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jeudi 23 avril 2020

Interstellar

Interstellar

Dans un futur proche, la Terre est de moins en moins accueillante pour l'humanité qui connaît une grave crise alimentaire. Une humanité tellement résignée sur son destin que les écoles enseignent désormais que les missions Apollo n'eurent pas lieu et ne servirent qu'à pousser la Russie à se ruiner en projets concurrents. Cooper, un ancien pilote d'essai et ingénieur, est devenu agriculteur suite à un accident survenu dans un vaisseau expérimental et vit dans sa ferme avec sa famille. Sa fille Murphy, âgée de dix ans, croit que leur maison est hantée par un fantôme qui tente de communiquer avec elle. Lorsque son père la défie de prouver l'existence de ce fantôme selon une démarche scientifique, elle découvre avec son aide que le « fantôme » est une forme inconnue d'intelligence qui leur envoie des messages codés au moyen d'ondes gravitationnelles qui altèrent la poussière sur le sol, et les orientent vers une installation secrète de la NASA.


Interstellar
Réalisation : Christopher Nolan
Scénario : Christopher Nolan et Jonathan Nolan
Musique : Hans Zimmer
Production : Syncopy Films et Lynda Obst Productions
Genre : Science-Fiction, Anticipation, Hard-Science
Titre en vo : Interstellar
Pays d'origine : Royaume-Uni et États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 26 octobre 2014
Durée : 169 mn

Casting :
Matthew McConaughey : Joseph Cooper
Anne Hathaway : Amelia Brand
Jessica Chastain : Murphy Cooper
Mackenzie Foy : Murphy Cooper enfant
Ellen Burstyn : Murphy Cooper âgée
Michael Caine : le professeur John Brand
Casey Affleck : Tom Cooper
Timothée Chalamet : Tom Cooper jeune
John Lithgow : Donald
Wes Bentley : Doyle
David Gyasi : Romilly
Matt Damon : Dr Mann
Bill Irwin : la voix du robot TARS
Josh Stewart : la voix du robot CASE
David Oyelowo : le principal
Topher Grace : Dr Getty
Leah Cairns : Loïs
William Devane : le directeur de la NASA Williams
Jeff Hephner : un docteur

Mon avis : Fin 2014 sortait sur les écrans Interstellar, film de science-fiction qui, sur le moment, ne m’intéressait guère, du moins, pas plus que cela et ce, même si je dois reconnaitre que le synopsis – voyages spatiaux par le biais de trous de vers, contraction du temps pour les voyageurs, etc. – ne m’était pas indifférent, habitué que j’étais pour connaitre la thématique depuis longtemps, que ce soit par le biais de diverses œuvres de hard-science ou par des magazines spécialisés. Du coup, je ne vais pas vous mentir, la première fois que j’ai vu ce film, quelques mois plus tard, j’étais un peu dubitatif ; certes, je ne niais pas qu’il pouvait être bon mais, parfois, je me méfie grandement de certains longs métrages, souvent, d’ailleurs, à tort… Pourtant, et ce fut une bonne, que dis-je, une agréable surprise, au bout de quelques minutes, je me suis prit au jeu et, assez rapidement, j’ai été pris par une intrigue bien plus intéressante que je ne l’aurai imaginé, et ce… jusqu’au final. Alors bien entendu, je ne vais pas rentrer dans le vif du sujet ni même dévoiler des pans du scénario, au cas où vous n’auriez pas vu ce long métrage, mais bon, disons que, si certains pourront trouver un peu gnangnan l’histoire entre le père et sa fille qui se trouve au cœur de l’intrigue et qui, d’ailleurs, est essentielle a celle-ci, pour le reste, tout amateur de SF digne de ce nom, enfin, plutôt de hard-science, trouvera sans nul doute son bonheur. En effet, avec Interstellar, Christopher Nolan s’attaque a un genre finalement peu présent au grand écran, le cinéma d’anticipation et la première chose qui saute aux yeux lorsqu’on regarde ce film, c’est qu’il nous fait penser a un certain… 2001, L’Odyssée de l’Espace ; bien sur, ce dernier, culte, reste quelques crans au-dessus, mais après coup, je reconnais a Interstellar ses lettres de noblesse. En effet, si le néophyte ne verra dans les trous de vers et ces personnages qui ne vieillissent pas a la même allure que de la pure science-fiction et si bon nombre de scientifiques trouveront a redire sur des points de détails du scénario, les amateurs de hard-science, eux, familiers de la chose, seront en terrain connu et ne seront en aucune façon choquer ou surpris par les aléas du voyage spatial des protagonistes du film. Alors bien sur, Interstellar ne vaut pas que pour la mise en avant de ces fameuses théories de voyages spatiaux et, comme je l’ai dit, c’est avant toute chose une belle histoire d’amour filial entre un père et sa fille, un père qui désire sauver celle-ci et, surtout, qui fera tout pour revenir. Ajoutons a cela des effets spéciaux tout bonnement magnifiques et un Hans Zimmer qui nous livre une belle bande sonore et vous comprendrez, sans nul doute, pourquoi j’ai fortement apprécié cette œuvre ; un film qui n’est peut-être pas parfait, qui peut être compliqué par moments pour certains mais qui n’en reste pas moins une fort belle expérience cinématographique.


Points Positifs :
- Je n’irais pas jusqu’à prétendre que Interstellar est le 2001 moderne, cela serait exagéré mais, néanmoins, cela reste un bon, un très bon film de science fiction comme on aimerait en voir plus souvent, surtout qu’il est plutôt crédible dans son ensemble, du moins, pour ce qui est des hypothèses mises en avant dans le scénario : trous de vers, etc.
- Mine de rien, cela reste une très belle histoire d’amour filiale entre un père et sa fille.
- Une thématique forte et assez dans l’air du temps : la planète est mourante et l’humanité essaie de trouver un moyen de quitter la Terre pour survivre.
- Crédible : c’est qui ressort principalement de Interstellar et ce, même dans les petits détails comme le fait que dans l’espace, comme la plupart des gens ne le savent pas, le son ne se propage pas donc… c’est le silence complet et on n’entend pas les explosions… suivez mon regard…
- Une belle petite flopée d’acteurs plutôt inspirés.
- C’est franchement beau et sur les effets spéciaux, il n’y a rien à redire ; et puis, ces visions de planètes extrasolaires, de voyage dans un trou de ver, du trou noir, un pur régal pour les yeux.
- L’apparence des robots : un peu singulière au départ mais sympathique finalement.
- La bande son, plutôt inspirée, de Hans Zimmer.

Points Négatifs :
- Bien entendu, quand on est familier de certaines théories sur le voyage spatial, c’est beaucoup plus facile de tout comprendre.
- Bon, le passage dans le trou noir et ce qui s’y déroule ensuite, c’est plus de la science-fiction que de la hard-science, mais bon…
- Vu le rythme du film, qui sait prendre son temps, et sa thématique plutôt sérieuse, les amateurs d’actions risquent de s’ennuyer.
- Un peu trop de drapeaux américains à mon gout…

Ma note : 8,5/10

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