L'Histoire
Secrète – Le Mahdi
Le
27 septembre 1978, dans la nuit, une nonne fait entrer un cardinal par une
porte dérobée du Vatican et elle le conduit jusqu'aux appartements personnels
du pape Jean-Paul 1er. Après lui avoir extorqué une information top-secrète, le
visiteur injecte une dose de poison mortel au Saint Père, laissant croire à une
crise cardiaque au monde entier. Quelques jours plus tard, une poignée d'hommes
en noir se rend à l'oratoire de Santa Maria dans la région des Abruzzes en
Italie. Ils viennent récupérer un reliquaire contenant une mystérieuse « lame » sur
laquelle une rune est dessinée. Le lieu sacré est piégé et quelques uns d'entre
eux y laissent la vie dans des conditions aussi ésotériques que sauvages. Deux
mois plus tard, depuis son Yacht mouillant au large de Jonestown en Guyana,
Howard Hugues lance psychiquement une offensive occulte de grande ampleur. Sur
le rivage, une secte empoisonne ses 900 adeptes tandis qu'à l'autre bout de la
planète, dans le désert, un leader bédouin rebelle signifie à ses hommes qu'il
est temps de passer à l'action. En traquant le yacht d’Hugues depuis Guyana, la
CIA s'inquiète. Le bateau du milliardaire fait en effet escale dans le sud de
l'Italie, comme pour prendre une mystérieuse livraison, puis au Yémen, après
son rachat par la Ben Laden Construction, une entreprise alors en
charge du chantier de reconstruction de la Mecque...
L'Histoire Secrète – Le Mahdi
Scénario
: Jean-Pierre Pécau
Dessins
: Igor
Kordey
Couleurs : Len
O'Grady
Couverture : Manchu,
Olivier Vatine
Editeur
: Delcourt
Genre : Fantastique,
Etrange, Historique, Mondes décalés
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 16
février 2011
Nombre
de pages : 54
Mon
avis : Comme je l’avais fait hier, poursuivons
avec la critique d’un énième tome de L’Histoire Secrète, sans nul doute une des BD qui m’aura le plus marquer, en bien
comme en mal, au cours de la décennie écoulée ! Un nouveau tome donc, le
vingt-et-unième, pour être plus précis. Ceci étant dit, et bien dit, quid alors
de ce nouvel opus de cette longue, mais si longue saga ? Eh ben, Le
Mahdi, puisque tel est le titre de celui-ci, ne surprendra guère les amateurs
de l’œuvre de Jean-Pierre Pécau et Igor Kordey puisque l’on retrouve, comme
d’habitude, tous les éléments qui ont fait l’intérêt, mais aussi les points
faibles de cette série. Alors bien sur, on retrouve le gout prononcé de
l’auteur pour l’histoire, son habitude de tout lier, même les événements les
plus incongrues, a son intrigue principale, mais aussi, ce côté fourre tout où
l’on passe du coq a l’âne sans arrêt, où parfois, le néophyte est complètement
embrouiller dans les explications, sans oublier, bien sur, cette structure
narrative pour le moins spéciale et qui alterne les hauts et les bas. Alors
bien sur, les quelques fous dans mon genre qui ont sut passer outre les
multiples défauts de la saga depuis ses débuts feront fit de tout cela et
apprécieront, autant que la chose est possible, cette nouvelle incursion dans
l’univers des Archontes, les autres, eux… mais que diable feraient-ils encore
ici après si longtemps ?! Une nouvelle incursion, un nouveau voyage offert
par ce fou de Pécau et qui, du Vatican – où nous est donné une explication
quant au mystérieux décès du Pape Jean-Paul, premier du nom – a la Mecque –
avec la prise d’otages de celle-ci par les troupes du fameux Mahdi – en passant
par, dans le désordre, le suicide collectif – plus de 900 victimes – d’une
secte en Guyane, les Brigades Rouges de l’Italie des Années de Plomb, et une
entreprise tenu par une famille, Ben Laden, dont l’un de ses membres fera
énormément parler de lui par la suite, on trouvera un peu tout et n’importe
quoi dans ce vingt-et-unième tome de L’Histoire Secrète. Un tome
pas forcément pire que la majeure partie de ses prédécesseurs, mais qui, en
toute franchise, est inférieur a certains d’entre eux. Bref, comme d’habitude
avec cette série, faite de hauts et de bas, on ne sait jamais à quoi s’en
tenir, mais bon, cela fait belle lurette que j’ai l’habitude et je n’en attends
plus monts et merveilles…
Points
Positifs :
- Bien
entendu, si j’en suis encore à suivre cette série, c’est que, quelque part, j’y
trouve mon compte sinon, j’aurai abandonné les frais depuis belle lurette.
Certes, je commence à suivre celle-ci davantage par curiosité – comment tout
cela va finir – que pour ses immenses qualités, mais bon, reconnaissons qu’il y
a quelques bonnes idées dans ce tome…
-
Justement, que Jean-Pierre Pécau s’intéresse a la mort du Pape Jean-Paul,
premier du nom, en est une : un pontificat de 33 jours a peine, énormément
de soupçons sur son décès au point même que certains y aient vu un assassinat.
-
Ais-je vraiment besoin de le dire encore une fois mais bon, rendons a César ce
qui lui appartient et à Pécau ses immenses connaissances historiques.
-
Cela fait une éternité qu’Igor Kordey livre des prestations excellentes ;
ah, qu’ils sont loin les débuts brouillons des débuts, et c’est tant
mieux !
Points
Négatifs :
-
Un peu dans la lignée du tome précédant, La Porte de l’Eau, nous avons ici un album un peu brouillon par moments et
qui n’est pas toujours facile à suivre. Certes, il y a déjà eu bien pire, mais
d’un autre coté, il y a déjà eu beaucoup mieux.
- Pour
la millième fois, l’habituelle scène où l’on voit Reka nue ; ok, on a
compris qu’elle est libertine, plutôt pas mal, sensuelle etc. mais a-t-on
besoin que ce personnage en soit réduit a cela ?
-
Problème récurant dans L’Histoire Secrète : à force de
multiplier les protagonistes, certains sont mis de côté voir carrément oubliés…
ainsi, mais où donc est passé Lisbeth !?
Ma
note : 6,5/10
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