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mardi 6 décembre 2022

Thorgal – Tupilaks


Thorgal – Tupilaks
 
Thorgal affronte Neokora, l’intelligence artificielle du vaisseau des atlantes. Remarquant qu’il ne fait pas partie de l’équipage, celle-ci déclenche le réveil d’une partie de l’équipage encore endormi. L’alerte est donnée aux atlantes de capturer les deux étrangers qui ont pénétré dans le vaisseau. Jolan retrouve Thorgal afin de fuir rapidement tant que la cohue règne à bord. Thorgal parvient provisoirement à déconnecter Neokora puis il échappe aux gardes atlantes. Partout dans le vaisseau, l’équipage se réveille. Il semble maintenant impossible de le détruire. Thorgal comprend alors que Slive lui a menti et que les atlantes n’étaient pas morts dans leurs capsules, mais juste endormis. Alors qu’ils semblent pris aux pièges dans la grande salle du vaisseau, Thorgal et Jolan se retrouvent nez à nez avec Slive et la jeune atlante. Elles leur montrent alors le chemin pour sortir rapidement du maudit vaisseau. Ils prennent des motos des neiges pour fuir tant que Neokora est encore désactivée. Thorgal demande alors des explications à Slive sur ce qui se passe dans le vaisseau. Mais surtout, il veut connaître la raison de son mensonge sur le sort de l’équipage…
 

Thorgal – Tupilaks
Scénario : Yann
Dessins : Frédéric Vignaux
Couleurs : Gaétan Georges
Couverture : Grzegorz Rosinski
Editeur : Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy, Fantastique, Science-Fiction
Pays d’origine : Belgique
Langue d’origine : français
Parution : 10 novembre 2022
Nombre de pages : 48
 
Mon avis :
 Si Noël rime avec décembre ou les congés estivaux avec juillet et aout, Thorgal, lui, depuis quelques années, est un peu synonyme de novembre puisque, comme les fans du viking le savent bien, c’est en cette période de l’année que celui-ci se rappelle à notre bon souvenir. Bien entendu, cela fait bien longtemps, trop longtemps même, que Thorgal ne peut plus vraiment être qualifier d’incontournable absolu et, comme chacun sait, les heures de gloire de la saga sont passées depuis bien longtemps. Cependant, malgré de grosses déceptions et l’impression, même, que plus personne ne réussirait à sauver le soldat Thorgal, depuis quelques albums, plus précisément, depuis L'Ermite de Skellingar, en 2019 et l’arrivée d’une nouvelle équipe créative aux commandes – Yann pour le scénario, Frédéric Vignaux pour les dessins – force est de constater que, sans atteindre l’excellence des débuts, Thorgal renoue avec une certaine qualité qui fait que, chaque année, même si on n’attends ni monts ni merveilles du nouvel album, on se dit que l’on passera, au moins, un bon moment… Et, ma foi, à la lecture de ce Tupilaks, quarantième album de la saga, force est de constater que ce fut à nouveau le cas ! Suite directe de Neokora qui voyait notre héros, accompagné de Jolan et de l’inimitable Kriss, retourner dans le grand nord et, plus précisément, dans le vaisseau spatial d’où est issu son peuple – ce qui nous renvoi à L'Île des Mers Gelées, second volet de la série – ce quarantième tome de Thorgal confirme tout le bien que l’on peut penser de la saga depuis que Yann et Vignaux l’ont repris en main : scénaristiquement, c’est plutôt bon et il faut dire que l’on se régale en lisant cet album qui est bourré de révélations sur les origines de notre héros tout en nous tenant en haleine par ses nombreuses scènes d’actions, quand aux dessins de Vignaux, disons que celui-ci nous livre une nouvelle fois une fort belle prestation. Alors bien sur, tout n’est pas parfait et, quelque part, on sait parfaitement que cela ne le sera plus, mais bon, comment ne pas reconnaitre que, sans briller, sans éclat, Thorgal à réussit la gageure de renaitre de ses cendres et à revenir, année après année, se rappeler a notre bon souvenir en nous proposant de nouvelles aventures suffisamment plaisantes pour nous satisfaire. Après tout, c’est tout de même mieux que de disparaitre totalement dans la médiocrité crasse où la saga s’était plongée, il n’y a pas si longtemps…
 

Points Positifs
 :
- Comme je l’ai déjà souligné lors des critiques de la saga depuis que celle-ci a été reprise en main par Yann et Frédéric Vignaux, les deux compères ont apporté un nouveau souffle à Thorgal et ce Tupilaks le confirme de fort belle manière. Certes, nous sommes loin des heures de gloire de la saga, mais bon, dans l’ensemble, ce quarantième tome est suffisamment réussi pour ravir les vieux fans du viking.
- Les nombreuses révélations sur le passé de notre héros et sur celui de son peuple, les fameux atlantes…
- Les vieux fans retrouveront avec plaisir la charismatique Slive que l’on avait perdu de vue depuis L'Île des Mers Gelées auquel cet album représente, naturellement, un bel hommage.
- Comme je l’avais souligné dans mes critiques des trois volets précédents, Frédéric Vignaux est un digne successeur de Grzegorz Rosinski et nous livre une prestation artistique plus qu’acceptable.
 
Points Négatifs :
- Bon, on ne va pas se mentir, Thorgal est toujours aussi chiant avec ses principes et ses grandes leçons de morales. Qu’est-ce que je regrette l’époque où Jolan avait été mis en avant dans la saga.
- Slive rentre, stupidement, dans la caste très fournie des personnages féminins qui tombent amoureuses de notre héros.
- Si les fans inconditionnels de Rosinski seront ravis de voir que le maitre officie toujours à la couverture, il faut reconnaitre que celle-ci, une fois de plus, n’est pas terrible…

Ma note : 7,5/10

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