Prométhée
– Fondations
Existe-t-il
encore un espoir de survie pour la race humaine, que des extraterrestres sont
venus asservir ? L'avenir de notre civilisation dépend aujourd'hui plus que
jamais de sa capacité à modifier son passé. Septembre 2019, dans un hôpital de
Washington. German Denton, aujourd'hui âgé de 90 ans, lutte pour trouver le
sommeil. Car il sait que le jour qui se lèvera bientôt apportera des réponses
aux mystères entourant les phénomènes aliens intervenus partout sur Terre. Des
réponses qui pourraient rimer avec la fin du monde.
Prométhée – Fondations
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Jean Diaz
Couleurs : Natalia
Marques
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 15
Juin 2022
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Mais pourquoi est-ce que je
poursuis Prométhée ?
Oui, pourquoi donc, malgré tout ce temps qui est passé depuis les débuts de
cette saga de science-fiction du sieur Christophe Bec – pour rappel, le premier
volet date tout de même de 2008 – malgré toutes les déceptions, un scénario qui
devient inintéressant au fil des tomes et cette impression que tout cela n’a
pas de fin alors que la meilleure chose qui pourrait arriver à cette saga,
c’est qu’elle prenne fin, pourquoi, oui, pourquoi est-ce que je poursuis
toujours la lecture de celle-ci ? Suis-je fou, sadomaso ?
Probablement, car bon, comment dire… si, dans ma critique précédente, celle
de Antechton,
vingt-et-unième volet de Prométhée, je n’avais nullement été
tendre, que puis-je dire de mieux au sujet de ce Fondations qui,
en toute sincérité, ne vaut guère mieux ? Scénario de plus en plus
insipide ? Oui, c’est le cas et je m’en désole toujours autant lorsque je
me souviens des débuts de la saga de Christophe Bec. Dessins franchement pas à
la hauteur, Jean Diaz n’ayant jamais tout à fait réussi à remplacer Stefano
Raffaele qui, déjà, n’était pas un foudre de guerre ? Je ne veux pas être
méchant mais je suis obligé de l’être tout de même ! Intrigue qui s’étire
en longueur, inutilement ? On a compris depuis longtemps que c’est le cas.
Personnages nombreux et pas charismatiques pour un sou ? On ne change pas
une équipe qui perd ! Incompréhension quand au fait que ces aliens
pourraient, en quelques minutes, en finir avec la résistance mais qu’ils ne le
font pas ? Demandez donc à Christophe Bec ! Bref, vous l’avez
compris, il n’y a pas grand-chose à en tirer de ce vingt-deuxième tome de Prométhée si
ce n’est quelques révélations au début, celles-ci ne sont pas bien folichonnes.
Quand à moi, je dois être complètement con car je suis toujours au rendez
vous-même si je n’attends strictement plus rien de cette BD, mais bon, je dois
être totalement irrécupérable, je ne vois que ça…
Points
Positifs :
- Comme
c’est devenu le cas depuis trop d’albums, l’intrigue avance encore plus lentement
qu’une limace en phase terminale, cependant, si vous êtes fans de la saga
depuis ses débuts et si, par curiosité, vous souhaiteriez connaitre le fin mot
de l’histoire, ma foi, vous parcourrez cet album, certes, sans grand attrait,
mais bon, en vous disant que, après tant d’années, vous n’allez pas abandonner
en court de route…
-
Les quelques pseudo révélations auxquels on a droit au début de cet album qui,
éventuellement, pourront titiller votre curiosité ?
Points Négatifs :
- Une
série qui, sincèrement, s’étire depuis trop longtemps en longueur. Le pire,
c’est que, une fois de plus, au vu de cet album, on se dit que nous sommes
encore très loin d’une quelconque conclusion. Cela est fort dommage car, à la
base, Prométhée était une BD intéressante et agréable pour les
amateurs de SF. Mais à force d’user et d’abuser, comment ne pas lasser les
lecteurs ?
-
L’attaque de la forteresse des rebelles, soit disant le grand moment de cet
album, est inintéressante au possible et finit par tomber à plat.
-
Mais pourquoi est-ce que les aliens n’en finissent pas avec la résistance alors
qu’ils pourraient le faire en deux minutes ?
-
Pour ce qui est des dessins, il faut reconnaitre que la saga n’a jamais briller
particulièrement, cependant, depuis que Stefano Raffaele est parti, il y a
quelques volumes, c’est encore pire, Jean Diaz étant, selon moi, beaucoup trop
conventionnel et moyen pour, vraiment, livrer une prestation acceptable…
-
Dans la grande tradition de la série, on se tape une couverture pour le moins
moche !
Ma note : 4/10
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