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dimanche 30 janvier 2022

Black Hammer – Le Meilleur des Mondes


Black Hammer – Le Meilleur des Mondes
 
Maintenant qu'ils savent comment ils se sont retrouvés coincés dans la ferme qui les a si longtemps retenus prisonniers, les héros se retrouvent avec tout ce qu'ils voulaient à leur disposition. Mais quelque chose cloche, et il faudra toute la volonté du nouveau Black Hammer pour réunir l'équipe entière et constater que de nombreuses révélations vont une fois de plus drastiquement changer leur monde.
 

Black Hammer – Le Meilleur des Mondes
Scénario : Jeff Lemire, Ray Fawkes
Dessins : Dean Ormston, Dustin Nguyen, Matt Kindt, Mike Allred, Davíd Rubín, Ray Fawkes, Nate Powell, Rich Tommaso, Emi Lenox
Encrage : Dean Ormston, Dustin Nguyen, Matt Kindt, Mike Allred, Davíd Rubín, Ray Fawkes, Nate Powell, Rich Tommaso, Emi Lenox
Couleurs : Davíd Rubín, Rich Tommaso, Ray Fawkes, Dave Stewart, Sharlene Kindt
Couverture : Dean Ormston
Genre : Super-Héros, Fantastique
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – Age of Doom
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 01 janvier 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 03 juillet 2020
Nombre de pages : 232
 
Liste des épisodes
Black Hammer – Age of Doom 6-12
Black Hammer – Streets of Spiral
 
Mon avis :
 Indéniablement, Black Hammer, œuvre du sieur Jeff Lemire pour le scénario et de Dean Ormston pour les dessins, aura confirmer, au fil des albums, tout le bien que l’on pensait de ce qui est bel et bien un fort bel hommage a la Justice League de chez DC, les protagonistes de Black Hammer étant, bien entendus, calqués sur les icones de la Distinguée Concurrence. Ainsi, entre trois albums principaux et deux one-shot plutôt réussis – Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus et Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal – nous flirtions, depuis les débuts, avec une œuvre qui, certes, ne bouleversera nullement l’histoire des comics, loin de la, mais qui n’en restait pas moins suffisamment plaisante pour ravir les amateurs du genre qui souhaiteraient découvrir une histoire de super-slips qui sort un peu de l’ordinaire. Et donc, après un troisième volume riche en révélations, pour le moins surprenantes, au demeurant, nous attendions avec impatience la suite, histoire de voir ce qu’allait nous proposer le sieur Lemire et, ma foi, après lecture de la chose, disons que le jeu en aura valut la chandelle, du moins, pour les fans de la saga, bien évidement, cette conclusion portant en elle toutes les qualités et les défauts de ce comic depuis ses débuts… En effet, si la manière dont Jeff Lemire amène la conclusion de son intrigue est, pour le moins, plutôt bonne dans l’ensemble, force est de constater que tout cela manque un peu de panache par moments : l’ensemble n’est pas mauvais, certes, ce serait plutôt le contraire, mais bon, je ne sais pas, il y a comme un petit je ne sais quoi qui fait que, une fois de plus, j’ai trouver tout cela sympa mais sans plus. Ainsi, Lemire nous a proposer, avec Black Hammer, une œuvre pour le moins plaisante, un bel hommage aux figures marquantes de chez DC et ce, en nous offrant une intrigue originale ainsi qu’un univers qui l’est tout autant, mais bon, quand je pense un peu a la concurrence actuelle et a certaines autres séries, il est clair que nous sommes ici, un ton en-dessous – même si les critiques sont, pour le moins, plutôt élogieuses. Bref, une conclusion acceptable pour Black Hammer, une série qui, malgré tout, promettait peut-être un peu plus lors de ses débuts… après, ce n’est que la fin du premier cycle et je suis bien curieux de voir ce que pourrait donner un second, même si, au vu du final, on se demande si celui-ci soit véritablement nécessaire ?!
 

Points Positifs
 :
- Une bonne conclusion, plutôt bien trouvée, et qui confirme tout le bien que l’on pouvait penser de Black Hammer depuis ses débuts. Une fois de plus, Jeff Lemire fait preuve d’imagination et de tout son talent et nous livre, ici, quelques épisodes dans la lignée de ses prédécesseurs, c’est-à-dire, fort plaisants à la lecture.
- Pour ce qui est des épisodes de la série principale, Dean Ormston possède un style pour le moins particulier mais qui n’en reste pas moins plaisant, surtout une fois qu’on y est habituer.
- Un casting toujours aussi attachant et que l’on retrouve, une nouvelle fois, avec plaisir.
- La mini encyclopédie, à la fin, fera plaisir aux fans de la saga.
 
Points Négatifs :
- Si la série principale mérite le détour, je n’en dirais pas autant des épisodes annexes qui, en toute sincérité, ne servent pas à grand-chose et peuvent être qualifié de médiocres. Bref, a part faire plaisir aux fans les plus ultras, les autres, eux, pourront passer leur chemin…
- Black Hammer aura été, jusqu’au bout – enfin, pour ce qui est de ce premier cycle – un comics pour le moins plaisant, cependant, nous sommes loin des meilleurs titres de la concurrence.
- Que de dessinateurs dans ce quatrième album : forcément, pour ce qui est de la cohérence graphique, on repassera et on alterne entre le correct et le franchement bof.
- Une bonne connaissance de l’histoire des comics me semble un plus pour apprécier au mieux une œuvre comme Black Hammer.
 
Ma note : 7,5/10

samedi 22 janvier 2022

Black Hammer – L’Heure du Jugement


Black Hammer – L’Heure du Jugement
 
Tout le monde se souvient encore du jour où Black Hammer et ses compagnons ont affronté le terrible Anti-dieu. C'était il y a une dizaine d'années, dans le ciel qui surplombe Spiral City. Et tout le monde se souvient que la ville et le monde furent sauvés. Mais l'Humanité a perdu ce jour-là ses plus grands héros. Pour les humains, ils étaient morts mais en réalité, Black Hammer, Abe Slam, le justicier de l'Age d'Or, Barbalien, le Seigneur Martien, Madame Dragonfly, la mère patronne du Macabre, Golden Gail, le super-enfant chéri de l'Amérique, le Colonel Weird, l'aventurier intergalactique et son compagnon robot Talky Walky, ont été projetés dans la ferme, au loin d'une petite ville, dans un monde dépourvu de super-héros. Pire : ils y sont irrémédiablement prisonniers, puisque Black Hammer est cette fois-ci bel et bien mort sous leurs yeux, après avoir tenté de franchir un périmètre de sécurité qui leur est imposé, aux alentours proches de cette ferme devenu comme un cachot rural. Le temps a passé, tandis que Lucy Weber, la fille de Black Hammer, n'a eu de cesse de comprendre ce qui est arrivé le jour de la disparition de son père. Après des années de recherches, elle a touché au but et s'est aussi retrouvée dans la ferme. Tombant sur le marteau de son père, elle s'en saisit et dans un éclair, devint à son tour Black Hammer... Parviendra-t-elle à se libérer, ainsi que les amis de son père, de cette ferme ?...
 

Black Hammer – L’Heure du Jugement
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Dean Ormston
Encrage : Dean Ormston
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Dean Ormston
Genre : Super-Héros, Fantastique
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – Age of Doom
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 15 janvier 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 05 juillet 2019
Nombre de pages : 136
 
Liste des épisodes
Black Hammer – Age of Doom 1-5
 
Mon avis :
 Même si nous sommes loin du chef d’œuvre, il ne faut pas exagérer non plus, il est certain que Black Hammer, œuvre du sieur Jeff Lemire, en plus d’être un bel hommage à l’âge d’or des super-héros, est un comics fort plaisant et que, depuis ses débuts, je retrouve à chaque fois avec plaisir. Ainsi, entre les deux premiers volets, assez sympathiques, et les deux one-shot se déroulant dans le même univers – Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus et Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal – et qui nous permettait de mieux comprendre celui-ci, il est clair que je ne pouvais qu’être ravis en m’attaquant à ce troisième tome, même si je dois reconnaitre que cette saga n’est pas non plus le truc de l’année à mes yeux, loin de là… Alors, le résultat aura-t-il été à la hauteur de mes espérances ? Bon, disons le tout de suite, celui-ci marque les esprits pour sa dernière partie qui est, incontestablement, un sacré tournant dans la saga : en effet, dans le dernier épisode, Jeff Lemire nous offre tout un tas de révélations franchement inattendues et si l’on se doutait fort bien qu’il y avait quelque chose de pas très net vis-à-vis de cette petite ville paumée au fin fond de l’Amérique, je dois reconnaitre que je ne m’attendais pas à cela. Un sacré coup de théâtre, indéniablement, qui remet énormément de choses en causes et qui relance incontestablement l’intrigue de la saga, ce qui, ma foi, est une fort bonne nouvelle : après tout, j’avais été peu convaincu par la première partie de ce troisième volume, loin d’être aussi emballante qu’on pouvait l’espérer. Mais bon, vu le final, il est certain que je serais au rendez vous du quatrième tome, après tout, cela serait dommage de passer à coté de celui-ci…
 

Points Positifs
 :
- La révélation finale marque franchement les esprits : totalement inattendue, elle relance une intrigue qui commençait à tourner un peu en rond, ce qui est une bonne chose. Surtout, en remettant en question tout ce que l’on croyait savoir jusque là, il nous promet une suite que l’on peut qualifier d’intrigante…
- Le plaisir de retrouver la suite d’une série qui n’est peut-être pas un chef d’œuvre, qui n’est pas la plus originale qui soit mais qui n’en reste pas moins très plaisante et toujours aussi agréable à la lecture.
- Des protagonistes toujours aussi réussis et que l’on aime retrouver. Et puis, vu ce qu’ils apprennent à la fin, on a hâte de connaitre la suite de tout cela !
- Dean Ormston possède un style pour le moins particulier mais qui n’en reste pas moins plaisant, surtout une fois qu’on y est habituer.
 
Points Négatifs :
- Heureusement qu’il y a la révélation totalement inattendue à la fin de cet album ; il faut reconnaitre que celui-ci, dans l’ensemble, était un poil inférieur a ses prédécesseurs et que l’intrigue devenait moins prenante.
- Comme le style de Dean Ormston est tout de même particulier, il se peut que certains n’accrochent pas à celui-ci.
- Une bonne connaissance de l’histoire des comics me semble un plus pour apprécier au mieux une œuvre comme Black Hammer.
 
Ma note : 7,5/10

lundi 17 janvier 2022

Black Hammer – Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus


Black Hammer – Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus
 
Jim Robinson passe son temps à observer le ciel et faire des calculs. Comme beaucoup de scientifiques, mais sa vie change quand il reçoit, en 1941, la visite de deux agents du département de la défense. Ils sont venus lui dire que ses recherches sur les pararadiations avaient attiré leur attention. Robinson est surpris car ses études n'ont pas encore été publiées. Stern et Macavoy lui expliquent être particulièrement intéressés par sa théorie d'une para-zone et des énergies qu'elle recèle. Mais quel est le rapport entre le département de la défense et les études de ce brave astronome ? C'est simple, le gouvernement américain va financer, Robinson va trouver la para-zone et en tirer une arme. Le pays est en guerre et cela ne peut durer indéfiniment. Et il faut faire vite : Hitler est en tain de se doter d'une équipe de super-héros ! Robinson est enthousiaste même si sa femme a immédiatement compris que ses recherches allaient l'éloigner d'elle et de leur fils Charlie, âgé à peine de quelques semaines. En quelques mois à peine, il réalise l'impensable et réussit à capturer l'énergie des étoiles ! Doctor Star est né et Jim devient une arme. C'était son âge d'or. Oui, la guerre était terrible mais il n'avait rien ressenti d'aussi fort. Après toutes ces années passées penché au dessus d'un livre ou à écrire des formules, il prenait soudain son envol... loin des siens...
 

Black Hammer – Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Max Fiumara
Encrage : Max Fiumara
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Max Fiumara
Genre : Super-Héros
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – Doctor Star & The Kingdom of Lost Tomorrows
Pays d’origine : Etats-Unis
Langue d’origine : anglais
Parution : 27 novembre 2018
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 15 février 2019
Nombre de pages : 128
 
Liste des épisodes
Black Hammer – Doctor Star & The Kingdom of Lost Tomorrows 1-4
 
Mon avis :
 L’aventure Black Hammer se poursuit tranquillement sur ce blog puisque, après un premier volet excellent et qui rendait superbement hommage aux super-héros de chez Marvel et DC puis un second qui confirmait tout le bien que je pensais de l’œuvre du sieur Jeff Lemire, dans ma critique précédente, j’ai eu le plaisir de vous parler d’un certain Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal, mini-série plutôt réussie et qui s’intéressait plus particulièrement au destin de Lucie Weber, un des protagonistes principaux de la série. Du coup, étant plutôt fan de Black Hammer, ce fut avec un certain enthousiasme – mais sans attendre non plus monts et merveilles – que je me suis lancé dans la lecture de Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus, autre mini-série qui permettait aux amateurs de l’œuvre de Jeff Lemire d’approfondir leur connaissance de l’univers de la saga, en patientant, bien entendu, que ne sorte la suite de cette dernière. Bon, ici, sans grande surprise, nous avons affaire à une mini-série avant toute chose destinée aux fans de Black Hammer, cependant, comme cela avait été le cas pour Sherlock Frankenstein, la qualité est belle est bien au rendez vous et, plus que cela, ce Doctor Star pourra même plaire a celles et ceux qui n’ont jamais lu la série principale et qui souhaiteraient uniquement lire une bonne histoire, au demeurant, plus profonde qu’on pourrait le penser de primer abord. Car oui, plus qu’un simple récit de super-héros, Doctor Star et le Royaume des Lendemains Perdus est aussi une mini-série qui s’intéresse à la relation entre un père et son fils, ou, plutôt, entre l’absence de relation, le premier, le Doctor Star, ayant été tout bonnement trop absent tout au long de la vie de sa progéniture. Du coup, tout l’intérêt de cette mini-série repose sur les sentiments de cet ancien super-héros vis-à-vis de son fils, qu’il n’a pas connu et qui est mourant ; certes, ce n’est pas ce qui a de plus original, il faut le reconnaitre, cependant, la chose est plutôt bien écrite par un Lemire inspiré, au point même que, par moments, certains dialogues et certaines scènes sont particulièrement touchantes… Alors bien sur, il ne faut pas se leurrer, Doctor Star n’est pas un incontournable, mais bon, pour son contenu, pour la relation assez bien écrite entre ce père super-héros et son fils, sans oublier tous les hommages a quelques figures de l’univers DC, je pense que le jeu en vaut la chandelle, surtout si, bien entendu, vous êtes fans de Black Hammer
 

Points Positifs
 :
- Encore une mini-série en lien avec Black Hammer et, ma foi, encore une réussite. Du coup, cela permet aux fans de la série principale de découvrir un peu plus cet univers, pour le moment, sans fautes.
- Un scénario qui s’intéresse davantage a la relation problématique entre un père et son fils, le premier étant un super-héros qui, par son travail et sa volonté d’explorer l’espace, a toujours été absent. Lemire, au passage, réussit à rendre tout cela plutôt touchant, surtout pour ceux et celles qui pourraient se reconnaitre dans cette histoire.
- Un bel hommage au Starman de DC.
- Pour ce qui est des dessins, Max Fiumara livre une prestation plutôt correcte.
- Une belle couverture.
 
Points Négatifs :
- Même si l’histoire de ce Doctor Star est plutôt sympathique et réussi, ce n’est pas non plus la plus original qui soit et il faut reconnaitre que la problématique du père absent a déjà été traitée maintes fois auparavant.
- Une mini-série avant tout destinée aux fans de Black Hammer, bien entendu.
- Trop d’hommages ne tuent-ils pas les hommages ?
 
Ma note : 7,5/10

Black Hammer – Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal


Black Hammer – Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal
 
Il y a 10 ans, Spiral City eut à déplorer la perte du plus grand des super-héros et de nombreux de ses compagnons. L'attaque d'Anti-Dieu a été mise en échec, mais elle a engendré la perte de Black Hammer, le plus puissant et courageux des héros et de ses amis Abraham Slam, Golden Gail, Madame Dragon Fly et le Colonel Weird. Lucy Weber, la fille de Black Hammer, n'a pas accepté la mort de son père et encore moins le fait qu'elle a dû grandir en dissimulant sa filiation. Bien sûr, sa mère lui imposait le secret afin de la protéger mais Lucy n'a jamais renoncé à comprendre ce qui c'était passé. En réalité, elle ne peut pas faire son deuil car elle refuse de croire que son père est mort. Les années passent... Devenue adolescente, elle est contactée par le Dr James Robinson, qui était aussi le héros costumé Docteur Star. Il connaissait très bien son père et lui remet une enveloppe sur laquelle est écrite une adresse et contenant une clé. La jeune fille se rend donc devant un immeuble situé à Belmont Av et lorsqu'elle y pénètre, elle découvre avec stupéfaction qu'il s'agit du Hammer Hall, le repère secret de son père. Un message vidéo se lance et il lui est précisément destiné. Son père lui demande de tout détruire, pour que plus rien ne puisse relier sa famille à la figure super-héroique qu'il a été...
 

Black Hammer – Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : David Rubin
Encrage : David Rubin
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Mike Mignola
Genre : Super-Héros, Fantastique
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – Sherlock Frankenstein and the Legion of Evil
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 22 mai 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 21 septembre 2018
Nombre de pages : 144
 
Liste des épisodes
Sherlock Frankenstein and the Legion of Evil 1-4
Black Hammer 12
 
Mon avis :
 Il y a de cela quelques jours, je vous avais parlé du premier volume d’un certain Black Hammer du sieur Jeff Lemire et qui, en plus d’être une ode formidable a l’univers et a l’histoire des super-héros, brillait par son synopsis oh combien accrocheur ainsi que par ses protagonistes charismatiques qui, bien évidement, rappelleront certains super-héros de chez DC et Marvel. Et donc, tandis que la série principale se poursuivait, les éditions Urban Comics nous proposaient, pour notre plus grand plaisir, une mini-série annexe a Black Hammer et qui s’intéressait à la fille du célèbre super-héros disparu, la jeune Lucy Weber, ce, avant que cette dernière ne réussisse a rejoindre les compagnons de son père dans la dimension où ils sont prisonniers – voir les événements du second tome. Bon, disons le tout de suite, la première chose qui saute aux yeux, c’est la partie graphique : exit Dean Ormston et place a David Rubin, le premier étant, bien évidement, cantonné a la série principale. Pourtant, malgré un style complètement différent et que l’on peut qualifier de spécial, force est de constater que, qualitativement parlant, malgré les différences, on ne perd pas forcément au change, loin de là. Ensuite, il y a le scénario en lui-même : bien évidement, et sans surprises, c’est nettement un ton en-dessous de celui de la série principale, cependant, ce Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal n’en reste pas moins assez réussi et, une fois passer les premières pages, il devient même assez prenant : l’enquête de la jeune Lucy Weber s’étoffe au fil des pages, les divers ex-super vilains rencontrés méritent tous le détour et si certains vous feront sourire – forcément, Cthou-Lou est en tête d’affiche – cela ne nuit en rien l’intérêt que l’on peut avoir vis-à-vis de cette mini-série qui, au final, apparait comme étant hautement sympathique. Bien évidement, celle-ci est avant tout destinée aux fans, ceux qui ne connaissent pas Black Hammer ou qui ne l’ont pas apprécié passeront fort logiquement leur chemin, mais bon, pour les autres, il serait fort dommage de passer a coté d’une mini-série qui, indéniablement, permet d’approfondir l’univers d’une série qui, depuis sa sortie, a fait preuve d’une qualité indéniable !
 

Points Positifs
 :
- Une excellente mini-série qui approfondi à merveille l’univers Black Hammer en revenant sur le passé de Lucy Weber mais qui nous permet également de faire la connaissance de tout un tas d’autres super-héros et, surtout, vilains.
- Encore une fois, Jeff Lemire nous offre un bel hommage aux super-héros, à leur histoire et, bien entendu, les spécialistes du genre reconnaitront facilement les nombreuses références qui parsèment les pages de cet album.
- Les dessins de David Rubin. Curieusement, autant je n’avais guère apprécié l’épisode qu’il avait dessiné dans la série mère, autant j’ai accroché à son travail ici. Il faut dire que, graphiquement, si l’on accroche à son style particulier et a sa mise en scène, c’est un pur régal.
- Le look de certains des protagonistes de ce Sherlock Frankenstein & la Ligue du Mal mérite vraiment le détour, y compris les personnages les plus cocasses…
 
Points Négatifs :
- Cela reste, sans grandes surprises, un ton en-dessous de Black Hammer.
- Une mini-série qui, bien entendue, est uniquement destinée a ceux qui connaissent déjà la série principale, les autres n’y comprendront bien évidement pas grand-chose.
- David Rubin possède un style particulier qui fait que l’on aime ou que l’on déteste.
 
Ma note : 7,5/10

lundi 10 janvier 2022

Black Hammer – L’Incident


Black Hammer – L’Incident
 
Astral City a été le théâtre, il y a une dizaine d'années, d'une terrible bataille entre Anti-Dieu et les super-héros qui protégeaient la ville. Black Hammer y a laissé la vie et le reste de ses compagnons a été exilé dans une dimension parallèle, sans qu'ils puissent revenir dans leur ancien monde. Placés sous le leadership d'Abraham Slam, ils vivent dans une petite bourgade rurale, sous une forme physique qu'ils n'ont pas choisie et se doivent de feindre une vie tranquille. Tous commencent à broyer du noir, à l'exception d'Abraham, qui a lié des sentiments avec Tammy et décide de les clarifier aux yeux des autres. Mais la tension s'installe dans le couple quand cette dernière fait part à son compagnon de son intention de l'emmener avec elle au delà du périmètre qui leur est imposé. Tammy ignore en effet tout de leur histoire passée. De plus, Lucy, la fille de feu Black Hammer, arrive parmi eux. Sa présence est totalement inattendue et elle soulève de nombreuses interrogations parmi lesquelles la plus importante : existe-t-il un moyen de passer d'un monde à une autre ? Serait-il possible qu'ils réintègrent leur dimension originelle ? A peine arrivée, voici que Madame Dragonfly, qui vit isolée du reste du groupe, dans une sombre cabane, efface la mémoire de l'enfant ! Pourquoi la sorcière a-t-elle fait cela ? Que peut donc motiver un tel acte et quel secret est-il destiné à cacher ?
 

Black Hammer – L’incident
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Dean Ormston, David Rubin
Encrage : Dean Ormston, David Rubin
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Dean Ormston
Genre : Super-Héros, Fantastique
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – The Event
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 02 janvier 2018
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 13 avril 2018
Nombre de pages : 190
 
Liste des épisodes
Black Hammer 7-12
 
Mon avis :
 Il y a de cela quelques jours, je vous avais parlé du premier volume de Black Hammer, formidable hommage au genre super-héroique et dont le scénariste, Jeff Lemire, est l’un des chouchous actuels du secteur, outre-Atlantique. Il faut dire que ce groupe de super-héros, fortement inspirés de certaines des plus grandes figures de chez Marvel et DC, prisonniers, suite a un terrible combat, dans les limites d’une petite ville située dans un trou perdu, quelque part en Amérique, avait de quoi attirer le lecteur : pour leur personnalité, bien entendu, mais aussi par leur sort, ainsi, pour quelle raison ne pouvaient-ils pas quitter les limites de cette ville et, surtout, où se trouvait-elle ? Un premier volume haut en couleur, donc, et ce fut avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongé dans sa suite, une suite qui, dans les grandes lignes, fut du même niveau. Car si l’effet de surprise est passé et que l’on connait désormais l’ensemble des protagonistes, c’est le déroulement de l’intrigue en elle-même ainsi que quelques révélations sur le passé de certains des personnages qui sont au cœur de ce second album et, sur ce point, on ne s’ennui pas une seule seconde. Ainsi, l’arrivée de Lucy Weber, la fille du fameux Black Hammer qui aura donné son nom a cette œuvre, nous permet d’en savoir davantage sur le sort de ce dernier, c’est-à-dire, sa mort et les circonstances de celle-ci. Un élément important mais qui n’est pas le seul puisque quelques coups de théâtres parsèment ce second volume, le principal étant, de mon point de vu, l’apparente trahison du Colonel Weird qui, au passage, semble en connaitre énormément sur le pourquoi du comment des événements. Ajoutons a cela une Madame Dragonfly qui, elle aussi, n’est pas très claire ainsi que quelques interrogations sur cette fameuse petite ville, bien plus singulière qu’il n’y parait, et il apparait grandement que, non seulement ce second volet de Black Hammer est a la hauteur de son prédécesseur mais qu’en plus, il donne envie de connaitre la suite, et cela, c’est le principal…
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver la suite d’une BD qui est, incontestablement, un fort bel hommage au genre super-héroique mais qui est, surtout, fort bien écrit : ainsi, entre un scénario original et captivant, des personnages hauts en couleurs et une intrigue bourrée de surprises, on ne s’ennui pas une seconde.
- L’arrivée de Lucy Weber, la fille de Black Hammer, qui permet d’en connaitre davantage sur ce dernier et, surtout, sur les circonstances de la mort de celui-ci.
- De nombreuses révélations parsèment ces pages, ainsi que quelques coups de théâtre inattendus : je pense, bien entendu, à l’apparente trahison du Colonel Weird qui semble en savoir davantage sur les événements en court que ce que l’on aurait put le penser de prime abord.
- Cette ville, ses habitants, sont-ils réels ? Que se cache donc derrière tout cela ? Voilà donc les questions que l’on peut se poser a l’issu de ce second tome.
- Dean Ormston possède un style pour le moins particulier mais qui n’en reste pas moins plaisant, surtout une fois qu’on y est habituer.
 
Points Négatifs :
- J’au eu beaucoup de mal avec le neuvième épisode, celui qui fut dessiné par David Rubin, surtout parce que je n’ai absolument pas accroché au style de ce dernier.
- Comme le style de Dean Ormston est tout de même particulier, il se peut que certains n’accrochent pas à celui-ci.
- Une bonne connaissance de l’histoire des comics me semble un plus pour apprécier au mieux une œuvre comme Black Hammer.
 
Ma note : 8/10

jeudi 6 janvier 2022

Black Hammer – Origines Secrètes


Black Hammer – Origines Secrètes
 
Depuis déjà dix ans, Abraham Slam s'occupe et nourrit chaque bête présente dans sa ferme. Celui-ci a aujourd'hui l'apparence d'un vieil homme paisible, mais autrefois il était un super-héros, de ceux qui ont affronté des tonnes d'ennemis. Un jour, alors que lui et d'autres combattaient l'Anti-Dieu dans la ville de spiral City, ils furent téléportés dans un petit village, sans possibilité de dépasser un certain périmètre. Afin de conserver leurs identités secrètes aux yeux des habitants, ils formèrent une famille. Abraham joue au grand-père, Gail à la petite fille, alors qu'elle a plus d'une cinquantaine d'années. Mais elle est aidée par son apparence restée juvénile. Barbalien, un être venu d'une autre planète, joue son fils et prend l'apparence d'un homme lambda. Cela est plus difficile pour le Colonel Weird qui a une forme spectrale ; et pour Talky-Walky qui est une machine. Quant à Dragonfly, elle se terre dans une cabane non loin de la maison principale. Tous essaient de ne pas attirer l'attention, cherchant un moyen de quitter cet endroit. Ils partent souvent en ville faire des courses et Abraham s'est même trouvé une petite amie avec Tammy, la serveuse du diner et aussi ancienne femme du shérif. La paix offerte par ce cadre va-t-elle leur convenir encore longtemps ?
 

Black Hammer – Origines Secrètes
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Dean Ormston
Encrage : Dean Ormston
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Dean Ormston
Genre : Super-Héros, Fantastique
Editeur : Dark Horse
Titre en vo : Black Hammer – Secret Origins
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 11 avril 2017
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 20 octobre 2017
Nombre de pages : 200
 
Liste des épisodes
Black Hammer 1-6
 
Mon avis :
 Nouveau chouchou des amateurs de comics depuis quelques années, le canadien Jeff Lemire, après avoir officier chez les deux grosses maisons d’édition d’outre-Atlantique, je veux bien évidement parler de DC et de Marvel, nous propose, avec Black Hammer, un projet personnel dont les prémices de celui-ci remontaient a une décennie. Et donc, comme beaucoup d’autres le font depuis quelques années – ce qui, au passage, aura révolutionné le petit monde des comics puisque, il faut bien le reconnaitre, cela fait bien longtemps que si l’on cherche quelque chose d’intéressant du coté de la bande dessinée américaine, c’est chez ImagesVertigoDark Horse et autres éditeurs indépendants qu’il faut chercher les plus belles réussites actuelles – le sieur Lemire nous offre un véritable petit bijou, une toute nouvelle série qui, en plus d’avoir déjà reçu quelques distinctions notables dans le secteur, est surtout une véritable déclaration au genre superhéroique. Car bon, comment dire… dès les premières pages de Black Hammer, dès la découverte de ces anciens super-héros, coincés, depuis une décennie, dans un petit village visiblement situé dans un univers parallèle et qui doivent continuer à vivre, loin de leur gloire passée, les références a DC et Marvel sont légions : ainsi, entre Martian Manhunter, Captain America, Captain Marvel et quelques autres, l’amateur du genre se plaira a reconnaitre les personnages dont Lemire s’est inspiré. Mais n’y voyez pas là un simple copié/collé de ses figures cultes des comics car, comme je le disais précédemment, Black Hammer est avant toute chose une ode au genre superhéroique, une déclaration d’amour faite par un fan pour des fans mais, et cela a son importance, des fans intelligents. Ici, point d’affrontements spectaculaires destinés à vous en mettre plein la vue ni même de postures héroïques dignes d’un Alex Ross, non, a la place, juste d’anciens super-héros, loin de chez eux, sans espoir de retour et qui, bon gré mal gré, essaient de vivre en dissimulant ce qu’ils sont vraiment au sein d’un petit bled paumé des Etats-Unis. Forcément, le récit est davantage centré sur les dialogues, les sentiments et les relations entre les personnages, le tout, enrichi par de nombreux flashbacks qui, épisodes après épisodes, nous permettent d’un apprendre davantage au sujet des protagonistes mais aussi de comment ils en sont arrivés là. Le résultat, sincèrement, est excellent, et lorsque l’on repose cet album, on ne peut s’empêcher de se dire qu’avec Black Hammer, Jeff Lemire a fait fort, très fort même ! Bref, une toute nouvelle série à découvrir de toute urgence et, quelque part, la confirmation, une fois de plus, que de nos jours, l’industrie des comics est d’une richesse qualitative impressionnante… du moins, si l’on ose regarder ailleurs que chez DC et Marvel, bien entendu…
 

Points Positifs
 :
- Un fort bel hommage qu’est ce Black Hammer au genre superhéroique et si, au fil des épisodes, certains protagonistes vous en rappelleront d’autres, célèbres depuis des décennies, c’est normal, Lemire s’inspirant de personnages cultes comme Captain America, Captain Marvel, Martian Manhunter et quelques autres pour nous en proposer des versions parfois très différentes mais surtout paumées, qui doutent et qui essaient de survivre tant bien que mal après ce qui leur est arrivé.
- Un postulat de départ plutôt intéressant puisque, en battant l’Anti-Dieu, ce qui rappellera un certain Anti-Monitor chez les fans de DC, nos héros se sont retrouvés projetés dans une autre dimension, fort semblable a la leur, et piégés dans les limites d’une petite ville paumée au milieu de nulle part. Du coup, ils vivent depuis dix ans comme une famille, certains s’adaptant, d’autres regrettant leur vie passée, etc.
- Des personnages assez attachants et auxquels on s’attache rapidement.
- Pour ce qui est des dessins, Dean Ormston possède un style assez particulier mais qui s’avère plutôt plaisant une fois que l’on est habitué à celui-ci.
- Si les hommages au genre super-héroique sont les plus nombreux, ce n’est pas le seul genre abordé et le genre horrifique n’est pas en reste, entre autres…
- Une couverture magnifique, tout simplement !
 
Points Négatifs :
- Comme le style de Dean Ormston est tout de même particulier, il se peut que certains n’accrochent pas à celui-ci.
- Il me semble évidant que, pour apprécier au mieux une œuvre comme Black Hammer, il faut posséder une très bonne base culturelle en comics, sinon, on passera à coté de la plupart des très nombreuses références et inspirations de l’auteur.
 
Ma note : 8,5/10