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dimanche 12 février 2023

Promise


Promise
 
Sade
 
1 - Is It a Crime? (Sade Adu, Stuart Matthewman, Andrew Hale) 6:20
2 - The Sweetest Taboo (Sade Adu, Martin Ditcham) 4:37
3 - War of the Hearts (Sade Adu, Stuart Matthewman) 6:47
4 - You're Not the Man (Sade Adu, Stuart Matthewman) 5:10
5 - Jezebel (Sade Adu, Stuart Matthewman) 5:30
6 - Mr. Wrong (Sade Adu, Stuart Matthewman, Andrew Hale, Paul Denman) 2:52
7 - Punch Drunk (Andrew Hale) 5:25
8 - Never as Good as the First Time (Sade Adu, Stuart Matthewman) 5:00
9 - Fear (Sade Adu, Stuart Matthewman) 4:10
10 - Tar Baby (Sade Adu, Stuart Matthewman) 3:59
11 - Maureen (Sade Adu, Stuart Matthewman, Paul Denman) 4:20
 

Promise
Musicien : Sade
Parution : 04 novembre 1985
Enregistré : Février 1985 – Août 1985
Durée : 54:02
Genre : Smooth Soul, Sophisti-Pop, Quiet Storm, Smooth Jazz
Producteur : Sade Adu, Robin Miller, Ben Rogan, Mike Pela
Label : Epic
 
Musiciens :
Sade Adu : chant
Stuart Matthewman : saxophone, guitare
Paul S. Denman : guitare basse
Andrew Hale : claviers
Dave Early : batterie, percussion
Martin Ditcham : percussion
Terry Bailey : trompette
Pete Beachill : trombone
Jake Jacas : chant (8, 11)
Carlos Bonell : guitare (9)
Nick Ingman : arrangements de cordes (9, 10)
 
Mon avis :
 Paru en 1984, Diamond Life était apparu, d’entrée de jeu, comme étant un superbe album qui avait imposé Sade – le groupe – et, surtout, Sade Adu – sa chanteuse et sa figure de proue incontestable – comme étant une des toutes meilleures nouveautés musicales de cette année désormais si lointaine – mine de rien, cela fera bientôt quarante ans… Naturellement, celles et ceux qui ne juraient que par le rock pur et dur auront regardé d’un mauvais œil cette pop sophistiquée qui lorgnait allègrement sans vergogne du coté du jazz ainsi que cette chanteuse bien trop belle pour être tout à fait honnête – histoire d’enfoncer le clou, Sade Adu avait débutée en tant que mannequin, ce qui la rendait fatalement suspecte, particulièrement en France où le groupe connu toujours un succès moindre que d’en d’autres pays. Mais cela, quelque part, importait peu : Diamond Life avait suffisamment marqué les esprits du public, le groupe s’était imposé et, après avoir participé au Life Aid, le 13 juillet 1985, où il n’avait nullement démérité auprès de légendes comme Queen, David Bowie, Paul McCartney, U2, Neil Young, Led Zeppelin, The Who et une partie des Stones, il était évidant que Sade apparaissait, alors, comme étant un des groupes majeurs du milieu des années 80. Et, quelques mois plus tard, en novembre 1985, donc, paraissait donc dans les bacs ce second opus, Promise, qui, incontestablement, allait confirmer définitivement tout le bien que l’on pensait de Sade depuis ses débuts, et ce, de la plus belle des manières ! Reprenant sans grande surprise tous les éléments qui avaient fait le succès de Diamond Life, Sade Adu et ses comparses nous revenaient donc, avec Promise, avec un opus certes semblable, dans sa conception, avec son illustre prédécesseur, mais qui n’en restait pas moins, dans l’ensemble, tout aussi bon. Plus long, par moments mieux maitrisé puisque le groupe, désormais, se connait mieux, Promise est, incontestablement, un superbe album qui voit Sade nous livrer, pour la seconde fois, une prestation que l’on peut qualifier d’excellente : aucun titre n’est à jeter dans cet opus qui s’écoute comme un tout, l’ambiance jazzy est toujours aussi plaisante, la voix de Sade – la chanteuse, pas le groupe – toujours aussi enchanteresse – lorsque celle-ci chante l’amour, nous autres, pauvres auditeurs, avons toujours l’impression qu’elle s’adresse à nous – et, histoire d’enfoncer le clou, dans le bon sens du terme, nous avons droit à un nouveau hit absolu, le fameux The Sweetest Taboo, probablement la toute meilleure chanson de la carrière du groupe, a égalité, naturellement, avec Smooth Operator… Bref, vous l’avez compris, avec Promise, Sade confirmait définitivement tout le bien que l’on pouvait penser de ce groupe et s’imposait définitivement comme étant un des tous meilleurs groupes de son temps. La suite, fatalement, ne sera pas aussi somptueuse, mais cela, quelque part, importe peu : après tout, après deux chefs d’œuvres, il était difficile de maintenir un tel niveau d’excellence à chaque fois…
 

Points Positifs
 :
- Après un premier album, Diamond Life, que l’on peut qualifier sans aucune discussion possible de chef d’œuvre absolu, Promise confirme définitivement que Sade fut, au cours des années 80, un des tous meilleurs groupes au monde, et ce, tous genres confondus, bien entendu. Quasiment aussi bon que son prédécesseur, se second opus frôle, tout simplement, lui aussi, avec la perfection.
- Comme je l’avais souligné dans ma critique de Diamond Life, que serait Sade sans sa chanteuse ? Possédant une voix rare, capable de chanter un peu n’importe quoi et excellent, naturellement, dans ce style qui flirte allègrement avec le jazz et la soul, Sade Adu fait montre, une fois de plus, de son immense talent.
- Bien entendu, si l’on ne devait en retenir qu’un seul, The Sweetest Taboo se démarquerait naturellement tant cette chanson est un hit absolu. Cependant, n’allez pas croire que Promise ne possède pas d’autres titres majeurs : Is It a Crime?, War of the Hearts, You're Not the Man, Jezebel, Fear ou Maureen sont de superbes chansons…
- Jazz, de la soul, une pop sophistiqué mais, surtout, un formidable mélange des genres qui n’a rien perdu de sa force, malgré les quatre décennies écoulées.
 
Points Négatifs :
- Il est indéniable que Never as Good as the First Time est un titre sympathique, cependant, son coté pop dénote grandement au vu de toutes les autres chansons de cet opus.
- Bon, là, à moins d’être totalement allergique au style musical de cet album ou d’être un fan obtus d’un genre précis et de détester les autres – bref, d’être un sacré intégriste – je ne vois pas ce que l’on peut trouver comme défauts à Promise !?
 
Ma note : 8,5/10

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