Partisan – Saison 1
Partisan
– Saison 1
Jordnära
est une communauté fermée au cadre idyllique qui gère une ferme biologique prospère
distribuant des légumes. Johnny est le nouveau chauffeur de la ferme et lors de
son arrivée, il fait la connaissance de Nicole et Maria, deux adolescentes
orphelines qui doivent passer leur été à Jordnära. Au fil du temps il commence néanmoins
à se dire que certaines choses ne tournent pas très rond au sein de cette
communauté qui semble dissimuler de biens sombres secrets. Cependant, Johnny lui-même
semble ne pas être qui il prétend…
Partisan – Saison 1
Réalisation
: Amir Chamdin
Scénario
: Amir Chamdin, Fares Fares, Hans Jörnlind, Charlotte
Lesche
Musique : Axel
Stjärne
Production : Viaplay,
Nordic Entertainment Group
Genre : Thriller
Titre
en vo : Partisan – Season 1
Pays
d’origine : Suède
Chaîne
d’origine : Viaplay
Diffusion
d’origine : 20 août 2020
Langue
d'origine : suédois, anglais, polonais
Nombre
d’épisodes : 5 x 55 minutes
Casting :
Fares
Fares : Johnny
Johan
Rheborg : Kent
Anna
Björk : Maud
Sofia
Karemyr : Nicole
Ylvali
Rurling : Maria
Emelie
Garbers : Susanne
Kola
Krauze : Piotr
Rafael
Pettersson : Mateusz
Andreas
Kundler : Sakarias
Ola
Sanderfelt : Cedric
Thomas
Holmin : Magnus
Linus
Wahlgren : Richard
Pelle
Holmström : Victor
Elise
Andersson : Cecilia
Naomi
Donner : Isabelle
Andrzej
Ejsymont : Bengt Ask
Frida
Gustavsson : Clara
Mon
avis : Je ne vais pas vous mentir, si je
me suis lancé dans le visionnage de la première saison de Partisan, série policière suédoise, ce fut, avant toute chose, en
raison de la présence, dans le rôle principal, de l’inimitable Fares Fares, un
acteur que j’apprécie bien et que j’ai eu le plaisir de voir dans quelques
longs métrages comme Les Enquêtes du Département V
– une quadrilogie, pour le moment – ou Zero Dark Thirty
mais aussi dans l’excellente mini-série qu’est Chernobyl.
Après tout, même si je suis plutôt fan des thrillers nordiques, à un moment
donné, il m’en faut un peu plus pour me lancer dans une nouvelle série, surtout
que toutes ne se valent pas, bien entendu, et, ma foi, la présence de l’acteur
d’origine libanaise était un élément pour le moins important pour me faire
franchir le pas. Alors, est-ce que j’ai bien fait de me lancer dans ce Partisan ? Est-ce que le
charismatique Fares Fares a-t-il suffit à faire de cette mini-série une
réussite ? Eh bien, si je dois être tout à fait franc, je dois reconnaitre
que le résultat final aura été loin de me convaincre, loin de là… Pourtant, le
postulat de départ était loin d’être inintéressant – à défaut d’être original
mais ceci est un autre problème – puisque notre héros, flic infiltré au sein
d’une communauté d’écolo au fin fond de la campagne profonde suédoise – ce qui
nous rappelle, par certains cotés, Midsommar
– va rapidement se rendre compte que des choses pas très net ont lieues dans
celles-ci et que son enquête initiale va le mener bien plus loin qu’il le
pensait. Disparition d’adolescents, trafics en tous genres, repère de néonazis,
décidément, la petite communauté de Jordnära dissimule de bien sombres secrets
et même si tout cela n’est pas non plus d’une franche originalité, il faut
reconnaitre que ces éléments me semblaient suffisants pour nous offrir une
mini-série de qualité. Or, à mon grand regret, ce n’est pas vraiment le cas et
même si ce Partisan n’est pas mauvais
en soit, nous sommes loin, très loin même, d’avoir affaire à une œuvre de
qualité ou que l’on peut qualifier d’incontournable. Certes, Fares Fares est
égal à lui-même, certes, le casting, dans l’ensemble, tient la route et certes,
le postulat général se laisse regarder, cependant, trop d’incohérences
scénaristiques, trop de lieux communs et même quelques franches débilitées dans
le déroulement de l’intrigue, particulièrement vers la fin, font que l’on
ressort du visionnage de cette mini-série en se disant que celle-ci ressemble
davantage à un gâchis qu’autre chose. Du coup, malgré l’existence d’une seconde
saison, je ne suis franchement pas sur d’avoir envie de refaire un tour du coté
de Jordnära, bien au contraire…
Points
Positifs :
-
Un postulat de départ certes pas très original mais qui n’est pas dénué
d’intérêt, loin de là : ainsi, si on comprend d’entrée de jeu qu’il se
passe des choses pas très catholiques au sein de cette communauté écologique,
le tout est suffisamment bien amené pour éveiller l’intérêt du spectateur, du
moins, si vous êtes amateur du genre.
-
Les fans de Fares Fares seront ravis de retrouver l’acteur suédois qui reste
égal à lui-même.
-
Dans l’ensemble, le casting est plutôt correct et fait parfaitement le job.
-
Une bande originale de qualité où l’on retrouve le grand Leonard Cohen qui
interprète un titre majeur de son répertoire, un certain… The Partisan.
Points
Négatifs :
-
Trop d’incohérences scénaristiques, une intrigue qui part un peu dans tous les
sens et qui brille par un nombre conséquents de lieux communs font que cette
première saison de Partisan soit plus
une déception qu’autre chose.
-
Le dernier épisode est l’exemple même de tout ce qu’il ne faut pas faire avec
ses grosses incohérences narratives et ces protagonistes qui, plutôt que de
fuir directement, préfèrent trainer dans les bois en attendant d’être
découverts…
-
Le scénario part tout de même dans le grand guignolesque par moments – je veux,
bien entendu, parler des expériences faites sur certaines jeunes filles.
-
L’image donnée des polonais est tout de même terrible avec ces deux
stéréotypes ambulants qui nous sont présentés ici.
Ma
note : 6/10
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