Shadow
of the Colossus
Wander,
jeune homme mystérieux, traverse un grand viaduc pour entrer sur des terres
interdites. Monté sur son cheval Agro, il arrive dans un énorme sanctuaire au
centre de la région, puis dépose sur l'autel le corps enveloppé d'un linceul
qu'il transportait. Il retire le drap et on découvre le visage d'une jeune
femme nommée Mono. C'est alors que plusieurs créatures qui semblent formées
d'un éther très sombre apparaissent pour attaquer les personnages. D'apparence
humanoïde, les créatures-ombres sont rapidement vaincues par Wander, armé de
son épée. Sortant des hauteurs du temple, la voix désincarnée d'une entité
connue sous le nom de Dormin se fait entendre, surprise que le voyageur possède
une telle arme. Wander demande à Dormin de sauver son amie, en réintégrant
l'âme dans son corps. Il lui explique que cela ne lui sera possible que lorsque
les seize idoles de pierres du temple auront été détruites. Il lui faut pour
chaque statue vaincre au préalable le géant qui lui est associé et qui repose
quelque part dans la région. Pour cela, Dormin lui explique qu'il doit utiliser
son épée, une arme unique aux pouvoirs magiques. Malgré les avertissements de
Dormin qui lui explique qu'il aura un grand prix à payer pour réanimer Mono,
Wander part à la recherche des Colosses.
Shadow of the Colossus
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: SCE
Japan Studio (Team Ico)
Concepteur
: Fumito
Ueda, Kenji Kaido, Shunpei Suzuki, Hitoshi Niwa,
Date
de sortie : 18 octobre 2005
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action-aventure
Mode
de jeu : Solo
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Sortit en la déjà lointaine année
2005, Shadow of the Colossus fut, indéniablement, un des
grands jeux de la PS2. Il faut dire que le soft du sieur Fumito
Ueda, auteur auparavant du fameux Ico, avait marqué son époque,
ce, de par son onirisme, ses graphismes, son histoire – particulièrement la
fin, plutôt triste – et, bien entendu, ses fameux Colosses, tous plus magnifiques
les uns que les autres et qui inspirèrent, par la suite, bien d’autres jeux qui
nous proposèrent des adversaires tous plus gigantesques les uns que les autres.
Bref, d’entrée de jeu, vous avez compris que Shadow of the Colossus aura
marqué son époque, que l’on peut le qualifier, sans aucun problème, d’incontournable
et que, historiquement parlant, il y eut un avant et un après, pourtant, malgré
toutes les louanges méritées, le soft de SCE
n’aura pas conquis le grand public. Vous pouvez trouver ce fait singulier ?
En fait, pas tant que cela car Shadow of the Colossus fait
également partit de ce genre d’œuvres tellement spéciales, tellement destinées
a un certain public que, forcément, ces mêmes spécificités font que la plupart
des gens n’accrocheront pas. Cela peut paraitre dommage, certes, mais bon, on
ne refera pas le monde et il est clair que, pour celles et ceux qui auront
adhéré au concept de ce soft, a son univers, a son intrigue et a son
originalité, Shadow of the Colossus fut un pur bonheur, un régal
absolu qui en aura marquer plus d’un. Bref, le genre de jeux totalement
inclassables et qui nous prouvent, a la perfection, que lorsque l’on sort de sa
zone de confort, lorsque l’on ose proposer un contenu original, le résultat
peut s’avérer somptueux, tout simplement…
Points
Positifs :
- Indéniablement
un des plus grands jeux de la PS2 et,
en tous cas, sans nul doute le plus original ! D’un onirisme rare, jamais
vu à l’époque – en dehors de Ico des
mêmes concepteurs – nous offrant des affrontements incroyables face a des
adversaires qui méritent bien leurs noms de colosses, possédant une histoire
incroyable, tous ceux qui s’y sont essayer et qui ont accroché auront été
littéralement conquis ! Tout bonnement inoubliable !
-
Une histoire obscure tout au long du jeu et qui ne se dévoile qu’a la fin, fin
qui, au passage, est plutôt triste mais fort réussie, un protagoniste principal
attachant, son cheval, un univers magnifique, une ambiance inoubliable et, bien
évidement, les fameux colosses !
-
Les colosses, bien sur ! Tout bonnement magistraux, ils nous offrent des
affrontements dantesques, variés, et qui marquent les esprits. Un pur
régal !
-
Graphiquement, Shadow of the Colossus
en met plein la vue ! Il faut dire qu’entre des décors grandioses et qui
nous éblouissent de par leur taille, l’apparence des colosses et cette ambiance
post-apocalyptique du plus bel effet, difficile de ne pas adhérer a cet univers
oh combien particulier mais terriblement attirant.
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, pour ce qui est de la jouabilité, il faut reconnaitre que tout
n’est pas parfait, loin de là. Qui plus est, lors des combats, certains
mouvements de caméras hasardeux vous feront hurler de rage !
-
Même si, dans l’ensemble, les décors sont magnifiques et marquent les esprits
de par leur gigantisme, il faut reconnaitre que certains sont un peu vides.
Certes, c’est une minorité mais on ne peut pas l’occulter.
-
Bon, il faut reconnaitre qu’il faut adhérer au concept de Shadow of the Colossus et que ce soft, aussi bon soit-il, aussi
magnifique soit-il, ne plaira probablement pas au grand public qui dédaignera
totalement ce jeu a l’univers si particulier…
Ma
note : 8,5/10
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