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dimanche 15 janvier 2023

La Crypte du Sorcier


La Crypte du Sorcier
 
Dans les entrailles de la terre, le redoutable sorcier Razaak a été ramené à la vie. Son but : réaliser ses rêves de mort et de tyrannie ; asservir votre pays. Seule l'épée qu'il a depuis longtemps perdue est capable de mettre définitivement un terme à son existence. Une mission des plus redoutables vous attend donc : trouver l'épée, triompher des forces démoniaques qui ne manqueront pas de se mettre sur votre chemin et, enfin, affronter Razaak lui-même. Pour parvenir à vos fins, n'oubliez pas qu'il vous faudra découvrir des talismans sans lesquels l'échec serait inéluctable. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

La Crypte du Sorcier
Série : Défis Fantastiques n°26
Auteur : Ian Livingstone
Illustration de la couverture : Les Edwards
Illustrations intérieures : John Sibbick
Titre original : Crypt of the Sorcerer
Traduction : Noël Chassériau
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : 24 novembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Après une absence pour le moins longue de quelques mois, les Défis Fantastiques – probablement la série la plus connue de Livres dont vous êtes le Héros ou, du moins, celle par qui tout a débuté – sont de retour sur ce blog avec un titre qui est certes loin de faire partit des meilleurs du genre, bien au contraire, mais qui n’en reste pas moins intéressant à mes yeux. Œuvre de l’inimitable Ian Livingstone, cofondateur de la saga avec un certain Steve Jackson, comme chacun sait, La Crypte du Sorcier, vingt-sixième volet des Défis Fantastiques n’est naturellement pas le titre le plus connu de la série même si, pourtant, il l’est tout de même nettement plus que bien d’autres livres jeux parus ultérieurement et qui lui sont nettement supérieur… Ce constat, il le doit au fait que, contrairement à quelques petites pépites oubliées, La Crypte du Sorcier fait partit de ces ouvrages qui ont eu droit, au fil des ans, à de multiples réimpressions dans les nouvelles versions. Le méritait-il ? Probablement pas. La raison ? Disons que celui-ci, comme je l’ai souligné, fut écris par Ian Livingston ce qui explique la chose : eh oui, les deux compères ont toujours préférés mettre en avant leur propres créations plutôt que celles d’autres auteurs qui auraient put leur faire de l’ombre… Ceci étant dit, quid, donc, de cette Crypte du Sorcier ? Et bien, disons que qui dit Ian Livingstone dit, fatalement, One-Thru-Path, ce qui signifie que si vous avez le malheur, a un moment donné de l’aventure – et un seul – de vous écarter du seul et unique bon chemin, vous n’irez pas au bout de l’histoire ! Un procédé familier de l’auteur que l’on ne présente plus et qui est frustrant au possible, surtout lorsque, la plupart du temps, les objets – divers et nombreux – que l’on doit collecter sont placés n’importe où et sans grande logique. Sans grande surprise, donc, La Crypte du Sorcier est un des plus beaux exemples de ce que nous a toujours proposé Ian Livingstone et je comprends que, vu de la sorte, tout cela a de quoi en refroidir plus d’un… Pourtant, à ma grande surprise, je dois reconnaitre que ce livre jeu n’est pas le plus problématique de son auteur, loin de là, et qu’il possède bien des qualités qui, à défaut d’en faire un incontournable – nous en sommes très loin – font que celui-ci se démarque tout de même un peu de ce que le britannique nous a trop souvent proposé. Ainsi, certains lieux parcourus dans l’aventure sortent un peu de l’ordinaire et proposent un chalenge intéressant, certaines rencontres le sont tout autant et on prendra même plaisir à être accompagner par deux compagnons qui – incroyable mais vrai – ne passeront pas l’arme a gauche ! Alors bien sur, le grand méchant est ridicule au possible et le postulat de départ est d’une banalité affligeante, de même, le coté One-Thru-Path est agaçant au possible, quand au fait de se coltiner pour la énième fois le Mage Yaztromo, les Nains de Pont-de-Pierre et la Forêt des Ténèbres, disons que l’on commence à en avoir franchement marre de tout ce petit monde et ses lieux mille fois parcourus. Mais bon, sans être génial et malgré ses défauts, La Crypte du Sorcier est loin d’être un mauvais Défis Fantastique, disons juste qu’il est malheureusement trop représentatif des nombreuses tares narratives de son auteur. Mais bon, si vous n’êtes pas un familier de Ian Livingstone ou que vous découvrir le genre par le biais de ce titre, qui sait, peut-être le regarderez vous autrement ?
 

Points Positifs
 :
- Une aventure qui sent le déjà vu à plein nez mais qui, pourtant, réussit à s’en sortir plus ou moins grâce à certains passages plutôt réussis ainsi que quelques rencontres et adversaires marquants. Qui plus est, les lieux parcourus ne sont pas déplaisants.
- Grande première dans les Défis Fantastiques puisque, pour une fois, nos compagnons ne se font pas tuer !
- Les inconditionnels de Ian Livingstone et de difficulté extrême seront aux anges avec La Crypte du Sorcier
- John Sibbick n’est peut-être pas l’artiste le plus talentueux au monde, cependant, son style particulier est loin d’être déplaisant et il faut reconnaitre que ses illustrations sont, dans l’ensemble, de qualité.
- Une couverture qui manque d’originalité mais qui reste efficace.

Points Négatifs :
- Un scénario mille fois vu et mille fois user  avec un énième sorcier surpuissant qui se rappelle à notre bon souvenir et qui menace, a lui tout seul, le monde entier. Face à lui ? On n’envoi pas une armée ou, au minimum, un groupe d’aventuriers chevronnés mais un seul individu tout juste équipé de sa bite et de son couteau.
- Yaztromo, les Nains de Pont-de-Pierre, la Forêt des Ténèbres : cela commence à lasser grandement de retrouver encore et encore les mêmes lieux, les mêmes individus.
- Ian Livingstone oblige, cela reste un terrible bon vieux One-Thru-Path des familles et vous allez vous arracher les cheveux bien des fois avant de pouvoir trouver le seul et unique chemin qui vous mènera au dernier paragraphe de l’aventure…
- Il faut trouver moult objets, armes, talismans, mots de passes, etc. Naturellement, ceux-ci sont placés au petit bonheur la chance n’importe où et on les retrouve sans la moindre logique.

 Ma note : 6,5/10

mercredi 15 juin 2022

La Forteresse du Cauchemar


La Forteresse du Cauchemar
 
Neubourg, agréable petite ville du continent de Koul, autrefois si paisible, est aujourd'hui la proie de créatures dégénérées, œuvres de maléfiques puissances. Un infâme sorcier, emmuré depuis des siècles dans les profondeurs de la Forteresse de la ville, est revenu à la vie, ne rêvant que d'assouvir sa vengeance. C'est à vous que revient la mission de l'affronter et de libérer Neubourg, ainsi que votre ami le Baron Thuldor, du sinistre enchantement dont ils sont les victimes. Mais prenez garde ! Les souterrains du château sont infestés de monstres, et nombreux sont les pièges diaboliques qui vous y attendent... Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance…
 

La Forteresse du Cauchemar
Série : Défis Fantastiques n°25
Auteur : Peter Darvill-Evans
Illustration de la couverture : Terry Oakes
Illustrations intérieures : Dave Carson
Titre original : Beneath Nightmare Castle
Traduction : Mona de Pracontal
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : 10 septembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Après vous avoir parler, le mois dernier, de ce véritable monument qu’est La Créature venue du Chaos, j’aborde aujourd’hui un autre volume des Défis Fantastique, un ouvrage nettement moins connu mais qui possède tout de même quelques qualités, La Forteresse du Cauchemar. Vingt-cinquième volume de la saga, paru en France uniquement dans la première édition, ce LDVELH est l’œuvre de Peter Darvill-Evans, auteur peu connu et qui écrira par la suite La Nuit des Mutants et Les Mondes de l'Aleph. Bien entendu, on ne peut pas vraiment dire que les ouvrages de celui-ci fassent partit des plus célèbres aux yeux du grand public et si je dois être tout à fait franc avec vous, je dois reconnaitre que je n’en gardais pas un grand souvenir – un peu, finalement, comme cela avait été le cas avec Les Sceaux de la Destruction. Pourtant, après y avoir rejoué, il me faut admettre que cette Forteresse du Cauchemar, s’il n’est pas un incontournable du genre, n’en reste pas moins un bon Défis Fantastique. Premièrement, ce qui marque les esprits, c’est son ambiance un peu plus sombre que d’habitude et même si nous ne sommes pas non plus dans du Lovecraft pur et dur – il ne faut pas exagérer – nombreuses sont les scènes horrifiques qui parsèment l’aventure. Ensuite, la première partie, celle où l’on explore la cité de Neubourg, est plutôt réussie et, là aussi, l’ambiance est au rendez vous, dommage que, une fois dans le château, le niveau baisse un peu et que l’on tombe un peu dans les travers du genre. Ajoutons à cela quelques rencontres marquantes – la jeune fille en couverture, la magicienne – un boss final surpuissant et à l’apparence dégoutante, des illustrations de qualité ainsi que le fait qu’il n’y ait pas qu’un seul chemin pour parvenir a ses fins et l’on obtient un livre-jeu qui, ma foi, mérite fortement de sortir de l’oubli. Bref, si vous êtes un vieux fan de LDVELH et que vous ne connaissiez pas La Forteresse du Cauchemar, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
 

Points Positifs
 :
- Un Défis Fantastique plutôt méconnu mais qui mérite largement le détour de par son ambiance plutôt malsaine qui nous transporte dans une aventure bien plus sombre et originale que d’habitude.
- Peter Darvill-Evans n’a pas écrit énormément de Défis Fantastiques mais, en tous cas, son style narratif est plutôt plaisant et il n’hésite pas à sortir des sentiers battus.
- Amateurs de Lovecraft, d’horreur et de créatures répugnantes, La Forteresse du Cauchemar est fait pour vous !
- Dave Carson possède un style pour le moins particulier mais j’ai toujours apprécié ses illustrations pour cet ouvrage.
- Ce n’est pas un One-Thru-Path, ce qui est une bonne nouvelle.
- Une couverture simple mais correcte.

Points Négatifs :
- Même si j’ai bien aimé La Forteresse du Cauchemar, je dois reconnaitre que nous sommes tout de même loin d’un quelconque chef d’œuvre. Cela reste un bon Défis Fantastique mais sans plus.
- Si la première partie, celle où l’on explore la cité de Neubourg, est plutôt réussie, l’exploration du château est nettement plus conventionnel, ce qui est dommage et nuit un peu à l’impression générale que l’on peut avoir.

 Ma note : 7,5/10

samedi 21 mai 2022

La Créature venue du Chaos


La Créature venue du Chaos
 
Vous ne savez pas où vous êtes – vous ignorez même qui vous êtes. Cette créature primitive à qui un instinct rudimentaire tient lieu d'intelligence, c'est VOUS. Peut-être, au cours de l'aventure, parviendrez-vous à contrôler votre tempérament bestial, à en apprendre davantage sur votre propre compte et, plus tard, à découvrir quel destin vous est réservé. Le succès pourtant ne vous est pas assuré, car la Créature venue du Chaos peut succomber, elle aussi, aux innombrables pièges tendus par les monstres qui infestent le Défilé de la Dent-du-Troll... Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Bonne chance…
 

La Créature venue du Chaos
Série : Défis Fantastiques n°24
Auteur : Steve Jackson
Illustration de la couverture : Ian Miller
Illustrations intérieures : Alan Langford
Titre original : Creature of Havoc
Traduction : Noël Chassériau
Année de l’édition Anglaise : 1986
Sortie de l'édition Française : 13 février 1989
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 415
 
Mon avis : 
Attention, avec La Créature venue du Chaos, vous vous attaquez là à du gros gibier !!! Ainsi, je ne saurais que déconseiller cet ouvrage aux novices dans l'univers des Livres dont vous êtes le Héros, d'une part en raison de sa difficulté mais également par son aspect sombre. Mais attaquons la critique… A priori, la feuille d'aventure est très simple et les règles aussi, bref, rien de nouveau sous le soleil. Cependant, vous découvrez, assez rapidement, que, incarnant un monstre, vous êtes quasi invincible au combat singulier – sur un double, vous tuez l'adversaire et vous ne perdez qu'un seul point d'Endurance par blessure. A cet instant, on se demande quelle peut être la difficulté du livre ?! Mais passons à l'histoire : en toute sincérité, elle est excellente ! La plus complexe de tous les Défis Fantastiques ! Sur une vingtaine de pages vous est présenté des lieux et des personnages, apparemment sans aucun rapport avec vous. Lisez attentivement, pour le plaisir mais aussi parce que cela vous sera d'une aide précieuse. Cependant certains renseignements ne sont là que pour vous embrouiller et ne vous serviront strictement à rien. Pour ce qui est du début de l'aventure, a proprement parlé, vous êtes amnésique, ne comprenez pas le langage humain et ne contrôlez pas vos décisions. Rapidement, vous vous sortirez de ce mauvais pas – c'est automatique si les dés ne vous défavorisent pas trop, sinon c'est la mort – et vous pourrez jouer normalement. La première partie se passe dans la forteresse souterraine de Zharrandan Marr et c'est le passage le plus difficile du jeu. Réussir à échapper aux souterrains est déjà un exploit, étant donné le nombre de passages et objets obligatoires à découvrir. La seconde moitié du jeu vous permet de visiter bon nombre de lieux décrits au début du livre. Elle est elle aussi très dure, étant donné qu'il vous faut obtenir l'aide d'un demi-orque, pas si évident que ça à trouver. Mais pour finir le bouquin, il vous faut trouver la cachette de Marr ! Là aussi, mission quasi-impossible – vous devez d'abord découvrir un parchemin puis deviner le lieu au pif. Ainsi chaque paragraphe peut être le bon. Autant dire que les chances de succès sont très faibles… La fin, quand à elle, est excellente, et regorge de coups de théâtre inattendus. De plus le style de Jackson est remarquable et les illustrations d'Alain Langford sont très réussies. Bref, comme vous l’avez compris, La Créature venue du Chaos est un grand classique qui doit absolument trouver une place d'honneur dans votre bibliothèque personnelle. Surtout réservé aux fans purs et durs, les autres, naturellement, regarderont vite la soluce…
 

Points Positifs
 :
- Probablement un des meilleurs volets des Défis Fantastiques et, accessoirement, un des plus grands Livres dont vous êtes le Héros, tout simplement ! Il faut dire que La Créature venue du Chaos, malgré son indicible difficulté – finalement, comme Le Manoir de l’Enfer, peut-être en plus hard encore – n’en reste pas moins un incontournable absolu, un monstre du genre, quasiment parfait de bout en bout et qui ne peut que marquer les fans du genre !
- Originalité est le terme exact de cette Créature venue du Chaos : ici, on ne fait pas un quelconque aventurier mais un monstre, un vrai de vrai ! Ensuite, on est nettement plus fort que la moyenne, d’où des règles légèrement différentes. A cela, ajoutons le fait que l’on débute l’aventure en étant amnésiques et que ce n’est qu’au fil de celle-ci que l’on commencera sa savoir quel est notre but. Bref, un LDVELH qui sort de l’ordinaire…
- Scénaristiquement, c’est du tout bon et on a affaire, indéniablement, à un des tous meilleurs Défis Fantastiques !
- Un background pour le moins impressionnant nous est présenté ici : histoire, légendes, lieux, personnages…
- Pour ce qui est des illustrations, Alan Langford livre, comme à son habitude, une fort belle prestation et celles-ci sont un plus indéniable pour la réussite de ce livre jeu.
- Une couverture plutôt réussie et qui nous met tout de suite dans l’ambiance.

Points Négatifs :
- Une difficulté monstrueuse qui fait que, malheureusement, il est quasiment pour ne pas dire impossible de finir cet ouvrage sans solution. Bref, de quoi en décourager plus d’un, ce qui est dommage…
 
Ma note : 9/10

jeudi 7 avril 2022

Les Sceaux de la Destruction


Les Sceaux de la Destruction
 
Vous êtes le noble souverain d'Arion, calme cité située au nord-est de Khul, que vous gouvernez pour le plus grand bien de tous vos sujets. Pourtant terreur et destruction menacent de s'abattre sur ce havre de paix. En effet, dans les montagnes de Krill Garnash où elle a établi son repaire, Morgane la sorcière vient de donner vie à douze Golems. Onze d'entre eux portent un masque marqué d'un Sceau de la Destruction. Seul manque le dernier Sceau qui pourrait donner à cette sorcière maléfique un pouvoir sans partage : la légende n'affirme-t-elle pas que quiconque réunira les douze Sceaux sera le maître du monde ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

Les Sceaux de la Destruction
Série : Défis Fantastiques n°23
Auteur : Robin Waterfield
Illustration de la couverture : John Sibbick
Illustrations intérieures : Russ Nicholson
Titre original : Marks of Mayhem
Traduction : Sylvie Bonnet
Année de l’édition Anglaise : 1987
Sortie de l'édition Française : 05 novembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Après La Planète Rebelle, livre jeu de Science-Fiction pour le moins original et qui est, incontestablement, le meilleur du genre, Robin Waterfield revient avec un ouvrage nettement plus conventionnel puisque typiquement connoté Heroic-Fantasy, Les Sceaux de la Destruction. Pour la petite histoire, celui-ci fait parti de ces ouvrages auquel j’avais joué étant adolescent et dont je ne me souvenais pas de grand-chose, en dehors, bien entendu, de sa couverture, plutôt réussie. Une bonne chose, finalement, puisque, en m’y replongeant, ce fut un peu comme si j’abordais un inédit, ou presque et comme l’aventure en elle-même est loin d’être déplaisante, ma foi, j’ai passé un assez bon moment avec ces Sceaux de la Destruction. Pourtant, d’entrée de jeu, il y a un gros défaut à ce livre-jeu puisque qui va croire une seule seconde que le roi d’un pays va partir a l’aventure tout seul et tout juste accompagné de sa fidèle épée et de son singulier casque !? Pas crédible pour un sou, certes, mais une fois cette couleuvre avalée, force est de constater que le reste de l’intrigue est plutôt pas mal : on voyage pas mal dans ce LDVELH, certains passages sont plutôt intéressants, il y a quelques rencontres marquantes, quelques protagonistes qui méritent le détour et, pendant les trois quarts de l’aventure, on a une sensation de liberté peu commune dans les Défis Fantastiques. Le problème, en fait, surgit vers la fin lorsque l’on doit rencontrer un certain personnage qui doit nous mettre en garde quand a un certain traitre et que l’on découvre, beaucoup trop tard, que nous avons en fait, affaire a un One-Thru-Path ! Ajoutons à cela un final bancal qui tient en trois misérables lignes et vous comprendrez pourquoi Les Sceaux de la Destruction rate un peu le coche et n’est pas un incontournable. Dommage car, par certains moments, il n’en n’était pas loin…
 

Points Positifs
 :
- Un Défis Fantastique plutôt méconnu mais qui n’en reste pas moins plutôt bon dans son genre. Possédant une intrigue captivante qui nous fera voir du pays, riche en scènes marquantes, Les Sceaux de la Destruction, sans être exceptionnel, est un livre-jeu sympathique qui vous fera passer un bon moment.
- Il y a de très bons passages tout au long de l’aventure et, coté immersion, Robin Waterfield est plutôt doué pour nous tenir en haleine au cours de notre long voyage.
- Russ Nicholson livre des illustrations de qualité, comme à son habitude et les fans de ce dernier seront aux anges.
- Une couverture simple mais plutôt réussie avec cet inquiétant golem.

Points Négatifs :
- Un final bancal, écrit à la va-vite et qui frustre énormément le joueur, surtout quand, après tant de péripéties, il a droit à un ultime paragraphe qui tient en trois misérables lignes ! Franchement, il y avait de quoi faire beaucoup mieux…
- On ne va pas se mentir, si Les Sceaux de la Destruction est un livre-jeu sympathique, ce n’est pas non plus un incontournable. Disons qu’il est correct et mérite d’être redécouvert, sans plus.
- Pas très crédible l’histoire du roi qui doit partir tout seul à l’aventure.

Ma note : 7/10

mardi 22 mars 2022

La Grande Menace des Robots


La Grande Menace des Robots
 
Vous habitez un ranch dans lequel vous élevez des dinosaures. Et votre vie se déroulait paisiblement lorsque, un jour, les Kalazariens ont envahi la Thoronie, votre pays, après avoir endormi tous ses habitants. Sauf VOUS ! C'est donc un peu malgré vous que vous allez devenir un héros... il ne vous faudra que peu de temps pour apprendre à manœuvrer les robots qui vous permettront de combattre vos adversaires. Mais saurez-vous trouver le moyen de réveiller à temps vos compatriotes, tout en échappant aux cruels envahisseurs et aux dinosaures de toute espèce qui, maintenant, errent en liberté dans les villes et les forêts ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

La Grande Menace des Robots
Série : Défis Fantastiques n°22
Auteur : Steve Jackson
Illustration de la couverture : David Martin
Illustrations intérieures : Gary Mayes
Titre original : Robot Commando
Traduction : Danielle Plociennik
Année de l’édition Anglaise : 1986
Sortie de l'édition Française : 10 septembre 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Après l’original mais plutôt moyen Le Marais aux Scorpions puis le sympathique Les Démons des Profondeurs, Steve Jackson – l’auteur nord-américain et non le cocréateur des Défis Fantastiques – revient pour une toute dernière fois avec un ouvrage qui sort un peu de la norme des autres volumes de la série phare des LDVELH, du moins, en apparence… En effet, s’il y a bien une chose que l’on ne peut enlever à cette Grande Menace des Robots, c’est son originalité qui nous change grandement des habituelles aventures dans un univers d’Heroic Fantasy : surfant sur la vague des Transformers qui étaient à la mode dans les années 80, le sieur Jackson nous propose une aventure qui nous met aux commandes – par moments – de robots géants. Une idée que certains peuvent qualifier d’intéressante, pour peu que l’on soit fan de la chose – ce qui n’est pas vraiment mon cas – sauf que, comme c’est souvent le cas : toutes les bonnes intentions ne sont pas gages de réussites, loin de là ! Ainsi, dans le cas qui nous préoccupe ici, il apparait grandement que La Grande Menace des Robots n’est pas un bon Défis Fantastique, ce, pour de multiples raisons… Déjà, scénaristiquement, tout cela est plutôt léger pour ne pas dire ubuesque – tous les habitants de notre pays sont endormis sauf nous, pourquoi, mystère, il n’y aura pas d’explication ! Ensuite, il y a la problématique de la facilité de ce livre jeu : certes, je ne suis pas fan des One-Thru-Path à la Ian Livingstone mais à un moment donné, un peu de difficulté, cela ne fait pas de mal surtout quand on se rend compte que pour achever l’aventure, il suffit de trouver deux objets dont il est difficile de passer à coté. Ajoutons à coté un manque d’ambiance flagrant et le coté artificiel de l’ensemble et vous comprendrez que, en dehors, pour les amateurs du genre, du plaisir de se battre à bord de robots géants, il n’y a pas grand-chose à tirer de cette Grande Menace des Robots, un Défis Fantastique, selon moi, sans grand intérêt…
 

Points Positifs
 :
- Les amateurs des Transformers seront bien évidement aux anges puisque cette Grande Menace des Robots les permettra d’assouvir un fantasme en les mettant aux commandes de robots géants qui furent tant à la mode dans les années 80.
- Un Défis Fantastique qui sort de la norme et qui brille par son originalité puisque l’on sort du carcan traditionnel de l’Heroic-Fantasy.
- Ceux qui détestent les One-Thru-Path de la mort qui tue seront aux anges puisque la facilité est au rendez vous et qu’ils n’auront guère à se prendre la tête…

Points Négatifs :
- Un Défis Fantastique qui brille davantage par la forme que par le fond et qui possède un scénario bien trop léger pour vraiment marquer les esprits. Ainsi, en dehors du plaisir d’être aux commandes de robots géants et de se battre par moments avec des dinosaures, il ne reste pas grand-chose…
- Une intrigue simpliste pour ne pas dire débile par moments : tout le monde est endormis lors de l’invasion sauf nous ! Pourquoi ? Alors là, on ne le saura jamais !
- Un manque d’ambiance plutôt regrettable, ce qui est une habitude avec Steve Jackson.
- Les One-Thru-Path, c’est souvent pénible, mais ici, c’est beaucoup trop facile pour que ce livre jeu représente un quelconque challenge.
- Des illustrations sympas mais sans plus et une couverture franchement bof.

Ma note : 3,5/10

dimanche 6 février 2022

L'Épreuve des Champions


L'Épreuve des Champions
 
Le Labyrinthe de la Mort ! L'évocation seule de ce lieu maléfique, témoin de l'une de vos premières aventures, vous fait passer des frissons dans le dos. Et pourtant, la mauvaise fortune va vous entraîner une fois de plus vers Fang, où vous allez découvrir que le Baron Sukumvit a imaginé un nouveau labyrinthe, plus redoutable encore que le premier. Pire encore, avant d'y pénétrer vous devrez triompher des jeux cruels conçus par Lord Carnuss, le frère dément du Baron.  Sortirez-vous vainqueur de l'Epreuve des Champions ? Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

L'Épreuve des Champions
Série : Défis Fantastiques n°21
Auteur : Ian Livingstone
Illustration de la couverture : Brian Williams
Illustrations intérieures : Brian Williams
Titre original : Trial of Champions
Traduction : Pascale Jusforgues et Alain Vaulont
Année de l’édition Anglaise : 30 juin 1986
Sortie de l'édition Française : 20 février 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Après vous avoir proposer la critique de L'Épée du Samouraï, vingtième volume des Défis Fantastiques et ouvrage fort bon, au demeurant, qui nous entrainait dans une espèce de Japon fantastique du plus bel effet, j’aborde aujourd’hui le tome suivant, un volet qui aura marquer les esprits des amateurs de Livre dont vous êtes le HérosL'Épreuve des Champions. Œuvre du sieur Ian Livingstone, ce volume est surtout connu pour être la suite du Labyrinthe de la Mort, c’est-à-dire, non seulement un des premiers ouvrages du genre, mais aussi, et surtout, un des tous meilleurs du genre – eh oui, même si celui-ci est un terrible One-Thru-Path des familles, Livingstone oblige, pour son ambiance, pour sa mécanique implacable et pour les multiples passages cultes qui parsèment ses pages, ce livre-jeu possède, depuis sa parution, une aura d’excellence que peu d’autres ouvrages possèdent. Bien évidement, le joueur, attentif, pourra trouver singulier que Livingstone ait souhaité donner une suite à l’une de ses œuvres phares, surtout que, comme chacun sait, les suites sont rarement à la hauteur de l’œuvre originale et que, de toutes façons, on ne peut s’empêcher de comparer les deux, souvent au détriment des seconds… Pourtant, L'Épreuve des Champions est non seulement une suite plus que correcte mais en plus, s’il est inférieur a son illustre prédécesseur, force est de constater que c’est un bon Défis Fantastique : retord, bourré de pièges mortels, tout aussi difficile que son devancier, il n’est pas avare, non plus, en rencontres marquantes. Cependant, là où L'Épreuve des Champions gagne en originalité et marque vraiment les esprits, c’est en raison de son premier quart qui nous voit, esclave, devoir lutter a mort avec d’autres compagnons d’infortunes et échapper à moult pièges et autres épreuves retorses afin de survivre, bien entendu, mais aussi et surtout, être envoyée dans le nouveau labyrinthe ! Une partie franchement excellente et qui en aura marqué plus d’un… Alors certes, ne nous voilons pas la face, aussi bon soit-il, L'Épreuve des Champions reste inférieur au Labyrinthe de la Mort et malgré ses quelques nouveautés, le lecteur ne sera pas dupe : ce n’est qu’une réédite, terriblement efficace, certes, de l’un des meilleurs LDVELH. Mais bon, malgré ce constat, Ian Livingstone réussit tout de même son pari et nous offre une suite franchement réussie, du moins, pour celles et ceux qui aiment souffrir, car bon, la difficulté est au rendez vous et vous fera arracher bien des cheveux…
 

Points Positifs
 :
- Alors que ce n’était pas gagner d’avance, L'Épreuve des Champions s’avère être une bonne suite au Labyrinthe de la Mort. Certes, dans les grandes lignes, Ian Livingstone reprend les bonnes vieilles ficelles qui avaient fait le succès de son illustre prédécesseur, mais bon, malgré cela, si vous aimez le genre, vous plongerez avec délectation dans ce nouveau labyrinthe du terrible Baron Sukumvit !
- Le premier quart du livre, qui se déroule dans une arène et où des dizaines d’esclaves doivent s’affronter jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un, ce dernier devant être envoyer dans le Labyrinthe, est non seulement original mais aussi, et surtout, excellente.
- Il y a pas mal de rencontres peut-être pas aussi marquantes que celles du Labyrinthe de la Mort mais qui n’en valent pas moins le détour.
- Pour ce qui est des illustrations, Brian Williams livre une fort belle prestation dans cet ouvrage.
- Une couverture simple mais efficace.

Points Négatifs :
- Bon, il ne faut pas se mentir, aussi bon soit-il, L'Épreuve des Champions n’est que la suite du Labyrinthe de la Mort et, forcément, au petit jeu des comparaisons, il n’y a pas photo.
- Livingstone oblige, cela reste un terrible bon vieux One-Thru-Path des familles et vous allez vous arracher les cheveux bien des fois avant de pouvoir trouver le seul et unique chemin qui vous fera sortir du labyrinthe…
- Certains passages sont tout de même franchement hard !

Ma note : 7,5/10

samedi 29 janvier 2022

L'Épée du Samouraï


L'Épée du Samouraï
 
Le Tochimin, petit Etat isolé de la côte est du Khâl, vit des heures tragiques. En effet, la Dai-Katana – épée magique connue sous le nom de Mort Joyeuse – a été dérobée au Shogun Hasegawa, son Seigneur. Depuis ce funeste événement, le pouvoir du Shogun n'a fait que s'affaiblir. VOUS êtes le Senseï du Shogun, un jeune samouraï, maître en arts martiaux, désigné tout naturellement pour accomplir une périlleuse mission : retrouver l'épée magique et la restituer au Shogun afin de sauver le royaume. Une aventure qui vous conduira au cœur du repaire d'Iriku, le maître des Ombres, l'être infâme qui s'est approprié Mort Joyeuse. Deux dés, un crayon et une gomme sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette aventure. VOUS seul déciderez de la route à suivre, des risques à courir et des créatures à combattre. Alors, bonne chance…
 

L'Épée du Samouraï
Série : Défis Fantastiques n°20
Auteur : Mark Smith et Jamie Thomson
Illustration de la couverture : Peter Andrew Jones
Illustrations intérieures : Alan Langford
Titre original : Sword of the Samourai
Traduction : Pascale Jusforgues
Année de l’édition Anglaise : 20 mai 1986
Sortie de l'édition Française : 31 août 1987
Edition Française : Editions Gallimard (Folio Junior)
Nombre de paragraphes : 400
 
Mon avis : 
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, cela faisait plus d’une année que je ne vous proposais pas de critiques d’un Défis Fantastique puisque, la toute dernière fois remontait à décembre 2020 avec celle des Démons des Profondeurs, livre-jeu sympathique mais loin d’être inoubliable. Bien entendu, au cours de cette année, je n’avais pas abandonné les Livres dont vous êtes le Héros puisque, entre une grosse partie de la saga de Loup Solitaire et les six volumes de Dragon d’Or, le genre n’avait nullement été délaissé. Sauf que, il me tardait de revenir à la série la plus connue et, ma foi, disons que cela fut avec un titre qui m’aura franchement enthousiasmer ! Le hasard faisant souvent bien les choses, alors que, l’année passée, j’avais eu le plaisir de découvrir le sublime et excellent Sekiro – Shadows Die Twice – de FromSoftware qui nous a proposer des jeux cultes comme Dark Souls et compagnie – soft qui, comme chacun sait, se déroule dans un Japon moyenâgeux fantastique, et que, depuis le début de cette année 2022, je me suis lancer dans la lecture de L’Habitant de l’Infini, manga qui nous entraine, lui aussi, dans un univers nippon où le merveilleux n’est jamais bien loin, le Défis Fantastique qui m’attendait était un certain… L'Épée du Samouraï qui, comme vous l’avez compris, se déroule dans un univers équivalent. Cela tombait fort bien, vous vous en doutez, surtout que j’avais hâte de redécouvrir un livre-jeu que je n’avais pas achevé – allez donc savoir pourquoi – du temps de ma jeunesse et qui s’est avéré être très bon pour ne pas dire excellent, et je pèse mes mots ! Il faut dire que L'Épée du Samouraï, œuvre du duo Mark Smith et Jamie Thomson qui nous avait déjà offert Le Talisman de la Mort mais aussi la célèbre saga de La Voie du Tigre, fourmille de qualités qui en font, indéniablement, un incontournable du genre. Déjà, de par son originalité évidente : délocalisation dans un Japon de Fantasy avec une ambiance locale franchement bienvenue, cela nous change des autres livres de la série, surtout que celle-ci est fort bien retranscrite et que l’on a droit a tout un tas de créatures du folklore local. Ensuite, il y a le fait que ce livre-jeu n’est pas un One-Thru-Path et qu’il existe moult chemins pour parvenir a son but – bon, il faudra quelques objets particuliers pour vous faciliter la vie mais rien de bien insurmontable non plus – cela aussi est appréciable. Ensuite, il y a l’histoire en elle-même, franchement captivante et qui fourmille de passages marquants comme l’attaque d’un village, le fait que l’on puisse être accompagné par un samouraï renégat, le combat face a un samouraï mort vivant qui nous donnera quelques sueurs froides et, bien entendu, l’affrontement épique contre le Dai Oni, qui se déroule selon une règle plutôt inhabituelle : chacun aura diverses créatures à ses ordres, et ce seront celles-ci qui s’affronteront – Bien évidemment, il vous faudra acquérir la loyauté de vos propres monstres en utilisant quelques objets amassés en cours de route. Bref, vous l’avez compris, L'Épée du Samouraï est un excellent Défis Fantastique qui pourrait presque rivaliser avec les meilleurs titres du genre si ce n’était son principal défaut : il est trop court ! Il y a bien 400 paragraphes mais l’aventure défile tellement rapidement en comparaison d’autres ouvrages que l’on en ressort avec l’impression que l’expérience est trop courte, beaucoup trop courte. Mais bon, en dehors de ce défaut, si vous souhaitez vous attaquer a un Défis Fantastique original et franchement bon, n’hésitez pas une seconde, L'Épée du Samouraï ne vous décevra nullement, bien au contraire !
 

Points Positifs
 :
- Un Défis Fantastique original qui nous entraine dans un Japon de Fantasy, ce qui nous change grandement de la plupart des autres volets de la série. L’ambiance nippone est fort bien retranscrite, quand aux créatures locales, fort différentes de celle de notre propre culture, disons qu’elles apportent un plus notable a l’aventure.
- Une intrigue captivante de bout en bout et qui regorge de passages marquants – l’attaque du village, le combat contre le samouraï mort-vivant et, bien entendu, l’affrontement dantesque et original face aux monstres du Dai Oni.
- Une petite évolution dans les règles avec l’ajout de points d’honneur et la possibilité de combattre avec deux armes.
- Les illustrations d’Alan Langford sont plutôt de qualité.
- Une couverture correcte, qui nous met tout de suite dans l’ambiance.

Points Négatifs :
- Curieusement, l’aventure apparait comme étant beaucoup trop courte alors qu’il s’en passe des choses au court de celle-ci. En toute sincérité, L'Épée du Samouraï aurait mérité une bonne centaine de paragraphes supplémentaires, histoire de faire durer le plaisir.

Ma note : 8/10