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mercredi 24 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 4


Saint Seiya – Tome 4
 
Dans la mythologie Grecque, de jeunes garçons protégeaient la déesse Athéna. Appelés les Chevaliers Sacrés d'Athéna, on dit que de leurs mains ils pourfendaient le ciel et de leurs pieds ils entrouvraient la terre. De nos jours, suivez les aventures de Seiya, Shun, Ikki, Hyoga et Shiryu, les cinq fameux adolescents japonais devenus chevaliers d'Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle... Ikki a suivi un entraînement physique très difficile et moralement, il a perdu celle qu'il aimait sur l'île de la Mort. Alors que Seiya est sur le point de vaincre, entrent en scène les chevaliers d'argent qui ont reçu l'ordre de tuer Seiya et ses compagnons. Alors qu'il aurait dû y laisser la vie, Seiya prend le dessus dans son combat contre le chevalier d'argent Misty du Lézard.
 

Saint Seiya – Tome 4
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 4
Parution en vo : 08 juillet 1987
Parution en vf : 05 août 2019
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Après un troisième volet qui, qualitativement parlant, était supérieur à ses prédécesseurs, ce fut avec un certain enthousiasme que je me suis lancer dans la lecture de ce nouveau volume de Saint Seiya, surtout que, dans celui-ci, nous allions franchir un nouveau cap avec la fin de l’affrontement entre nos héros et leur ancien ami, Phénix, mais aussi, l’arrivée de ceux qui seront les prochains adversaires des Chevaliers de Bronze, les puissants – du moins, sur le papier – Chevaliers d’Argent. Bref, un tome marquant et qui lance enfin la série puisque, désormais, nos héros vont avoir à faire avec ceux qui seront leurs véritables ennemis, les Chevaliers envoyés par le Sanctuaire. Pourquoi ? Cela, on ne le saura que bien plus tard mais pour le moment, et au vu de la puissance du charismatique Misty, Chevalier du Lézard, on savoure ce premier affrontement entre ce dernier et Seiya. Mais avant cela, il y a bel et bien évidement la conclusion du premier arc de la série, celui qui oppose nos héros a Phénix et les Chevaliers Noirs : et, ma foi, si ces derniers sont un beau petit plantage de la part de Kurumada, force est de constater que ce final, lui, est a la hauteur de ce que sera la série par la suite, c’est-à-dire, franchement bon. On en apprend pas mal sur le passé d’Ikki et on découvre d’où vient son désir de vengeance, mais ce n’est pas tout puisque, pour la toute première fois, un Chevalier d’Or fait son apparition – il y avait bien le Lion dans le premier volume mais il était en civil et il n’était pas fait état de sa fonction, et, bien entendu, Mu – le charismatique Shaka, Chevalier de la Vierge. Petite surprise au demeurant pour les fans du dessin animé mais ce n’est pas la seule puisque dans ce tome, on apprend également que tous nos héros, et, dans un sens plus large, tous les orphelins de la Fondation Grade, sont frères, leur père étant le même ! Une sacrée révélation totalement absente de l’adaptation animée mais qui, au final, explique bien des choses quand aux fortes relations entre nos héros… Bref, vous l’avez compris, s’il reste encore quelques petits défauts – dessins, illogisme de la part des Chevaliers d’Argent qui menacent Mu, accessoirement, un Chevalier d’Or – ce quatrième tome de Saint Seiya est plutôt bon : confirmant la montée en puissance du manga, amorcée dans le précédent, il lance enfin le scénario vers des sommets qui seront atteint au cours de la célèbre Bataille du Sanctuaire… donc, il aura fallut attendre, mais mine de rien, petit a petit, le jeu en vaut de plus en plus la chandelle !
 

Points Positifs
 :
- Volume oh combien important puisqu’il marque un tournant dans les débuts de la série avec la conclusion de l’arc des Chevaliers Noirs et les débuts de celui du Sanctuaire, avec les fameux Chevaliers d’Argent.
- Si l’idée des Chevaliers Noirs était contestable, la conclusion de cet arc, elle, est excellente surtout pour tout ce qu’on y apprend sur le passé d’Ikki, notre charismatique Chevalier du Phénix. Quand a l’affrontement entre ce dernier et Seiya, aidé par le cosmos de ses amis, il annonce bien d’autres combats a venir…
- Misty, le Chevalier du Lézard. Le premier Chevalier d’Argent que nos héros affrontent et l’un des plus charismatiques : puissant, narcissique, voilà un personnage qui aura marqué la série.
- Grosse différence avec le dessin animée : on apprend que tous les orphelins de la Fondation Grade ont, en fait, le même père – le bougre avait la santé vu qu’ils sont au nombre de cent – ce qui explique bien des choses quand aux relations très fortes entre nos Chevaliers de Bronze…
- Autre différence avec la série animée : Shaka, le Chevalier de la Vierge fait déjà son apparition et, ma foi, c’est plutôt une bonne chose.
- On critique Kurumada pour ses dessins, or, on se rend compte que lorsque celui-ci doit dessiner la magnifique armure de la Vierge, il s’en sort fort bien ; bref, c’est peut-être les armures de Bronze et leur look souvent bof qui le déservissaient depuis les débuts.
- L’effet nostalgie, bien sur, qui fonctionne toujours aussi bien pour les vieux fans du dessin animé.
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.

Points Négatifs :
- En toute objectivité, l’idée de Kurumada que tous les orphelins de la Fondation aient le même père explique certes bien des choses, cependant, vu leur nombre – cent – cela en devient un peu ridicule. Du coup, en limitant leur nombre, je ne sais pas, à une vingtaine grand maximum (ce qui aurait été déjà énorme mine de rien), cela serait mieux passer…
- Les Chevaliers d’Argent qui menacent Mu, accessoirement, le Chevalier d’Or du Bélier, ce n’est pas ridicule !? Certes, à ce moment là, les lecteurs ne le savent pas encore, mais bon, vous n’allez pas me faire croire que des Chevaliers majeurs envoyés du Sanctuaire ne connaissent pas l’identité de Mu, qui est leur supérieur ? Mouais, pas très logique tout cela Mr Kurumada !
- Kurumada dessine de mieux en mieux et alors, il fait preuve de maitrise avec Shaka, cependant, lorsqu’il nous pond des cases où les Chevaliers tombent la tête la première sur le sol, c’est franchement mauvais… quand a l’éboulement qui emporte Ikki, non mais quel horreur !
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.

Ma note : 6,5/10

lundi 15 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 3


Saint Seiya – Tome 3
 
Dans la mythologie Grecque, de jeunes garçons protégeaient la déesse Athéna. Appelés les Chevaliers Sacrés d'Athéna, on dit que de leurs mains ils pourfendaient le ciel et de leurs pieds ils entrouvraient la terre. De nos jours, suivez les aventures de Seiya, Shun, Ikki, Hyoga et Shiryu, les cinq fameux adolescents japonais devenus chevaliers d'Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle... Afin de récupérer l’Armure d’Or du Sagittaire, dérobée par Ikki, le Chevalier Phénix et ses Chevaliers Noirs, Seiya, Shun, Hyoga et Shiryu vont affronter et vaincre leurs doubles, non sans y laisser des forces. Il leur reste à vaincre leur ami d’enfance : Ikki. On apprend alors que celui-ci a dû cultiver la haine pour obtenir son titre de Chevalier…
 

Saint Seiya – Tome 3
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 3
Parution en vo : 08 mai 1987
Parution en vf : 01 septembre 2018
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Loin encore des sommets qu’atteindra cette série par la suite, ce troisième tome de Saint Seiya, manga oh combien culte pour ceux de ma génération qui auront découvert cette œuvre par le biais de son adaptation animée et sous le nom des Chevaliers du Zodiaque n’en reste pas moins le plus aboutit depuis les débuts de la saga. Il faut dire que même si tout est encore loin d’être parfait, loin de là, pour la toute première fois, nous avons enfin droit a un volume captivant de bout en bout. Certes, l’idée même des Chevaliers Noirs, versions négatives de nos héros, est un plantage total de la part de Kurumada, en plus, accessoirement, de ne pas être totalement en accord avec tout ce qui viendra par la suite, coté mythologie, cependant, malgré cela – et, il faut le reconnaitre, des adversaires un chouia trop faibles – les affrontements restent prenants, particulièrement celui qui oppose Shiryu a son double, le Dragon Noir, sans oublier le duel entre le Cygne et Phénix, ce dernier marquant particulièrement les esprits. Coté dessins, ce n’est pas encore tout a fait cela de la part de l’auteur, quand aux dialogues, par moments, il y a quelques boulettes et autres non sens – mais cela est peut-être du a la traduction ?! Bref, si ce troisième tome de Saint Seiya est loin d’être parfait, il n’en reste pas moins, comme je l’ai dit, suffisamment plaisant pour que l’on se dise que, finalement, petit à petit, la série commence à décoller. Il faut dire, et sans dévoiler les éléments des intrigues à venir, que Kurumada réutilisera grosso modo a chaque fois les mêmes ficelles pour ces divers arcs narratifs… Disons juste que tout cela n’était qu’un galop d’essai plutôt prometteur…
 

Points Positifs
 :
- Malgré quelques faiblesses narratives, ce tome est le plus abouti depuis les débuts de la série ; il faut dire que tout cela est plutôt captivant et que ces nombreux affrontements font que l’on lit tout cela d’une traite.
- Deux combats marquent particulièrement les esprits : celui entre Shiryu et le Dragon Noir (accessoirement, fort différent de la version animée, ce qui réservera quelques surprises aux familiers de celle-ci) et, bien sur, celui entre Hyoga et Ikki.
- Justement, avec cet affrontement, on a droit a un élément qui reviendra souvent au cours de la série, c’est-à-dire que l’un des héros est laisser pour mort (mine de rien, Hyoga se fait transpercer le cœur) mais en fait, surprise, non, il est en vie !
- L’effet nostalgie, bien sur, qui fonctionne toujours aussi bien pour les vieux fans du dessin animé.
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.
 
Points Négatifs :
- On nous avait présenter ces fameux Chevaliers Noirs comme étant surpuissant, or, au final, et en dehors du Dragon, ils se font très facilement battre – pour rester poli, certains se prenant carrément une branlée, n’est ce pas le Pégase Noir ?!
- Faire des Chevaliers Noirs des versions négatives de nos héros était de toute façon une très mauvaise idée !
- Coté dessins, Kurumada a certes fait des progrès depuis le premier tome mais ce n’est pas encore l’extase…
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
 
Ma note : 6,5/10

mercredi 10 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 2


Saint Seiya – Tome 2
 
Dans la mythologie Grecque, de jeunes garçons protégeaient la déesse Athéna. Appelés les Chevaliers Sacrés d'Athéna, on dit que de leurs mains ils pourfendaient le ciel et de leurs pieds ils entrouvraient la terre. De nos jours, suivez les aventures de Seiya, Shun, Ikki, Hyoga et Shiryu, les cinq fameux adolescents japonais devenus chevaliers d'Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle... Shiryu, le chevalier du Dragon, arrive des cinq pics en Chine. Il livre contre Seiya, un combat des plus titanesques. Les deux garçons échapperont de peu à la mort. Au même moment, le chevalier Ikki du Phénix fait son apparition. Avec l’aide des Chevaliers Noirs et avant de prendre la fuite, celui-ci dérobe l’armure d’or du Sagittaire. Les chevaliers parviennent à récupérer certaines parties de l’armure, mais ils vont devoir unir leurs forces pour faire face à leurs doubles noirs. De son côté, Shiryu part dans les montagnes de Jamir pour essayer de faire restaurer les armures de Pégase et du Dragon.
 

Saint Seiya – Tome 2
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 2
Parution en vo : 09 janvier 1987
Parution en vf : 31 mars 2011
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Après bien des années, j’ai décidé de me replonger dans la relecture de l’œuvre culte de Masami Kurumada, je veux bien évidement parlé de Saint Seiya, plus connu, chez nous, sous le nom des Chevaliers du Zodiaque, manga qui atteint un succès monumental dans notre pays dans les années 80 par le biais de son adaptation animée. Bien évidement, trois décennies après, ce manga accuse fortement son age et plaira avant tout aux vieux de la vieille, les fameux quadra – quoi que, pour avoir fait découvert cette série a mon plus jeune fils, âgé de dix ans, il n’est pas dit que les plus jeunes y soient totalement insensibles – cependant, même si la génération actuelle pourrait voir d’un œil dubitatif une telle œuvre, force est de constater que, malgré tout, celle-ci n’a pas forcément perdue tout son intérêt, loin de là. Cependant, pour ce qui est des premiers tomes, il faut également reconnaitre que ce n’est pas encore ça : ainsi, si le premier volume avait été loin d’être emballant, ce deuxième numéro de Saint Seiya, s’il est effectivement plus intéressant, reste a mille lieux de ce que sera la série par la suite. Ainsi, nous en sommes encore a ce fameux et tellement stupide tournoi intergalactique (rien que le nom, c’est une purge) et une bonne partie de cet album est consacré au spectaculaire affrontement entre Pégase et le Dragon, moment épique s’il en est mais qui aurait été plus marquant si seulement Shiryu avait été aussi mis en avant que Seiya – bah oui, en gros, il fait ses débuts dans ce combat, du coup, on perd un peu en intensité dramatique. Ensuite, Masami Kurumada réussit le tour de force de faire pire que son tournoi à deux balles avec l’arrivée, certes, de l’un des protagonistes les plus charismatiques de la saga, Ikki du Phénix, sauf que ce dernier est accompagné par des Chevaliers Noirs, véritables branquignols qui, en plus, ne sont que la copie conforme de nos héros, ce qui est, vous en conviendrez, pour le moins ridicule. Bref, vous l’avez compris, malgré un mieux notable dans la série, ce n’est pas encore avec ce second tome que Saint Seiya développera tout son potentiel (et pourtant, la suite prouvera que ce manga mérite le détour) mais bon, si vous ne connaissez pas ce manga et que vous souhaitez vous accrochez, patientez donc jusqu’au Sanctuaire, il sera toujours temps d’en reparler a ce moment là…
 

Points Positifs
 :
- Bien évidement, l’affrontement entre Seiya et Shiryu, est le grand moment du début de la saga et celui-ci aura marqué bien des esprits des vieux fans de Saint Seiya.
- L’arrivée d’Ikki, le Phénix, l’un des personnages les plus charismatiques de la série, surtout à ses débuts, et, accessoirement, le plus puissant des Chevaliers de Bronze – et, mine de rien, que quelques autres Chevaliers d’un grade plus élevé. Torturé, désir de vengeance, puissant et possédant une armure plutôt classe, voilà un perso comme je les aime !
- Pour les vieux de la vieille, un coté nostalgique qui fonctionnera à coup sûr, et, comme chacun sait, c’est le genre de choses qui a son importance surtout lorsque l’on relit certaines répliques cultes et que l’on se souvient d’un temps désormais lointain où l’on était plus jeune, plus mince…
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.
- Le fan de base, le quadra en gros, sait que la série sera bien plus intéressante par la suite, du coup, il passera outre ce second tome qui alterne entre le meilleur et le pire. Il faut s’accrocher !
 
Points Négatifs :
- L’idée de nous pondre des versions négatives de Pégase, du Dragon, du Cygne et d’Andromède est l’un des plus gros ratages de la série : illogique voir débile, Kurumada peut-il nous expliquer pourquoi ces quatre là alors qu’a la base, il y avait dix Chevaliers de Bronze – neuf moins le Phénix ? Mouais, scénaristiquement, c’est très faible !
- Avec la fin du Tournoi Intergalactique (oh ce nom), nous disons au revoir a Jabu et aux autres Chevaliers de Bronze qui ne reviendront pas avant des lustres ; ah, que de potentiel gâché de la sorte, surtout pour Jabu.
- La puissante Chaine d’Andromède mise en difficulté par le froid du Cygne Noir !? Euh, au vu de ce que l’on apprendra de la puissance de Shun par la suite, cela semble un peu débile.
- Si au fil des tomes, le scénario ira en s’améliorant jusqu’à atteindre des sommets au cours de la mythique Bataille du Sanctuaire, au début, c’était loin d’être gagner et ce tournoi entre chevaliers et ces Chevaliers Noirs débiles représentent la pire période de la saga.
- Pour ce qui est des dessins et malgré quelques planches réussies, force est de constater que Kurumada fera beaucoup mieux par la suite.
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
 
Ma note : 6/10

mercredi 3 septembre 2014

Saint Seiya – Tome 1


Saint Seiya – Tome 1
 
En Grèce, berceau des chevaliers d’Athéna, des guerriers traditionnels qui s’entraînent en secret, le jeune Seiya va bientôt passer l’épreuve finale qui lui permettra d’acquérir l’armure de bronze de Pégase, une relique sacrée aux pouvoirs mystiques. C’est dans ce but qu’il vient de passer 6 ans à s’entraîner afin de maîtriser son « cosmos », c’est-à-dire son noyau d’énergie interne, afin de pouvoir le faire exploser et déployer ainsi une force surhumaine capable de briser l’atome. Cette cosmo-énergie est la clé de tout et se trouve en chacun de nous, mais seuls quelques élus arrivent à la maîtriser un jour. Avec l’armure si chèrement gagnée, Seiya pourra ensuite retourner au Japon, son pays natal, et demander des comptes à la fondation Graad qui l’a envoyé remplir cette mission alors qu’il n’était encore qu’un enfant, tout comme des dizaines d’autres orphelins disséminés ainsi partout dans le monde, à chacun des endroits où se trouve une de ces armures. De retour au Japon, chaque chevalier devra ensuite se battre dans un tournoi qui décidera du plus fort d’entre eux, celui qui méritera de porter l’armure d’or du Sagittaire... Mais Seiya ne veut pas se prêter à cette mascarade, il veut seulement retrouver sa sœur comme on le lui a promis s’il ramenait l’armure de bronze au Japon. Pour cela, il va déjà falloir l’emporter sur la montagne de muscles qui se dresse devant lui et prétend aussi à l’armure de Pégase...
 

Saint Seiya – Tome 1
Scénariste : Masami Kurumada
Dessinateur : Masami Kurumada
Genre : Shōnen
Type d'ouvrage : Aventure, Action, Fantastique, Mythologie
Titre en vo : Saint Seiya vol 1
Parution en vo : 10 Septembre 1986
Parution en vf : 04 février 2011
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Kana
Nombre de pages : 248
 
Mon avis :
 Les mangas étant devenus si courants dans notre société occidentale depuis la fin des années 90 et l’arrivée en force de ceux-ci dans nos librairies, tant de séries ont, depuis lors, franchis des milliers de kilomètres entre le Japon et la France – certaines excellentes, d’autres franchement mauvaises – que les plus jeunes d’entre nous, ceux qui n’auront pas connu l’âge d’or des dessins animés nippons sur nos petits écrans – de la fin des années 70 au début des années 90 – n’auront naturellement que faire pour une série vieille de plus de 30 ans et qui a terriblement mal vieilli. Car oui, et c’est un grand fan de Saint Seiya (ou des Chevaliers du Zodiaque comme on les connaissait du temps de mon adolescence) qui l’affirme, car bon, comment dire… malgré toute la nostalgie qui se dégage de cette œuvre, Saint Seiya a vieilli, terriblement vieilli, et cet objet, même si l’on peut se réjouir de cette édition dite deluxe qui répare bon nombre des coquilles de l’originale, ce premier tome, donc, de la saga, ne plaira, majoritairement, qu’aux vieux de la vieille, ces anciens fans qui ont dépasser allègrement les 40 ans et qui se réjouiront de replonger ainsi – nostalgie quand tu nous tiens – dans leurs tendres années… Car bon, comment dire, Saint Seiya, si l’on met de côté tout ce côté « vieux souvenirs d’enfance », il faut tout de même admettre que c’est bourré de contradictions, que ce n’est pas forcément crédible (regardez donc la réaction du grand public lorsqu’il apprend l’existence des Chevaliers) et que, point de vu dessins, Kurumada, surtout dans les premiers tomes, ce n’est pas le top – de même que le scénario qui un peu débile au début avec cette histoire de tournoi… et, fort heureusement, cela s’améliore grandement au fil des tomes jusqu’à atteindre des sommets avec la Bataille du Sanctuaire. Alors, du coup, se plonger dans les aventures de nos sympathiques Chevaliers du Zodiaque est-il inutile pour un nouveau public ? Probablement, il faut le reconnaitre, a moins d’être un amateur de vieux mangas ou d’être fan des diverses suites de Saint Seiya (The Lost CanvasOmega, etc.) qui souhaiterait, par curiosité, découvrir l’œuvre originale… Par contre, si comme moi, vous avez plus de 40 ans, si comme moi, vous ne loupiez aucun épisode de la version animée de la série dans les années 80, si comme moi, vous avez vibrer avec la Bataille du Sanctuaire et les Chevaliers d’Or et si comme moi, vous avez lu en long, en large et en travers le manga, alors, bien entendu, les choses sont différentes et se replonger, tant d’année après, dans cette œuvre culte pour toute une génération ne sera pas dénué d’intérêt. Les autres, bien entendu, passerons leur chemin…
 

Points Positifs
 :
- Pour les vieux de la vieille, un coté nostalgique qui fonctionnera à coup sûr, et, comme chacun sait, c’est le genre de choses qui a son importance surtout lorsque l’on relit certaines répliques cultes et que l’on se souvient d’un temps désormais lointain où l’on était plus jeune, plus mince…
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.
- Mine de rien, c’est tout de même Les Chevaliers du Zodiaque et ça c’était une sacrée série mythique !
- En toute objectivité, si l’on se remet dans le contexte de l’époque, Kurumada a sut nous pondre une œuvre bien plus originale qu’on pourrait le penser de prime abord.
- Le fan de base, le quadra en gros, sait que la série sera bien plus intéressante par la suite, du coup, il passera outre ce premier tome qui n’est qu’une grosse présentation du personnage principal, Seiya, et d’une partie du contexte de la série avec le début de ce fameux et si décrié tournoi intergalactique.
 
Points Négatifs :
- En étant objectif, Saint Seiya, c’est un peu simpliste par moments pour ne pas dire débile : mouais, des mecs qui se baladent avec des armures au vu et au sus de tous sans que ça semble gêner qui que ce soit.
- Près de trente ans après sa sortie, je déteste toujours autant Seiya : personnage inintéressant au possible, prétentieux, avec un charisme digne de celui d’une huitre et qui veut se fritter avec tout le monde… et en plus, c’est le héros et il arrive toujours à gagner. Beurk !
- Si au fil des tomes, le scénario ira en s’améliorant jusqu’à atteindre des sommets au cours de la mythique Bataille du Sanctuaire, au début, c’était loin d’être gagner et ce tournoi entre chevaliers, d’une débilité profonde, est la pire période de la saga.
- Pour ce qui est des dessins et malgré quelques planches réussies, force est de constater que Kurumada fera beaucoup mieux par la suite.
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
 
Ma note : 6/10

vendredi 29 août 2014

Trees – Trois Fortunes


Trees – Trois Fortunes
 
Il y a un peu plus d’une décennie, le monde entier vit débarquer des arbres géants. Depuis, ils n'ont rien fait ni même communiqué. De temps à autre, cette intelligence extra-terrestre crache des sortes de déchets verdâtres qui, tels des acides, tuent tout ce qu'ils touchent. Depuis, certains mystères restent, mais la vie a repris son cours. Dans un petit village reculé de Russie appelé Toska, un cadavre est retrouvé au pied d'un des mystérieux arbres apparus onze ans auparavant. Le sergent Klara Voranova, toujours hantée par ce jour, ignore si elle doit voir cette découverte comme un signe, voire un avertissement. Une chose est sûre, les rumeurs vont vite, les mensonges se multiplient et, avec eux, l'incertitude quant à la suite des événements.
 

Trees – Trois Fortunes
Scénario : Warren Ellis
Dessins : Jason Howard
Encrage : Jason Howard
Couleurs : Jason Howard
Couverture : Jason Howard
Genre : Fantastique, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Trees – Three Fates
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 11 septembre 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 20 août 2021
Nombre de pages : 120

Liste des épisodes
Trees – Three Fates 1-5
 
Mon avis :
 Il faut remonter à six longues années en arrière pour avoir entendu parler, pour la toute première fois, de Trees, énième création du fort talentueux et prolifique Warren Ellis qui nous proposais ici un postulat de départ pour le moins original où, dans un futur très proche, de gigantesques arbres venus de l’espace s’étaient posés en de multiples points du globe, sans la moindre explication, sans qu’il y ait le moindre contact avec l’humanité, l’événement, en lui même, modifiant le comportement des populations locales tandis que certains chercheurs essayaient de comprendre ce qu’étaient ces fameux arbres et quels dangers ils pouvaient représenter. Un premier tome, donc, fort intéressant et prometteur, un second, paru quelques mois plus tard, plus ou moins dans la même lancée et puis, entre fin octobre 2016 et septembre 2019 – août 2021 en France, donc – une longue, fort longue attente qui aurait put nous faire penser que ce comics avait été abandonné par ses auteurs… Une bonne nouvelle pour celles et ceux qui avaient apprécié cet univers pour le moins intriguant, or, au vu du contenu de ce Trois Fortunes, troisième volet, donc, de Trees, il apparait grandement que l’on peut affirmer sans discussion possible que nous avons eu affaire au tome le plus faiblard de la saga… Une délocalisation du coté de la Russie, un casting entièrement renouvelé – aucun des nombreux protagonistes précédents n’apparait ici – la présence de l’arbre local qui tient davantage du décor qu’autre chose et un scénario typiquement polar sans grande trace d’éléments fantastiques. Bref, il y a de quoi être pour le moins dubitatif à la lecture de ce troisième tome de Trees qui, s’il appartient au même univers que ses prédécesseurs, s’il reprend naturellement certains éléments de celui-ci, est tellement différent, de par sa conception et son intrigue que l’on peut amener a se demander pourquoi le sieur Ellis a fait un si grand écart avec ce qu’il nous avait proposer jusqu’alors !? Bien évidement, avec un rythme de parution plus rapide, on aurait put comprendre cet apparté puisque l’on se dit bien que, tôt ou tard, les anciens protagonistes réapparaitront d’une manière ou d’une autre, or, vu le temps d’attente entre la parution du second et de ce troisième tome – surtout en France – il y a de quoi être déçu, et, ma foi, pas qu’un peu ! Espérons à présent qu’il ne faille pas encore attendre des plombes pour avoir droit à une éventuelle suite et que celle-ci, bien évidement, renoue avec l’intrigue principale développée dans les deux premiers tomes, mais bon, ceci est, déjà, une autre histoire…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver, après une longue attente, la suite de l’un des comics de SF les plus originaux de ces dernières années. Après tout, cette invasion de la Terre par des arbres géants sort franchement des sentiers battus et qu’il y a de quoi se poser bien des questions quand a leur présence – même s’il faut reconnaitre que l’on n’en apprendra pas davantage dans ce troisième volet…
Trois Fortunes est presque un hors-série en comparaison des deux volets précédents, cependant, si on le prend en tant que tel, il faut reconnaitre que l’intrigue en elle-même n’est pas mauvaise et se laisse lire.
- Jason Howard livre une fois de plus une prestation de bonne qualité et si vous êtes fan de l’artiste, alors, vous ne serez pas déçus dans l’ensemble.
- Le design de la couverture est simple mais reste dans la lignée de ses prédécesseurs, restant, dans l’ensemble, plutôt efficace.

Points Négatifs :
- L’attente fut longue entre la parution, en France, du second et de ce troisième tome, or, au final, on se retrouve avec une suite qui n’a pas grand-chose à voir avec les deux volets précédents et où, le seul lien véritablement palpable et la présence des arbres et le fait que cette intrigue se déroule dans le même univers.
- Du coup, il est difficile de ne pas être déçu par ce troisième tome de Trees qui tient presque du hors-série qu’autre chose.
- Une intrigue qui tient davantage du polar que de la SF et qui, certes, se laisse lire mais qui est loin d’être incontournable…
- Jason Howard livre une prestation de qualité dans l’ensemble, certes, cependant, il est un peu en deçà sur certaines planches… Qui plus est, il possède un style pour le moins particulier qui ne plaira pas à tout le monde.

Ma note : 6,5/10

samedi 16 août 2014

Trees – Deux Forêts


Trees – Deux Forêts
 
En Norvège, l'Arbre situé près de la station arctique de Blindhail a émis un puissant signal électromagnétique provoquant de nombreux dommages dont l'hélicoptère des scientifiques sur place qui s'est écrasé. Joanne Creasy est la seule rescapée de cet accident. Reprenant doucement goût à la vie, elle reçoit un message en provenance du gouvernement l'invitant à se rendre au plus vite à leur siège de Londres. Sur place, elle est accueillie par le sous-secrétaire d'Etat intérieur. Celui-ci souhaiterait qu'elle se rende dans les îles Orcades pour y mener une étude de la région entourant l'Arbre local. Le gouvernement ne veut pas se retrouver avec une catastrophe similaire à celle de Blindhail. Sur place, aucune fleur noire ne serait apparue mais un véritable flou entoure le site. Pendant ce temps, le maire nouvellement élu de New York essaie de gérer les différents clans qui le sollicitent, de la police à ses propres alliés politiques...
 

Trees – Deux Forêts
Scénario : Warren Ellis
Dessins : Jason Howard
Encrage : Jason Howard
Couleurs : Jason Howard
Couverture : Jason Howard
Genre : Fantastique, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Trees – Vol 2
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 11 octobre 2016
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 28 octobre 2016
Nombre de pages : 144
 
Liste des épisodes
Trees 9-15
 
Mon avis :
 Il y a de cela quelques jours, je vous avais parler avec un certain enthousiasme du premier volume de Trees, œuvre du scénariste Warren Ellis et du dessinateur Jason Howard et qui, en partant d’un postulat maintes fois utilisé, c’est-à-dire, celui d’une invasion de notre planète par des extraterrestres, avait superbement renouvelé le genre en faisant de ces derniers des arbres pour le moins titanesques et qui, un beau matin, avaient débarqué en plusieurs points du globe tandis qu’au fil des années qui suivirent, eh bien, ces fameux arbres semblaient agir comme si l’humanité n’existait pas. Bref, une entrée en matière pour le moins audacieuse et plutôt intéressante surtout que, très rapidement, tandis que les arbres restaient un peu dans l’ombre malgré leur présence imposante, le scénariste mettait en avant tout un tas de protagonistes vivant à proximité de ces derniers, des hommes et des femmes aux sentiments bien humains – amour, volonté de survivre, soif de pouvoir – mais dont la vie, indéniablement, avait été bouleversée par l’arrivée de ces arbres… Bref, un premier album plutôt réussi et qui donnait bigrement envie de découvrir la suite. Malheureusement, malgré un enthousiasme initial, première mauvaise surprise : ce second volet de Trees ne s’intéressait, principalement, qu’a deux personnages principaux – le nouveau maire de New-York et une survivante de la station polaire du premier tome – alors que, pour rappel, le précédant avait mis l’axent sur une bonne demi-douzaine de personnages. Un petit choc, indéniable, et, il faut le reconnaitre, une légère déception surtout que ce n’est qu’a la toute fin de ce second volume que l’on entraperçoit une poignée de ces protagonistes manquants… Fort heureusement, malgré ce choix pour le moins singulier de mettre de coté une partie non négligeable du casting, le contenu narratif, lui, reste toujours aussi bon : ainsi, en alternant les deux lieux où ont lieu l’intrigue – New-York et une ile au large de l’Ecosse – le lecteur est très rapidement captiver par l’avancée du scénario et les quelques révélations et autres hypothèses distillées chichement par le sieur Ellis – un rapport entre ces arbres et les anciennes civilisations humaines ? Certes, les recherches scientifiques de Joanne Creasy sont bien plus passionnantes que les magouilles du nouveau maire de New York, mais bon, malgré cela, ces dernières ne sont pas non plus inintéressantes, ne serais-ce que pour voir comment peut se comporter l’homme dans un environnement post-apocalyptique. Pour ce qui est des dessins, si vous avez apprécier le style de Jason Howard, vous retrouvez donc avec plaisir des planches plutôt dynamiques et réussies dans l’ensemble – même s’il faut reconnaitre que certaines sont un peu en deçà – et ce n’est pas en raison de ces dernières que vous risquerez d’être déçus par un tome qui, ma foi, reste plutôt bon dans l’ensemble ; dommage tout de même qu’il y ait cette focalisation sur deux protagonistes uniquement et espérons que Warren Ellis remette un peu en avant les autres qui, sincèrement, m’auront bien manqués dans ce second tome de Trees
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver enfin la suite de l’une des séries de science fiction les plus originale de ces dernières années. Il faut dire que cette invasion de la Terre par des arbres géants sort franchement des sentiers battus et qu’il y a de quoi se poser bien des questions quand a leur présence…
- Quelques pistes intéressantes sont abordées dans les épisodes de ce second volume, principalement celle qui met en avant la présence des arbres et les lieux archéologiques de très anciennes civilisations.
- Toute la partie avec Joanne Creasy mérite le détour, surtout que c’est là où on en apprend le plus sur les arbres. De plus, c’est là aussi que l’on voit comment les gouvernements font tout pour dissimuler certains faits a la population – ce qui, mine de rien, peut se comprendre aisément au vu des arguments présentés.
- Jason Howard livre une fois de plus une prestation de bonne qualité et si vous êtes fan de l’artiste, alors, vous ne serez pas déçus dans l’ensemble.
- Dans l’ensemble, le rythme est plutôt lent, Warren Ellis souhaitant prendre son temps, mais bon, ce n’est pas désagréable et cela permet à l’auteur d’avancer petit a petit…
- Le design de la couverture est simple mais celle-ci n’en reste pas moins superbe !
 
Points Négatifs :
- On passe d’une demi-douzaine de protagonistes principaux a… deux ! Forcément, tout ce petit monde nous manque cruellement tout au long de ce second tome de Trees
- Je ne vais par dire que toute la partie new-yorkaise est inintéressante, cela serait fortement exagéré, mais bon, si on doit la comparer avec celle se déroulant en Ecosse, disons qu’elle reste inférieure malgré quelques bonnes idées.
- Le rythme assez lent de ce comics peut déplaire a certains lecteurs qui trouveront que, mine de rien, il ne se passe pas grand-chose !
- Jason Howard livre une prestation de qualité dans l’ensemble, certes, cependant, il est un peu en deçà sur certaines planches…
 
Ma note : 7,5/10

mercredi 6 août 2014

Trees – En Pleine Ombre


Trees – En Pleine Ombre
 
Il y a 10 ans, le monde entier vit débarquer des arbres géants. Depuis, ils n'ont rien fait ni même communiqué. De temps à autre, cette intelligence extra-terrestre crache des sortes de déchets verdâtres qui, tels des acides, tuent tout ce qu'ils touchent. Depuis, certains mystères restent, mais la vie a repris son cours. Aux USA, Vince fait les efforts nécessaires pour devenir le maire de sa ville car il sait qu'à ce poste, et avec le monde tel qu'il est devenu, son pouvoir sur les forces de police sera crucial pour l'avenir. En Chine, Tian Chenglei, un étudiant en art, se rend à la cité de Shu, une zone culturelle spéciale où il compte peindre les paysages. Là-bas, il découvre un lieu bariolé de couleurs et certaines pratiques libertines. Au nord-ouest du Spitzberg, Marsh constate que de curieuses plantes noires parviennent à pousser sur la carlingue d'une des machines du centre d'expérimentation. Cela ne devrait pas être possible car un froid glacial règne et rien ne pousse. Seul un de ses arbres gigantesques s'y trouve, muet et inactif. Est-il vraiment dangereux ?
 

Trees – En Pleine Ombre
Scénario : Warren Ellis
Dessins : Jason Howard
Encrage : Jason Howard
Genre : Fantastique, Science-Fiction
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Trees – Vol 1
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 11 février 2015
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 16 octobre 2015
Nombre de pages : 192
 
Liste des épisodes
Trees 1-8
 
Mon avis :
 Pour le grand public, comics rime avec super-héros, or, si, effectivement, le genre superhéroique est bien entendu le plus représenté dans la bande dessinée nord-américaine, force est de constater que la chose est plutôt réductrice – un peu, finalement, comme si la BD européenne serait limitée à Tintin ou Blake et Mortimer. Ainsi, dans l’ombre des deux géants de l’industrie que sont Marvel et DC, il y a tout un tas d’éditeurs plus ou moins importants, comme, dans le cas présent, Image Comics, et qui nous propose, par le biais de scénaristes et de dessinateurs libre des contraintes des univers partagés et forcément limité des deux mastodontes, tout un tas d’œuvres de qualité et qui méritent franchement le détour. Bien entendu, les amateurs du genre savent tout cela et, par ailleurs, les quelques familiers de ce blog ont put voir, au fil du temps, mon enthousiasme vis-à-vis de certains titres comme, par exemple, Walking Dead qui est l’œuvre la plus connue du grand public mais aussi un certain Saga du duo Brian K. Vaughan et Fiona Staples et dont j’ai eu l’occasion de vous dire le plus grand bien… Et donc, parmi tous les titres de chez Images Comics, aujourd’hui, je vais vous parler d’un certain Trees. Tiré tout droit du cerveau on ne peut plus productif du sieur Warren Ellis, Trees est une œuvre pour le moins originale qui possède pourtant un postulat de départ qui l’est un peu moins : en effet, dans celui-ci, cela fait une décennie que des extraterrestres ont débarqué sur notre planète, sauf que, là où Trees se démarque nettement du genre, c’est que ces fameux aliens ne sont ni plus ni moins que des arbres gigantesques, pour ne pas dire colossaux (trees signifie arbre en anglais) et qui, depuis leur arrivé, ne sont pas rentrés en contact avec l’humanité, se contentant de rester a leur place, passifs, tandis que les humains, eux, voient leur écosystème et leur civilisation se modifier, petit a petit. Car oui, Trees n’est pas vraiment une œuvre de science-fiction typique où la Terre serait envahit par une quelconque civilisation Alien – même si a la base, c’est un peu le cas – mais davantage une œuvre écologique qui nous montre la survie de l’humanité face a un changement brutal de ses conditions de vie. En effet, au fil des pages et des nombreux protagonistes qui sont mis en avant, en plusieurs points du monde, ce que le lecteur découvre, au-delà du gigantisme de ses arbres pour le moins singuliers, c’est une humanité, ou du moins, une partie de celle-ci – les plus nantis ayant eu de toutes façons les moyens de déménager loin des envahisseurs – qui survie, tant bien que mal, a l’ombre d’une menace venue d’ailleurs. Cet état de fait, accessoirement, ressemble à bien des égards a ce que pourrait être l’avenir de notre espèce suite au réchauffement climatique et a la montée des eaux, d’où, comme je le disais, le coté écologique de la chose… pour ne pas dire tout bonnement que Trees est avant tout une œuvre d’anticipation… Cependant, les choses sont un peu plus complexes et au fil des pages et des diverses intrigues, on s’aperçoit que si contact il n’y a pas eu jusqu’à alors, les choses pourraient bien changer a terme… et pas forcément en bien pour les humains d’ailleurs. Humains qui une fois de plus, sont fidèles a eux-mêmes, en bien comme en mal : volonté de pouvoir, égoïsme, égocentrisme mais aussi amour, tels sont quelques sentiments qui transparaissent d’une œuvre décidément pas comme les autres, fort bien illustré par un Jason Howard au style pour le moins percutant et qui, ma foi, donne franchement envie de découvrir la suite !
 

Points Positifs
 :
- Voilà une œuvre qui commence ma foi fort bien : des extraterrestres débarquent sur Terre, ce sont des arbres gigantesques et depuis dix ans, ils ne sont absolument pas entrés en contact avec nous, faisant, en quelque sorte, comme si on n’existait pas – ce qui en fout un sacré coup a l’égo de l’humanité. Bien entendu, l’arrivée des arbres sur notre planète a changé bien des choses au sein de la civilisation humaine qui doit apprendre à vivre avec…
- Warren Ellis est diablement malin et en partant d’un postulat de départ à la fois original et souvent vu, il réussi à créer une œuvre d’anticipation où les modifications du climat et ce que cela entrainera pour l’humanité sont au cœur de l’intrigue. Trees, un comics écologique ? C’est un peu cela.
- L’on suit l’intrigue générale par le biais de diverses sous-intrigues et pas mal de personnages qui, ma foi, sont plutôt bien écrits et intéressants.
- Le style de Jason Howard est pour le moins particulier mais je trouve qu’il colle parfaitement bien à l’histoire ; c’est également le cas pour les couleurs, parfois vives, parfois sombres, mais qui apportent un petit plus non négligeable.
- Une belle palette de sentiments humains, bons comme mauvais, transparaissent de ces huit premiers épisodes.
 
Points Négatifs :
- Si j’ai particulièrement apprécié les dessins de Jason Howard, son style est tout de même particulier et risque d’en rebuter certains, ce qui, ma foi, est dommage, mais bon, comme on dit, les gouts et les couleurs…
- Il est évidant que Trees est le genre d’œuvre réservé a un certain public, plus littéraire peut-être et que pas mal de personnes pestent contre la place trop importante réservé aux dialogues, surtout lorsque ceux-ci n’ont pas grand-chose à voir avec les véritables enjeux en court – la aussi, les gouts et les couleurs…
 
Ma note : 7,5/10