Hauteville House – L'Ordre de l'Obsidienne
Hauteville
House – L'Ordre de l'Obsidienne
Une
forteresse volante survole le Rio Grande. Gavroche et ses amis ont été faits
prisonniers par des pirates de l’air. Zelda tente de négocier à boire et à
manger pour ses amis captifs. Le capitaine des pirates n’en a cure. Il est bien
plus intéressé par les documents qu’il a retrouvés sur ses prisonniers : des
dossiers très sensibles parlant de l’ordre de l’Obsidienne. Lorsque Zelda met
sur la table une reconnaissance de dette de 10000 dollars en lui proposant de
devenir corsaire des nordiste, il change vite d’avis. D’ailleurs, il est temps
de faire étape dans sa modeste base terrestre. Allié de circonstance, il a
maintenant quelqu’un à leur présenter qui en sait beaucoup sur l’ordre de
l’obsidienne : son propre père. Ce dernier était à Fort Alamo avec Santa Anna
lorsqu’ils ont fouillé les restes du portail par lequel Davy Crockett s’était
enfui avant de le faire exploser. Crockett avait emporté une des six idoles
dont la fonction était d’achever l’initiation des membres de l’ordre. En effet,
on ne peut franchir les portails sans s'y être préalablement préparé par un
contact avec une des idoles. Cela explique enfin pourquoi seules quelques
personnes choisies sur le tas pouvaient emprunter les portes…
Hauteville House – L'Ordre de l'Obsidienne
Scénario
: Fred Duval
Dessins
: Thierry
Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Nuria
Sayago
Couverture : Manchu,
Thierry Gioux
Editeur
: Delcourt
Genre : Aventure,
Steampunk
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 13
janvier 2016
Nombre
de pages : 54
Mon
avis : Treizième tome de la fort sympathique
bande dessinée du sieur Duval qu’est Hauteville
House, L’Ordre de l’Obsidienne est a classé d’entrée
dans la catégorie des volumes ni mauvais, ni tout a fait bons, mais je
m’explique : ainsi, après un départ plutôt en fanfare pour ce troisième
cycle, comme on avait put le voir dans Jack
Tupper, une grosse déception suite a La
Hague et une remontée fort intéressante dans le tome
précédant, Le
Puits de Jacob, ce nouvel album des aventures de Gavroche et de Zelda a
de quoi laisser le fan sur sa faim, et ce, avec des sentiments pour le moins
contradictoires… Ainsi, dans le fond, il faut reconnaitre que dans L’Ordre
de l’Obsidienne, on retrouve avec un certain plaisir tout ce qui a fait le
sel de cette saga, c’est-à-dire, ce mélange fort habile d’aventures, de
fantastique, le tout saupoudré de Steampunk et de mythes a la Lovecraft.
L’intrigue, elle, est toujours aussi enlevée et entre scènes d’actions et
quelques nouvelles révélations, on ne boude pas notre plaisir, cependant…
cependant, il manque comme un petit quelque chose qui fait que l’on ne peut pas
être totalement satisfait du résultat final… Déjà, le constat, indéniable,
qu’on est a mille lieux des débuts de la série – surtout quand nos héros refont
un tour du coté de paysages déjà connus – mais aussi et surtout, cette
impression que, par moments, l’intrigue s’étire un poil trop en longueur, que
certains personnages ne sont pas d’une grande utilité tandis que d’autres, eh
bien, comment dire, disons qu’ils brillent tout particulièrement par leur
disparition pure et simple ! Ajoutons a cela, histoire d’enfoncer le clou,
un Thierry Gioux qui, a la base, possède un style particulier et que l’on a
déjà connu plus inspiré et on obtient au final un tome certes sympathique, qui
se lit bien mais, dans le fond, mi-figue, mi-raisin, bref, loin de ce que la
série a déjà put nous offrir de par le passé…
Points
Positifs :
-
Les nouvelles révélations auquel on a droit dans ce tome, que ce soit au sujet
de ce fameux Ordre de l’Obsidienne, une société secrète millénaire comme on les
aime, mais aussi au sujet de ces deux races extraterrestres qui vivent sur
notre planète depuis des milliers – des millions – d’années et qui sentent bon
Lovecraft.
-
Un plaisir a la lecture qui ne se démord pas le moins du monde ; il faut
dire qu’entre révélations, scènes d’actions et tournure prise par les événements,
on ne s’ennui guère et l’envie de découvrir le fin mot de l’histoire est
toujours au rendez vous !
-
Même si certains protagonistes brillent par leurs absence, entre quelques
nouvelles têtes et une Zelda égale a elle-même, il y a de quoi faire…
Points
Négatifs :
-
Cela me peine de le dire mais franchement, Thierry Gioux, on l’a déjà connu
bien plus inspiré que cela… de plus, celui-ci n’a jamais été très doué avec les
scènes d’actions et vu que celles-ci sont nombreuses dans ce volume…
-
Forcément, qui dit scènes d’actions a grand spectacle dit… fouillis
indescriptible par moments !
-
Je n’ai rien contre le fait de retourner faire un tour du coté du Mexique,
cependant, cela nous fait penser aux débuts de la saga et là, eh bien, disons
qu’au petit jeu des comparaisons, il n’y a pas photo !
Ma
note : 7/10
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