Peaky Blinders – Saison 5
Peaky
Blinders – Saison 5
Le
krach boursier de 1929 entraîne une grave perte financière pour Tommy Shelby :
Michael, envoyé aux États-Unis, n'a pas revendu à temps les actions du clan. La
famille, éparpillée aux quatre coins de la planète, se réunit pour faire le
point sur la situation. Tommy compte malgré tout sur la débâcle générale pour
en tirer de nouveaux profits. Plus isolé que jamais, malgré sa position
influente et son siège au Parlement, il doit répondre aux questions
particulièrement gênantes d'un journaliste du London Times. Une
mission lancée contre la mafia chinoise laisse présager un redoutable retour de
flamme...
Peaky Blinders – Saison 5
Réalisation
: Colm McCarthy
Scénario : Steven Knight
Musique : Nick Cave
Production : BBC
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : Peaky Blinders – Season 5
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : BBC Two, Netflix
Diffusion
d’origine : 15 novembre 2017 – 20 décembre
2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 55 minutes
Casting :
Cillian
Murphy : Thomas Shelby
Helen
McCrory : Polly Gray, née Shelby
Paul
Anderson : Arthur Shelby Junior
Sophie
Rundle : Ada Thorne, née Shelby
Finn
Cole : Michael Gray, le fils de Polly
Natasha
O'Keeffe : Lizzie Shelby, née Starke
Kate
Phillips : Linda Shelby, la femme d'Arthur Shelby
Harry
Kirton : Finn Shelby, plus jeune frère Shelby
Annabelle
Wallis : Grace Burgess
Sam
Claflin : Oswald Mosley
Brian
Gleeson : Jimmy McCavern
Aidan
Gillen : Aberama Gold
Charlie
Murphy : Jessie Eden
Jack
Rowan : Bonnie Gold
Kingsley
Ben-Adir : Colonel Ben Younger
Tom
Hardy : Alfie Solomons
Ned
Dennehy : Charlie Strong
Packy
Lee : Johnny Dogs
Ian
Peck : Curly
Benjamin
Zephaniah : Jeremiah Jesus
Daryl
McCormack : Isaiah Jesus
Anya
Taylor-Joy : Gina Gray
Elliot
Cowan : Michael Levitt
Kate
Dickie : Mère supérieur
Andrew
Koji : Brilliant Chang
Neil
Maskell : Winston Churchill
Emmett
J. Scanlan : Billy Grade
Cosmo
Jarvis : Barney
Mon
avis : Depuis ses débuts, il est clair
que Peaky
Blinders aura flirté, allègrement, avec la perfection : il
faut dire que suivre les péripéties de ce gang de gangsters charismatiques de
Birmingham, a l’allure aussi cool et sous une bande originale complètement
anachronique mais oh combien jouissive pour les amateurs de rock est un pur
régal. Bien entendu, au fil des saisons, il y eut quelques très légères baisses
de régime et si, dans l’ensemble, la série aura maintenu un certain degré de
qualité, on ne peut nier que la saison précédente, la
quatrième, était apparue comme étant un poil en-dessous. Alors, quid donc
de cette cinquième saison ? Y allait-il avoir un sursaut qualitatif ou
bien, comme beaucoup d’autres séries, Peaky Blinders allait-il
continuer, tranquillement, à s’enfoncer jusqu’à ce que l’on arrive à ce que
l’on appelle la saison de trop ? Bon, je vous rassure tout de suite :
il n’en est rien ! Pourtant, j’ai longtemps hésité avant de pouvoir
affirmer cela… Ainsi, après les premières minutes du premier épisode de cette
cinquième saison qui, esthétiquement, sont tout simplement grandioses, et, un
synopsis ma foi, intéressant puisqu’abordant la Crise de 1929, j’ai eu un peu
de mal avec ce qui a suivit : de bonnes idées, indéniables, comme
l’utilisation du sieur Oswald Mosley, fondateur du parti fasciste britannique
et une des figures majeures de l’extrême droite européenne du vingtième siècle.
De même, voir un Tommy Shelby politicien a un petit coté jouissif quand on
repense aux débuts du personnage… Hélas, la suite, un peu confuse par moments,
partant dans tous les sens, multipliant les sous-intrigues, l’apparition de
moult nouveaux protagonistes et d’enjeux dont on a un peu de mal a comprendre
le lien entre eux, voir même leur utilité. Fort heureusement, dans la seconde
partie de saison, alors que l’on approche de la conclusion, que tombent petit a
petit les explications, que les liens se font et se défont et que de nouvelles
scènes marquantes viennent émerveiller nos yeux, il est clair que notre opinion
change, que l’on se dit que, décidément, les maitres d’œuvres de la série en
avaient encore sous la dent et que, non, indéniablement non, ce n’est pas
encore pour cette fois que l’on sera déçu par une saison de Peaky
Blinders, bien au contraire. Alors, si vous êtes fans des gangsters les
plus cools du petit écran, n’hésitez pas une seconde, vous allez encore passer
un très bon moment !
Points
Positifs :
-
Le plaisir de retrouver une série qui, au bout de cinq saisons, n’a rien perdu
de ses nombreuses qualités – esthétique irréprochable, bande-originale très
rock et protagonistes tellement classe – et qui nous entraine une fois de
plus, pour notre plus grand plaisir, dans une nouvelle virée en compagnie des
gangsters les plus cools du petit écran.
-
Une évolution des protagonistes plutôt logique et qui permet a l’intrigue de se
renouveler de fort belle manière – et puis, Thomas Shelby en politicien, cela
en jette !
-
Historiquement, la série met en avant la montée en puissance d’un certain
Oswald Mosley, figure plutôt méconnue de nos jours mais qui, en son temps, fut
le créateur du parti fasciste britannique et l’une des plus grandes figures de
l’extrême droite européenne du siècle dernier.
-
Pour ce qui est des acteurs, comme je le dis depuis le début de la série, il
n’y a rien à redire tant ceux-ci sont tout simplement parfaits. Bien évidement,
Cillian Murphy est toujours aussi impérial !
-
Pour ce qui est de l’esthétique, comme je le disais précédemment, c’est tout
simplement une pure merveille et si, désormais, nous y sommes habitués, comment
ne pas reconnaitre que certaines scènes sont tout simplement à couper le souffle
– revoyez donc le début du premier épisode, un pur instant de grâce !
-
Une bande originale toujours aussi rock et toujours aussi parfaite.
Points
Négatifs :
-
Même si le plaisir est toujours au rendez vous, il faut reconnaitre que,
qualitativement parlant, le garde une préférence pour les premières saisons –
après, c’est peut-être la force de l’habitude…
-
Une saison un peu trop centrée sur Thomas Shelby. Certes, c’est le personnage
principal, mais bon, du coup, vu qu’il est quasiment omniprésent de bout en
bout, cela se fait un peu au détriment des autres protagonistes comme Poly par
exemple qui, quelque part, joue un peu les utilités au cours de cette saison.
Ma
note : 8/10
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