All
Things Must Pass
George
Harrison
1-
I' d Have You Anytime (George Harrison/Bob Dylan) 3:00
2-
My Sweet Lord (George Harrison) 4:43
3-
Wah-Wah (George Harrison) 5:39
4-
Isn' t It A Pity (George Harrison) 7:13
5-
What Is Life (George Harrison) 4:27
6-
If Not For You (Bob Dylan) 3:33
7-
Behind That Locked Door (George Harrison) 3:10
8-
Let It Down (George Harrison) 5:01
9-
Run Of The Mill (George Harrison) 2:52
10-
Beware Of Darkness (George Harrison) 3:52
11-
Apple Scruffs (George Harrison) 3:09
12-
Ballad Of Sir Frankie Crisp (Let It Roll) (George
Harrison) 3:52
13-
Awaiting On You All (George Harrison) 2:50
14-
All Things Must Pass (George Harrison) 3:47
15-
I Dig Love (George Harrison) 5:00
16-
Art Of Dying (George Harrison) 3:43
17-
Isn' t It A Pity (version Two) (George Harrison)
4:51
18-
Hear Me Lord (George Harrison) 6:00
19-
It's Johnny's Birthday [Original Jam] (George Harrison)
0:49
20-
Plug Me In [Original Jam] (George Harrison) 3:19
21-
I Remember Jeep [Original Jam] (George Harrison)
8:09
22-
Thanks For The Pepperoni [Original Jam] (George Harrison)
5:32
23-
Out Of The Blue [Original Jam] (George Harrison)
11:16
All Things Must Pass
Musicien
: George
Harrison
Parution
: 27 novembre 1970
Enregistré : 26
mai 1970 – 25 septembre 1970
Durée : 105:02
Genre
: Folk
Rock, Pop Rok, Gospel
Producteur : George
Harrison, Phil Spector
Label
: Apple
Musiciens :
George Harrison : chant, guitare acoustique,
guitare électrique, dobro, sitar, harmonica, synthétiseur Moog, harmonium,
chœurs
Eric Clapton : guitare acoustique, guitare
électrique, chœurs
Dave Mason : guitare acoustique, guitare
électrique
Pete Ham : guitare acoustique
Tom Evans : guitare acoustique
Joey Molland : guitare acoustique
Peter Frampton : guitare acoustique
Dhani Harrison : guitare acoustique, piano
électrique
Pete Drake : guitare pedal steel
Klaus Voormann : basse, guitare électrique
Carl Radle : basse
Gary Wright : piano acoustique, piano
électrique, orgue
Billy Preston : orgue, piano
Bobby Whitlock : orgue, harmonium, piano, cloches
tubulaires, chœurs
Tony Ashton : piano
Gary Brooker : piano
Jim Price : trompette, trombone, cuivres
Bobby Keyes : saxophone
Alan White : batterie, vibraphone
Ringo Starr : batterie, percussions
Jim Gordon : batterie
Ginger Baker : batterie
Mike Gibbins : percussions
Mal Evans : percussions, chœurs
Ray Cooper : percussions
John Barham : arrangements orchestraux,
arrangements des chœurs, harmonium, vibraphone
Eddie Klein : chœurs
Mon
avis : Aujourd’hui, j’ai souhaiter mettre
en avant un album qui a marquer ma vie, un album qui, a tout jamais, occupera
une place particulière a mes yeux, et cet album, bien entendu, ne pouvait être
que l'excellent All Things Must Pass de George Harrison, un
disque connu des profanes mais largement mésestimé par le grand public – et le
temps qui passe n'arrange rien a la chose… Un disque que j'ai écouté a de
multiples reprises ces derniers temps, pour sa qualité bien évidement, mais
également pour les souvenirs qui lui sont liés – et qui me ramènent a l'été
1995.... Pour la petite histoire, George Harrison a toujours été mon Beatles
préféré et aurait largement mérité que ses compositions fusent mieux
considérées par le duo Lennon/McCartney qui vampirisaient, a eux deux, la quasi
totalité de la production des Fab Fours. Forcement, il n'est pas étonnant que,
suite à la séparation du plus grand groupe de tous les temps, le plus jeune des
Beatles nous ait sorti ni plus ni moins qu'un triple album (!), le premier de
l'histoire pour un artiste solo, rempli d'innombrables compositions jusque la
inédites, puisque ne pouvant avoir leurs places sur les disques du groupe. Il
est clair qu'a raison de deux chansons par album, il était difficile à notre
amoureux de la culture indienne de ne pas se sentir frustré (surtout lorsque l'on
voit la qualité phénoménale de certaines de ces compositions), ce qui donne
à All Things Must Pass cette impression de libération et de
défouloir nécessaire, comme si Harrison souhaitait montrer au monde entier ce
qu'il avait dans le ventre. Et franchement, oui, il en avait ! Car si toutes
les compositions de cet album monumental (pour l'époque) ne sont pas toutes des
hits imparables, aucune n'est mauvaise et la plupart ne sont pas loin
d'atteindre la perfection, prouvant une fois de plus les talents hors normes de
compositeur de George Harrison. Évidement, il y a My Sweet Lord dont
l'histoire mériterait une critique a elle seule, hit imparable et inoubliable,
mais comment ne pas tomber en extase devant de véritables petits bijoux
comme Isn' t It A Pity, I' d Have You Anytime (coécrit
avec Dylan), What Is Life, Beware Of Darkness ou Wah-Wah pour
ne vous citer que quelques exemples parmi mes préférés ? Mais des titres du
même acabit, All Things Must Pass en possède des tas, et
sincèrement, il n'y a rien à jeter, tant la qualité est élevée… Bien évidement,
la suite ne sera pas a la hauteur de nos espérances et George Harrison,
visiblement de moins en moins concerné par la musique et n'ayant plus rien a
prouvé, sortira quelques albums largement évitables, avant de s'occuper de sa
société de production cinématographique, de suivre la Formule 1 avec intérêt et
de ne pas oublier les prières quotidiennes a Krishna, et ce, jusqu'à son décès
précoce en 2001. Mais si, à l'époque des Beatles, son talent avait du mal a s'exprimer
face aux deux génies du groupe, il ne serait pas exagérer d'affirmer,
aujourd'hui, que le plus grand album solo d'un membre du groupe soit ce
fameux All Things Must Pass, car si Lennon s'était plutôt bien
débrouiller et pourrait lui contester ce titre (par exemple avec le somptueux
et inoubliable Imagine), qui, sincèrement, se souvient ne serais ce
que d'un seul titre d'un album de McCartney ? Are Krishna George....
Points
Positifs :
- Le
plus grand album de George Harrison mais aussi, reconnaissons le, le meilleur d’un
Beatles en solo, ce qui, ma foi, veut dire énormément. Il faut dire que ce
triple album – une première lors de sa sortie – regorge de moult chansons de qualité
qui n’auraient absolument pas déméritées sur les opus du groupe, sauf que,
comme chacun sait, Lennon et McCartney vampirisaient toute la place et ne
laissaient que des miettes à leur comparse plus jeune… Le résultat, fatalement,
ne pouvait qu’être somptueux !
-
My Sweet Lord, Isn' t It A Pity, I' d Have You Anytime, What
Is Life, Beware Of Darkness, Wah-Wah, All Things Must Pass, Isn' t It A Pity (version Two) ou Let It Down sont, indéniablement, de
fort belles chansons, quand au reste, disons qu’il mérite largement le détour.
-
Musicalement, All Things Must Pass
est quasiment parfait de bout en bout – bon, il y a la jam final qui est
discutable – et il faut reconnaitre que le sieur Harrison était nettement plus
talentueux qu’on aurait put le penser vu le peu de place auquel il avait le
droit sur les albums des Beatles – mais bon, au vu de certains titres du The Beatles
et de Abbey Road,
on se doutait bien que celui-ci était loin d’être un manche, bien au contraire !
-
C’est fou le nombre de grands voir de très grands noms de la musique de l’époque
qui ont officié sur cet album.
-
Jamais George Harrison n’aura été aussi inspiré que sur cet opus et, d’ailleurs,
jamais il ne sera plus autant par la suite…
Points
Négatifs :
-
Si l’on devait trouver un seul et unique défaut à cet album, ce serait, bien
évidement, le jam final, beaucoup trop long selon moi.
-
Quand on voit le résultat de cet All
Things Must Pass, on ne peut s’empêcher de se dire qu’il est tout de même
dommage que George Harrison ait perdu le feu sacré très rapidement ensuite. A
croire que, une fois qu’il avait put publier tous ces titres écrits a l’époque des
Beatles, pour la plupart, et qui lui avaient été refusés, il perdit toute
inspiration pour la musique !?
Ma
note : 8,5/10
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