Thorgal – Tupilaks
Thorgal
– Tupilaks
Thorgal
affronte Neokora, l’intelligence artificielle du vaisseau des atlantes.
Remarquant qu’il ne fait pas partie de l’équipage, celle-ci déclenche le réveil
d’une partie de l’équipage encore endormi. L’alerte est donnée aux atlantes de
capturer les deux étrangers qui ont pénétré dans le vaisseau. Jolan retrouve
Thorgal afin de fuir rapidement tant que la cohue règne à bord. Thorgal
parvient provisoirement à déconnecter Neokora puis il échappe aux gardes
atlantes. Partout dans le vaisseau, l’équipage se réveille. Il semble
maintenant impossible de le détruire. Thorgal comprend alors que Slive lui a
menti et que les atlantes n’étaient pas morts dans leurs capsules, mais juste
endormis. Alors qu’ils semblent pris aux pièges dans la grande salle du
vaisseau, Thorgal et Jolan se retrouvent nez à nez avec Slive et la jeune
atlante. Elles leur montrent alors le chemin pour sortir rapidement du maudit
vaisseau. Ils prennent des motos des neiges pour fuir tant que Neokora est
encore désactivée. Thorgal demande alors des explications à Slive sur ce qui se
passe dans le vaisseau. Mais surtout, il veut connaître la raison de son
mensonge sur le sort de l’équipage…
Thorgal – Tupilaks
Scénario
: Yann
Dessins
: Frédéric
Vignaux
Couleurs : Gaétan
Georges
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Fantastique, Science-Fiction
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : 10
novembre 2022
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Si Noël rime avec décembre ou les
congés estivaux avec juillet et aout, Thorgal,
lui, depuis quelques années, est un peu synonyme de novembre puisque, comme les
fans du viking le savent bien, c’est en cette période de l’année que celui-ci
se rappelle à notre bon souvenir. Bien entendu, cela fait bien longtemps, trop
longtemps même, que Thorgal ne peut
plus vraiment être qualifier d’incontournable absolu et, comme chacun sait, les
heures de gloire de la saga sont passées depuis bien longtemps. Cependant,
malgré de grosses déceptions et l’impression, même, que plus personne ne
réussirait à sauver le soldat Thorgal, depuis quelques albums, plus
précisément, depuis L'Ermite de Skellingar,
en 2019 et l’arrivée d’une nouvelle équipe créative aux commandes – Yann pour
le scénario, Frédéric Vignaux pour les dessins – force est de constater que,
sans atteindre l’excellence des débuts, Thorgal
renoue avec une certaine qualité qui fait que, chaque année, même si on
n’attends ni monts ni merveilles du nouvel album, on se dit que l’on passera,
au moins, un bon moment… Et, ma foi, à la lecture de ce Tupilaks, quarantième album de la saga, force est de constater que
ce fut à nouveau le cas ! Suite directe de Neokora
qui voyait notre héros, accompagné de Jolan et de l’inimitable Kriss, retourner
dans le grand nord et, plus précisément, dans le vaisseau spatial d’où est issu
son peuple – ce qui nous renvoi à L'Île des Mers Gelées,
second volet de la série – ce quarantième tome de Thorgal confirme tout le bien que l’on peut penser de la saga
depuis que Yann et Vignaux l’ont repris en main : scénaristiquement, c’est
plutôt bon et il faut dire que l’on se régale en lisant cet album qui est
bourré de révélations sur les origines de notre héros tout en nous tenant en
haleine par ses nombreuses scènes d’actions, quand aux dessins de Vignaux,
disons que celui-ci nous livre une nouvelle fois une fort belle prestation.
Alors bien sur, tout n’est pas parfait et, quelque part, on sait parfaitement
que cela ne le sera plus, mais bon, comment ne pas reconnaitre que, sans
briller, sans éclat, Thorgal à
réussit la gageure de renaitre de ses cendres et à revenir, année après année,
se rappeler a notre bon souvenir en nous proposant de nouvelles aventures suffisamment
plaisantes pour nous satisfaire. Après tout, c’est tout de même mieux que de
disparaitre totalement dans la médiocrité crasse où la saga s’était plongée, il
n’y a pas si longtemps…
Points
Positifs :
- Comme
je l’ai déjà souligné lors des critiques de la saga depuis que celle-ci a été
reprise en main par Yann et Frédéric Vignaux, les deux compères ont apporté un
nouveau souffle à Thorgal et ce Tupilaks le confirme de fort belle
manière. Certes, nous sommes loin des heures de gloire de la saga, mais bon,
dans l’ensemble, ce quarantième tome est suffisamment réussi pour ravir les
vieux fans du viking.
-
Les nombreuses révélations sur le passé de notre héros et sur celui de son
peuple, les fameux atlantes…
-
Les vieux fans retrouveront avec plaisir la charismatique Slive que l’on avait
perdu de vue depuis L'Île des Mers Gelées
auquel cet album représente, naturellement, un bel hommage.
-
Comme je l’avais souligné dans mes critiques des trois volets précédents,
Frédéric Vignaux est un digne successeur de Grzegorz Rosinski et nous livre une
prestation artistique plus qu’acceptable.
Points Négatifs :
-
Bon, on ne va pas se mentir, Thorgal est toujours aussi chiant avec ses
principes et ses grandes leçons de morales. Qu’est-ce que je regrette l’époque
où Jolan avait été mis en avant dans la saga.
-
Slive rentre, stupidement, dans la caste très fournie des personnages féminins
qui tombent amoureuses de notre héros.
-
Si les fans inconditionnels de Rosinski seront ravis de voir que le maitre
officie toujours à la couverture, il faut reconnaitre que celle-ci, une fois de
plus, n’est pas terrible…
Ma note : 7,5/10
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