Planetary – Tome 2
Planetary
– Tome 2
Longtemps
resté amnésique, Elijah voit les souvenirs remonter. Il se rappelle qu'en 1919,
en Allemagne, sous une pluie battante, il avait découvert de curieuses
expériences à l’intérieur d’un vieux château. Par inadvertance, il activa un
mécanisme et relâcha des êtres qui n’attendirent guère plus de temps avant de
se jeter sur lui. Grâce à ses pouvoirs, Elijah les élimina et atteignit enfin
le but de sa visite : la Carte secrète du monde. Un an après, en Angleterre, il
se rendit aux alentours de Baker Street et força l’entrée d’une maison. À
l’intérieur, il retrouva celui qu’il cherchait : Sherlock Holmes. Ce dernier le
félicita de l'avoir trouvé et annonça vouloir mettre un terme à la
conspiration. Il donna alors le signal à un vampire caché dans l'ombre de lui
sauté dessus. Une fois de plus, les pouvoirs de glace d'Elijah firent merveille
et lui permirent de faire mal au suceur de sang. Seul avec Holmes, Elijah
l'interrogea alors sur les qualités nécessaires pour être un bon détective...
Planetary – Tome 2
Scénario : Warren Ellis
Dessins
: John Cassaday, Jerry Ordway
Encrage : John
Cassaday, Jerry Ordway
Couleurs : Laura
Martin, David Baron
Couverture : John
Cassaday
Genre : Fantastique,
Etrange, Super-Héros
Editeur
: DC Comics
Titre en vo
: Planetary –
Volume 2
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 01
février 2001 – 07 octobre 2009
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Urban Comics
Date
de parution : 13 janvier 2017
Nombre
de pages : 488
Liste
des épisodes
Planetary 13-27
Planetary/JLA
Mon
avis : Après vous avoir parlé, il y a de
cela quelques jours, du premier tome de Planetary,
véritable petit bijou du sieur Warren Ellis, il est grand temps, en ce jours,
de m’attaquer au second et ultime volet ce comics un peu méconnu sous nos
latitudes mais qui, en toute franchise, mérite largement le détour… En effet,
si Warren Ellis est, incontestablement, un grand scénariste, si oui, bon nombre
de ses œuvres frôlent avec l’excellence, avec Planetary, non
seulement nous atteignons quasiment le summum de ce que le britannique a put
nous offrir mais, accessoirement, de par ses thématiques, ses protagonistes et
son scénario qui ne se dévoile totalement que lorsque l’on parvient a la toute
dernière page de son ultime épisode, a quelque chose d’énorme, de grandiose et
de, il faut le reconnaitre, totalement inclassable, ou presque… Alors bien sur,
contrairement au premier volume où l’on prenait de plein fouet cette véritable
claque qu’est Planetary, ici, l’effet de surprise est
moindre : l’univers, les protagonistes et la façon de faire de l’auteur
est désormais familière, cependant, cela n’enlève rien au fait que, une fois de
plus, la qualité est au rendez vous et que, accessoirement, celle-ci est
élevée ! Alors bien sur, il faut reconnaitre que tout cela est toujours
aussi complexe a la lecture et que, mine de rien, Planetary n’est
probablement pas une œuvre à mettre entre toutes les mains : de par sa
difficulté, oh combien exigeante, mais également pour la simple et bonne raison
que si vous ne possédez pas une bonne voir une très bonne culture sur les
comics et, dans un sens plus large, sur les œuvres de fictions, tous genres
confondus, du vingtième siècle, alors, vous passerez non seulement a coté de
bien des références, mais aussi sur une bonne part de la compréhension de
l’ensemble. Cependant, malgré ce coté élitiste, Planetary n’en
reste pas moins une œuvre culte et tout simplement indispensable a tout fan de
comics digne de ce nom, quand au fait que certains ne possèdent pas forcément
toutes les cartes en main afin de saisir l’ensemble des références auxquels se
réfèrent cette œuvre, eh bien, ma foi, voilà une bonne opportunité de parfaire
ses lacunes !
Points
Positifs :
- La
suite et la fin de l’un des comics les plus importants de la fin du vingtième
siècle, et ce, a une époque où les deux grands, Marvel et DC,
commençaient leur lente descente aux enfers – qui, d’ailleurs, ne s’est pas
achevée depuis lors. Planetary est quelque chose d’énorme, de
quasiment inclassable et pas évidant d’accès par moments, certes, mais oh
combien indispensable a tout fan de comics digne de ce nom !
-
L’effet de surprise n’est certes plus au rendez vous et l’on est désormais
familier avec les protagonistes, l’intrigue, l’univers et, surtout, la manière
dont procède Warren Ellis pour dévoiler son histoire petit a petit et de
manière non chronologique, mais bon, c’est toujours aussi bon.
- Planetary est
toujours autant rempli de références a une grande partie de la culture du
vingtième siècle : ainsi, que ce soit les comics, le cinéma, la
littérature ou autres, l’amateur éclairé sera aux anges de voir comment Ellis
use habilement de toutes ses inspirations afin de nous offrir une œuvre
décidément superbe.
-
Elijah Snow est vraiment un personnage hors du commun et que l’on n’est pas
prêt d’oublier !
-
Petite mention aux Quatre, les fameux méchants de l’histoire et qui
s’inspirent, bien entendu, des Quatre Fantastiques de Marvel.
-
Coté dessins, John Cassaday livre une prestation a la hauteur de son talent et
quasiment sans fautes.
-
Une couverture tout bonnement somptueuse ! Il faut dire que chaque épisode
de la série, et il y en a 27 en tout, est une réussite totale.
-
Un grand merci aux éditions Urban Comics pour cette intégrale
magnifique !
Points
Négatifs :
-
Il est évidant que Planetary est une œuvre complexe, très
complexe même et que certains risquent de s’y perdre voir d’abandonner en court
de route. Il faut dire que les références sont très nombreuses et que si l’on
n’est pas un spécialiste (ou presque) de la culture populaire du vingtième
siècle, dans son sens le plus large possible, on passera à coté de pas mal de
choses.
-
Warren Ellis est un auteur oh combien talentueux mais sa manière de procédé,
dans Planetary, en nous embrouillant avec son scénario a tiroirs et
qui ne se révèle totalement que vers la fin risque d’en rebuter plus d’un.
-
Mouais, pas vraiment été conquis par l’épisode spécial Planetary/JLA…
Ma
note : 8,5/10
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