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dimanche 10 juillet 2022

Peaky Blinders – Saison 6


Peaky Blinders – Saison 6
 
Au fil des années, le clan Shelby a vaincu ses rivaux de Birmingham, des gangsters londoniens, des mafieux américains, des flics véreux et un prêtre pédophile. Cependant, les plans de Tommy pour assassiner le leader fasciste britannique Oswald Mosley se sont retournés contre lui, causant la mort de sa Tante Polly… Hanté par des visions de sa première épouse décédée, Grace, et de « l’homme inconnu que je ne peux pas vaincre », Tommy souhaite se suicider, appuie sur la gâchette et découvre qu’Arthur a retiré les balles de son arme avant de s’effondrer ignominieusement face contre terre dans la boue… Arrive alors sa seconde épouse, Lizzie, toujours bien vivante, qui le trouve vautré dans la boue, le traite de lâche et lui donne des balles au cas où il souhaiterait terminer le travail…
 

Peaky Blinders – Saison 6
Réalisation : Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 6
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two, Netflix
Diffusion d’origine : 27 février 2022 – 03 avril 2022
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Cillian Murphy : Thomas Shelby
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Finn Cole : Michael Gray, le fils de Polly
Natasha O'Keeffe : Lizzie Shelby, née Starke
Kate Phillips : Linda Shelby, la femme d'Arthur Shelby
Harry Kirton : Finn Shelby, plus jeune frère Shelby
Sam Claflin : Oswald Mosley
Amber Anderson : Diana Mitford
James Frecheville : Jack Nelson
Stephen Graham : Hayden Stagg
Conrad Khan : Erasmus « Duke » Shelby
Charlène McKenna : Laura McKee
Anya Taylor-Joy : Gina Gray
Brian Gleeson : Jimmy McCavern
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus
Daryl McCormack : Isaiah Jesus
Tom Hardy : Alfie Solomons
Aimee-Ffion Edwards : Esme Shelby-Lee
Helen McCrory : Polly Gray, née Shelby
Aidan Gillen : Aberama Gold
Charlie Murphy : Jessie Eden
Jack Rowan : Bonnie Gold
Ned Dennehy : Charlie Strong
Packy Lee : Johnny Dogs
Andrew Koji : Brilliant Chang
Stephen Graham : Hayden Stagg
Aneurin Barnard : Docteur Holford
Emmett J. Scanlan : Billy Grade
Neil Maskell : Winston Churchill
Darragh O'Toole : Liam
Peter Coonan : Connor Dunn
Assaad Bouab : Henri
Abbie Hern : Mary Bone
Ian Peck : Curly
Simon Wan : Han
Naomi Yang : Li
 
Mon avis :
 Toutes les bonnes choses ont naturellement une fin et c’est donc avec cette sixième saison, qui, pour la petite histoire, se sera fait attendre – en raison, bien entendu, de la pandémie de Covid-19 qui aura bouleversé les plans initiaux prévus pour cette série – que Peaky Blinders, sans aucun doute possible, une des meilleures séries de ces dernières années, ce sera achevé. Certes, ces six nouveaux épisodes ne seront pas tout à fait la conclusion des aventures du charismatique Thomas Shelby et de ses compagnons puisqu’un film est prévu pour les années à venir, long métrage qui, lui, à défaut d’une septième saison passée aux oubliettes, mettra bel et bien fin à l’histoire, mais bon, en dehors de cette promesse à venir, cette sixième saison de Peaky Blinders n’en reste pas moins comme étant une conclusion fort acceptable et, accessoirement, franchement réussie ! Cependant, d’entrée de jeu, il y avait un problème, que dis-je, un énorme problème : je veux, malheureusement, parler du décès d’Helen McCrory – la charismatique Tante Polly – qui eut lieu en 2021. Non seulement, la mort de l’actrice fut un drame, naturellement, mais en plus, il fallait trouver un artifice pour que son personnage – un des plus importants de la série – n’apparaisse plus dans cette sixième saison. Sur ce point, on pourra affirmer que les scénaristes s’en sont fort bien sortis et, par ailleurs, il est difficile, en regardant la scène des funérailles de Polly, de ne pas être touché… Ceci étant dit, quid, donc, de cette sixième saison de Peaky Blinders ? Eh bien, disons que si, jusque là, cette série avait toujours frôlée avec une quasi-perfection, le spectateur, lui, pouvait toujours craindre une baisse de régime où cette fameuse saison de trop, lot commun de bon nombre de séries, faut-il le rappeler. Fort heureusement, avec Peaky Blinders, ce ne fut pas le cas et cette sixième saison, avec du recul, apparait comme étant une des plus réussies du lot, tout simplement ! Plus sombre que jamais, le scénario qui, naturellement, est la suite directe des événements dramatiques de la saison précédente, nous entraine dans une intrigue où se mêlent événements historiques – la montée du fascisme en Europe, la fin de la Prohibition – et où la mort ne cesse de roder autour d’un Thomas Shelby plus omniprésent que jamais. Ce constat qui fait du personnage incarné par Cillian Murphy l’épicentre de l’intrigue était déjà présent dans la cinquième saison, cependant, ici, cela se justifie nettement plus et, accessoirement, cela passe plutôt bien : en dehors de Thomas Shelby, il n’y a rien, ou presque, et tous les autres protagonistes, membres de sa famille, épouse, adversaires, ne sont finalement que des satellites qui tournent autour de notre gangster préféré. Le résultat est tout simplement excellent et même si le désespoir et la noirceur sont les maitres mots de cette ultime saison, comment ne pas reconnaitre que, une fois lancer dans celle-ci, il est fort difficile de ne pas aller jusqu’au bout ?! Et lorsque survint un final innatendu qui relance totalement ce que l’on croyait savoir sur le sort de notre antihéros, on comprend alors l’utilité d’un film futur et on se dit, satisfait, que même si nous en avons finit avec la série, ce n’est pas encore le cas pour Peaky Blinders. Mais bon, pour cela, il va falloir patienter bien longtemps…
 

Points Positifs
 :
- Une dernière saison qui s’avère être, tout simplement, probablement une des toutes meilleures de la série depuis ses débuts. Magistrale, d’une noirceur indicible, Peaky Blinders nous fait ses adieux – ou plutôt, son au revoir en attendant le film – de la plus belle des manières !
- Un Thomas Shelby omniprésent et au centre de tout, un scénario sombre, désespéré mais qui n’en reste pas moins toujours aussi captivant !
- Comme cela avait été le cas dans la saison précédente, l’intrigue est de plus en plus liée avec l’Histoire et, une fois de plus, nos héros ont maille à partir avec quelques figures réelles de l’époque comme Oswald Mosley et Diana Mitford.
- Pour ce qui est des acteurs, comme je le dis depuis le début de la série, il n’y a rien à redire tant ceux-ci sont tout simplement parfaits. Bien évidement, Cillian Murphy est toujours aussi impérial !
- Pour ce qui est de l’esthétique, comme je le disais dans mes critiques précédentes, c’est tout simplement une pure merveille et si, désormais, nous y sommes habitués, comment ne pas reconnaitre que certaines scènes sont tout simplement à couper le souffle – ah, la fusillade du dernier épisode est un pur régal !
- Un bien bel et touchant hommage à Helen McCrory.
- Une bande originale toujours aussi rock et toujours aussi parfaite : Nick Cave, Division Joy, ma foi, il y a de quoi faire !

Points Négatifs :
- Thomas Shelby est tellement omniprésent que la plupart des autres protagonistes ont un peu de mal à exister, ce qui est dommage selon moi – je pense, particulièrement, à Arthur qui reste une figure marquante de la série et qui joue presque les utilités ici.
- Dommage qu’Alfie Solomons apparaisse à peine dans cette saison…

Ma note : 8,5/10

lundi 4 juillet 2022

Peaky Blinders – Saison 5


Peaky Blinders – Saison 5
 
Le krach boursier de 1929 entraîne une grave perte financière pour Tommy Shelby : Michael, envoyé aux États-Unis, n'a pas revendu à temps les actions du clan. La famille, éparpillée aux quatre coins de la planète, se réunit pour faire le point sur la situation. Tommy compte malgré tout sur la débâcle générale pour en tirer de nouveaux profits. Plus isolé que jamais, malgré sa position influente et son siège au Parlement, il doit répondre aux questions particulièrement gênantes d'un journaliste du London Times. Une mission lancée contre la mafia chinoise laisse présager un redoutable retour de flamme...
 

Peaky Blinders – Saison 5
Réalisation : Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 5
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two, Netflix
Diffusion d’origine : 15 novembre 2017 – 20 décembre 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes
 
Casting :
Cillian Murphy : Thomas Shelby
Helen McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Finn Cole : Michael Gray, le fils de Polly
Natasha O'Keeffe : Lizzie Shelby, née Starke
Kate Phillips : Linda Shelby, la femme d'Arthur Shelby
Harry Kirton : Finn Shelby, plus jeune frère Shelby
Annabelle Wallis : Grace Burgess
Sam Claflin : Oswald Mosley
Brian Gleeson : Jimmy McCavern
Aidan Gillen : Aberama Gold
Charlie Murphy : Jessie Eden
Jack Rowan : Bonnie Gold
Kingsley Ben-Adir : Colonel Ben Younger
Tom Hardy : Alfie Solomons
Ned Dennehy : Charlie Strong
Packy Lee : Johnny Dogs
Ian Peck : Curly
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus
Daryl McCormack : Isaiah Jesus
Anya Taylor-Joy : Gina Gray
Elliot Cowan : Michael Levitt
Kate Dickie : Mère supérieur
Andrew Koji : Brilliant Chang
Neil Maskell : Winston Churchill
Emmett J. Scanlan : Billy Grade
Cosmo Jarvis : Barney
 
Mon avis :
 Depuis ses débuts, il est clair que Peaky Blinders aura flirté, allègrement, avec la perfection : il faut dire que suivre les péripéties de ce gang de gangsters charismatiques de Birmingham, a l’allure aussi cool et sous une bande originale complètement anachronique mais oh combien jouissive pour les amateurs de rock est un pur régal. Bien entendu, au fil des saisons, il y eut quelques très légères baisses de régime et si, dans l’ensemble, la série aura maintenu un certain degré de qualité, on ne peut nier que la saison précédente, la quatrième, était apparue comme étant un poil en-dessous. Alors, quid donc de cette cinquième saison ? Y allait-il avoir un sursaut qualitatif ou bien, comme beaucoup d’autres séries, Peaky Blinders allait-il continuer, tranquillement, à s’enfoncer jusqu’à ce que l’on arrive à ce que l’on appelle la saison de trop ? Bon, je vous rassure tout de suite : il n’en est rien ! Pourtant, j’ai longtemps hésité avant de pouvoir affirmer cela… Ainsi, après les premières minutes du premier épisode de cette cinquième saison qui, esthétiquement, sont tout simplement grandioses, et, un synopsis ma foi, intéressant puisqu’abordant la Crise de 1929, j’ai eu un peu de mal avec ce qui a suivit : de bonnes idées, indéniables, comme l’utilisation du sieur Oswald Mosley, fondateur du parti fasciste britannique et une des figures majeures de l’extrême droite européenne du vingtième siècle. De même, voir un Tommy Shelby politicien a un petit coté jouissif quand on repense aux débuts du personnage… Hélas, la suite, un peu confuse par moments, partant dans tous les sens, multipliant les sous-intrigues, l’apparition de moult nouveaux protagonistes et d’enjeux dont on a un peu de mal a comprendre le lien entre eux, voir même leur utilité. Fort heureusement, dans la seconde partie de saison, alors que l’on approche de la conclusion, que tombent petit a petit les explications, que les liens se font et se défont et que de nouvelles scènes marquantes viennent émerveiller nos yeux, il est clair que notre opinion change, que l’on se dit que, décidément, les maitres d’œuvres de la série en avaient encore sous la dent et que, non, indéniablement non, ce n’est pas encore pour cette fois que l’on sera déçu par une saison de Peaky Blinders, bien au contraire. Alors, si vous êtes fans des gangsters les plus cools du petit écran, n’hésitez pas une seconde, vous allez encore passer un très bon moment !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de cinq saisons, n’a rien perdu de ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable, bande-originale très rock et protagonistes tellement classe –  et qui nous entraine une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
- Une évolution des protagonistes plutôt logique et qui permet a l’intrigue de se renouveler de fort belle manière – et puis, Thomas Shelby en politicien, cela en jette !
- Historiquement, la série met en avant la montée en puissance d’un certain Oswald Mosley, figure plutôt méconnue de nos jours mais qui, en son temps, fut le créateur du parti fasciste britannique et l’une des plus grandes figures de l’extrême droite européenne du siècle dernier.
- Pour ce qui est des acteurs, comme je le dis depuis le début de la série, il n’y a rien à redire tant ceux-ci sont tout simplement parfaits. Bien évidement, Cillian Murphy est toujours aussi impérial !
- Pour ce qui est de l’esthétique, comme je le disais précédemment, c’est tout simplement une pure merveille et si, désormais, nous y sommes habitués, comment ne pas reconnaitre que certaines scènes sont tout simplement à couper le souffle – revoyez donc le début du premier épisode, un pur instant de grâce !
- Une bande originale toujours aussi rock et toujours aussi parfaite.
 
Points Négatifs :
- Même si le plaisir est toujours au rendez vous, il faut reconnaitre que, qualitativement parlant, le garde une préférence pour les premières saisons – après, c’est peut-être la force de l’habitude…
- Une saison un peu trop centrée sur Thomas Shelby. Certes, c’est le personnage principal, mais bon, du coup, vu qu’il est quasiment omniprésent de bout en bout, cela se fait un peu au détriment des autres protagonistes comme Poly par exemple qui, quelque part, joue un peu les utilités au cours de cette saison.
 
Ma note : 8/10

dimanche 26 juin 2022

Peaky Blinders – Saison 4


Peaky Blinders – Saison 4
 
1924. Tout le clan Shelby, dont les affaires sont de plus en plus prospères, est réuni à Birmingham pour le mariage de Tommy avec Grace. Une tension palpable marque la rencontre des deux familles, les rigides militaires de la Couronne toisant sévèrement la tribu gitane enrichie dans l'illégalité. Alors que la fête, somptueuse, bat son plein, un invité mystérieux exige d'être reçu par Tommy, se prévalant d'une promesse ancienne et du soutien de Winston Churchill en personne. C'est l'aboutissement de tractations financières que le chef des Peaky Blinders tente depuis des mois de faire aboutir, sans se douter de la vraie nature de l'accord qu'il s’apprête à conclure. Déterminé à poursuivre son ascension vers les hautes sphères de la société, tout en assurant la sécurité des siens, le jeune marié va se retrouver piégé dans une machination aux ramifications internationales.
 

Peaky Blinders – Saison 4
Réalisation : Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 4
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two
Diffusion d’origine : 15 novembre 2017 – 20 décembre 2017
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes
 
Casting :
Cillian Murphy : Thomas Shelby
Helen McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Finn Cole : Michael Gray, le fils de Polly cousin des frères Shelby
Natasha O'Keeffe : Lizzie Starke
Adrien Brody : Luca Changretta
Tom Hardy : Alfie Solomons
Charlotte Riley : May Carleton
Aidan Gillen : Aberama Gold
Jack Rowan : Bonnie Gold
Joe Cole : John Shelby
Aimee-Ffion Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Harry Kirton : Finn Shelby
Ned Dennehy : Charlie Strong
Jacopo Menicagli : Frederico
Ian Peck : Curly
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus
 
Mon avis :
 Depuis ses débuts, Peaky Blinders flirte allègrement avec la quasi-excellence et même si, au fil des saisons, il y a bien eu quelques épisodes un peu en deçà, dans l’ensemble, entre une mise en scène parfaite, une photographie enchanteresse, une bande originale très rock mais qui ne dénote nullement, des acteurs tout bonnement excellents et auxquels s’ajoute, au fil des saisons, de grands noms du septième art, sans oublier, bien sur, une intrigue oh combien captivante, Peaky Blinders fait parti des meilleurs séries actuelles, c’est un fait incontestable. Du coup, l’impatience de découvrir cette quatrième saison était grande mais aussi une certaine crainte, celle, compréhensible, que cela ne soit plus aussi bon qu’avant, ce qui, rassurez vous, n’est pas encore arrivé cette fois ci – ou alors, un tout petit peu mais sans que cela prête a la déception, loin de là. Car oui, après visionnage de cette quatrième saison de Peaky Blinders, il apparait que celle-ci est bonne, que le plaisir de retrouver la famille Shelby est toujours au rendez vous et que, ma foi, ces derniers, au look tellement cool, restent égal a eux-mêmes, plus particulièrement le charismatique Thomas – Cillian Murphy – sans nul doute, l’archétype même du gangster cool par excellence. Certes, tout n’est pas parfait dans cette quatrième saison qui commence très fort – avec la mort de l’un des frères Shelby, John, dans le premier épisode – et qui se conclut de manière acceptable – mais sans atteindre l’intensité du final de la troisième – mais qui possède, maheureusement, quelques longueurs vers le milieu de la saison. Mais bon, malgré ces quelques imperfections et un final qui aurait dut s’achever avec la scène de la plage, force est de constater que, dans l’ensemble, cela reste très bon, et puis, entre le plaisir de retrouver un Tom Hardy égal a lui-même et, surtout, Adrien Brody en chef de la Mafia, il est clair que tous les éléments sont en place pour nous faire passer, une fois de plus, un très bon moment devant notre petit écran – oh, peut-être pas aussi bon que lors des débuts de cette série, mais suffisamment, tout de même, pour que le plaisir soit au rendez vous !
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de quatre saisons, n’a rien perdu de sa force avec ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable, bande-originale très rock et protagonistes tellement classe –  et qui nous entraine une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
- Une fois de plus, je ne peux que m’incliner devant Cillian Murphy, incontestablement la tête de gondole de cette série, car bon, comment dire, si le casting reste de haute volée, si le reste des acteurs est tout bonnement parfait, notre Tommy est tellement charismatique que, par moments, on ne voit que lui !
- Les Peaky Blinders face à la Mafia, cette fois ci, l’opposition est de taille et certains resteront sur le carreau !
- Adrien Brody en chef de la Mafia, la chose peut paraitre incongrue mais force est de constater qu’il s’en sort plutôt pas mal.
- La fin du premier épisode, avec la mort de l’un des personnages principaux : John Shelby !
 
Points Négatifs :
- Un léger coup de mou vers le milieu de la saison, ce qui est dommage car sans cela, celle-ci aurait été du niveau des précédentes.
- Quel dommage que cette quatrième saison ne ce soit pas achevée lors de la scène de la plage où Cillian Murphy est opposé a Tom Hardy, cela aurait été un final parfait !
- Pas vraiment été conquis par la sous intrigue avec les communistes et les grèves…
 
Ma note : 7,5/10

lundi 20 juin 2022

Peaky Blinders – Saison 3


Peaky Blinders – Saison 3

1924. Tout le clan Shelby, dont les affaires sont de plus en plus prospères, est réuni à Birmingham pour le mariage de Tommy avec Grace. Une tension palpable marque la rencontre des deux familles, les rigides militaires de la Couronne toisant sévèrement la tribu gitane enrichie dans l'illégalité. Alors que la fête, somptueuse, bat son plein, un invité mystérieux exige d'être reçu par Tommy, se prévalant d'une promesse ancienne et du soutien de Winston Churchill en personne. C'est l'aboutissement de tractations financières que le chef des Peaky Blinders tente depuis des mois de faire aboutir, sans se douter de la vraie nature de l'accord qu'il s’apprête à conclure. Déterminé à poursuivre son ascension vers les hautes sphères de la société, tout en assurant la sécurité des siens, le jeune marié va se retrouver piégé dans une machination aux ramifications internationales.


Peaky Blinders – Saison 3
Réalisation : Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave, David Bowie
Production : BBC
Genre : Drame historique
Titre en vo : Peaky Blinders – Season 3
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : BBC Two
Diffusion d’origine : 05 mai 2016 – 09 juin 2016
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 6 x 55 minutes

Casting :
Cillian Murphy : Thomas Shelby
Helen McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul Anderson : Arthur Shelby Junior
Annabelle Wallis : Grace Burgess
Sophie Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Joe Cole : John Shelby
Tom Hardy : Alfie Solomons
Aimee-Ffion Edwards : Esme Shelby, épouse de John Shelby
Finn Cole : Michael Gray, le fils de Polly cousin des frères Shelby
Paddy Considine : Père John Hughes
Alexander Siddig : Ruben Oliver
Kate Phillips : Linda Shelby
Gaite Jansen : Princesse Tatiana Petrovna
Natasha O'Keeffe : Lizzie Starke
Ned Dennehy : Charlie Strong
Tony Pitts : Inspecteur Moss
Ian Peck : Curly
Harry Kirton : Finn Shelby
Jan Bijvoet : Grand Duke Leon Petrovna
Dina Korzun : Duchesse Izabella
Benjamin Zephaniah : Jeremiah Jesus

Mon avis :
 Après avoir dévorer avec un enthousiasme pour le moins certain les deux premières saisons de Peaky Blinders, ce fut tout naturellement que je me suis plonger dans la suite de cette série britannique haut en couleur. Et donc, après une première saison qui avait été un véritable choc pour moi et une seconde qui ne fit que confirmer la chose, quelles conclusions pouvons nous tirer de cette troisième saison qui voit le clan de Thomas Shelby aux prises avec d’anciens nobles russes réfugiés en Grande-Bretagne après la révolution soviétique et un prêtre oh combien détestable ? Eh ben ma foi, si l’effet de surprise est passé depuis longtemps, il est clair que, d’emblée, on est en terrain familier et pour peu que l’on suive cette série depuis ses débuts, retrouver le clan Shelby est toujours un plaisir. Cillian Murphy brille toujours autant mais le reste du casting n’est pas en reste, particulièrement Helen McCrory et, dans une moindre mesure, Paul Anderson dans le rôle d’Arthur Shelby et qui est beaucoup moins badass dans cette saison. Décors, musique – avec l’ajout de Bowie a la bande son – ambiance, costumes, ces éléments sont toujours aussi parfaits, quand aux amateurs d’Histoire, disons que la mise en avant des nobles russes réfugiés est plutôt une bonne chose, ces derniers n’apparaissant que trop rarement dans les œuvres de fictions. Bref, tout semblait parfait pour faire de cette troisième saison de Peaky Blinders, une fois de plus, un incontournable, si ce n’était quelques petits défauts qui auront empêché celle-ci d’atteindre l’excellence : déjà, une certaine incohérence de temps avec ce fameux coup que les hommes de Thomas Shelby doivent effectuer – le vol d’une cargaison de chars d’assauts – et qui semble imminente au début pour ne survenir que quelques mois après, ensuite, un petit coup de mou vers le milieu de la saison, celle-ci débutant fort bien et s’achevant en fanfare avec un final qui restera longtemps dans les mémoires. Cependant, malgré ces quelques défauts, cette troisième saison de Peaky Blinders reste de fort bonne qualité et si tout n’est pas parfait, si par moments, on sent que l’intrigue tourne un peu en rond, dans l’ensemble, cela reste bon, très bon même, de quoi ravir les fans de la série. Et comme en plus, tout cela est encore loin d'être finit, pourquoi bouder son plaisir !?


Points Positifs
 :
- Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de trois saisons, n’a rien perdu de sa force avec ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable, bande-originale très rock et protagonistes tellement classe –  et qui nous entraine une fois de plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle virée en compagnie des gangsters les plus cools du petit écran.
- Mais quel acteur que ce Cillian Murphy ! Car bon, si le casting de Peaky Blinders est excellent, force est de constater que Thomas Shelby écrase toujours autant les autres de par sa classe naturelle et son charisme fou. Et puis, accessoirement, qu’est ce qu’il en prend dans la gueule au cours de cette saison !
- Les dernières minutes du sixième épisode, celles qui concluent cette saison, sont tout bonnement extraordinaires et, surtout, inattendues !
- La mise en avant de l’hypocrisie des puissants – nobles, politiciens, clergé – qui méprisent toujours autant ceux qui viennent du peuple, malgré leur réussite sociale, et qui, par ailleurs, ne valent guère mieux au vu de leurs agissements.
- L’amateur d’Histoire appréciera la mise en avant des nobles russes réfugiés, surtout que cette thématique est rare dans les œuvres de fictions.
- La bande originale, une fois de plus, anachronique, certes, mais qui est pour beaucoup pour l’ambiance géniale de cette série – et puis, on a droit a un peu de Bowie cette fois ci !

Points Négatifs :
- Lorsque la saison débute, on a l’impression que le vol des chars d’assauts va avoir droit bientôt, or, plus les épisodes défilent et plus celui-ci apparait comme lointain, en tous cas, moins pressé que ce qui était prévu, et ce, avant que les événements ne se bousculent un poil trop rapidement a la fin.
- Un petit coup de mou vers le milieu de la saison, une impression de tourner en rond par moments, de s’éloigner de l’essentiel…

Ma note : 8/10