Pages

samedi 4 avril 2020

Ico


Ico
 
Ico est un jeune garçon né avec des cornes. Convaincus d'une malédiction, les villageois font alors appel aux services de chevaliers sans visages. Après un long voyage, ces chevaliers l'enferment vivant parmi un grand nombre de sarcophages d'une forteresse abandonnée. Il échappe à son funeste destin et fait la rencontre de Yorda, une entité féminine à la nature indéterminée. Les deux protagonistes, bien que ne parlant pas la même langue, s'entraident alors pour s'échapper du château, Ico veillant sans relâche sur la frêle Yorda, que des hordes de chimères tentent d'empêcher de fuir.
 

Ico
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : SCE Japan Studio (Team Ico)
Concepteur : Fumito Ueda
Date de sortie : 30 septembre 2001
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-aventure
Mode de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2
 
Mon avis : 
Il était apparu comme étant un véritable ovni vidéoludique en cette lointaine année 2001, lors des tous débuts de la Playstation 2 et avait eu droit à moult critiques élogieuses de la part de la presse spécialisé, avait sut gagner le cœur de celles et ceux qui se l’étaient procurer et, pour la petite histoire, n’avait pas réalisé de grosses ventes, le contraire étant plutôt exact… De quoi est-ce que je parle ? Mais d’un certain Ico, bien évidement, premier galop d’essai d’un certain Fumito Ueda qui se fit alors connaitre de la meilleure des façons et qui revint par la suite avec deux autres merveilles dont je vous parlerais en temps et en heure : Shadow of the Colossus et The Last Guardian. Il faut dire, histoire d’expliquer le nombre peu important de ventes de ce soft lors de sa sortie, que Ico était un jeu au concept absolument pas grand public pour un sou : loin des standards de l’époque – RPG nippons, sport, aventure à la Tomb Raider, voitures – celui-ci mettait plutôt en avant un certain onirisme, la collaboration entre le personnage que l’on interprétait à l’écran et une bien mystérieuse jeune femme que l’on devait absolument protéger, moult énigmes à deviner afin que l’on puisse avancer dans l’histoire et, surtout, la relation entre les deux protagonistes et les sentiments qui en découlaient pour le joueur. Un ovni, donc, comme je vous le disais en préambule de cette critique, qui ne toucha pas le grand public mais cela, finalement, importait peu : la révolution était en marche, Fumito Ueda allait faire encore mieux avec Shadow of the Colossus et celui-ci finirait par inspirer tellement de softs par la suite – dont certains, très différents – qu’en faire la liste serait trop fastidieux selon moi. Bref, vous l’avez compris, Ico fut, en son temps, une véritable petite merveille qui mériterait, selon moi, un beau petit remake sur des consoles plus récentes – la PS4 voir la PS5 qui sortira dans quelques mois – mais bon, ceci est un vœu pieu de ma part qui n’arrivera peut-être jamais…
 

Points Positifs
 :
- Un des jeux les plus originaux et stupéfiants de la PS2 : complètement novateur de par son concept, absolument pas grand public pour un sou, mettant l’accent sur la relation entre les deux personnages principaux, Ico est une véritable petite merveille qui n’a absolument pas perdu de son charme même presque deux décennies après sa sortie.
- L’émotion qui se dégage de ce soft, particulièrement au vu de la relation particulière qui se noue entre le personnage que l’on interprète à l’écran – le jeune garçon à cornes – et la mystérieuse jeune fille que l’on doit protéger à tous prix ! Une première dans le petit monde des jeux vidéo !
- Même si, graphiquement parlant, Ico accuse fortement son âge désormais, il faut reconnaitre que, à l’époque, celui-ci nous proposait un univers plutôt magnifique et qui marquait les esprits de par ses décors cyclopéens.
- Enigmes diverses, plate-forme, combats et pas mal de réflexion : bref, de quoi ravir les amateurs de jeux d’aventures.
- Une première pour Fumito Ueda qui reviendra par la suite avec Shadow of the Colossus et The Last Guardian.
 
Points Négatifs :
- Hélas, pour ce qui est de la jouabilité, il y a pas mal de soucis par moments et il est courant de s’énerver, a raison, lors de multiples échecs dut a une caméra mal placée, surtout que le jeu peut rapidement être très punitif !
- Bon, il faut reconnaitre qu’il faut adhérer au concept de Ico et que ce soft, aussi bon soit-il, ne plaira probablement pas au grand public qui dédaignera totalement ce jeu a l’univers si particulier…
 
Ma note : 8/10

Aucun commentaire: