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mercredi 6 juillet 2022

Berserk – Tome 41


Berserk – Tome 41
 
Guts est un guerrier solitaire à l’épée démesurée. Marqué par un terrible passé, il parcourt le monde en semant la mort sur son passage. Un jour, il vient en aide à Puck, un elfe facétieux et volubile qui décide de l’accompagner dans son voyage. Traqué par des forces obscures, Guts tente de devenir maître de son destin pour regagner sa liberté et accomplir sa vengeance… Au terme d’un long périple, grâce au rituel du Roi des Pétales Virevoltants, Casca s’éveille enfin de son éternel cauchemar. Mais alors qu’elle retrouve enfin Guts, ses souvenirs atroces lui reviennent et elle pousse un hurlement de terreur… Pendant ce temps, l’armée impériale de Griffith, bâtie autour de la nouvelle troupe du Faucon, fait son grand retour dans la capitale. La paix aurait dû s’installer un instant, mais… Guidées par le destin de l’île, les ténèbres et la lumière se croisent de nouveau !
 

Berserk – Tome 41
Scénariste : Kentaro Miura
Dessinateur : Kentaro Miura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Dark Fantasy
Titre en vo : Berserk vol. 41
Parution en vo : 24 décembre 2021
Parution en vf : 06 juillet 2022
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 180
 
Mon avis :
 On ne va pas se mentir, ce quarante-et-unième tome de Berserk, probablement le meilleur manga de ces trente dernières années, était très attendu par les nombreux fans de l’œuvre de Kentaro Miura. La raison ? Malheureusement, comme chacun le sait, en raison de la disparition tragique et subite du mangaka qui eut lieue le 6 mai 2021 et qui laissa orphelin tous les fans de Guts, Casca et compagnie mais aussi, dans un sens plus large, aura marqué l’univers de la BD dans son sens le plus large mais aussi du jeu vidéo – dois-je encore rappeler le lien évidant entre Berserk et Dark Souls ? Bref, la disparition de Kentaro Miura aura laissé les fans désemparé : l’œuvre apparaissait ainsi comme étant inachevée et si, bien entendu, un tome devait encore sortir, tout le monde avait compris que Berserk ne connaitrait pas de fin ou, du moins, avec son auteur… Car il subsistait un espoir, celui que le manga soit repris par les assistants du sieur Miura. Une possibilité qui avait divisé les fans, naturellement, certains espérant que cela soit possible, d’autres hurlant au loup en affirmant que, fatalement, le résultat serait moins somptueux. Et donc, alors que parait ce quarante-et-unième tome de Berserk, tandis que nous pouvons nous émerveiller, pour la toute dernière fois, des magnifiques dessins de Kentaro Miura, la réponse à la question d’une éventuelle reprise, nous la connaissons depuis quelques semaines : oui, Berserk aura droit à une suite et une conclusion, le scénario étant repris par Kōji Mori – auteur d’un certain Suicide Island, un manga qu’il faudrait bien que je lise tôt ou tard – meilleur ami de Kentaro Miura et, comme convenu, par les assistants du mangaka. Une bonne nouvelle, à mes yeux, qui fait que j’ai put lire ce quarante-et-unième volet de Berserk avec un autre regard : certes, le grand Miura ne sera plus aux commandes, cependant, au moins, l’œuvre ne sera pas inachevée et, en toute sincérité, vu ce que celle-ci représente à mes yeux, c’est une très bonne chose… Mais nous n’en sommes pas là et avant de pouvoir juger sur pièce ce que vaut Berserk sans Kentaro Miura, intéressons nous plutôt à cet ultime volet où le maitre est présent ? Bon, je ne vais pas vous mentir, comme il est de tradition avec Berserk, pour ce qui est de la partie graphique de ce nouveau volet, c’est du tout bon voir, soyons fous, excellent, tout bonnement. Miura était un artiste talentueux, génial et terriblement consciencieux et le confirme, une dernière fois, dans cet album. Pour ce qui est du scénario, eh bien, disons que, après le réveil, enfin, de Casca dans le tome précédent, nous sommes dans la lignée de ce que le mangaka nous avait proposé lors de ces derniers albums : l’intrigue avance petit à petit, on en apprend davantage au sujet des habitants de l’Île des Elfes mais aussi sur le passé de certains des protagonistes et tandis que Guts, après tant d’efforts et de sacrifices, ne peut toujours pas s’approcher de Casca, ce tome s’achève avec l’arrivée, pour le moins innatendu, d’un certain… Griffith ! Bref, un tome de transition principalement, pas le meilleur de la saga, il faut le reconnaitre et qui promet énormément au vu de son final. Cependant, pour les raisons que tout le monde connait, ce quarante-et-unième volet de Berserk marquera durablement les esprits, quant à la suite, eh bien, disons qu’elle sera, probablement, encore plus attendue et que l’on pourra alors voir si les successeurs de Kentaro Miura seront à la hauteur de ce monument du manga qu’est Berserk
 

Points Positifs
 :
- Le plaisir, pour les nombreux fans de Berserk, de s’émerveiller une toute dernière fois des somptueux dessins du grand Kentaro Miura qui nous as malheureusement quitté en mai 2021. Bref, voilà un album qui ne laissera personne indifférent…
- Comme j’ai put le dire à chaque fois, tout au long de mes critiques de l’intégralité des volets de la saga, comment ne pas reconnaitre l’immense qualité des dessins de Kentaro Miura qui, une fois de plus et pour la toute dernière fois, fait preuve de tout son immense talent !?
- Même si nous avons principalement affaire à un tome de transition, force est de constater que, scénaristiquement, la qualité est, une fois de plus au rendez vous surtout que, mine de rien, nous avons droit à quelques révélations pour le moins surprenantes et que le final, innatendu, nous annonce une suite explosive !
- Même si Miura ne sera plus là, Berserk aura droit à une suite et à une conclusion et, selon moi, c’est tout de même une bonne nouvelle !

Points Négatifs :
- Malheureusement, comme chacun sait, ce quarante-et-unième tome de Berserk est le tout dernier de Kentaro Miura et même si je suis satisfait que le manga ait droit à une suite et, donc, a une conclusion, il ne faut pas se leurrer : sans son créateur, Berserk ne sera plus tout à fait aussi grandiose…
- Historiquement, par la force des choses, cet album restera dans les annales, cependant, si l’on doit être tout à fait honnête, celui-ci n’est pas le meilleur de la saga et nous avons surtout affaire à un tome de transition très bon mais de transition tout de même.

Ma note : 8/10

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