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mercredi 22 décembre 2021

Narcos Mexico – Saison 3


Narcos Mexico – Saison 3
 
Après l’incarcération de Miguel Ángel Félix Gallardo, El Jefe de Jefes ou El Padrino, le trafic de drogue au Mexique s’est ouvert, permettant à des trafiquants indépendants comme Ismael Zambada García ou El Mayo d’émerger et de prospérer. Au début des années 1990, le trafic de drogue est en plein essor à Tijuana sous la houlette de la famille Arellano, avec un chiffre d’affaires de trois milliards de dollars. De l’autre coté de la frontière, à El Paso, l'infiltration de Walt prend un tour inattendu et des liens se font jour avec les cartes mexicains, en particulier celui de Amado Carrillo Fuentes qui vient tout juste de sortir de prison après trois mois d'incarcération. À Juárez, l'inspecteur de police Victor cherche une jeune fille disparue et son enquête va l’amener à faire le voile sur une affaire nettement plus complexe que prévue…
 

Narcos Mexico – Saison 3
Réalisation : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Scénario : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Musique : Pedro Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame, Policier, Thriller
Titre en vo : Narcos Mexico – Season 3
Pays d’origine : États-Unis, Mexique
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 05 novembre 2021
Langue d'origine : anglais, espagnol
Nombre d’épisodes : 10 x 58 minutes

Casting :
José María Yazpik : Amado Carrillo Fuentes
Scoot McNairy : Walt Breslin
Alfonso Dosal : Benjamín Arellano Félix
Mayra Hermosillo : Enedina Arellano Félix
Manuel Masalva : Ramón Arellano Félix
Alejandro Edda : Joaquín « El Chapo » Guzmán
Luis Gerardo Méndez : Víctor Tapia
Gorka Lasaosa : Héctor Luis Palma Salazar
Alberto Ammann : Hélmer « Pacho » Herrera
Alberto Guerra : Ismael « El Mayo » García
Jose Zuniga : le Général Jesus Hector Rebollo
Luisa Rubino : Andrea Núñez
Yessica Borroto : Marta
Bobby Soto : David Barron Corona
Manuel Uriza : Carlos Hank Gonzalez
Matt Letscher : James Kuykendall
Beau Mirchoff : Steve Sheridan
Kristen Gutoskie : Dani
Alejandro Furth : Ramon Salgado
Lorenzo Ferro : Alex Hodoyan
Fermin Martinez : Juan José « El Azul » Esparragoza Moreno
Bad Bunny : Everardo Arturo « Kitty » Paez
Jesús Ochoa : Juan Nepomuceno Guerra
Noé Hernández : Rafael Aguilar Guajardo
Joaquín Cosío : Ernesto « Don Neto » Fonseca Carrillo
Damián Alcázar : Gilberto Rodríguez Orejuela
Diego Luna : Miguel Ángel Félix Gallardo
 
Mon avis :
 Faisant suite à Narcos, sans aucun doute possible une des séries les plus enthousiasmantes de ces dernières années, Narcos Mexico était apparu sur le petit écran peu de temps après l’arrêt de son illustre prédécesseur, et délocalisait le lieu de l’intrigue, comme son nom l’indiquait, de la Colombie au Mexique. Bien évidement, il y avait de quoi être pour le moins dubitatif quand à l’intérêt de cette suite : après tout, Narcos avait marquer les esprits de par la mise en avant de Pablo Escobar, sans aucun doute possible le plus célèbre narcotrafiquant de tous les temps et, d’ailleurs, même la troisième saison, sans Escobar, mort, et qui s’intéressait aux Gentlemen de Cali ne possédait pas la même saveur – tout en restant d’un très haut niveau, fort heureusement. Pourtant, il serait judicieux de rappeler que, coté trafic de drogue, le Mexique n’est pas en reste et n’a rien a envier à la Colombie, quand à son importance stratégique, ne serais-ce que par sa longue frontière avec les Etats-Unis, premier pays au monde consommateur de drogue, on se doutait bien que nos amis mexicains avaient de quoi nous proposer tout un tas de barrons de la drogue hauts en couleurs, ce qui fut, bien évidement, le cas… Le plus charismatique de ces derniers, Miguel Ángel Félix Gallardo, aura diriger tout ce petit monde pendant les années 80 avant de, finalement, chuter au tout début de la décennie suivante comme on peut le voir dans la seconde saison et, une fois ce dernier hors d’état de nuire – du moins, si on peut le dire ainsi puisqu’au Mexique, même derrière les barreaux, on ne perd pas grand-chose de son pouvoir de nuisance – il était grand temps que les anciens barrons sous ses ordres prennent de l’importance, ce, en se livrant une belle petite guerre des familles… Tel est le postulat de départ, donc, de cette troisième saison de Narcos Mexico et, ma foi, disons que le résultat est à la hauteur de nos espérances, cette suite et conclusion (car oui, s’en est finit pour cette série) étant dans la lignée des saisons précédentes et, ma foi, de celles de Narcos également tellement les deux œuvres sont liés – par ailleurs, tout au long de celles-ci, combien de fois certains protagonistes auront fait de courtes apparitions dans les deux… Ainsi, une fois de plus, on ne change pas une formule qui gagne : casting irréprochable, narration impeccable qui alterne entre une partie historique et une autre plus ou moins romancée, sans oublier, bien sur, une reconstitution proche de la perfection. Mais pour que tout cela soit efficace, il fallait des protagonistes charismatiques et si, naturellement, le clan Arellano marque cette saison de son empreinte, si El Chapo monte en puissance et s’il y a même un petit nouveau plutôt charismatique comme El Mayo, si l’on ne devait en retenir qu’un seul, ce serait, évidement, l’homme en noir, Amado Carrillo Fuentes, plus puissant que jamais et qui, pour info, fut en son temps le plus riche narcotrafiquant de tous les temps et qui a droit, ici, a un happy-end qui lui va, décidément, plutôt bien… Bref, vous l’avez compris, cette troisième saison de Narcos Mexico conclut à merveille cette série qui est davantage qu’une simple suite de Narcos : captivante de bout en bout, diablement intéressante, celle-ci nous aura entrainé, pour la dernière fois, du coté de ce qui est l’un des pays les plus dangereux du monde, le Mexique. Reste maintenant la grande question que tout le monde se pose : quid, donc, désormais, d’une nouvelle série Narcos ? Après tout, les producteurs de celle-ci avaient affirmé que celle-ci continuerait tant que la guerre contre la drogue ne prendrait pas fin et comme, ma foi, celle-ci a encore lieu de nos jours, il n’est pas impossible que dans les années à venir, Narcos ne revienne, délocalisé dans un nouveau pays…
 

Points Positifs
 :
- Une conclusion parfaite pour Narcos Mexico qui s’est avéré, après le coup, davantage qu’une simple suite au légendaire Narcos. Ainsi, cette délocalisation du coté du Mexique nous aura fait découvrir tout un tas de barrons de la drogue pour le moins charismatiques et suivre leur destins, leurs luttes de pouvoirs, leurs chutes respectives, aura été, pour la dernière fois, toujours aussi passionnant.
- Le puissant clan Arellano, El Chapo qui monte en puissance, l’arrivée d’un petit nouveau, El Mayo, mais si l’on ne devait en retenir qu’un seul, ce serait, évidement, l’homme en noir, Amado Carrillo Fuentes, le plus puissant narcotrafiquant de tous les temps qui possède ici un charisme diabolique et qui a même droit a un sympathique happy-end… Bref, pas de quoi s’ennuyer avec cette troisième saison de Narcos Mexico !
- On reprend une formule qui a fait ses preuves depuis longtemps – le coté historique fort intéressante, la narration, les protagonistes hauts en couleur – et qui reste toujours aussi efficace.
- Mine de rien, que l’on soit passionné, ou pas, par l’histoire des narcotrafiquants, tout cela est terriblement passionnant !
- Encore une fois, nous avons droit a un casting principalement composé d’acteurs sud-américains mais qui s’avère être tout simplement excellent.
- Le plaisir de retrouver, a quelques reprises et une fois de plus, l’inimitable Pacho !
- Le générique, toujours aussi parfait !

Points Négatifs :
- Bien évidement, le spécialiste des narcotrafiquants regrettera certaines libertés prises avec la réalité, certaines plus excusables que d’autres, mais bon, cela reste une œuvre de fiction avant toute chose.
- De la même manière, certains pourront trouver un petit osé le happy-end final pour Amado Carrillo Fuentes, mort des suites d’une opération de chirurgie plastique qui a mal tourné, en 1997. Mais bon, après tout, qui nous dit que…
- Une fois de plus, je trouve dommageable qu’il n’y ait pas eu un ou deux épisodes supplémentaires. Après tout, il y avait de quoi faire un peu plus, vous ne trouvez pas ?

Ma note : 8/10

vendredi 10 décembre 2021

Narcos Mexico – Saison 2


Narcos Mexico – Saison 2
 
Plusieurs mois après les arrestations de Don Neto et Caro, Félix fête son quarantième anniversaire en compagnie de tous les parrains qui sont sous ses ordres. A l’occasion de la soirée, Félix rencontre Pacho Herrera, membre du Cartel de Cali, afin de demander le paiement de leurs dettes… Herrera rejette sa demande en invoquant l'augmentation des saisies due au fait que les Américains l'ont ciblé après l'exécution de Camarena. L'agent de la DEA, Walt Breslin, débute, lui, l'opération Leyenda en kidnappant Delgado, le médecin qui a aidé à torturer Kiki Camarena en le gardant éveillé avec de l'adrénaline, et en forçant le médecin à donner le nom du tortionnaire, Sergio Verdín, un agent de la DFS. L'équipe de Breslin kidnappe ensuite Verdín dans les rues lors d'une fusillade…
 

Narcos Mexico – Saison 2
Réalisation : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Scénario : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Musique : Pedro Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame, Policier, Thriller
Titre en vo : Narcos Mexico – Season 2
Pays d’origine : États-Unis, Mexique
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 13 février 2020
Langue d'origine : anglais, espagnol
Nombre d’épisodes : 10 x 58 minutes
 
Casting :
Diego Luna : Félix Gallardo
Scoot McNairy : Walt Breslin
Gerardo Taracena : Pablo Acosta
José María Yazpik : Amado Carrillo Fuentes
Alfonso Dosal : Benjamín Arellano Félix
Mayra Hermosillo : Enedina Arellano Felix
Alejandro Edda : Joaquin « El Chapo » Guzman
Sosie Bacon : Mimi
Teresa Ruiz : Isabella Bautista
Clark Freeman : Ed Heath
Jero Medina : Ossie Mejia
Alberto Zeni : Amat Palacios
Miguel Rodarte : Danilo Garza
Matt Biedel : Daryl Petski
Andrés Almeida : Cochiloco
Gorka Lasaosa : Héctor Palma Salazar
Alberto Ammann : Pacho Herrera
Milton Cortés : Rubén Zuno Arce
Jesús Ochoa : Juan Nepomuceno Guerra
Julio Cesar Cedillo : Guillermo González Calderoni
Joaquín Cosio : Ernesto « Don Neto » Fonseca Carrillo
Tenoch Huerta : Rafael Caro Quintero
 
Mon avis :
 Indéniablement, avec du recul, Narcos restera comme étant l’une des séries les plus marquantes de ces dernières années : abordant, à la base, la montée et la chute de Pablo Escobar, sans nul doute le narcotrafiquant le plus célèbre de l’histoire, celle-ci revint pour une troisième saison où, Escobar mort, le Cartel de Cali avait droit aux honneurs. Et puis, nous pensions en rester là, jusqu’à ce que, fin 2018, un certain Narcos Mexico ne pointe le bout de son nez, tout en nous prouvant que la délocalisation de la Colombie au Mexique n’avait guère nuit à la série, loin de là. Forcément, aussi intéressant fut-il, Félix Gallardo ne possédait pas le charisme d’Escobar, mais bon, comme la troisième saison de Narcos nous le rappelait bien : au-delà d’un homme, cette série souhaitait revenir sur l’histoire des narcotrafiquants des quatre dernières décennies ; bref, il y avait de quoi faire et ce fut donc avec une impatience non négligeable que je me suis plonger dans cette seconde saison de Narcos Mexico, une saison qui, non seulement, confirma tout le bien que je pensais de sa devancière, mais qui, en plus, renoua allègrement avec les heures de gloire de la franchise Narcos, rien que ça ! Car bon, comment dire… il n’y a rien que de plus magnifique que de suivre le destin d’un homme, sa soif de pouvoir, de richesses, sa montée en puissance et puis, d’assister à sa chute. Cet homme, bien entendu, il s’agit de Félix Gallardo, alors au sommet de sa puissance dans cette seconde saison et qui, comme chacun sait, ou pas, finira bien mal. Ainsi, le synopsis était tout trouver avec une figure charismatique, d’anciennes têtes qui prenaient de l’importance – et, justement, dans cette nouvelle saison, les anciens faires valoir occupent enfin une place de premier choix – et, accessoirement, la célèbre opération Leyenda montée par la DEA et qui ne souhaitait qu’une seule chose : venger la mort horrible de leur agent, Kiki Camarena. Bref, c’est tout simplement passionnant pour ne pas dire captivant, comme avaient put l’être les anciennes saisons de Narcos. D’ailleurs, on ne change pas une formule qui gagne : casting irréprochable, narration impeccable qui alterne entre une partie historique et une autre plus ou moins romancée, sans oublier, bien sur, une reconstitution proche de la perfection. Certes, il y aurait bien deux ou trois petites choses à redire sur l’ensemble, mais bon, rien de grave et pas de quoi bouder son plaisir devant cette seconde saison de Narcos Mexico. Reste, maintenant, une seule question, primordiale selon moi : quid, donc, de la troisième saison ? Franchement, au vu de l’historique de tout ce petit monde et de la qualité générale de cette série depuis ses débuts, je suis sur que je ne serais pas déçu, mais bon, il sera toujours temps d’en parler lorsque le moment sera venu…
 

Points Positifs
 :
- Une des meilleures saisons de Narcos depuis ses débuts et qui, sincèrement, renoue allègrement avec les heures de gloire de la série. Il faut dire que le destin de Félix Gallardo et de ses sbires est tout bonnement captivant et qu’il est presque impossible de décrocher avant d’arriver au dernier épisode !
- Un Gallardo plus puissant que jamais et qui finira par tomber de bien haut, des seconds rôles enfin à la hauteur et qui s’avèrent charismatiques – d’ailleurs, hâte de les retrouver – et des agents de la DEA qui auront bien du mal au beau milieu de tout ce monumental bordel qu’était le Mexique des années 80 ! Bref, on ne s’ennui pas une seule seconde !
- On reprend une formule qui a fait ses preuves depuis longtemps – le coté historique fort intéressante, la narration, les protagonistes hauts en couleur – et qui reste toujours aussi efficace.
- Mine de rien, que l’on soit passionné, ou pas, par l’histoire des narcotrafiquants, tout cela est terriblement passionnant !
- Un certain coté mélancolique qui transparait, tout au long de la saison.
- Encore une fois, nous avons droit a un casting principalement composé d’acteurs sud-américains mais qui s’avère être tout simplement excellent.
- Le plaisir de retrouver, a quelques reprises, l’inimitable Pacho !
- Le générique, toujours aussi parfait !
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, le spécialiste des narcotrafiquants regrettera certaines libertés prises avec la réalité, certaines plus excusables que d’autres, mais bon, cela reste une œuvre de fiction avant toute chose.
- Dommage qu’il n’y ait pas eu un ou deux épisodes supplémentaires. Je pense qu’il y avait de quoi faire un peu plus…
 
Ma note : 8,5/10

samedi 4 décembre 2021

Narcos Mexico – Saison 1


Narcos Mexico – Saison 1
 
Dans les années 80, Félix Gallardo prend la tête du cartel de Guadalajara. Son but est alors d'en faire un véritable empire en rassemblant les différents trafiquants indépendants. Lorsque l'agent de la DEA, Kiki Camarena, quitte la Californie pour le Mexique afin d'arrêter Gallardo, il se rend vite compte que sa tâche sera bien plus difficile que prévu. Alors qu'il s'enlise dans sa mission, une série d'évènements tragiques se produit, affectant ainsi le commerce de la drogue et la guerre contre celle-ci.
 

Narcos Mexico – Saison 1
Réalisation : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Scénario : Carlo Bernard, Doug Miro, Eric Newman, José Padilha
Musique : Pedro Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame, Policier, Thriller
Titre en vo : Narcos Mexico – Season 1
Pays d’origine : États-Unis, Mexique
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 16 novembre 2018
Langue d'origine : anglais, espagnol
Nombre d’épisodes : 10 x 58 minutes
 
Casting :
Michael Peña : Enrique « Kiki » Camarena
Diego Luna : Félix Gallardo
Matt Letscher : James Kuykendall
Tenoch Huerta : Rafael Caro Quintero
Joaquín Cosío : Ernesto « Don Neto » Fonseca Carrillo
Teresa Ruiz : Isabella Bautista
Alyssa Diaz : Mika Camarena
José María Yazpik : Amado Carrillo Fuentes
Alejandro Edda : Joaquín « El Chapo » Guzmán
Aaron Staton : Butch Sears
Alfonso Dosal : Benjamín Arellano Félix
Clark Freeman : Ed Heath
Ernesto Alterio : Salvador Osuna Nava
Fermin Martinez : Juan José « El Azul » Esparragoza Moreno
Fernanda Urrejola : Maria Elvira
Gerardo Taracena : Pablo Acosta
Gorka Lasaosa : Hector Palma
Guillermo Villegas : Sammy Alvarez
Horacio Garcia Rojas : Tomas Morlet
Jackie Earle Haley : Jim Ferguson
Lenny Jacobson : Roger Knapp
Manuel Masalva : Ramón Arellano Félix
Tessa Ia : Sofia Conesa
Yul Vazquez : John Gavin
Scoot McNairy : Walt Breslin
Wagner Moura : Pablo Escobar
Alberto Ammann : Pacho Herrera
Francisco Denis : Miguel Rodriguez Orejuela
Pepe Rapazote : Chepe Santacruz Londono
Jorge A. Jimenez : Poison
Julián Díaz : El Negro ou « Blackie »
 
Mon avis :
 Le mois dernier, j’avais eu le plaisir – avec pas mal de retard, comme cela m’arrive souvent par ailleurs – de découvrir une série qui aura fait beaucoup parler d’elle depuis quelques années, Narcos. Un peu méfiant au départ, car je n’ai jamais été fan de ce genre d’œuvres sur les trafiquants ou la mafia, ce fut avec un plaisir certain que je me suis aperçu que non seulement, mes craintes étaient infondées, mais que, surtout, Narcos était une sacrée bonne série – au point même que ce ne sera pas une grande surprise que celle-ci soit, à mes yeux, la série de l’année 2021 mais j’y reviendrais en temps utile... Trois saisons avalées rapidement, je n’avais plus qu’à me plonger dans la suite, oui, cette fameuse suite qui allait nous faire quitter la Colombie pour le Mexique, autre terre de narcotrafiquants qui, il faut le reconnaitre, méritaient amplement que l’on s’attarde sur leur cas. Alors bien entendu, le dépaysement pour le Mexique risquait d’en perturber plus d’un : exit Javier Peña et compagnie – je ne parle même pas d’Escobar, figure marquante de la série et mort à la fin de la seconde saison – et si, effectivement, il nous faut un petit temps d’adaptation, histoire de savoir qui est qui et de se familiariser aux nouveaux protagonistes ainsi qu’aux enjeux, une fois que l’on est rentrer dans le vif de l’intrigue, force est de constater que ce Narcos Mexico s’avère être un pur régal ! Car bon, comment dire, même sans la figure charismatique de Pablo Escobar – dont l’absence avait déjà pesé lors de la troisième saison – il est clair que l’histoire de la montée en puissance des cartels de drogues mexicains est tout aussi intéressante que celle de leurs compères colombiens. Surtout que, comme ce fut le cas depuis les débuts de la série, on retrouve non seulement un casting haut en couleur et qui est pour beaucoup pour la réussite de l’ensemble, mais aussi, une narration impeccable qui, entre partie historique et partie plus ou moins romancée, ne peut que tenir en haleine le spectateur jusqu’au dernier épisode. Bref, si l’on pouvait avoir quelques doutes quand a ce Narcos Mexico, cette première saison – car oui, ce n’est que le début – les aura totalement balayés, ce, de fort belle manière, au point même que, une fois le générique de fin du dernier épisode survenu, notre seule envie est de découvrir la suite, bien entendu !
 

Points Positifs
 :
- Avec cette délocalisation de la Colombie au Mexique, on était en droit d’éprouver quelques craintes quand à l’avenir de Narcos or, fort heureusement, il n’en est rien et cette première saison de Narcos Mexico s’avère être la digne devancière de ses devancières !
- On reprend une formule qui a fait ses preuves depuis longtemps – le coté historique fort intéressante, la narration, les protagonistes hauts en couleur – et malgré le changement de pays, le spectateur, une fois familiarisé par les nouvelles têtes et les enjeux en cours, est rapidement en terrain familier, pour son plus grand plaisir.
- Indéniablement, l’histoire des narcotrafiquants mexicains est tout aussi passionnante que celle de leurs compères colombiens, même s’il n’y a pas une figure aussi charismatique que Pablo Escobar. Mais bon, connaitre les origines du Cartel de Guadalajara, ma foi, cela vaut le détour !
- Encore une fois, nous avons droit a un casting principalement composé d’acteurs sud-américains mais qui s’avère être tout simplement excellent. Petite mention spéciale à Michael Peña et Diego Luna.
- Le petit clin d’œil aux fans de la première heure avec la rencontre entre Félix Gallardo et Pablo Escobar !
- Le générique, toujours aussi parfait !
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, le spécialiste des narcotrafiquants regrettera certaines libertés prises avec la réalité, certaines plus excusables que d’autres, mais bon, cela reste une œuvre de fiction avant toute chose.
- Comme je l’avais dit lors de ma critique de la troisième saison de Narcos, personne ne remplace Pablo Escobar, même si je dois reconnaitre que Félix Gallardo gagne en consistance au fil des épisodes. De même, il nous manque Javier Peña – mais bon, il était en Colombie au même moment.
 
Ma note : 8/10

vendredi 19 novembre 2021

Narcos – Saison 3


Narcos – Saison 3
 
La mort d’Escobar n’a pas arrêté le crime et le trafic de drogue. Bien au contraire, la cocaïne a continué d’inonder la Colombie et le reste de monde. Le responsable principal de cela : un autre cartel colombien, celui de Cali, dirigé par quatre hommes qui se surnomment eux-mêmes les Gentlemen de Cali. Face a eux, et alors que le Cartel négocie une réédition avantageuse avec le gouvernement colombien, l’agent Peña, désormais responsable de la mission locale de la DEA…
 

Narcos – Saison 3
Réalisation : José Padilha
Scénario : Chris Brancato
Musique : Pedro Bromfman, Rodrigo Amarante
Production : Netflix
Genre : Drame, Policier, Thriller
Titre en vo : Narcos – Season 3
Pays d’origine : États-Unis, Colombie
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 01 septembre 2017
Langue d'origine : anglais, espagnol
Nombre d’épisodes : 10 x 52 minutes
 
Casting :
Pedro Pascal : Javier Peña
Damián Alcázar : Gilberto Rodríguez Orejuela
Alberto Ammann : Hélmer « Pacho » Herrera
Francisco Denis : Miguel Rodríguez Orejuela
Pêpê Rapazote : José « Chepe » Santacruz-Londoño
Matias Varela : Jorge Salcedo
Javier Cámara : Guillermo Pallomari
Andrea Londo : María Salazar
Eric Lange : Bill Stechner
Kerry Bishé : Christina Jurado
Michael Stahl-David : Chris Feistl
Matt Whelan : Daniel Van Ness
Arturo Castro : David Rodríguez
Sebastián Eslava : Nicolas Rodríguez
Miguel Ángel Silvestre : Franklin Jurado
Juan Sebastián Calero : Navegante
Juan Pablo Shuk : Colonel Hugo Martínez
Brett Cullen : Ambassadeur Arthur Crosby
Gastón Velandia : General José Serrano
Edward James Olmos : Chucho Peña
Raymond Ablack : Stoddard
Shea Whigham : Agent Duffy
Gabriel Iglesias : Fluffy Sicario
Carlos Camacho : Claudio Salazar
Taliana Vargas : Paola Salcedo
Bre Blair : Lorraine
Andrés Crespo : Carlos Córdova
José María Yazpik : Amado Carrillo Fuentes
 
Mon avis :
 C’était la grande question qui était sur toutes les lèvres, celle que ceux qui avaient apprécié cette série ne pouvaient s’empêcher de se poser, c’est-à-dire, mais comment les producteurs de Narcos allaient-ils faire pour nous captiver toujours autant sans le personnage principal, Pablo Escobar, décédé a l’issu du dernier épisode de la seconde saison ?! Une question de la plus haute importance, forcément, et que, bien entendu, je me suis posé, car bon, comment dire… si le Cartel de Cali avait déjà fait son apparition au cours de la seconde saison, si celui-ci promettait, comment tenir la comparaison avec un individu aussi dangereux et charismatique qu’Escobar, accessoirement, formidablement personnifié par un Wagner Moura en état de grâce !? La réponse a cette question, je vous la donne tout de suite et elle est simple finalement : non, aucun des membres du Cartel de Cali ne tient la comparaison avec Escobar, cependant, ce n’est pas une surprise et là où est la grande force de cette troisième saison de Narcos, c’est que, malgré la disparition du parrain de Medellin, malgré le départ de Boyd Holbrook – alias Steve Murphy – et malgré un début peu enthousiasmant – il faut le reconnaitre – le résultat final s’avère être une véritable réussite, oh, peut-être pas du niveau de la première saison, quasiment parfaite de bout en bout, quoi que… Car épisodes après épisodes, le spectateur, d’abord méfiant, découvre, avec satisfaction, que les producteurs de Narcos n’ont pas perdus le feu sacré, qu’ils sont toujours aussi doués pour nous tenir en haleine, dans cette plongée dans la Colombie des années 90 avec son lot de violence, de corruption, de morts et de scandales politiques. Coté personnages, Peña reste égal a lui-même, les membres du Cartel – principalement les deux frères – méritent le détour mais l’ajout le plus intéressant et celui de Jorge Salcedo, responsable de la sécurité du Cartel de Cali et, surtout, l’homme qui le fera tomber : la mise en avant de ce dernier nous permet de découvrir, pour la première fois dans cette série, un protagoniste qui, sans être policier ou criminel, a une réelle importance et qui s’avère être assez attachant. Bref, vous l’avez compris, même sans Escobar, Narcos réussit le pari d’être toujours aussi bon, ce qui, ma foi, est une fort bonne nouvelle. Reste maintenant une nouvelle question, ou, plutôt, plusieurs questions : quid de la quatrième saison ? Direction le Mexique, apparemment mais, avec ou sans Peña ? Hum, cela me peinerait vraiment de ne plus avoir Pedro Pascal…
 

Points Positifs
 :
- Pari réussit que celui de maintenir la qualité d’une série qui a perdu son personnage principal a la fin de la seconde saison, car il ne faut pas se leurrer, Pedro Escobar était la grande figure de Narcos, or, sans lui – et sans Steve Murphy – et avec un renouvèlement important du casting, cela reste toujours aussi passionnant et on retrouve tout ce qui a fait la force de cette série depuis ses débuts.
- Jorge Salcedo est probablement le personnage le plus intéressant de cette troisième saison : homme honnête travaillant pour des criminels, il doit jongler sans cesse afin de protéger les siens et finira par faire tomber ses patrons.
- Si le Cartel de Cali ne remplace pas totalement Escobar, force est de constater qu’entre les frères Rodríguez Orejuela et Pacho, on a tout de même affaire a quelques figures qui marquent les esprits.
- Un Javier Peña toujours égal a lui-même, c’est-à-dire, charismatique.
- La scène de la danse gay de Pacho : le moment le plus hilarant de la saison, surtout au vu de sa conclusion pour le moins violente !
- Le générique a bien changé depuis les débuts mais il reste toujours aussi bon, et puis, la chanson de Rodrigo Amarante est une pure merveille !
 
Points Négatifs :
- Que l’on veuille ou pas, personne ne remplace Pedro Escobar…
- Un début de saison un peu trop hésitant et loin d’être enthousiasmant, fort heureusement que la suite est nettement plus aboutie.
- Les puristes regretteront quelques libertés prises avec la réalité historique, bien entendu, mais bon, on à l’habitude…
 
Ma note : 8,5/10