Abyss
L’USS Montana, un sous-marin nucléaire lanceur d'engins américain, coule non loin du bord de la fosse des Caïmans après une rencontre fortuite avec un objet immergé non identifié. Le sous-marin repose par 274 mètres de fond, alors que des navires et des sous-marins de l'Union soviétique se dirigent vers la zone pour tenter de sauver l'équipage, avec de plus un ouragan en formation en surface. Afin de porter secours aux éventuels survivants, la marine américaine décide alors que la façon la plus rapide de monter une opération de sauvetage est d'introduire une équipe de commandos SEAL à l'intérieur de Deepcore, une plate-forme de forage pétrolier sous-marine expérimentale qui se trouve près de la zone du naufrage, celle-ci navigant à 518 mètres au-dessous du niveau de la mer, pour leur servir de base d'opérations. Le concepteur de la plate-forme réquisitionnée, le docteur Lindsey Brigman, insiste pour accompagner l'équipe SEAL, même si son ex-mari, Virgil « Bud » Brigman, occupe actuellement le poste de contremaître de la plate-forme. L'équipe SEAL, avec à sa tête le lieutenant Hiram Coffey, embarque avec Lindsey à bord d'un bathyscaphe, les entrainant dans les profondeurs sous-marines en direction de la plate-forme. Cependant, lors de la descente, Coffey commence à éprouver un syndrome nerveux des hautes pressions, mais ne révèle pas son état aux autres membres de l'équipe.
Abyss
Réalisation : James Cameron
Scénario : James Cameron
Musique : Alan Silvestri
Production : 20th Century Fox, Lightstorm Entertainment, Pacific Western, Steve Johnson's XFX Inc.
Genre : Science-Fiction
Titre en vo : The Abyss
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 09 août 1989
Durée : 171 mn
Casting :
Ed Harris : Virgil « Bud » Brigman
Mary Elizabeth Mastrantonio : Lindsey Brigman
Michael Biehn : le lieutenant Hiram Coffey
Leo Burmester : Catfish De Vries
Todd Graff : Alan « Hippy » Carnes
John Bedford Lloyd : Jammer Willis
J. C. Quinn : Arliss Sonny Dawson
Kimberly Scott : Lisa « One Night » Standing
Capt. Kidd Brewer Jr. : Lew Finler
George Robert Klek : Wilhite
Christopher Murphy : Schoenick
Adam Nelson : Ensign Monk
Richard Warlock : Dwight Perry
Jimmie Ray Weeks : Leland McBride
J. Kenneth Campbell : le commandant DeMarco
Ken Jenkins : Gerard Kirkhill, représentant de la Benthic Petroleum Co.
Chris Elliott : Bendix
Peter Ratray : le capitaine Kretschner de l'USS Montana
Michael Beach : l'opérateur sonar Aaron Barnes de l'USS Montana
Brad Sullivan : l'officier de l'USS Montana
Frank Lloyd : le navigateur de l'USS Montana
William Wisher : Bill Tyler, journaliste
Michael Chapman : le docteur Berg
Mon avis : Aussi incroyable que cela puisse paraitre, jusqu’à il y a peu de temps, je n’avais jamais regardé ce classique de la SF qu’est Abyss, non pas que je n’ai pas eu l’opportunité auparavant, cela serait vous mentir, mais bon, parfois, on passe littéralement a coté de longs métrages archiconnus sans qu’il y ait d’explications tout a fait logiques. Mais bon, comme il est de coutume de le dire, mieux vaut tard que jamais, et, justement, sur ce point, il était grand temps que, vingt-six ans après, je découvre enfin ce long métrage, culte pour beaucoup, du sieur James Cameron – oui, celui qui a réaliser un certain Titanic, autre film où les acteurs ont été légèrement mouillés. Et donc, quid de mon impression après visionnage de la chose ? Eh ben, comment dire… déjà, le souci, c’est que, grosso modo et sans avoir jamais vu Abyss jusque là, je savais plus ou moins ce qui s’y passait, du moins, pour ce qui est des grandes lignes. Bref, autant pour l’effet de surprise, mais bon, il restait le principal, le déroulement de l’intrigue en elle-même, les acteurs, les effets spéciaux, et là, ma foi, force est de constater que, dans l’ensemble, tout cela est plutôt bon, loin d’être exceptionnel, il faut le reconnaitre, mais bon, et c’est déjà pas mal. Car le principal souci de cet Abyss, c’est que, malgré tout un tas de bonnes idées – excellent huit clos dans un environnement oppressant au possible, des effets spéciaux efficaces pour l’époque, et ce choix de nous présenter des aliens vivant au fond des océans, ce qui ravira les amateurs d’Ivan T. Sanderson qui auront lu son livre, Les Invisibles sous les Mers – James Cameron rate le coche, et, accessoirement, le chef d’œuvre, en en faisant, premièrement, un film beaucoup trop long ce qui ne se justifie aucunement – en fait, certaines scènes durent des plombes – et, encore pire, en tombant dans une certaine mièvrerie navrante, surtout dans le dernier tiers de celui-ci : l’histoire d’amour entre Ed Harris et Mary Elizabeth Mastrantonio, gnangnan au possible, les scènes de sauvetages in extrémis de ces deux là, limites ridicules, et la mansuétude des aliens a l’égard de l’humanité qui, ma foi, tombe un peu a plat. Dommage car tout n’est pas à jeter dans Abyss qui reste dans l’ensemble un bon film de science-fiction : certaines scènes sont franchement époustouflantes, les appareils montrés a l’écran existent réellement – oui, même le fluide respiratoire, aussi incroyable que cela puisse paraitre – et, en tant que huit-clos oh combien oppressant, c’est indéniablement une réussite. Hélas, trop de défauts gâchent un peu l’ensemble et font que, au final, prétendre que cet Abyss serait un chef d’œuvre, serait, selon moi, excessif… après, il aurait juste fallut que Cameron ne tombe pas dans une niaiserie hors de propos et tout aurait été parfait, ou presque…
Points Positifs :
- Le postulat de départ est plutôt intéressant et cette idée de huit-clos sous marin est une réussite, surtout que, au vu des profondeurs, les protagonistes semblent bien mal barrés pour en réchapper.
- D’un point de vu technique, il faut rendre a César ce qui lui appartient et donc, au sieur Cameron la réussite d’un tournage oh combien complexe sous des litres d’eau et qui donne au final des scènes tout bonnement époustouflantes par moments.
- Des extraterrestres sous les mers ? Certains trouveront l’idée singulière, pas moi puisque, au contraire, nombreux ont été, au fil des décennies voir des siècles, les observations d’objets non identifiés en rapport avec le milieu marin.
- L’apparence des fameux aliens, le coté pacifiste de ces derniers, ce qui nous change également de bon nombre de leurs représentations, plutôt belliqueuses en temps normal dans ce genre de films.
- Entre les petits sous marins de poche d’explorations qui existent bel et bien voir, de façon plus surprenante, le fluide respiratoire – voir la scène du rat – qui n’est pas une invention de Cameron, Abyss possède un petit coté crédible plutôt plaisant.
- Pour l’époque, nous sommes à la fin des années 80, les effets spéciaux sont franchement une réussite.
- Le rat, personnage secondaire, certes, mais oh combien sympathique – oui, je sais, j’exagère là !
Points Négatifs :
- Malheureusement, Abyss tombe vers la fin dans une mièvrerie totalement hors de propos et qui nuit énormément au film dans son ensemble : déjà, l’histoire d’amour entre les deus protagonistes principaux est gnangnan au possible, mais ensuite, les aliens qui menacent l’humanité de destruction avant de faire marche arrière – on se demande pourquoi – tout en sauvant les personnages et en se faisant connaitre a la face du monde, euh, comment dire…
- Abyss est beaucoup trop long, cela étant dut au fait que certaines scènes s’étalent, sans la moindre justification, en longueur.
- Non seulement la scène du sauvetage de Mary Elizabeth Mastrantonio dure trop longtemps, mais en plus, elle n’est pas crédible pour un sou !
- Ah, la fameuse plongée dans les abysses d’Ed Harris, un grand moment de n’importe quoi ! Vers le milieu de celle-ci, il est complètement dans les vapes, or, une fois arrivé au fond, il retrouve ses esprits par la grâce du Saint-Esprit et, bien évidement, réussit à neutraliser une charge nucléaire en… coupant un fil ! Bien entendu, il aura hésiter auparavant entre deux fils avant de faire le bon choix…
Ma note : 7/10
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