The Duchess
The
Duchess
Georgiana
Spencer se marie le 7 juin 1774 – alors qu'elle n'avait pas 17 ans – avec le
richissime duc de Devonshire, qui ne l'a épousée que pour avoir un héritier
mâle. N'ayant donné le jour qu'à des filles, Georgiana accepte de mauvais gré
les infidélités de son mari, jusqu'à tolérer que sa maîtresse vive sous leur
toit. Brillante en société, elle se fait remarquer pour son extravagance en
matière de mode vestimentaire et son goût immodéré du jeu. Elle adhère aux
idées du parti whig et tombe amoureuse du député Charles Grey, futur Premier
ministre avec qui elle aura une fille, Elisa, mais qui sera confiée à l'oncle
et à la tante de Charles Grey.
The Duchess
Réalisation : Saul
Dibb
Scénario : Jeffrey
Hatcher et Anders-Thomas Jensen, d'après la biographie d'Amanda Foreman
Musique : Rachel
Portman
Production : Qwerty
Films
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : The Duchess
Pays
d'origine : États-Unis, Royaume-Uni, France,
Italie
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 5 septembre 2008
Durée : 110
mn
Casting
:
Keira
Knightley : Georgiana Cavendish, duchesse de
Devonshire
Ralph
Fiennes : William Cavendish, 5e duc de Devonshire
Charlotte
Rampling : Lady Spencer
Hayley
Atwell : Elizabeth « Bess » Foster
Dominic
Cooper : Charles Grey
Aidan
McArdle : Richard Brinsley Sheridan
Emily
Jewell : la nourrice
Simon
McBurney : Charles Fox
Calvin
Dean : un domestique de la Devonshire House
Hannah
Stokely : une gouvernante de la Devonshire House
John
Shrapnel : le général Grey
Georgia
King : Lady Teazle
Mon
avis : Je ne vais pas me mentir a
moi-même, j’étais loin d’être d’un enthousiasme a toute épreuve avant de me
lancer dans le visionnage de The Duchess, long métrage qui
s’intéressait a une figure méconnue sous nos latitudes mais célèbre
outre-Manche, Georgiana Cavendish, duchesse de Devonshire, figure marquante de
l’aristocratie britannique de la fin du XVIIIème siècle. La raison, en fait,
était simple : probablement le fait que bon nombre de mes dernières
expériences avec des films en costumes ne m’avaient guère emballer, car bon,
sans vouloir être méchant, ces derniers temps, en dehors de ces magnifiques
costumes et de ce coté historique qui ne me laisse jamais indifférent, eh ben,
tout cela restait beaucoup trop moyen pour vraiment me plaire… Mais bon,
m’étais-je dit, il y avait tout de même ce bon vieux Ralph Fiennes, un acteur
que j’apprécie grandement, et ce, dans un rôle qui, de mon point de vu, lui va
toujours à ravir, c’est-à-dire, celui d’un individu peu recommandable. Bref, de
quoi me dire que, après tout, il y avait de quoi, peut-être, avoir quelque
chose qui puisse me plaire dans ce film ?! Or, et a mon grand regret, si
on enlève bien évidement le cas Ralph Fiennes qui est fidèle a lui-même – même
si je l’ai déjà connu plus vaillant – et ces fameux costumes dont je ne me
lasse pas, que reste-t-il de ce The Duchess ? Eh ben ma foi,
pas grand-chose en fait : ainsi, mon intérêt fut éveiller en une ou deux
occasions et oui, je ne vais pas nier que ce drôle de ménage a trois ne m’a pas
fait sourire deux minutes. Mais bon, pour qu’un film me plaise, pour qu’une
histoire me captive, il faut un minimum comme, par exemple, prendre fait et cause
pour les personnages, souffrir avec eux, éprouver de la joie également quand
cela doit être le cas, or, ici, sincèrement, a aucun moment, mais alors,
vraiment a aucun moment, je n’ai ressentit la moindre compassion pour cette
duchesse tellement fade et tellement ennuyeuse, me moquant royalement de ses
états d’âme, de ses problèmes de couple et encore plus de ses amourettes avec
son amant, ce dernier réussissant le défi d’être encore moins charismatique
qu’elle. Bref, au final, je me serais davantage ennuyer qu’autre chose, n’étant
jamais pris par l’intrigue et, n’attendant qu’une chose, assez rapidement, que
la fin arrive ! Fort heureusement, lorsque vint ce moment, j’ai put
retrouver le sourire, mais comme j’avais achevé mon week-end d’une bien piètre
manière, je n’ai pas put m’empêcher de me dire que, décidément, tout cela ne
laissait rien présager de grandiose pour cette ultime semaine de travail avant
les vacances de Noël…
Points
Positifs :
- La
présence de Ralph Fiennes, un acteur que j’apprécie énormément et qui joue ici
un individu peu sympathique, ce qui est une bonne chose vu que je le trouve
vraiment bon dans ces rôles de « méchants ».
-
Les amateurs de drames historiques y trouveront probablement leur compte, au
moins pour ces fameux costumes, toujours aussi plaisants à regarder…
-
J’ai probablement été trop méchant dans ma critique, après tout, The
Duchess peut se laisser regarder, mais si l’on se dit d’entrée de jeu
que nous n’aurons pas affaire au film de l’année !
Points
Négatifs :
- Une
héroïne plutôt fade et auquel j’ai eu le plus grand mal a m’intéresser a son
sort, ce qui est grave pour ce genre de films. Alors, est-ce de la faute de
l’actrice, Keira Knightley, du personnage, des deux ? En tous cas, pour
quelqu’un qui, soit disant, avait marqué son époque, on ne peut pas vraiment
dire qu’on ressente cela en regardant ce long métrage.
-
Le problème c’est que le reste du casting n’est pas forcément meilleur non
plus, le comble étant atteint par le fade amant de l’héroïne, a peine plus
charismatique qu’une huitre…
-
Comme je l’ai dit, The Duchess se laisse regarder, mais juste
pour passer le temps, quand on n’a rien de mieux à faire, et encore ;
c’est lent, prévisible, par moments ennuyeux, bref, loin d’être a la hauteur.
Ma
note : 4,5/10
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