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jeudi 29 décembre 2022

Nostalgia


Nostalgia

Annie Lennox

1 - Memphis in June (Paul Francis Webster, Hoagy Carmichael) 2:47
2 - Georgia on My Mind (Hoagy Carmichael, Stuart Gorrell) 3:55
3 - I Put a Spell on You (Screamin' Jay Hawkins) 3:32
4 - Summertime (George Gershwin) 5:12
5 - I Cover the Waterfront (Johnny Green, Edward Heyman) 2:59
6 - Strange Fruit (Abel Meeropol) 3:46
7 - God Bless the Child (Billie Holiday, Arthur Herzog, Jr.) 3:03
8 - You Belong to Me (Chilton Price, Pee Wee King, Redd Stewart) 3:22
9 - September in the Rain (Harry Warren, Al Dubin) 2:53
10 - I Can Dream, Can't I? (Sammy Fain, Irving Kahal) 2:56
11 - The Nearness of You (Hoagy Carmichael, Ned Washington) 2:32
12 - Mood Indigo (Duke Ellington, Barney Bigard) 5:34
 

Nostalgia
Musicien : Annie Lennox
Parution : 21 octobre 2014
Enregistré : Octobre 2013 – Juillet 2014
Durée : 42:30
Genre : Jazz, Soul
Producteur : Don Was, Mike Stevens
Label : Island Records

Musiciens :
Annie Lennox : chant, piano, piano électrique Fender Rhodes, flûte, percussions, arrangements des cordes, production
Mike Stevens : guitare, orgue Hammond, claviers, accordéon, Vibraphone, Harmonica, Programmation, arrangements des cordes, production
Chris Hill : basse, contrebasse
Ivan Hussey : violoncelle
Urban Soul Orchestra : violons
Stephen Hussey : orchestrations, violon, alto
Simon Finch : trompette
Nichol Thomson : trombone
Neal Wilkinson : batterie
Richard Brook : percussions
 
Mon avis :
 Comme vous l’avez probablement remarquer si jamais vous avez l’occasion de venir sur ce blog, que cela soit de manière occasionnelle ou non, depuis quelques mois, j’ai eu le plaisir de mettre en avant celle qui est, sans aucune contestation possible, une des plus grandes chanteuses de ces quatre dernières décennies, je veux, bien entendu, parler de la divine Annie Lennox. Ainsi, depuis octobre dernier, que cela soit par la biais de quelques opus de Eurythmics puis, ensuite, par ses bien trop rares albums solos, l’écossaise aura été régulièrement présente dans Le Journal de Feanor et réapparait donc, une dernière fois, aujourd’hui, alors que nous approchons à grand pas de cette fin d’année 2022… Bien entendu, par dernière fois, j’entends souligner que, depuis la sortie de ce Nostalgia, en 2014, Annie Lennox aura brillée par son absence dans les bacs, ce, au détriment de ses fans qui savent pourtant que la chanteuse s’est toujours faite rare depuis qu’elle s’est lancée dans sa carrière solo, au tout début des années 90 – six albums uniquement en trente ans, ce n’est pas beaucoup, il faut le reconnaitre. Et donc, après son étonnant A Christmas Cornucopia, opus de reprises de chants de Noël et paru en 2010, Annie Lennox nous revenait, quatre ans plus tard, avec Nostalgia, un album qui, d’entrée de jeu, promettait beaucoup et ce, pour deux raisons… Premièrement, par le fait que la diva écossaise s’est peut-être toujours mieux débrouillée avec ses albums de reprises que les autres, celle-ci ayant indéniablement un sacré don pour se réapproprier des standards de la musique pour les faire siens. Ensuite, il y a le contenu même de cet opus où Annie Lennox s’attaque, tout bonnement, à quelques classiques majeurs des années 30 et 40, standards de la chanson qui, par la suite, ont connu moult versions reprises par les plus grands. Un sacré pari, donc, de la part d’Annie Lennox qui nous proposait dans ce Nostalgia quelques titres majeurs du répertoire du jazz et de la soul et qui allait donc être comparée, forcément, à des monstres comme une certaine Billie Holiday. Le résultat ? Ma foi, force est de constater qu’il est parfaitement à la hauteur des espérances des fans et que les réinterprétations d’Annie Lennox tiennent parfaitement la route, certaines d’entre elles n’ayant même pas à rougir de la comparaison avec leurs illustres ainées. Ainsi, pour la dernière fois – du moins, pour le moment – la diva écossaise, ex-égérie d’Eurythmics, faisait preuve de son immense talent et nous pondait un album complètement hors-norme et, quelque part, inclassable de nos jours, mais qui n’en confirmait par moins tout ce que l’on pense d’elle depuis bien longtemps désormais, c’est-à-dire, qu’Annie Lennox est une des plus grandes chanteuses de l’histoire de la musique populaire et que, décidément, cela serait une excellente chose si celle-ci pouvait revenir, à l’occasion, se rappeler à notre bon souvenir avec un nouvel album…
 

Points Positifs
 :
- Annie Lennox n’est jamais aussi bonne que lorsqu’elle nous propose un album de reprises et, dans Nostalgia, celle-ci nous prouve, une nouvelle fois, son immense talent, réussissant la gageure de se réapproprier à merveille des standards des années 30 et 40, ce, pour le plus grand plaisir de ses fans.
- Les reprises de Memphis in June, Georgia on My Mind, I Put a Spell on You, Summertime, Strange Fruit et God Bless the Child, pour ne citer que les exemples les plus évidents, sont tout de même superbes.
- Comme je le signale à chaque fois, s’il y a bien une chose que l’on ne peut enlever à Annie Lennox, c’est sa voix : une pure merveille qui nous fait ressentir bien davantage d’émotions que tant d’autres chanteuses qui, bien entendu, ne lui arrivent nullement à la cheville.
- Une pochette magnifique, nous présentant une Annie Lennox vieillissante mais néanmoins superbe.

Points Négatifs :
- Bien entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère les reprises risquent de tiquer devant cet opus, ce qui est dommage tant le jeu en vaut, malgré tout, la chandelle…
- Il est tout de même dommage de constater que, au cours de sa carrière, Annie Lennox se soit mieux débrouillée avec ses albums de reprises que ceux de ses propres compositions, comme si, quelque part, il lui avait toujours manqué la folie d’un certain Dave Stewart.

Ma note : 8/10

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