Blonde
on Blonde
Bob
Dylan
1 - Rainy Day Women ♯12 & 35 (Bob Dylan) 4:36
2
- Pledging My Time (Bob Dylan) 3:50
3
- Visions of Johanna (Bob Dylan) 7:33
4
- One of Us Must Know (Sooner or Later) (Bob Dylan) 4:54
5
- I Want You (Bob Dylan) 3:07
6
- Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again (Bob
Dylan) 7:05
7
- Leopard-Skin Pill-Box Hat (Bob Dylan) 3:58
8
- Just Like a Woman (Bob Dylan) 4:53
9
- Most Likely You Go Your Way (And I'll Go Mine) (Bob
Dylan) 3:30
10
- Temporary Like Achilles (Bob Dylan) 5:02
11
- Absolutely Sweet Marie (Bob Dylan) 4:57
12
- 4th Time Around (Bob Dylan) 4:35
13
- Obviously 5 Believers (Bob Dylan) 3:35
14
- Sad Eyed Lady of the Lowlands (Bob Dylan) 11:23
Blonde on Blonde
Musicien
: Bob
Dylan
Parution
: 16 mai 1966
Enregistré : 05
octobre 1965 – 10 mars 1966
Durée : 71:23
Genre
: Rock,
Folk, Blues
Producteur : Bob
Johnston
Label
: Columbia
Musiciens :
Bob
Dylan : Guitare, Harmonica, Piano, Clavier,
Chant
Al
Kooper : Orgue, Clavier
Robbie
Robertson : Guitare, Chant
Joe
South : Guitare
Rick
Danko : Guitare basse, Violon, Chant
Bill
Atkins : Clavier
Wayne
Butler : Trombone
Kenny
Buttrey : Batterie
Paul
Griffin : Piano
Garth
Hudson : Clavier, Saxophone
Jerry
Kennedy : Guitare
Sanford
Konikoff : Batterie
Richard
Manuel : Batterie, Clavier, Chant
Wayne
Moss : Guitare, Chant
Hargus
"Pig" Robbins : Piano, Clavier
Henry
Strzelecki : Guitare basse
Charlie
McCoy : Guitare basse, Guitare, Harmonica,
Trompette
Mon
avis : Bob Dylan est, sans aucune discussion
possible, un des plus grands auteurs compositeurs interprètes de la seconde
moitié du vingtième siècle et, bien entendu, une des plus grandes figures du
monde de la musique. Ainsi, après vous avoir parlé de Bringing
It All Back Home, l’album où, pour toute la première fois, le sieur
Zimmerman commençait à quitter l’univers un peu étriqué du folk ce fut ensuite
le tour du magnifique Highway
61 Revisited, sans nul doute, un de ses meilleurs opus mais aussi un de
ses plus importants, le virage électrique étant, dans celui-ci, parfaitement
assumé, au grand dam des fans de la première heure, ayatollahs du folk qui
auront estimé que leur idole de jadis se prostituait pour céder aux sirènes
alléchants du star-système. Mais bon, tandis que les bobos newyorkais se
morfondaient, le sieur Zimmerman poursuivait sa mue et, à l’issue d’une tournée
harassante, offrait au monde médusé ce Blonde on Blonde, premier
double-album de l’histoire de la musique et, incontestablement, chef d’œuvre
absolu de son auteur et, histoire d’enfoncer le clou, chef d’œuvre tout
court ! Sa mue étant parfaitement assumée et achevée, sa première
incarnation désormais jetée aux oubliettes, a tout juste 25 ans, Bob Dylan se
décide donc a nous pondre un album où les genres les plus divers se mêlent, où
le folk est certes présent, mais électrifié, où blues et rock ne sont jamais
bien loin et qui révolutionnera tout simplement le monde de la musique. Il faut
dire que Dylan est plus inspiré que jamais et que les musiciens qui
l’accompagnent, qui deviendront par la suite The Band, c’est-à-dire, un des
meilleurs groupes américains de l’époque, ne sont pas en reste pour nous offrir
un album que l’on peut qualifier de parfait de bout en bout et où se succèdent
une flopée de titres majeurs voir exceptionnels : Rainy Day Women
♯12 & 35, Visions of Johanna, One of Us Must Know
(Sooner or Later), I Want You, Stuck Inside of Mobile with the
Memphis Blues Again, Just Like a Woman, Absolutely
Sweet Marie et, bien entendu, l’apocalyptique Sad Eyed Lady of
the Lowlands qui conclut magistralement l’album ! Bref, vous
l’avez compris, dans Blonde on Blonde, tout est parfait ou frôle la
perfection, Dylan a toujours sa voie nasillarde reconnaissable entre mille mais
en s’en fout tellement elle fait partie du personnage, musicalement, c’est du
très haut niveau et, entre instants de pur grâce absolue et d’autres tout
simplement inoubliables, on ne peut que s’incliner biens bas devant ce qui est
bel et bien un sacré chef d’œuvre, un disque magnifique comme, finalement, on
n’en fait plus depuis bien longtemps…
Points
Positifs :
- Un
des meilleurs albums de Bob Dylan et, accessoirement, un des plus grands
disques de tous les temps, tous genres confondus. Il faut dire qu’avec Blonde
on Blonde, premier double-album de l’histoire de la musique, le sieur Zimmerman
avait fait fort, très fort, offrant au monde non seulement un album quasiment
parfait de bout en bout mais aussi, et surtout, qui, musicalement, eut une
importance notable, inspirant bien d’autres musiciens. Bref, un incontournable
absolu !
- Rainy
Day Women ♯12 & 35, Visions of Johanna, One of Us
Must Know (Sooner or Later), I Want You, Stuck Inside of Mobile
with the Memphis Blues Again, Just Like a Woman, Absolutely
Sweet Marie et Sad Eyed Lady of the Lowlands sont,
bien évidement, de très grandes chansons, cependant, le reste de l’album mérite
aussi le détour.
-
Un Dylan plus inspiré que jamais et dans la lignée de son opus précédent, Highway
61 Revisited, c’est-à-dire, excellentissime, tout simplement.
-
On ne le dit peut-être pas assez mais il faut louer toute la flopée de très
bons musiciens qui accompagnent Dylan dans cet opus et qui, pour certains,
formeront ensuite The Band, un des groupes les plus importants de l’histoire de
la musique américaine.
-
Une pochette d’une simplicité absolue mais qui n’en reste pas moins magnifique.
Points Négatifs :
-
Bien entendu, à moins d’être totalement allergique à Bob Dylan et à sa voie
nasillarde, je ne vois pas ce que l’on peur reprocher à cet album ? Après,
évidement, les gouts et les couleurs ne se discutent pas…
-
Les fans du Bob Dylan des débuts, auront pesté une fois de plus devant cet
album où se mêlent tant de styles différents et où la guitare électrique à
définitivement pris de l’importance. Pour la petite histoire, certains ne s’en
seraient toujours pas remis…
Ma note : 9,5/10
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