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lundi 19 décembre 2022

Ridley Road


Ridley Road
 
Dans les années 1960, Vivien, une jeune coiffeuse juive de la banlieue de Manchester, quitte tout pour partir à Londres à la recherche de Jack, son petit ami disparu. Confrontée à la montée du mouvement néonazi en Grande-Bretagne, elle rejoint les activistes du Groupe 62 et infiltre le Mouvement national-socialiste, de plus en plus violent.
 

Ridley Road
Réalisation : Lisa Mulcahy
Scénario : Sarah Solemani
Musique : David Reichelt
Production : Red Production Company
Genre : Drame, Historique
Titre en vo : Ridley Road
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Chaîne d’origine : BBC One
Diffusion d’origine : 03 octobre 2021 – 24 octobre 2021
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 4 x 55 minutes

Casting :
Agnes O'Casey : Vivien Epstein
Tom Varey : Jack Morris
Rory Kinnear : Colin Jordan
Romane Portail : Françoise Dior
Eddie Marsan : Soly Malinovsky
Tracy-Ann Oberman : Nancy Malinovsky
Danny Sykes : Ronnie Malinovsky
Will Keen : David Epstein
Samantha Spiro : Liza Epstein
Rita Tushingham : Nettie Jones
Julia Krynke : Roza
Tamzin Outhwaite : Barbara
Gabriel Akuwudike : Stevie
Allan Corduner : Rabbin Lehrer
Danny Hatchard : Lee
Hannah Onslow : Elise
Stephen Hogan : George Lincoln Rockwell
 
Mon avis :
 Il est évidant, après visionnage de la chose, que ce Ridley Road, mini-série britannique pseudo historique comme nos voisins britanniques savent en produire à foison, fait partie de ce genre de productions qui, aussi vite elles sont vues, aussi rapidement elles tombent dans l’oublie… Il faut dire que cette mini-série qui avait possédait pourtant un postulat de départ pour le moins intéressant se sera avéré, au final, comme étant une grosse, que dis-je, une immense déception et, en toute franchise, je n’exagère nullement en affirmant cela… Pourtant, comme je l’avais souligné, Ridley Road possédait, au départ, quelques éléments qui n’en feraient peut-être pas un incontournable absolu mais qui, selon moi, me semblaient suffisants pour en faire une bonne série comme, principalement, son postulat, donc, qui nous renvoyait au début des années 60 dans un Londres qui allait bientôt connaitre la révolution psychédélique et franchement méconnu sous nos latitudes avec ce parti nazi anglais qui gagnait en puissance au sein de la population. Sincèrement, la mise en avant d’une partie peu connue de l’histoire récente britannique me semblait être une bonne idée, ce, que l’on soit amateur d’histoire ou non. De plus, qui dit production britannique dit, forcément, reconstitution historique aux petits oignons et, sur ce point, il n’y a strictement rien à redire… Le problème, le gros problème même, c’est que les bonnes idées ne suffisent nullement à faire d’un âne un cheval de course et, en toute sincérité, dans le cas présent, je ne suis même pas sur que Ridley Road soit un âne ! En effet, pour ce genre de productions à prétention historique, il faut, à minima, ce que l’on appelle un minimum de crédibilité – ou alors, autant  inventé une histoire de toutes pièces – or, dans le cas présent, ce n’est nullement le cas et si, dans le premier épisode, on se laisse prendre au jeu, plus la mini-série avance dans le temps et plus on tombe dans le grand n’importe quoi pour ne pas dire le grand guignolesque : les protagonistes ne sont pas crédibles pour un sou, a aucun moment, on ne croit qu’une jeune fille naïve puisse, en quelques minutes, devenir une espionne sur qui repose l’avenir de sa communauté, quand au comportement de certains personnages, comment dire qu’ils sont incompréhensibles et que la logique et totalement absente d’un scénario qui tombe dans le grand n’importe quoi. C’est plutôt dommage car l’idée de départ n’était pas mauvaise mais bon, à un moment donné, à moins d’avoir 12 ans grand maximum ou d’être totalement neuneu, comment peut-on adhérer a un synopsis aussi débile, des protagonistes aussi cons et des situations aussi guignolesques !? Vous l’avez compris, si vous avez du temps à perdre ou si vous êtes capables d’être bon public, peut-être que Ridley Road vous conviendra un minimum, si ce n’est pas le cas, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
 

Points Positifs
 :
- Un postulat de départ intéressant qui a de quoi éveiller la curiosité des amateurs du genre puisque, en effet, Ridley Road nous fait découvrir un pan de l’histoire récente de la Grande-Bretagne avec ce fameux parti nazi anglais qui avait acquis un certain pouvoir au tout début des années 60.
- Une intrigue qui peut se laisser regarder pour peu que vous soyez très complaisant avec les nombreux défauts du scénario.
- Un casting qui, à défaut d’être génial, fait le job et est plutôt correct.
- Comme il est de coutume dans les productions britanniques, nous avons droit à une reconstitution historique plutôt réussie et se croirait bel et bien en pleines années 60.

Points Négatifs :
- Une intrigue simpliste et bourrée d’incohérences à tous les niveaux : que cela soit au niveau du comportement des protagonistes, des pseudos retournements scénaristiques dignes des plus grand navets et de cette histoire pas crédible pour un sou, il est très difficile, si l’on a plus de 12 ans – et encore – de ne pas trouver tout cela d’une franche débilité !
- Il faut tout de même un minimum de sérieux lorsque l’on prétend nous pondre une soit disant reconstitution historique, or, ici, ce n’est pas vraiment le cas tellement le scénario de cette mini-série semble avoir été écrit par-dessus la jambe et n’est pas crédible pour un sou.
- Plus on avance dans la série et plus on tombe dans le grand n’importe quoi !
- Des personnages stéréotypés au possible et pas du tout attachants.
- Un sujet sérieux et intéressant qui méritait nettement mieux selon moi.

Ma note : 4/10

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