Ridley
Road
Dans
les années 1960, Vivien, une jeune coiffeuse juive de la banlieue de
Manchester, quitte tout pour partir à Londres à la recherche de Jack, son petit
ami disparu. Confrontée à la montée du mouvement néonazi en Grande-Bretagne,
elle rejoint les activistes du Groupe 62 et infiltre le Mouvement
national-socialiste, de plus en plus violent.
Ridley Road
Réalisation
: Lisa Mulcahy
Scénario
: Sarah Solemani
Musique : David
Reichelt
Production : Red
Production Company
Genre : Drame,
Historique
Titre
en vo : Ridley Road
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Chaîne
d’origine : BBC One
Diffusion
d’origine : 03 octobre 2021 – 24 octobre 2021
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 4 x 55 minutes
Casting :
Agnes O'Casey : Vivien Epstein
Tom
Varey : Jack Morris
Rory
Kinnear : Colin Jordan
Romane
Portail : Françoise Dior
Eddie
Marsan : Soly
Malinovsky
Tracy-Ann
Oberman : Nancy
Malinovsky
Danny
Sykes : Ronnie
Malinovsky
Will
Keen : David Epstein
Samantha
Spiro : Liza Epstein
Rita
Tushingham : Nettie Jones
Julia Krynke :
Roza
Tamzin Outhwaite :
Barbara
Gabriel Akuwudike :
Stevie
Allan Corduner :
Rabbin Lehrer
Danny Hatchard :
Lee
Hannah Onslow :
Elise
Stephen Hogan :
George Lincoln Rockwell
Mon
avis : Il est évidant, après visionnage
de la chose, que ce Ridley Road,
mini-série britannique pseudo historique comme nos voisins britanniques savent
en produire à foison, fait partie de ce genre de productions qui, aussi vite
elles sont vues, aussi rapidement elles tombent dans l’oublie… Il faut dire que
cette mini-série qui avait possédait pourtant un postulat de départ pour le
moins intéressant se sera avéré, au final, comme étant une grosse, que dis-je,
une immense déception et, en toute franchise, je n’exagère nullement en
affirmant cela… Pourtant, comme je l’avais souligné, Ridley Road possédait, au départ, quelques éléments qui n’en
feraient peut-être pas un incontournable absolu mais qui, selon moi, me
semblaient suffisants pour en faire une bonne série comme, principalement,
son postulat, donc, qui nous renvoyait au début des années 60 dans un Londres
qui allait bientôt connaitre la révolution psychédélique et franchement méconnu
sous nos latitudes avec ce parti nazi anglais qui gagnait en puissance au sein
de la population. Sincèrement, la mise en avant d’une partie peu connue de l’histoire
récente britannique me semblait être une bonne idée, ce, que l’on soit amateur
d’histoire ou non. De plus, qui dit production britannique dit, forcément,
reconstitution historique aux petits oignons et, sur ce point, il n’y a
strictement rien à redire… Le problème, le gros problème même, c’est que les
bonnes idées ne suffisent nullement à faire d’un âne un cheval de course et, en
toute sincérité, dans le cas présent, je ne suis même pas sur que Ridley Road soit un âne ! En effet,
pour ce genre de productions à prétention historique, il faut, à minima, ce que
l’on appelle un minimum de crédibilité – ou alors, autant inventé une histoire de toutes pièces – or,
dans le cas présent, ce n’est nullement le cas et si, dans le premier épisode,
on se laisse prendre au jeu, plus la mini-série avance dans le temps et plus on
tombe dans le grand n’importe quoi pour ne pas dire le grand guignolesque :
les protagonistes ne sont pas crédibles pour un sou, a aucun moment, on ne
croit qu’une jeune fille naïve puisse, en quelques minutes, devenir une
espionne sur qui repose l’avenir de sa communauté, quand au comportement de
certains personnages, comment dire qu’ils sont incompréhensibles et que la
logique et totalement absente d’un scénario qui tombe dans le grand n’importe
quoi. C’est plutôt dommage car l’idée de départ n’était pas mauvaise mais bon,
à un moment donné, à moins d’avoir 12 ans grand maximum ou d’être totalement
neuneu, comment peut-on adhérer a un synopsis aussi débile, des protagonistes
aussi cons et des situations aussi guignolesques !? Vous l’avez compris,
si vous avez du temps à perdre ou si vous êtes capables d’être bon public,
peut-être que Ridley Road vous
conviendra un minimum, si ce n’est pas le cas, vous savez ce qu’il vous reste à
faire…
Points
Positifs :
-
Un postulat de départ intéressant qui a de quoi éveiller la curiosité des amateurs
du genre puisque, en effet, Ridley Road
nous fait découvrir un pan de l’histoire récente de la Grande-Bretagne avec ce
fameux parti nazi anglais qui avait acquis un certain pouvoir au tout début des
années 60.
-
Une intrigue qui peut se laisser regarder pour peu que vous soyez très
complaisant avec les nombreux défauts du scénario.
-
Un casting qui, à défaut d’être génial, fait le job et est plutôt correct.
-
Comme il est de coutume dans les productions britanniques, nous avons droit à
une reconstitution historique plutôt réussie et se croirait bel et bien en
pleines années 60.
Points Négatifs :
-
Une intrigue simpliste et bourrée d’incohérences à tous les niveaux : que
cela soit au niveau du comportement des protagonistes, des pseudos
retournements scénaristiques dignes des plus grand navets et de cette histoire
pas crédible pour un sou, il est très difficile, si l’on a plus de 12 ans – et encore
– de ne pas trouver tout cela d’une franche débilité !
-
Il faut tout de même un minimum de sérieux lorsque l’on prétend nous pondre une
soit disant reconstitution historique, or, ici, ce n’est pas vraiment le cas
tellement le scénario de cette mini-série semble avoir été écrit par-dessus la
jambe et n’est pas crédible pour un sou.
-
Plus on avance dans la série et plus on tombe dans le grand n’importe quoi !
-
Des personnages stéréotypés au possible et pas du tout attachants.
-
Un sujet sérieux et intéressant qui méritait nettement mieux selon moi.
Ma note : 4/10
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