deux parties (celui-ci est donc annoté première partie), ce qui, dans un cycle censé se déroulé sur 12 albums, est plutôt saugrenu voir inutile mais bref, passons… Eh ben ma foi, force est de constater que si comme moi, vous accrochez a cette saga depuis les premiers tomes de celle-ci (d’un autre côté, si ce n’est pas le cas, ce neuvième tome vous laissera de marbre), force est de constater que tous les points positifs de celle-ci sont une fois de plus au rendez-vous : l’intrigue n’avance que petit à petit, on se prend encore moult révélations en tous genres ainsi qu’un nombre plutôt conséquent de complots et autres phénomènes paranormaux, les divers protagonistes poursuivent leur petit bonhomme de chemin chacun de leurs côtés quant à la catastrophe finale, eh ben, on sent qu’on en a plus pour très longtemps et tandis que le monde entier (ah, l’action bouge enfin) apprend que le président des USA ment ouvertement et qu’une menace plane sur la planète, le lecteur, lui, se dit qu’il y aurait peut-être encore de l’espoir… Toujours de fameux rapport entre les événements se déroulant à notre époque et ceux de la mythologie ? La Boite de Pandore et ses maux déversés dans le monde entier tandis que seul subsiste a l’intérieur l’espérance ? Hum, peut-être bien mais en tous cas, ce diable de Christophe Bec a décidément le chic pour nous captiver de fort belle manière avec ce récit de fin du monde annoncé, d’univers parallèles, d’invasions extraterrestres et de phénomènes paranormaux en tous genres. Espérons juste que lorsque viendra la conclusion de cette œuvre, celle-ci soit à la hauteur, elle aussi, de nos espérances.


Points Positifs :
- Un album dans la lignée de ses prédécesseurs, ni plus bon, ni moins bon, tout simplement au niveau d’une série qui a mis la barre plutôt haut.
- Bon nombre d’hypothèses et de suppositions au sujet des évènements en court sont finalement dévoilés et ce, même si plane encore bien des mystères au sujet de cette fin du monde annoncée.
- Christophe Bec est franchement doué pour écrire des scénarios captivants au possible : ça avance lentement, au final, on n’en sait guère plus et on n’en peut plus d’attendre la conclusion finale de tout cela mais dieu que c’est bon !
- Fort bonne justification du mythe de Persée en tant que métaphore de la solution trouvé par les Etats-Unis pour ne pas mourir face aux extraterrestres.
- On sent que la conclusion approche et on ne peut s’empêcher de formuler tout un tas d’hypothèses sur le pourquoi du comment de tous ces phénomènes.

Points Négatifs :
- Bon, je l’aime bien Stefano Raffaele, je le trouve plutôt talentueux mais par moments, je trouve que certains visages des protagonistes se ressemblent un peu trop. Mais bon, en dehors de ce fait, il réalise un excellent travail sur Prométhée.
- Pas bien compris le fait soit disant de séparer un volume en deux parties dans un cycle prévu en douze tomes ?!

Ma note : 8/10

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