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jeudi 30 avril 2020

American Horror Story – Freak Show


American Horror Story – Freak Show
 
Samedi 3 septembre 1952, dans la ville de Jupiter en Floride, Bette et Dot Tattler, des sœurs jumelles siamoises, sont livrées à un hôpital local après qu’un laitier les a retrouvées blessées dans leur maison, tout près de leur mère décédée. Alors que les nouvelles se propagent quant à l’existence de ces jumelles, la principale dirigeante du freak show régional, Elsa Mars, leur rend visite pour tenter de les recruter afin qu’elles rejoignent sa troupe. Bien que sceptiques, les jumelles acceptent et déménagent pour s’installer avec Elsa et son escouade de « monstres », comprenant entre autres Jimmy Darling, un garçon atteint de syndactylie et sa mère, Ethel Darling, une femme à barbe. Il est montré que Jimmy gagne en réalité plus d’argent que lors des représentations en utilisant sa difformité pour doigter des femmes aux foyers de la ville. Pendant ce temps, Twisty, un clown tueur, assassine le petit ami d’une adolescente et les parents d’un jeune garçon, emprisonnant ensuite les seules victimes encore vivantes dans un vieil autobus.
 

American Horror Story – Freak Show
Réalisation : Ryan Murphy
Scénario : Ryan Murphy
Musique : James S. Levine
Production : 20th Century Fox Television
Genre : Horreur
Titre en vo : American Horror Story – Freak Show
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : FX
Diffusion d’origine : 8 octobre 2014 – 21 janvier 2015
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 50 minutes
 
Casting :
Sarah Paulson : Bette & Dorothy « Dot » Tattler
Evan Peters : Jimmy Darling
Michael Chiklis : Wendell « Dell » Toledo
Frances Conroy : Gloria Mott
Denis O'Hare : Stanley
Emma Roberts : Maggie Esmerelda
Finn Wittrock : Dandy Mott
Angela Bassett : Desiree Dupree
Kathy Bates : Ethel Darling
Jessica Lange : Elsa Mars
John Carroll Lynch : Twisty
Grace Gummer : Penny
Skyler Samuels : Bonnie Lipton
Naomi Grossman : Pepper
Patti LaBelle : Dora Ross
Jyoti Amge : Mahadevi « Ma Petite » Patel
Erika Ervin : Amazon Eve
Mat Fraser : Paul
Rose Siggins : Suzi
Major Dodson : Corey Bachman
Ben Woolf : Meep
Christopher Neiman : Salty
Gabourey Sidibe : Regina Ross
Ann McKenzie : Eudora Tattler
Edward Gelhaus : Wendell « Dell » Toledo jeune
Kazue Fukiishi : Takako
Ramona Tyler : Mildred Bachman
Lee Tergesen : le père de Penny
Drew Rin Varick : Toulouse
Chrissy Metz : Barbara
Wes Bentley : Edward Mordrake
Celia Weston : Mademoiselle Hennings
Matthew Bomer : Andy
Lily Rabe : Sœur Mary Eunice McKee
Danny Huston : Massimo Dolcefino
Mare Winningham : Rita Gayheart
Neil Patrick Harris : Chester Creb
Jamie Brewer : Marjorie
Angela Sarafyan : Alice
 
Mon avis :
 Après Murder HouseAsylum et Coven, abordons à présent le cas de la quatrième saison de American Horror Story, le fameux Freak Show… A priori, de par sa thématique abordée – c’est-à-dire, les cirques itinérants de monstres comme il en existait au début du vingtième siècle – cette saison m’attirait énormément, pourtant, après visionnage de celle-ci, force est de constater que celui-ci m’aura laissé plus que mitiger quand a l’intérêt de cette quatrième saison de American Horror Story… Pourtant, et comme je l’avais souligner, le postulat de départ de Freak Show avait tout pour me plaire : étant un fan absolu du film de Tod Browning, le célèbre Freaks, connaissant plutôt bien ces fameux cirques itinérants qui connurent la gloire a la fois en Amérique comme en Europe, au début du vingtième siècle, et qui proposaient souvent moult curiosités et autres bizarreries médicales comme des siamois, des femmes a barbe ou des nains, il était évidant que voir une saison complète de American Horror Story consacré  a la chose annonçait, du moins a mes yeux, bien des promesses. Et sur pas mal de points, je n’ai pas été déçu : pour le casting, une fois de plus tout simplement excellent, pour la mise en scène, les décors, l’ambiance et ce coté fourre tout propre a la série, le fan qui apprécie cette dernière depuis ses débuts ne peut que se réjouir de découvrir, une fois de plus, Jessica Lange, Sarah Paulson et compagnie dans les situations les plus abracadabrantesques. Cependant, si l’histoire, par moments, est prenante, il faut le reconnaitre, si tout cela fourmille de bonnes idées et reste, dans l’ensemble, suffisamment bon pour que l’on a envie de suivre la série jusqu’au bout, il apparait tout un tas de faiblesses, en trop grand nombre selon moi, qui font que, au final, après les excellents Asylum et Coven, ce Freak Show apparait comme étant nettement inférieur, qualitativement parlant. Raccourcis faciles par moments, pistes intéressantes trop rapidement expédiées, protagonistes qui se font massacrer les uns après les autres sans grand panache parfois font que, malgré des qualités indéniables et des acteurs, il faut le reconnaitre, au top, cette quatrième saison de American Horror Story est loin de l’excellence d’un Asylum, summum absolu de la série jusqu’à ce jour. Dommage donc, surtout au vu du postulat de départ, mais bon, comme dirait l’autre : on ne peut pas toujours gagner a tous les coups…
 

Points Positifs
 :
- Le postulat de Freak Show est fort intéressant puisqu’il s’intéresse a ces cirques itinérants qui, il y a sensiblement un siècle, émerveillaient le public occidental en présentant des curiosités médicales comme des femmes a barbes, des siamois, des nains, des géants, des hommes troncs, etc.
- Un bel hommage au Freaks de Ted Browning.
- Encore une fois, un casting a la hauteur et si Sarah Paulson, Evan Peters, Frances Conroy, Angela Basset ou Kathy Battes sont fidèles à leur réputation, je tirerais, une fois de plus, mon chapeau bien bas à la sublime Jessica Lange !
- Ambiance, décors, costumes, effets spéciaux sont, majoritairement, assez réussis et nous permettent de nous imprégner au mieux de ces épisodes, surtout que, dans l’ensemble, l’intrigue générale est assez prenante.
- Jessica Lange qui chante Life on Mars et Heroes, deux grands moments !
- Sympa le petit lien fait avec Asylum.
 
Points Négatifs :
- La série a franchement un peu de mal à démarrer au début, puis, après quelques épisodes très réussis, son final, pourtant réussi, apparait comme étant un poil trop rapide. Dommage car cette absence de rythme constant nuit énormément a la qualité générale de l’ensemble.
- Je n’ai strictement rien contre le fait que des protagonistes meurent, quand au massacre de l’avant dernier épisode, je le trouve plutôt réussi, mais bon, au bout d’un moment, trop c’est trop et je trouve que certains protagonistes n’ont pas la mort qu’ils méritaient…
- Il y a de bonnes idées, certaines pistes sont abordées puis abandonnées en court de route ou traitées a la va vite car tel personnage meurt subitement. Mouais, bof.
- Certes, ce n’était pas évidant de nous pondre des jumelles siamoises crédibles, mais bon, sincèrement, a chaque fois que Sarah Paulson apparaissait a l’écran, j’avais beaucoup de mal a y croire…
 
Ma note : 7/10

American Horror Story – Coven


American Horror Story – Coven

Zoe Benson décide d'avoir des relations sexuelles pour la première fois avec son petit ami, mais quelque chose d'horrible se produit, la menant à découvrir un pouvoir caché. Zoe apprend qu'elle est une descendante de Salem et par la même occasion, une sorcière. Son pouvoir provoque une violente hémorragie et la mort assurée pour quiconque aura des relations sexuelles avec elle. Craignant pour leur fille, ses parents l'envoient dans une mystérieuse école privée à la Nouvelle Orléans qui enseigne aux jeunes sorcières comment survivre dans le monde moderne. À peine arrivée, elle rencontre ses camarades de classe : Madison Montgomery, jeune star de cinéma pouvant bouger les objets par la pensée, Nan, qui peut entendre les pensées des autres et Queenie, descendante de la lignée afro-américaine des sorcières de Salem et poupée vaudou vivante capable de transférer ses blessures sur quelqu'un d'autre. L'école est gérée par Cordelia Foxx. Après l'assassinat d'une jeune sorcière, Misty Day, brûlée vive sur le bûcher, la mère de Cordelia, Fiona Goode, la plus puissante sorcière de sa génération et ayant par là même le titre de Suprême, revient en ville pour assurer leur protection. Toutefois, Fiona a aussi un plan plus personnel : trouver un moyen de retrouver sa jeunesse.


American Horror Story – Coven
Réalisation : Bradley Buecker, Alfonsa Gomez-Rejon et David Semel
Scénario : Ryan Murphy, Brad Falchuk, Tim Minear, Jennifer Salt, Jessica Sharzer et James Wong
Musique : James S. Levine
Production : 20th Century Fox, FX
Genre : Horreur, Dramatique et Fantastique
Titre en vo : American Horror Story – Coven
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : FX
Diffusion d’origine : 9 octobre 2013 – 29 janvier 2014
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 40 minutes

Casting :
Sarah Paulson : Cordelia Foxx
Taissa Farmiga : Zoe Benson
Frances Conroy : Myrtle Snow
Evan Peters : Kyle Spencer
Lily Rabe : Misty Day
Emma Roberts : Madison Montgomery
Denis O'Hare : Spalding
Kathy Bates : Marie-Delphine Lalaurie
Jessica Lange : Fiona Goode
Jamie Brewer : Nan
Angela Bassett : Marie Laveau
Gabourey Sidibe : Queenie
Patti LuPone : Joan Ramsey
Alexandra Breckenridge : Kaylee
Stevie Nicks : Elle-même (la sorcière blanche)
Michael Cristofer : Harrison Renard
Alexander Dreymon : Luke Ramsey
James DuMont : Dr Morrison
Christine Ebersole : Anna Leigh Leighton
Josh Hamilton : Hank Foxx / Henry Renard
Danny Huston : L'homme à la hache
Leslie Jordan : Quentin Fleming
Robin Bartlett : Cecily Pembroke
Mare Winningham : Alicia Spencer
Riley Voelkel : Fiona Goode (jeune)
Michelle Page : Myrtle Snow (jeune)
Ameer Baraka : Bastien/Minotaure
Dana Gourrier : Chantal
Jennifer Lynn Warren : Borquita LaLaurie
Raeden Greer : Pauline LaLaurie
Ashlynn Ross : Marie-Jeanne LaLaurie
Lance Reddick : Papa Legba

Mon avis : Après une fort bonne première saison, Murder House, qui en mettait plein la vue, et une seconde, Asylum, qui mettait la barre qualitative encore plus haut, je ne pouvais qu’être impatient de découvrir si Coven, troisième saison de American Horror Story, allait être a la hauteur de ses devancières ?! Car je dois reconnaitre qu’avant de me lancer dans le premier épisode de cette nouvelle saison, j’avais quelques doutes : un truc basé sur la sorcellerie, oui, pourquoi pas, mais une école pour sorcières !? Mouais, j’étais un peu dubitatif. Pourtant, et fort heureusement d’ailleurs, mes craintes se sont rapidement envolées, et ce, pour de multiples raisons, dont une, d’ailleurs, un peu inattendue, mais je m’explique : cette école de sorcière, curieusement (ou pas) n’avait pas grand-chose pour ne pas dire rien du tout à voir avec le Poudlard d’Harry Potter mais bien davantage avec l’Académie pour jeunes mutants des… X-Men ! Eh oui, et je pense que les connaisseurs de ces derniers ne me contrediront pas, surtout au vu de certains dialogues pour le moins savoureux où l’on pouvait parfaitement remplacer sorcières par mutants. Ensuite, et surtout, c’est American Horror Story et justement, au bout de trois saisons déjà, on commence à connaitre les ficelles scénaristiques qui vont nous attendre, ce qui, accessoirement, n’est pas un défaut, bien au contraire : best-of du genre (ici, la sorcellerie bien sur), personnages superbement bien travaillés, musique angoissante a souhait, coup de théâtres divers et intrigue captivante, oui, c’est toujours aussi bon. Et puis, et puis… ah, le casting, le retour de acteurs qui en remplacent d’autres et puis, trônant au beau milieu, que dis-je, rayonnant de mille feux : Jessica Lange. Sincèrement, au bout de trois saisons d’American Horror Story, je commence à me convaincre que sans elle, cette série n’aurait pas été aussi réussie tellement elle excelle dans des rôles… hum, comment dire… qui lui vont diablement a ravir… Mais si Jessica Lange, qui pour rappel, devint célèbre dans les années 70 suite au remake pour le moins navrant de King Kong est bien entendue la grande figure de cette série, n’oublions pas Sarah Paulson, la fantasque Frances Conroy et toute la petite flopée de jeunes acteurs et actrices qui complètement le casting. Bref, Coven, troisième saison de cette excellente série qu’est American Horror Story sut non seulement faire disparaitre mes craintes mais qui plus est, et surtout, confirmé que ce que je pensais de cette série, c’est-à-dire, qu’elle sait parfaitement, a chaque fois, se remettre en question, changé de thématique, sans y perdre en qualité, bien au contraire. Magie, vaudou, invocations diverses, Coven vous entrainera dans un Sabbath endiablé que vous ne voudrez plus quitter, mais maintenant, justement, que cette saison est achevée, car les bonnes choses ont une fin, vous vous doutez bien de ce j’attends le plus avec impatience ? Oui, un certain Freak Show


Points Positifs :
- Au vu de la thématique de cette saison, la sorcellerie, et surtout, une école pour jeunes sorcières, je dois reconnaitre que j’avais quelques doutes, or, et heureusement d’ailleurs, celles-ci furent rapidement envolées tant l’intrigue est une fois de plus excellente.
- Jessica Lange, encore et toujours ! Cela devient un lieu commun mais force est de constater que sans elle, American Horror Story n’aurait pas la même saveur et que, dans cette saison, elle fait plus qu’exceller dans son rôle de sorcière suprême complètement borderline…  
- Casting au top, qualité des effets spéciaux, des décors, musique, ambiance, déroulement de l’intrigue : oui, je sais, c’est une fois de plus excellent… comme d’habitude quoi !
- Amateurs de magie, de vaudou, d’invocations démoniaques, de sacrifices et autres joyeusetés du même genre, vous allez être servis !
- Décidément, cette école pour sorcières me fait bigrement penser à celle pour jeunes mutants dans les X-Men.
- Je reconnais que je ne suis pas fan de Stevie Nicks mais son utilisation dans la saison était plutôt bien trouvée.

Points Négatifs :
- S’il faudrait trouver un point négatif a cette saison, je pense qu’à un moment donné, les scénaristes ont trop abusés des morts et diverses résurrections des protagonistes, au point même que cela perdait un peu en crédibilité.
- C’est peut-être moi qui ait loupé un truc mais qui a jeter de l’acide sur Cordelia ?!

Ma note : 7,5/10

mercredi 29 avril 2020

American Horror Story – Asylum


American Horror Story – Asylum

En 1964, Kit Walker est admis au manoir Briarcliff, un asile dirigé par l'église catholique, après avoir été accusé d'être Bloody Face, un tueur en série qui porte un masque composé de peau humaine. Lana Winters est une jeune journaliste qui veut enquêter sur le lieu et son nouvel arrivant. Elle s'oppose notamment à sœur Jude qui est décidée à tout faire pour l'en empêcher. Sœur Jude pense aussi que le docteur Arthur Arden commet des actes répréhensibles au sein de l'établissement psychiatrique, mais ne peut le prouver. Enfin, en 2012, un jeune couple (Leo et Teresa) se rend à Briarcliff, qui est maintenant abandonné.


American Horror Story – Asylum
Réalisation : Bradley Buecker, Alfonsa Gomez-Rejon et David Semel
Scénario : Ryan Murphy, Brad Falchuk, Tim Minear, Jennifer Salt, Jessica Sharzer et James Wong
Musique : James S. Levine
Production : 20th Century Fox, FX
Genre : Horreur, Dramatique et Fantastique
Titre en vo : American Horror Story – Asylum
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : FX
Diffusion d’origine : 17 octobre 2012 – 23 janvier 2013
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 40 minutes

Casting :
Zachary Quinto : Dr Oliver Thredson
Joseph Fiennes : Mgr Timothy Howard
Sarah Paulson : Lana Winters
Evan Peters : Kit Walker
Lily Rabe : Sœur Mary-Eunice (Mary-Eunice McKee)
Lizzie Brocheré : Grace Bertrand
James Cromwell : Dr Arthur Arden, né Hans Gruper
Jessica Lange : Sœur Jude / Judy Martin / Betty Drake (Patient G-2573)
Adam Levine : Leo Morrison
Jenna Dewan : Teresa Morrison
Chloë Sevigny : Shelly
Mark Consuelos : Spivey
Naomi Grossman : Pepper
Frances Conroy : La Veuve Noire / L'Ange de la Mort
Britne Oldford : Alma Walker
Clea DuVall : Wendy Peyser
Franka Potente : Charlotte Brown, née Cohen / Anne Frank
Mark Margolis : Sam Goodman
Dylan McDermott : Johnny Morgan (Thredson)
Ian McShane : Leigh Emerson

Mon avis : En cet avant dernier jours du mois de mai, je vous ai proposé, sur ce blog, la critique de la première saison d’une série que j’avais envie de voir depuis longtemps et dont j’attendais énormément, je veux bien évidement parler de American Horror Story, superbe petit bijou du genre horrifique qui, pour la petite histoire, ne me déçu absolument pas, bien au contraire – hum, peut-être le dernier épisode, en-deçà de mes espérances, et encore. Du coup, enchanté que j’étais par cette première expérience du coté de cette histoire d’horreur américaine, je n’eu qu’une seule envie, me lancer le plus rapidement possible dans la seconde saison, surtout que celle-ci avait pour cadre un sujet qui m’attirait fortement : un asile psychiatrique, tenu par des religieuses dans l’américaine puritaine du début des années 60 et où, forcément, il se passe des choses pas très… hum, catholiques si vous me permettez l’expression. Et comme ce fut le cas lors de la première saison, ici, nous avons droit à tout un florilège du genre que les amateurs reconnaitront facilement : ainsi, entre les bonnes sœurs qui tiennent le lieu, qui nous rappelle The Magdalene Sisters l’asile, lui-même, autrefois sanatorium pour tuberculeux, qui renvoi au Waverly Hills Sanatorium de bien triste mémoire, les expériences non avouables d’un ancien nazi, les enlèvements par des extraterrestres, sujet très a la mode a l’époque, la scène de l’exorcisme, bel hommage a… L’Exorciste bien entendu, sans oublier, forcément, tout ce que l’on est en droit d’attendre au vu du sujet, c’est-à-dire, mauvais traitements, lobotomies et autres joyeusetés, cette seconde saison d’American Horror Story n’est qu’une longue litanie où règne la folie et le cruauté humaine. Mais davantage que les thèmes abordés et qui étaient attendus, ce qui, selon moi, fait la grande force de cette saison et de cette série en général, ce sont ses personnages : servis par la quasi intégralité du casting de la saison 1 mais ici dans des rôles complètements différents, nous retrouvons des acteurs franchement excellents – avec en tête de liste une Jessica Lange formidable en nonne sadique – et qui apportent énormément a l’ensemble. Franchement dérangés dans tous les sens du terme pour la plupart, ils sont tous inoubliables, en tout cas, davantage que lors de la première saison, pourtant excellente déjà ; inoubliable comme une intrigue qui en partant d’un postulat pourtant maintes fois abordés, réussit la gageure de nous tenir en haleine du début à la fin, et ce, même si, il y eut un léger essoufflement dans le dernier tiers de la saison… Mais bon, comme le dernier épisode fut cette fois aussi a la hauteur de nos espérances (argh, son final), on oubliera très rapidement ces quelques défauts mineurs pour ne retenir que le meilleur… tout en ayant qu’une seule hâte : se plonger dans la troisième saison, consacrée, elle, aux sorcières !


Points Positifs :
- Tout simplement supérieur à une première saison qui, déjà, plaçait la barre plutôt haut : Asylum est un pur bijou, un formidable voyage dans la folie humaine sous toutes ses formes et qui ne vous laissera pas indifférent.
- Les amateurs du genre seront bien entendu aux anges et ne pourront que se réjouir des multiples hommages qui parsèment les treize épisodes de cette saison : films, séries, bande dessinées, romans, ceux-ci fourmillent et sont, accessoirement, du plus bel effet.
- On reprend la quasi intégralité du casting de la première saison, on donne des rôles complètements différents aux acteurs, on mélange le tout et… oh surprise, c’est une pure réussite et on obtient des personnages tout simplement parfaits, que ce soit la sœur sadique, la lubrique possédée par le diable, le vieux savant nazi, le tueur en série obsédé par sa mère, la journaliste ambitieuse et prête a tout, le pauvre type enlevé par des aliens et que personne ne croit, etc.
- Une fois de plus, chapeau bas a Jessica Lange pour sa prestation magistrale de Sœur Jude.
- Eh, mais, le type qui joue le médecin nazi, mais c’était le maitre de Babe le cochon devenu berger !
- Sympathique l’utilisation de la chanson Dominique de Sœur Sourire tout au long de la saison ; pour la petite histoire, celle-ci fut la seule chanson en langue française qui fut numéro 1 aux Etats-Unis, comme quoi, je me coucherai moins bête ce soir…

Points Négatifs :
- Vers le dernier tiers de la saison, j’ai trouvé que l’intensité de certains épisodes baissait d’un ton, non pas que ceux-ci aient été moins réussis ou intéressants, mais certains événements ont été trop rapidement expédiés a mon gout alors qu’ils avaient été pas mal développés auparavant.

Ma note : 8,5/10

American Horror Story – Murder House


American Horror Story – Murder House

Peu après que Vivien a fait une fausse couche et que Ben l'ait trompée avec l’une de ses étudiantes, les Harmon décident de quitter Boston et achètent une maison victorienne à Los Angeles. À leur arrivée, ils apprennent que le précédent propriétaire de la demeure a été tué par son petit ami, qui s’est suicidé après le meurtre. Moira O'Hara, une étrange femme de ménage s’occupant de la maison depuis des années se présente à la famille dès le début de la série pour reprendre son travail. La maison subit de fréquentes visites de la voisine Constance et de sa fille trisomique Adélaïde qui semble être attachée à la maison et à son passé ainsi que le harcèlement d'un ancien propriétaire au corps ravagé par le feu et à tendances psychotiques, Larry Harvey. Ben, psychiatre, a pour patient le jeune Tate Langdon probablement atteint de schizophrénie, qui noue vite des liens avec Violet. La famille Harmon réalise que leur nouvelle vie devient peu à peu leur pire cauchemar, habitant dans une maison cachant de terribles secrets…


American Horror Story – Murder House
Réalisation : Bradley Buecker, Alfonsa Gomez-Rejon et David Semel
Scénario : Ryan Murphy, Brad Falchuk, Tim Minear, Jennifer Salt, Jessica Sharzer et James Wong
Musique : James S. Levine
Production : 20th Century Fox, FX
Genre : Horreur, Dramatique et Fantastique
Titre en vo : American Horror Story – Murder House
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : FX
Diffusion d’origine : 5 octobre 2011 – 21 décembre 2011
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 40 minutes

Casting :
Dylan McDermott : Dr Benjamin « Ben » Harmon
Connie Britton : Vivien Harmon
Taissa Farmiga : Violet Harmon
Evan Peters : Tate Langdon
Denis O'Hare : Larry Harvey
Jessica Lange : Constance Langdon
Frances Conroy : Moira O'Hara
Alexandra Breckenridge : Moira O'Hara jeune
Jamie Brewer : Adelaide « Addie » Langdon, fille de Constance
Kate Mara : Hayden
Christine Estabrook : Marcy
Eve Gordon : Dr Hall
Zachary Quinto : Chad
Teddy Sears : Patrick, conjoint de Chad
Shelby Young : Leah
Matt Ross : Dr Charles Montgomery, premier propriétaire en 1922
Lily Rabe : Nora Montgomery
Michael Graziadei : Travis
Rosa Salazar : Maria
Morris Chestnut : Luke, agent de sécurité
Brando Eaton : Kyle Greenwell, victime de la tuerie de Westfield High
Azura Skye : Fiona
Ashley Rickards : Chloe Stapleton, victime de la tuerie de Westfield High
Alessandra Torresani : Stephanie Boggs, victime de la tuerie de Westfield High
Sarah Paulson : Billie Dean, médium

Mon avis : Cela faisait pas mal de temps que je souhaitais me lancer dans cette série qui connait un certains succès depuis quelques années et dont j’avais entendu le plus grand bien, je veux bien évidement parler d’American Horror Story, ainsi, lorsque l’occasion s’est présenté de pouvoir enfin découvrir la première saison de celle-ci, je n’ai guère hésiter a franchir le pas, surtout que, comme je m’y attendais (mais bon, parfois, on est déçu), le jeu en valait vraiment la chandelle. Cependant, ne nous trompons pas : aussi bonne soit-elle, cette première saison d’American Horror Story n’est pas non plus ce que l’on pourrait appeler la série de l’année ; certes, dans le genre horrifique (et si vous aimez celui-ci, vous ne pourrez qu’être aux anges), nous avons droit a un véritable florilège, que dis-je, un pot-pourri (dans le bon sens du terme) de tous les ingrédients que l’on trouve dans les œuvres du genre, ce qui signifie que l’amateur d’horreur aura droit a un fort bon best-of de ce qu’il a put trouver, a maintes reprises, dans bien des films et autres œuvres du même type – ici, principalement pour ce qui est maisons hantés et/ou maudites. Ensuite, pour ce qui est de l’intrigue ou du découpage de la saison, il n’y a pas grand-chose à dire puisque nous nous trouvons devant un synopsis savamment bien construit et qui tient en haleine le spectateur ; probablement le savoir faire américain que j’ai eu a maintes reprises l’occasion de louer sur ce blog. Pour finir, les acteurs, je sais que cela peut paraitre banal de le dire mais franchement, ceux-ci sont pour beaucoup pour l’attrait que j’ai eu pour cette série. Bref, tout pour qu’American Horror Story soit un incontournable ? Quelque part, oui, ne le nie pas, cependant, malgré tout le bien que je pense de cette première saison, malgré le fait que celle-ci m’ait tellement captivé que je l’ai regardé en deux soirées, comment occulter quelques petits défauts qui font que l’on passe à coté du pur chef d’œuvre ? Ainsi, si c’est avec plaisir que les amateurs du genre horrifique retrouveront tout un tas de références à des œuvres plus anciennes, du coup, parler de franche originalité serait allé un peu vite en besogne. Ensuite, douze épisodes, c’est peut-être un peu long et on sent que certains éléments sont usés jusqu’à la corde… quand au dernier épisode, qui aurait dut conclure en beauté cette première saison, dire qu’il est raté serait exagéré mais en tous cas, il ne fut pas a la hauteur de mes espérances. Bref, une première saison qui ne fut pas parfaite, hélas, mais qui, et je tiens à le préciser, n’en reste pas moins plutôt bonne et qui mérite largement le coup, surtout si vous appréciez le genre horrifique, car si c’est le cas, ce serait vraiment dommage de passer a coté de cette histoire d’horreur américaine…


Points Positifs :
- Magnifique best-of du genre horrifique – principalement, de tout ce qui a trait aux maisons hantées et/ou maudites – cette première saison d’American Horror Story ne pourra que ravir les amateurs.
- Références multiples, clins d’œil à tout un tas d’autres œuvres, ambiance : une série pensée et faite pour les fans du genre.
- Une intrigue forcément convenue et mille fois vue et revue mais qui n’en fonctionne pas moins, très bien même.
- Une belle petite flopée d’acteurs, certains connus, d’autres beaucoup moins, mais qui collent parfaitement a leurs personnages.
- Un pur régal pour les yeux que cette maison de l’horreur, comme la série dans son ensemble. Bravo aux décorateurs, aux costumiers et aux informaticiens et autres maquilleurs qui se sont occupés des effets spéciaux, franchement réussis.
- On pourrait craindre une trop forte dose d’hémoglobine et de scènes dures, mais finalement, si celles-ci sont bien entendu présentes, la chose est plutôt bien dosée. De la même façon, on pouvait craindre un trop grand nombre de scènes olé/olé mais finalement, ce fut moins que je ne le craignais et pas gratuitement.

Points Négatifs :
- Je pense que douze épisodes, c’est un peu trop au vu de l’intrigue principale, non pas que ceux-ci soient inintéressants pris dans leur ensemble mais quelque part, on sent que l’histoire a été un peu étirée en longueur et que le tout serait mieux passé sous un format plus compact.
- Le fan absolu de films d’horreurs risque de ne plus être surpris vu le nombre d’hommages à d’autres œuvres et autres stéréotypes du genre ; du coup, pour l’originalité, on repassera.
- Malheureusement, le dernier épisode ne fut pas à la hauteur de ce que l’on était en droit d’espérer au vu de ses prédécesseurs. Tant dans sa structure que dans son déroulement, il fait un peu bâclé au vu du reste.

Ma note : 7,5/10