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lundi 11 mai 2020

Glastonbury 2000


Glastonbury 2000
 
David Bowie
 
1 - Introduction (Greensleeves) (traditionnel) 1:48
2 - Wild Is the Wind (Dimitri Tiomkin, Ned Washington) 6:54
3 - China Girl (David Bowie, Iggy Pop) 4:24
4 - Changes (David Bowie) 3:40
5 - Stay (David Bowie) 7:12
6 - Life on Mars? (David Bowie) 4:42
7 - Absolute Beginners (David Bowie) 7:50
8 - Ashes to Ashes (David Bowie) 5:21
9 - Rebel Rebel (David Bowie) 4:12
10 - Little Wonder (David Bowie, Reeves Gabrels, Mark Plati) 3:57
11 - Golden Years (David Bowie) 4:07
12 - Fame (David Bowie, Carlos Alomar, John Lennon) 4:25
13 - All the Young Dudes (David Bowie) 3:43
14 - The Man Who Sold the World (David Bowie) 3:51
15 - Station to Station (David Bowie) 9:49
16 - Starman (David Bowie) 4:50
17 - Hallo Spaceboy (David Bowie, Brian Eno) 5:28
18 - Under Pressure (David Bowie, Roger Taylor, Freddie Mercury, John Deacon, Brian May) 5:23
19 - Ziggy Stardust (David Bowie) 3:54
20 - "Heroes" (David Bowie, Brian Eno) 5:57
21 - Let's Dance (David Bowie) 7:06
22 - I'm Afraid of Americans (David Bowie, Brian Eno) 5:43
 

Glastonbury 2000
Musicien : David Bowie
Parution : 30 novembre 2018
Enregistré : 25 juin 2000
Durée : 114:16
Genre : Rock
Producteur : Tony Visconti
Label : Parlophone

Musiciens :
David Bowie : chant
Earl Slick : guitare
Mark Plati : guitare, chœurs
Gail Ann Dorsey : basse, chœurs
Sterling Campbell : batterie
Mike Garson : claviers, piano
Holly Palmer : claviers, chœurs
Emm Gryner : claviers, chœurs
 
Mon avis :
 C’est donc avec cet énième album live du grand David Bowie – décédé, comme chacun sait, le 10 janvier 2016 – que je conclus mes critiques de la quasi-intégralité de la discographie du Mince Duc Blanc, du moins, pour le moment, car bon, comment dire, il se pourrait bien qu’à l’avenir, ne paraisse un album inédit, un nouveau live comme cela arrive régulièrement avec les artistes passés de vie à trépas… Et justement, ce Glastonbury 2000 est l’exemple parfait de ce que je viens de vous affirmer puisque ce live, enregistré lors d’un concert donné à Glastonbury, dans le cadre du festival consacré au rock underground et folk et où il ne s’était plus produit depuis 1971 est paru en… 2018, c’est-à-dire, deux ans après la mort de Bowie… Alors bien entendu, des opus live du chanteur aux yeux vairons, j’ai eu l’occasion de vous en parler de plus d’un : ainsi, entre Ziggy Stardust – The Motion PictureDavid LiveStage et A Reality Tour (qui est, sans discussion, le meilleur du lot), il y a de quoi faire, alors, me direz-vous, a quoi bon mettre en avant un énième live du maitre ? Eh bien, tout simplement pour la simple et bonne raison qu’un inédit de Bowie, bien évidement, cela ne se jette pas et que, concert ou pas, le jeu en vaut la chandelle, de plus, l’époque de ce dernier, l’an 2000, nous propose ce qui est, sans discussion possible, un des meilleurs groupes d’accompagnateurs du chanteur aux yeux vairons, c’est-à-dire, Earl Slick, Mark Plati, Sterling Campbell, Mike Garson et, bien évidement, la fabuleuse Gail Ann Dorsey – je pense qu’a l’époque, je devais être un peu amoureux d’elle. De plus, quand on s’attarde un peu sur les titres proposés dans cet album, ces derniers alternent entre chansons majeures de la discographie de Bowie – ZiggyLife on MarsHeroes – titres plus récents – Little WonderI'm Afraid of Americans – mais aussi et, surtout, une bonne partie du contenu de Station to Station qui est, de mon point de vu, un des tous meilleurs albums de David Bowie. Bref, vous l’avez compris, à mes yeux, Glastonbury 2000 est un opus indispensable pour les fans qui auront le plaisir de retrouver leur idole avec ce live inédit qui est très loin de ne pas être dénué d’intérêt. Après, il faut le reconnaitre, A Reality Tour, datant de 2003, est composé du même casting et reste plus complet en chansons, cependant, cela n’enlève rien aux qualités de cet opus, ne serais-ce que pour les prises de risques sur certains titres archi-connus qui apparaissent, ici, sous un jour nouveau…
 

Points Positifs
 :
- Un live de Bowie inédit, avec son groupe phare de l’époque qui était vraiment excellent !? Franchement, cela ne se repousse nullement, bien au contraire ! Ainsi, les fans du Major Tom se jetteront dessus sans la moindre hésitation et ne le regretteront nullement, bien au contraire !
- Des chansons cultes de la discographie de Bowie, des titres plus récents et, grosso modo, la moitié de Station to Station qui reste un des meilleurs albums du maitre. Que demander de plus !?
- Earl Slick, Mark Plati, Sterling Campbell, Mike Garson et Gail Ann Dorsey auront accompagné David Bowie pendant bien des années et auront été, incontestablement, un de ses meilleurs groupes – en tous cas, le dernier. Bref, les fans de ces derniers les retrouveront avec plaisir dans ce live.
- Une fois de plus, je tenais à mettre en avant Gail Ann Dorsey, toujours aussi génial – basse, chœurs, chant – mais bon, suis-je vraiment objectif avec celle-ci ?
- Une prise de risque intéressante sur certains des gros succès de Bowie même si cela ne fonctionne pas toujours.

Points Négatifs :
- Aussi bon soit ce Glastonbury 2000, il reste inférieur à A Reality Tour qui est composé du même casting et qui est nettement plus complet en nombre de chansons.
- Suivant les gouts de chacun, on appréciera la présence de certaines chansons et l’absence d’autres. Après, les gouts et les couleurs ne se discutent pas et, sur ce point, on ne mettra jamais tout le monde d’accord.
- Bowie avec des cheveux longs, non, définitivement, cela ne passe pas…
 
Ma note : 7,5/10

A Reality Tour


A Reality Tour

David Bowie

1 - Rebel Rebel (David Bowie) 3:30
2 - New Killer Star (David Bowie) 4:59
3 - Reality (David Bowie) 5:08
4 - Fame (Bowie, Lennon, Alomar) 4:12
5 - Cactus (Black) 3:01
6 - Sister Midnight (Bowie, Alomar, Pop) 4:37
7 - Afraid (David Bowie) 3:28
8 - All the Young Dudes (David Bowie) 3:48
9 - Be My Wife (David Bowie) 3:15
10 - The Loneliest Guy (David Bowie) 3:58
11 - The Man Who Sold the World (David Bowie) 4:18
12 - Fantastic Voyage (Bowie, Eno) 3:13
13 - Hallo Spaceboy (Bowie, Eno) 5:28
14 - Sunday (David Bowie) 7:56
15 - Under Pressure (Bowie, Mercury, Deacon, May, Taylor) 4:18
16 - Life on Mars? (David Bowie) 4:40
17 - Battle for Britain (The Letter) (Bowie, Gabrels, Plati) 4:55
18 - Ashes to Ashes (David Bowie) 5:46
19 - The Motel (David Bowie) 5:44
20 - Loving the Alien (David Bowie) 5:17
21 - Never Get Old (David Bowie) 4:18
22 - Changes (David Bowie) 3:51
23 - I'm Afraid of Americans (Bowie, Eno) 5:17
24 - "Heroes" (Bowie, Eno) 6:58
25 - Bring Me the Disco King (David Bowie) 7:56
26 - Slip Away (David Bowie) 5:56
27 - Heathen (The Rays) (David Bowie) 6:24
28 - Five Years (David Bowie) 4:19
29 - Hang on to Yourself (David Bowie) 2:50
30 - Ziggy Stardust (David Bowie) 3:44
31 - Fall Dog Bombs the Moon (David Bowie) 4:18
32 - Breaking Glass (Bowie, Davis, Murray) 2:27
33 - China Girl (Bowie, Pop) 4:18


A Reality Tour
Musicien : David Bowie
Parution : 25 janvier 2010
Enregistré : 22-23 novembre 2003
Durée : 154:00
Genre : Rock, Pop
Producteur : Tony Visconti
Label : Columbia

Musiciens :
David Bowie : chant, guitare, stylophone, harmonica
Earl Slick : guitare
Gerry Leonard : guitare
Mark Plati : guitare, basse
Gail Ann Dorsey : basse, chœurs
Sterling Campbell : batterie
Mike Garson : claviers, piano
Catherine Russell : claviers, percussions, guitare acoustique, chœurs

Mon avis : Quatrième album live de Bowie dont je vous parle sur ce blog, après Ziggy Stardust – The Motion Picture, David Live et StageA Reality Tour, s’il possède nettement moins le coté légendaire des autres opus en public du Mince Duc Blanc, n’en reste pas moins peut-être le plus aboutit – le meilleur diront certains. Car bon, comment dire… si ce live, sortit en 2010 mais proposant un enregistrement sur deux concerts de la tournée Reality réalisée en 2003, n’est pas comme les autres auréolés du coté culte des années 70, force est de constater que, non seulement, il est plus complet avec une bonne trentaine de titres, que ceux-ci permettent aux fans comme aux néophytes d’avoir une bonne vision de la longue carrière du chanteur mais aussi, et ce n’est pas rien, que celui-ci, une fois de plus, avait sut s’entourer de tout un tas de bons voir de très bons musiciens ! Car bon, si je ne citerais pas Gail Ann Dorsey car, décidément, je ne serais jamais objectif a son sujet (ah je l’adore), force est de constater que le reste de la troupe accompagne fort bien Bowie, un Bowie, par ailleurs, plus en forme que jamais et qui s’amuse avec son public tout en livrant une prestation parfaitement maitrisée de bout en bout. Bien entendu, selon les gouts de tout à chacun, les préférences de telle période de la carrière du chanteur, chacun appréciera telles chansons au détriment d’autres, mais bon, dans l’ensemble, il apparait clairement que A Reality Tour, s’il lui manque le coté culte de l’age d’or de Bowie n’en reste pas moins comme un bon, que dis-je, un excellent live, et c’est le principal !


Points Positifs :
- Un excellent live, fort complet et qui nous permet de revenir sur la longue carrière de David Bowie : titres anciens et plus récents se côtoient sans problèmes, le son est très bon, les musiciens sont inspirés, quand a Bowie, eh bien, il nous montre une fois de plus pourquoi il fut considéré comme étant l’un des plus grands artistes de la fin du vingtième siècle.
- Justement, c’est ce coté compilation qui fait de A Reality Tour un album presque incontournable et tout bonnement indispensable pour tout fan de Bowie qui se respecte.
- Peut-être le meilleur live de toute la carrière de David Bowie.
- Le duo Bowie/ Gail Ann Dorsey sur Under Presure, histoire de souligner ce qui est l’un des grands moments d’un album qui en comporte pas mal.

Points Négatifs :
- Suivant les gouts de chacun, on appréciera la présence de certaines chansons et l’absence d’autres. Après, les gouts et les couleurs ne se discutent pas et, sur ce point, on ne mettra jamais tout le monde d’accord.

Ma note : 8/10

dimanche 10 mai 2020

Stage


Stage

David Bowie

1 - Warszawa (Bowie, Eno) 6:50
2 - "Heroes" (Bowie, Eno) 6:19
3 - What in the World (Bowie) 4:24
4 - Be My Wife (Bowie) 2:35
5 - Blackout (Bowie) 4:01
6 - Sense of Doubt (Bowie) 3:13
7 - Speed of Life (Bowie) 2:44
8 - Breaking Glass (Bowie, Davis, Murray) 3:28
9 - Beauty and the Beast (Bowie) 5:08
10 - Fame (Bowie, Lennon, Alomar) 4:06
11 - Five Years (Bowie) 3:58
12 - Soul Love (Bowie) 2:55
13 - Star (Bowie) 2:31
14 - Hang On to Yourself (Bowie) 3:26
15 - Ziggy Stardust (Bowie) 3:32
16 - Art Decade (Bowie) 3:10
17 - Alabama Song (Brecht, Weill) 4:00
18 - Station to Station (Bowie) 8:55
19 - Stay (Bowie) 7:17
20 - TVC 15 (Bowie) 4:37


Stage
Musicien : David Bowie
Parution : 8 septembre 1978
Enregistré : avril 1978 – mai 1978
Durée : 71:57
Genre : Pop, Rock, Progressif
Producteur : David Bowie, Tony Visconti
Label : RCA

Musiciens :
David Bowie : chant, claviers
Carlos Alomar : guitare rythmique, chœurs
George Murray : basse, chœurs
Dennis Davis : batterie
Adrian Belew : guitare, chœurs
Simon House : violon
Sean Mayes : piano, cordes, chœurs
Roger Powell : synthétiseurs, claviers, chœurs

Mon avis : Ici, l’affaire semblait entendue depuis longtemps, il faut dire que rien qu’avec le titre de ce double album, les choses commençaient mal puisque Stage, en anglais, signifie concert, alors, je ne sais pas ce qui était passé par la tête de Bowie en cette lointaine année 1978 ou qui l’avait conseillé, mais franchement, un grand bof. Cependant, le problème était plus profond qu’un simple choix de titre boiteux car depuis sa sortie, ce live fut longtemps considérer comme étant une franche déception alors que, en fait, il aurait put être sublime : imaginez du peu une compilation de ce que pouvaient être les concerts du Mince Duc Blanc a l’époque, avec des titres issus de LowHeroesStation to Station et, bien entendu (histoire de faire plaisir aux fans de la première heure) Ziggy Stardust sauf que, le tout nous était proposer dans le désordre le plus total, les chansons passant du coq a l’âne, pour notre plus grand déplaisir… Puis, en 2005, une fort agréable surprise eut lieu lorsque Stage fut remanié de fond en comble, par le biais du duo Bowie et Visconti, les deux hommes décidant de nous proposer ce double live comme il aurait dut être à l’ origine, c’est-à-dire, en nous proposant les morceaux dans l’ordre dans lesquelles ils étaient joués lors de cette célèbre tournée Isolar. Du coup, ce remaniement, que certains pourraient trouver anodin, modifia totalement la donne et permit à Stage d’atteindre des sommets insoupçonnés… Insoupçonnés car oui, et on a souvent tendance à l’oublier de nos jours, a la fin des années 70, Bowie était accompagné d’une ribambelle de bons, que dis-je, d’excellents musiciens : oh certes, Carlos Alomar et compagnie, c’était peut-être moins sexy que les Spiders From Mars, mais musicalement parlant, quelle claque de les écouter en live, surtout pour ce qui est de la partie rythmique, tout bonnement imparable. Le résultat, bien entendu, est d’un tout autre niveau que la première mouture de Stage et sincèrement, avec un Bowie en grande forme et certains titres que l’on redécouvre sous un jour nouveau, tout amateur du chanteur aux yeux vairons se doit, a mon avis, de posséder ce live, très bon témoin de son époque, certes, mais aussi témoin d’une chose qu’elle aussi, on avait oublier, c’est-à-dire que Bowie en concert, c’était une sacrée claque mine de rien… et sur ce point, dommage justement que les lives de ce dernier se comptent presque sur les doigts d’une main…


Points Positifs :
- Remanier de fond en comble et en nous proposant les chansons dans l’ordre où elles étaient interprétées lors de la tournée de 1978, IsolarStage apparait sous un jour nouveau et son écoute en devient bien plus agréable.
- Un David Bowie en grande forme mais aussi un groupe qui tient fort bien la route… au point même que par moments, on en oublierait presque qu’il s’agit d’un live.
- Non mais quel contenu quand on y pense : Low« Heroes »Station to StationZiggy Stardust sont représentés avec quelques uns de leurs meilleurs titres, ce qui fait de ce Stage une espèce de best-of qui, ma foi, mérite le détour.
- Il y a de très grands moments dans ce double-live : ainsi, entre les morceaux issus de Low et de « Heroes » sans oublier le final apocalyptique avec trois titres de Station to Station, il y a de quoi faire !
- La bonne reprise de Alabama Song.

Points Négatifs :
- La partie Ziggy Stardust est, de mon point de vu, la moins intéressante. Certes, ce n’est pas mauvais mais ça sonne plus comme du fan service et je trouve Bowie plus inspiré sur ses titres plus récents (pour l’époque) que sur ceux qui avaient fait sa gloire, quelques années auparavant.
- Dans un live, on s’attend a entendre le public, or, ici, on ne peut pas vraiment dire que c’est le cas ce qui donne par moments l’impression que nous avons a faire a un album studio – ce qui n’est pourtant pas le cas.
- Un grand bof pour la jaquette.
- Pas terrible le titre tout de même : Stage/Concert

Ma note : 7,5/10

David Live


David Live

David Bowie

1 - 1984 (David Bowie) 3:20
2 - Rebel Rebel (David Bowie) 2:40
3 - Moonage Daydream (David Bowie) 5:10
4 - Sweet Thing (Sweet Thing / Candidate / Sweet Thing (Reprise)) (David Bowie) 8:48
5 - Changes (David Bowie) 3:34
6 - Suffragette City (David Bowie) 3:45
7 - Aladdin Sane (David Bowie) 4:57
8 - All the Young Dudes (David Bowie) 4:18
9 - Cracked Actor (David Bowie) 3:29
10 - Rock 'n' Roll With Me (Bowie, Peace) 4:18
11 - Watch That Man (David Bowie) 4:55
12 - Knock on Wood (Floyd, Cropper) 3:08
13 - Here today, Gone tomorrow (David Bowie) 3:40
14 - Diamond Dogs (David Bowie) 6:32
15 - Big Brother (Big Brother / Chant of the Ever-Circling Skeletal Family) (David Bowie) 4:08
16 - The Width of a Circle (David Bowie) 8:12
17 - Jean Genie (David Bowie) 5:13
18 - Rock 'n' Roll Suicide (David Bowie) 4:30


David Live
Musicien : David Bowie
Parution : 29 octobre 1974
Enregistré : 8–12 juillet 1974
Durée : 80:37
Genre : Glam Rock, Blue-Eyed Soul
Producteur : Tony Visconti
Label : RCA

Musiciens :
David Bowie : chant
Earl Slick : guitare
Herbie Flowers : basse
Gui Andrisano : chœurs
Warren Peace : chœurs
Michael Kamen : piano électrique, synthétiseur Moog, hautbois
Tony Newman : batterie
Pablo Rosario : percussion
David Sanborn : saxophone alto, flûte
Richard Grando : saxophone baryton, flûte
Mike Garson : piano, mellotron

Mon avis : Premier live officiel – Ziggy Stardust – The Motion Picture n’étant en fait été officialisé que bien plus tard – David Live est un opus parfaitement représentatif d’un moment charnière de la longue carrière de David Bowie. En effet, ce dernier ayant déjà tué depuis un certain temps son alter-ego qui lui valut la célébrité, Ziggy mais loin encore d’aller faire un tour du coté de Berlin en compagnie de Brian Eno pour la célèbre trilogie qui s’en suivra, était alors en train de lorgner de plus en plus du coté de la musique noire, et venait de sortir un certain Diamond Dogs, album aux sonorités soul qui trouvera son aboutissement dans l’excellent et étonnant Young Americans, quelques mois, donc, après la sortie de ce David Live. Le contexte étant posé, nous pouvons donc nous intéresser au contenu de cet album et, bien entendu, sans surprises, il sonne parfaitement comme l’amateur du Mince Duc Blanc pouvait s’y attendre, c’est-à-dire, comme Diamond Dogs, bref, avec du bon et du moins bon. Du bon car, indéniablement, et même si Bowie fera bien mieux par la suite avec le somptueux Station to Station, deux années plus tard, le chanteur aux yeux vairons reste égal a lui-même et livre une interprétation pour le moins bonne voir carrément inspiré sur certains titres. Certes, passer du glam à la soul ne se fait pas sans heurs par moments et si certains peuvent tiquer, force est de constater que ce Bowie aux faux-airs cadavériques – et après il va nous dire que ce ne sont pas les effets de la cocaïne, la bonne blague – en possède encore suffisamment sous la pédale pour faire le job de fort belle manière. Cependant, je vous disais qu’il y avait également du moins bon dans ce David Live et si cela n’a rien de catastrophique non plus, il est clair que l’arrivée, par la suite, d’un Carlos Alomar, par exemple, apportera beaucoup, musicalement parlant, comme on peut le voir dans un autre live, un certain Stage. Quoi qu’il en soit, avec ses qualités mais aussi ses défauts, David Live reste un bon opus, certes loin des chefs d’œuvres studios datant de la même époque mais qui n’en reste pas moins indispensable pour tout bon fan qui se respecte et qui, surtout, nous prouve que Bowie, lui aussi, pouvait être une sacrée bête de scène !


Points Positifs :
- Un très bon live sortit en une période charnière dans la carrière de David Bowie, c’est-à-dire, celle où il abandonne le glam pour la soul. Certains titres s’en sortent certes mieux que d’autres avec ce changement de style mais l’ensemble reste de qualité.
- Un Bowie plutôt inspiré au chant alors que, physiquement, eh ben, la poudre blanche faisait ses effets.
- Certes, un enregistrement live ne sonnera jamais comme un album studio et il y a du coup quelques imperfections ici et là, mais bon, c’est ce qui fait le charme du genre et, accessoirement, ce David Live nous démontre, une fois de plus, que Bowie était également une bête de scène.
- Une pochette fort réussie avec ce Bowie cadavérique…

Points Négatifs :
- Ne nous voilons pas la face : nous sommes tout justes après Diamond Dogs et encore loin d’un chef d’œuvre comme Station to Station, bref, c’est du bon Bowie mais pas un Bowie exceptionnel, et cela se ressent à l’écoute.
- Il est clair que certains titres ont bien du mal à passer à une sonorité plus soul.
- Attiré par l’Amérique et la musique noire, Bowie se lance dans la soul et s’il maitrisera à merveille son sujet dans Young Americans, ce n’est pas encore vraiment le cas ici.

Ma note : 7,5/10