Annie Lennox
1 - Memphis in June (Paul Francis Webster, Hoagy Carmichael) 2:47
2 - Georgia on
My Mind (Hoagy
Carmichael, Stuart Gorrell) 3:55
3 - I Put a
Spell on You (Screamin'
Jay Hawkins) 3:32
4 - Summertime (George Gershwin) 5:12
5 - I Cover the
Waterfront (Johnny
Green, Edward Heyman) 2:59
6 - Strange
Fruit (Abel
Meeropol) 3:46
7 - God Bless
the Child (Billie
Holiday, Arthur Herzog, Jr.) 3:03
8 - You Belong
to Me (Chilton
Price, Pee Wee King, Redd Stewart) 3:22
9 - September in
the Rain (Harry
Warren, Al Dubin) 2:53
10 - I Can
Dream, Can't I? (Sammy
Fain, Irving Kahal) 2:56
11 - The
Nearness of You (Hoagy
Carmichael, Ned Washington) 2:32
12 - Mood Indigo (Duke Ellington, Barney Bigard) 5:34
Nostalgia
Musicien : Annie Lennox
Parution
: 21 octobre 2014
Enregistré : Octobre
2013 – Juillet 2014
Durée : 42:30
Genre
: Jazz, Soul
Producteur : Don Was, Mike Stevens
Label : Island Records
Musiciens :
Annie
Lennox : chant, piano, piano
électrique Fender Rhodes, flûte, percussions, arrangements des cordes,
production
Mike
Stevens : guitare, orgue Hammond,
claviers, accordéon, Vibraphone, Harmonica, Programmation, arrangements des
cordes, production
Chris
Hill : basse, contrebasse
Ivan
Hussey : violoncelle
Urban
Soul Orchestra : violons
Stephen
Hussey : orchestrations, violon,
alto
Simon
Finch : trompette
Nichol
Thomson : trombone
Neal
Wilkinson : batterie
Richard
Brook : percussions
Mon
avis : Comme vous l’avez probablement
remarquer si jamais vous avez l’occasion de venir sur ce blog, que cela soit de
manière occasionnelle ou non, depuis quelques mois, j’ai eu le plaisir de
mettre en avant celle qui est, sans aucune contestation possible, une des plus
grandes chanteuses de ces quatre dernières décennies, je veux, bien entendu,
parler de la divine Annie Lennox. Ainsi, depuis octobre dernier, que cela soit
par la biais de quelques opus de Eurythmics puis, ensuite, par ses bien trop
rares albums solos, l’écossaise aura été régulièrement présente dans Le Journal de Feanor et réapparait donc,
une dernière fois, aujourd’hui, alors que nous approchons à grand pas de cette
fin d’année 2022… Bien entendu, par dernière fois, j’entends souligner que,
depuis la sortie de ce Nostalgia, en
2014, Annie Lennox aura brillée par son absence dans les bacs, ce, au détriment
de ses fans qui savent pourtant que la chanteuse s’est toujours faite rare
depuis qu’elle s’est lancée dans sa carrière solo, au tout début des années 90 –
six albums uniquement en trente ans, ce n’est pas beaucoup, il faut le
reconnaitre. Et donc, après son étonnant A
Christmas Cornucopia, opus de reprises de chants de Noël et paru en
2010, Annie Lennox nous revenait, quatre ans plus tard, avec Nostalgia, un album qui, d’entrée de
jeu, promettait beaucoup et ce, pour deux raisons… Premièrement, par le fait
que la diva écossaise s’est peut-être toujours mieux débrouillée avec ses
albums de reprises que les autres, celle-ci ayant indéniablement un sacré don
pour se réapproprier des standards de la musique pour les faire siens. Ensuite,
il y a le contenu même de cet opus où Annie Lennox s’attaque, tout bonnement, à
quelques classiques majeurs des années 30 et 40, standards de la chanson qui,
par la suite, ont connu moult versions reprises par les plus grands. Un sacré
pari, donc, de la part d’Annie Lennox qui nous proposait dans ce Nostalgia quelques titres majeurs du
répertoire du jazz et de la soul et qui allait donc être comparée, forcément, à
des monstres comme une certaine Billie Holiday. Le résultat ? Ma foi,
force est de constater qu’il est parfaitement à la hauteur des espérances des
fans et que les réinterprétations d’Annie Lennox tiennent parfaitement la
route, certaines d’entre elles n’ayant même pas à rougir de la comparaison avec
leurs illustres ainées. Ainsi, pour la dernière fois – du moins, pour le moment
– la diva écossaise, ex-égérie d’Eurythmics, faisait preuve de son immense
talent et nous pondait un album complètement hors-norme et, quelque part,
inclassable de nos jours, mais qui n’en confirmait par moins tout ce que l’on
pense d’elle depuis bien longtemps désormais, c’est-à-dire, qu’Annie Lennox est
une des plus grandes chanteuses de l’histoire de la musique populaire et que, décidément,
cela serait une excellente chose si celle-ci pouvait revenir, à l’occasion, se
rappeler à notre bon souvenir avec un nouvel album…
Points
Positifs :
- Annie
Lennox n’est jamais aussi bonne que lorsqu’elle nous propose un album de
reprises et, dans Nostalgia, celle-ci
nous prouve, une nouvelle fois, son immense talent, réussissant la gageure de
se réapproprier à merveille des standards des années 30 et 40, ce, pour le plus
grand plaisir de ses fans.
-
Les reprises de Memphis in June, Georgia on My Mind, I Put a Spell on You, Summertime,
Strange Fruit et God Bless the Child, pour ne citer que les exemples les plus évidents,
sont tout de même superbes.
-
Comme je le signale à chaque fois, s’il y a bien une chose que l’on ne peut
enlever à Annie Lennox, c’est sa voix : une pure merveille qui nous fait
ressentir bien davantage d’émotions que tant d’autres chanteuses qui, bien
entendu, ne lui arrivent nullement à la cheville.
-
Une pochette magnifique, nous présentant une Annie Lennox vieillissante mais
néanmoins superbe.
Points Négatifs :
- Bien
entendu, celles et ceux qui n’apprécient guère les reprises risquent de tiquer
devant cet opus, ce qui est dommage tant le jeu en vaut, malgré tout, la
chandelle…
-
Il est tout de même dommage de constater que, au cours de sa carrière, Annie
Lennox se soit mieux débrouillée avec ses albums de reprises que ceux de ses
propres compositions, comme si, quelque part, il lui avait toujours manqué la
folie d’un certain Dave Stewart.
Ma note : 8/10
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