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lundi 15 février 2021

Akira – Tome 6


Akira – Tome 6
 
Kai et Kaneda essayent de rejoindre le stade mais ils se font canarder par le lieutenant Yamada et ses sbires. Les deux jeunes gens font ce qu'ils peuvent pour éviter les tirs, mais il leur est impossible de pénétrer les lieux dans de telles conditions. De son côté, dans son repaire à l'intérieur du stade, Tetsuo ne maitrise plus du tout son corps. Son bras droit est en train de muter et de devenir de plus en plus volumineux. Il ne peut que sommer Kaori de fuir pour éviter de se faire blesser, voire de périr. La demoiselle s'inquiète pour lui et hésite, mais elle finit par déguerpir quand les lieux commencent à s'effondrer. Le bras de Tetsuo finit par repousser et reprendre forme humaine. C'est alors que surgit le colonel, bien décidé à l'éliminer. Il n'a pas le temps de tirer car le missile SOL est envoyé sur le stade...
 

Akira – Tome 6
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 6
Parution en vo : 23 mars 1993
Parution en vf : 19 juin 2019
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 433
 
Mon avis :
 Apocalyptique, monumental, inoubliable, grandiose… les qualificatifs me manquent pour résumer le dernier tome de ce chef d’œuvre absolu qu’est Akira, sans nul doute un des plus grands si ce n’est le meilleur manga de tous les temps, mais bon, au vu de ce sixième volume de la saga de Katsuhiro Otomo et, dans un sens plus large, au vu de l’intégralité de celle-ci, je pense que je n’exagère pas le moins du monde… Il faut dire que, dans Akira, tout est parfait et ce, de la première à la dernière page et cette conclusion confirme tout le bien que l’on pensait de ce manga depuis le départ ; alors, certes, certaines explications sont un peu obscures, même presque trois décennies plus tard, certes, certains pourront regretter qu’Otomo ne cesse de détruire Neo-Tokyo, encore et encore, au cours de son intrigue et il en va probablement de même pour ce qui est des multiples transformations de Tetsuo, un peu trop much par moments. Mais bon, il faut savoir que tout cela participe parfaitement au coté grandiloquent de l’ensemble, qu’Otomo, comme beaucoup d’auteurs avant lui, traumatisés par le double bombardement atomique de la fin de la Seconde Guerre Mondiale sur le Japon, ne peuvent s’empêcher de dévaster, encore et encore, la capitale de leur pays, quand aux pouvoirs de Tetsuo, eh bien, disons que son manque de contrôle est un des éléments majeurs du scénario ; après tout, seul Akira pouvait contrôler un tel pouvoir… et encore… Quoi qu’il en soit, dans ce sixième et dernier volet de Akira, nous avons enfin droit a l’affrontement final annoncé dans le tome précédent, un affrontement dantesque où l’on retrouve l’intégralité des protagonistes encore en vie : un bon nombre n’en rechapera pas vivant, certes, mais chaque protagoniste a droit a son moment de gloire, y compris les personnages secondaires. C’est grandiose, incroyable même par moments et il est évidant que cette conclusion est à la hauteur de nos espérances, Otomo nous démontrant, une fois de plus, tout l’éventail de son talent, que cela soit scénaristique qu’artistique. Bref, si vous ne deviez lire qu’un seul et unique manga, c’est Akira qu’il vous faut : souvent imité, jamais égalé, celui-ci est tout simplement un des plus grands chefs d’œuvres de la bande dessinée, alors, si vous n’avez jamais eu l’occasion de le lire – chanceux que vous êtes – n’hésitez plus une seule seconde, le jeu en vaudra largement la chandelle, croyez moi sur parole !
 

Points Positifs
 :
- On est toujours en droit de craindre qu’une œuvre n’ai pas une conclusion à la hauteur de nos espérances, or, dans le cas présent, si Akira était parfait jusque là, il est évidant que le sieur Katsuhiro Otomo nous livre un ultime volet que l’on peut qualifier d’exceptionnel. Il est tout de même rare, reconnaissons le, que cela soit le cas à chaque fois.
- Conclusion monumentale pour une saga inoubliable, scénaristiquement, c’est quasiment parfait, quand au sort des très nombreux protagonistes, il n’y a rien à redire, personne n’est oublier et certaines révélations risquent de nous surprendre.
- On attendait un affrontement final dantesque, eh bien, disons qu’il n’y a pas eu tromperie sur la marchandise puisqu’on l’a eu !
- Comme je le dis à chaque fois, pour ce qui est des dessins, c’est tout simplement excellent pour ne pas dire magnifique sur certaines planches. Katsuhiro Otomo nous prouve ici, une fois de plus, tout l’éventail de son immense talent !
- Une édition en noir et blanc tout simplement excellente !
 
Points Négatifs :
- Les vieux inconditionnels de la version couleur pesteront un peu, bien entendu, mais bon, tout cela n’est qu’une affaire de gouts personnels… et puis, bon, Akira, a la base, c’est en noir et blanc.
- Si je devais pester un peu vis-à-vis de cette énième version de Akira, ce serait la traduction qui, par moments, me semble un peu approximative.
 
Ma note : 9,5/10

mardi 9 février 2021

Akira – Tome 5


Akira – Tome 5
 
En mer, les scientifiques de plusieurs nations, comme l'Union Soviétique, se rassemblent sur un navire de l'armée américaine. Ils sont là pour discuter du problème posé par Akira et des trois phénomènes qui ont eu lieu. Rapidement, la conversation se porte sur un autre gros danger : le n°41... Pendant ce temps, Kaneda retrouve Kei et son ami Kai dans les ruines de Neo-Tokyo. Les retrouvailles ne durent pas longtemps car un blindé en forme de crabe géant arrive. Le colonel en sort avec une Kyoko inanimée dans les bras. L'homme explique que la fillette a juste eu le temps de demander à voir Dame Miyako avant de perdre connaissance. Dame Miyako constate l’urgence de la situation et ordonne que Kyoko et le colonel soient soignés tout de suite. Peu après, Kei essaye d’interroger le colonel sur le sort de Choko, tandis que Dame Miyako tremble à l’idée de ce que pourrait donner l’achèvement du n°41...
 

Akira – Tome 5
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 5
Parution en vo : 11 décembre 1990
Parution en vf : 02 mai 2019
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 414
 
Mon avis :
 Avec ce cinquième volume de ce qui restera comme étant un des plus grands mangas de tous les temps, je veux bien évidement parler de Akira, chef d’œuvre absolu du sieur Katsuhiro Otomo, il est évidant que nous approchons, petit à petit, de la conclusion – après tout, il reste un album après celui-ci – cependant, même si les divers protagonistes comme Kei, Kaneda, le Colonel, Dame Miyako, le Joker, l’espion et même les forces américaines préparent l’assaut final contre Tetsuo, chacun de son coté, n’allez pas croire qu’il ne se passe rien dans ce long album, cela serait une erreur… A nouveau d’une richesse impressionnante, comme le reste de la saga jusqu’alors, et sublimée par les dessins que l’on peut qualifier d’exceptionnels de Katsuhiro Otomo, ce cinquième tome, s’il n’est pas le meilleur ni le plus marquant, n’en reste pas moins, qualitativement parlant, fort impressionnant et sait bien nous rappeler a quel point, avec Akira, Otomo a sut nous pondre une œuvre intemporelle, colossale et quasiment parfaite de bout en bout. Ainsi, entre les divers préparatifs dont je vous ai déjà parlé, quelques coups d’éclats d’un Tetsuo plus puissant que jamais et qui, après avoir semblé maitriser ses pouvoirs, à de nouveau de sacrés problèmes avec ceux-ci, le retour tant attendu de Kaneda et son rapprochement – enfin – avec une Kei qui s’annonce comme étant l’adversaire principal de Tetsuo, l’arrivée d’une équipe de scientifiques qui étudie le phénomène Akira et pas mal de scènes franchement spectaculaires, force est de constater que l’on ne s’ennui pas une seconde avec cet album qui nous amène, petit a petit, vers la conclusion de la saga ; mais ceci, bien entendu, est une autre histoire dont je vous parlerai bientôt…
 

Points Positifs
 :
- Un tome d’une richesse impressionnante et où l’on ne s’ennui pas une seule seconde : les protagonistes sont nombreux et, pour la plupart, n’ont plus qu’un seul et unique but, en finir avec Tetsuo, cependant, si l’on comprend que tout cela finira par une grosse baston finale où tout ce petit monde se rejoindra, avant cela, il s’en passe des choses dans cet album…
- Quelques scènes marquent franchement les esprits et, entre la destruction d’une partie de la Lune par Tetsuo, son affrontement avec les américains sur un porte-avion et ses nouvelles transformations qu’il a de plus en plus de mal a maitriser, il y a de quoi faire !
- Comme je le dis à chaque fois, pour ce qui est des dessins, c’est tout simplement excellent pour ne pas dire magnifique sur certaines planches. Katsuhiro Otomo nous prouve ici, une fois de plus, tout l’éventail de son immense talent !
- Le plaisir de retrouver d’anciens protagonistes et de voir que, malgré un casting pléthorique, chaque personnage possède un petit quelque chose qui le rend inoubliable – eh oui, même pour ce qui est de l’équipe de scientifiques.
- Une édition en noir et blanc tout simplement excellente !
 
Points Négatifs :
- Comme je l’avais déjà souligné lors de la critique du quatrième tome, je suis parfois un peu perplexe devant la nouvelle traduction. Il y a-t-il des coquilles ou est ce de ma part, habituer que je suis à l’ancienne ?
- Les vieux inconditionnels de la version couleur pesteront un peu, bien entendu, mais bon, tout cela n’est qu’une affaire de gouts personnels…
 
Ma note : 9/10

vendredi 29 janvier 2021

Akira – Tome 4


Akira – Tome 4
 
Un hélicoptère de secours survole ce qu’il reste de Neo-Tokyo, ou plutôt de ses ruines et des eaux qui ont envahi les lieux. Son but est d'apporter du matériel de soin et des vivres aux éventuels survivants. Au sol, quelques personnes agitent les bras pour que l'appareil se pose pour leur porter secours. Cela fonctionne. Mais une fois l’appareil posé, les membres de l'équipage n'en reviennent pas : ils se font piller et arrêter ! Apparemment, la ville se fait désormais appeler le Grand Empire de Tokyo et serait dirigé par « l'éveillé ». Toute personne qui tente de s'introduire a le droit à un accueil du genre, toute la ville est devenue une zone dangereuse...
 

Akira – Tome 4
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 4
Parution en vo : 17 juillet 1987
Parution en vf : 22 août 2018
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 400
 
Mon avis :
 Avec ce quatrième tome de ce que l’on peut considéré comme étant l’un des plus grands mangas de tous les temps, Akira, force est de constater que nous assistons a un véritable tournant dans la saga, tournant qui a eu lieue en raison de la destruction de Néo-Tokyo par Akira a la fin du volume précédent. Du coup, d’une œuvre plus ou moins futuriste qui flirtait légèrement avec le cyberpunk, nous passons a une ambiance post-apocalyptique où, dans une mégalopole en ruine, les rares survivants tentent de survivre aux conséquences de la catastrophe, la plus importante étant, bien entendu, la création de l’Empire de Néo-Tokyo d’Akira – surnommé l’éveillé – création dut a un Tetsuo revanchard et plus charismatique que jamais ! Et franchement, si jusque là, Katsuhiro Otomo maitrisait à merveille son récit, la tournure prise par les événements et tous ces changements ne nuisent nullement à la qualité générale de l’ensemble, loin de là ! Ainsi, l’auteur nous offre une vision bien sombre de ce Néo-Tokyo ravagé, de ces survivants qui, qu’ils fassent ou non partie des troupes de Tetsuo, agissent pour la plupart comme de véritables loups pour les autres hommes : meurtres se sang froid, viols, vols sont le lot commun des réfugiés et, dans le lot, les quelques protagonistes ayant gardé une once d’humanité sont bien rares… Kaneda aux abonnés absents – il ne fait son retour que dans les toutes dernières pages de ce long album – c’est Kei qui se retrouve seule aux premières loges avec, dans les seconds rôles, sa complice Chokko, le Colonel et Ryu. Quelques nouveaux personnages font leur apparition dont un certain espion qui va jouer un rôle important dans l’histoire, l’aide de camp de Tetsuo, ordure parmi les ordures et la jeune Kaori. Mais le meilleur, une fois de plus, reste Tetsuo, plus superbe que jamais et qui alterne entre des démonstrations de puissance absolue et des phases dépressives qui le font sans arrêt marcher sur le fil du rasoir… Bref, vous l’avez compris, ce quatrième tome de Akira est aussi bon que ses prédécesseurs, ce, malgré les gros changements qui y ont lieu ; la confirmation, tout bonnement, que nous nous trouvons face a ce qu’il faut bel et bien appeler un chef d’œuvre !
 

Points Positifs
 :
- Suite à la destruction de Néo-Tokyo, le manga passe d’une ambiance futuriste a du post-apocalyptique et, sincèrement, on ne perd nullement au change ! Scénaristiquement, c’est toujours aussi bon et captivant, surtout que Katsuhiro Otomo maitrise à merveille son intrigue et ses protagonistes, ce, pour notre plus grand plaisir !
- Kaneda brille par sa quasi absence mais, finalement, on se passe plutôt bien du héros de l’histoire puisque Kei le remplace fort bien et comme en face, Tetsuo est toujours aussi charismatique, on ne s’ennui pas une seconde !
- Pour ce qui est des dessins, c’est tout simplement excellent pour ne pas dire magnifique sur certaines planches. Mais bon, ce n’est plus une surprise…
- Otomo n’est pas tendre avec l’humanité en général et la plupart des survivants de Néo-Tokyo ne sont plus que de vulgaires soudards et tueurs qui donnent libre court a leur plus bas instinct face aux quelques réfugiés sans défense.
- Les nouveaux protagonistes sont plutôt réussis et apportent un plus indéniable a l’intrigue : ainsi, entre l’espion qui fait équipe avec Ryu, Kaori qui s’occupe d’Akira et de Tetsuo – mais pas de la même façon – sans oublier l’aide de camp de ce dernier, un véritable salaud au passage, il y a de quoi faire !
 
Points Négatifs :
- Les inconditionnels de Kaneda souffriront de sa quasi absence dans ce quatrième tome.
- Les fans hardcore de la version colorisé, celle qui fut tout d’abord publiée en France, continueront peut-être à tiquer un peu ?
- C’est une nouvelle traduction. Est-elle plus proche de l’œuvre originale ? Sincèrement, je ne le sais pas mais par moments, certaines tournures de phrases sonnent bizarre a mes oreilles mais cela est peut-être dut au fait que je suis tellement habituer a l’ancienne version ?!
 
Ma note : 9/10

mardi 19 janvier 2021

Akira – Tome 3


Akira – Tome 3
 
Alors que Tetsuo se tord de douleur à cause de sa blessure au bras, il voit le rayon laser tiré depuis l’espace s’abattre sur lui. L’explosion qui s’en suit est terrible, il y a peu de chance que le jeune homme ait survécu. Le colonel, abattu, ne regarde pas les écrans de surveillance et se contente d’entendre les scientifiques qui ne constatent plus un seul signe de vie. Akira n’est visible nulle part, mais il y a de grandes chances qu’il soit encore vivant. En ville, c’est la pagaille : des pillages ont lieu un peu partout, et les machines de la police tentent de neutraliser les malfaiteurs en tirant dessus. L’état d’urgence national est prononcé, la répression est mise en place, rien ne va plus...
 

Akira – Tome 3
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 3
Parution en vo : 01 septembre 1986
Parution en vf : 26 mars 2018
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 296
 
Mon avis :
 Indéniablement, ce troisième volume de Akira, le manga culte de Katsuhiro Otomo et peut-être un des meilleurs du genre, voir de l’histoire de la bande dessinée tout court, marque un tournant dans le déroulement de la saga. En effet, il y a un avant et un après lorsque l’on parvient aux dernières pages de cet album et si jusque là, l’intrigue se déroulait dans un Neo-Tokyo plus ou moins futuriste, bref, dans un paysage urbain familier, après la destruction de la mégalopole, la suite, elle, aura lieue dans un univers post-apocalyptique qui changera la donne visuelle de belle manière. Mais nous n’en sommes pas encore là dans ce troisième volume et, justement, celui-ci est surtout marquer par la chasse lancée a l’encontre du fameux Akira, jeune enfant, en apparence, tout juste réveiller par Tetsuo dans le volume précédent. Plusieurs factions sont sur ses traces : l’armée, bien entendu, les rebelles de Nezu, Lady Miyako qui envoi trois jeunes filles dotées de pouvoirs et, bien entendu, nos héros, Kaneda et Kei. Forcément, tout cela nous entraine dans une formidable course poursuite faite de chassées croisées et de nombreux retournements de situations, le tout tandis qu’a lieu un coup d’état. A la lecture, c’est captivant de la première a la dernière page et sur ce point, force est de constater que Katsuhiro Otomo maitrise a merveille le rythme de l’intrigue. Le final, apocalyptique, qui voit la destruction de Neo-Tokyo et qui entraine la mort de millions de personnes marque naturellement les esprits, surtout que quelques protagonistes importants passent eux aussi de vie a trépas dans ce tome et sur les dernières pages, lorsque Tetsuo, totalement absent jusque là, retrouve Akira, le lecteur comprend rapidement qu’il est arrivé a un tournant de la saga et que celle-ci, désormais, va prendre une tournure fort différente…
 

Points Positifs
 :
- Comme dans le second tome, nous avons une fois de plus affaire, principalement, à une gigantesque course poursuite, mais, ici, ce n’est plus Tetsuo qui est pourchassé mais Akira, réveiller par ce dernier et dont le sort intéresse tout un tas d’individus et de factions différentes. De même, ici, on voit davantage du pays puisque cette chasse à l’homme a lieu en pleine ville et non dans une base militaire.
- Le plaisir, pour le lecteur, de retrouver la suite d’une saga extraordinaire et quasiment sans défauts, de connaitre le sort des nombreux protagonistes, le déroulement d’une intrigue toujours aussi passionnante…
- Bien évidement, et ce n’est pas une surprise, pour ce qui est des dessins, c’est tout simplement excellent pour ne pas dire magnifique sur certaines planches. Katsuhiro Otomo, dans Akira, n’était pas qu’un scénariste génial mais également un artiste fort doué !
- Certains protagonistes majeurs perdent la vie dans ce volume, comme Takashi, ce qui entraine la destruction de Neo-Tokyo par Akira. Mais il y a aussi quelques petits nouveaux qui font leur apparition et qui marquent les esprits, je veux bien évidement parler de Sakaki, jeune fille doté de pouvoirs et œuvrant pour Lady Miyako.
- La destruction de Neo-Tokyo qui conclut cet album et qui marque un sacré tournant dans le déroulement de l’intrigue. Si celle-ci est naturellement apocalyptique, c’est la manière dont elle amené – Otomo nous montre quelques scènes de la vie quotidienne d’individus qui vont mourir – qui fait le plus froid dans le dos.
- Une édition en noir et blanc tout simplement excellente !
 
Points Négatifs :
- Les temps d’attente entre la parution de chaque volume – un album par an – alors que ce n’est qu’une énième réédition !? Il ne faut pas se moquer du monde !
- Comme je l’ai déjà dit, a moins d’être un inconditionnel de la version couleur…
 
Ma note : 9,5/10

lundi 11 janvier 2021

Akira – Tome 2


Akira – Tome 2
 
Tetsuo est emmené au laboratoire de l’armée. Le jeune homme récupère très bien de l’extraction de la balle qu’il a prise, mais on lui fait passer d’autres examens. Le scientifique qui s’occupe de lui est enthousiaste qui le considère comme un « matériau unique » qui a déjà atteint le niveau 70. Le colonel est quant à lui plus mesuré : il tient à s’assurer que Tetsuo sera contrôlable car il ne veut pas d’un deuxième Akira. Tetsuo capte leur conversation et a alors envie de rencontrer ce fameux Akira. De leur côté, Kaneda et Kei sont retenus prisonniers. Lorsque Kei est emmenée par un soldat pour se faire interroger, la jeune femme en profite pour tenter une évasion...
 

Akira – Tome 2
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 2
Parution en vo : 27 août 1985
Parution en vf : 10 mai 2017
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 304
 
Mon avis :
 Après vous avoir proposé la critique, il y a quelques jours, du premier volume de cette énième édition de ce qui est sans nul doute le meilleur manga de tous les temps – du moins, c’est mon avis – je veux bien évidement parler du chef d’œuvre absolu de Katsuhiro Otomo, Akira, j’aborde aujourd’hui le second tome de la saga, un album qui réussi a maintenir l’excellence des débuts et a nous émerveiller, encore et encore, ce, même pour ceux qui, comme moi, ont découvert ce manga au début des années 90 et ont eu l’occasion, depuis lors, de le lire a de multiples reprises. Il faut dire que Katsuhiro Otomo, avec Akira, a sut créer un pur chef d’œuvre, un truc monstrueux transgénérationnel qui n’a strictement rien perdu de sa force plus de trois décennies après sa parution. Et ce second volet, davantage marqué par Tetsuo qui finira, accessoirement, par réveiller le fameux Akira qui semble tant intéresser certains et dont d’autres ont une trouille bleu, est un exemple parfait de narration réussie, de scénario captivant et imaginatif de bout en bout, ce, tout en étant d’une richesse peu commune. Tetsuo alias Numéro 41 maitrise désormais parfaitement ses pouvoirs et, comme toute créature de Frankenstein qui se respecte, échappe très rapidement a ses maitres : les conséquences, bien entendu, seront lourdes et ce second volume est surtout une longue course poursuite où tandis que Tetsuo part réveiller Akira, Kaneda et Kei d’un coté, le Colonel et l’armée de l’autre, sont sur ses trousses. Il y a des révélations, des seconds rôles hauts en couleurs, des sous-intrigues ou enjeux qui marquent les esprits, un nouveau personnage qui prendra de l’importance par la suite – Lady Miyako – et, bien entendu, Akira qui finit par se réveiller. Ajoutons a cela les dessins que l’on peut qualifier tout simplement de somptueux et vous comprendrez, aisément je pense, a quel point, avec Akira, ont flirte, album après album, page après page, avec la perfection ; la marque des très grands, tout simplement…
 

Points Positifs
 :
- Scénaristiquement, après la mise en place de l’univers et de l’intrigue dans le volume précédant, c’est toujours aussi bon et même si, dans ce second volume, tout cela s’apparente principalement a une gigantesque course poursuite, force est de constater que non seulement on est captiver de bout en bout mais que, en plus, on frôle avec la perfection narrative.
- Un Tetsuo qui maitrise parfaitement ses pouvoirs et qui décide de réveiller Akira, Kaneda et Kei qui partent sur ses traces, le Colonel également, tout un tas de révélations, quelques nouveaux protagonistes, d’autres qui gagnent en importance, des seconds rôles qui marquent les esprits, des morts, une intrigue complexe et simple malgré tout, sans oublier, quelques scènes cultes – ah, le final avec Tetsuo. Bref, c’est toujours aussi bon.
- Pour ce qui est des dessins, la confirmation de tout le talent de Katsuhiro Otomo qui est tout simplement un excellent artiste. D’ailleurs, celui-ci semble même s’être amélioré vis-à-vis du premier volume.
- Un exemple tout bête de l’excellence d’une œuvre comme Akira : le pote de Ryu dont on ne connait même pas le nom à droit a une mort qui marque les esprits et tout cela est tellement bien amené que même le fait qu’il ne soit qu’un personnage plus que secondaire ne laisse pas les lecteurs indifférents.
- Même si j’ai été élevé a la version en couleur, plus je lis Akira en noir et blanc et plus j’apprécie cette version originale.
 
Points Négatifs :
- Sincèrement, a moins d’être un inconditionnel de la version couleur et de ne pas supporter le noir et blanc, je ne vois pas comment on ne peut pas accrocher a ce manga ?!
 
Ma note : 9,5/10

dimanche 3 janvier 2021

Akira – Tome 1


Akira – Tome 1
 
En 2019, trente-huit ans après la Troisième Guerre mondiale, Néo-Tokyo se reconstruit et se prépare à accueillir les Jeux Olympiques l’année prochaine. Kaneda et sa bande sont des jeunes de 15 ans un peu paumés qui aiment faire des virées nocturnes en moto, se droguer et se battre contre les gangs de motards rivaux. Cette nuit n’échappe pas à la règle et le groupe s’élance à vive allure dans les rues. Soudain, en plein milieu d’une route désaffectée, un des garçons, Tetsuo, aperçoit la silhouette d’un enfant. Il tente de l’éviter et sa moto explose avant même de percuter l’enfant. Les autres jeunes hommes s’arrêtent et Kaneda assiste à un spectacle étrange : l’enfant, intact, a l’apparence d’un vieillard et un numéro 26 tatoué dans la paume de sa main. Soudain, ce dernier se met à devenir transparent jusqu’à disparaître. C’est alors que l’armée, qui semble à la poursuite du gamin, débarque à son tour et embarque Tetsuo, gravement blessé. Le lendemain matin, Kaneda et les autres membres du gang ont le droit à un sermon musclé par le directeur de leur centre d’apprentissage professionnel en mécanique et au prof de sport qui leur assène quelques coups de poing pour leur apprendre la discipline. Ils n’ont pas de nouvelles de Tetsuo mais l’enfant au corps de vieil homme va refaire surface. Quant à Tetsuo, il se réveille dans un hôpital de l’armée avec des pouvoirs étonnants après qu’on l’a opéré pour lui trafiquer le cerveau. Loin de se soumettre comme les autres cobayes, le jeune homme décide de s’évader de manière sanglante, et va utiliser ses nouveaux dons pour se faire respecter, n’hésitant pas pour cela à tuer tous ceux qu’il croise...
 

Akira – Tome 1
Scénariste : Katsuhiro Otomo
Dessinateur : Katsuhiro Otomo
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Fantastique, Anticipation
Titre en vo : Akira – vol 1
Parution en vo : 14 septembre 1984
Parution en vf : 01 juin 2016
Langue d'origine : Japon
Editeur : Glénat
Nombre de pages : 362
 
Mon avis :
 Si cela va bientôt faire trois décennies que je connais Akira, le manga culte du grand Katsuhiro Otomo, si je connais quasiment cette œuvre par cœur et si je la qualifie depuis longtemps, donc, de pur chef d’œuvre – ce qu’elle est, la chose est claire – jusqu’à aujourd’hui, je ne la connaissais que par sa version colorisée, celle faite par les américains et qui fut publiée en France au tout début des années 90. Bien évidement, celle-ci en elle-même était déjà extraordinaire et, quelque part, me suffit pendant fort longtemps, or, a un moment donné, il aurait été dommage de passer a coté de la version originale, bref, du manga d’Otomo en noir et blanc, tel qu’il fut publié au début des années 80, et s’il m’a fallut bien du temps pour franchir le pas, force est de constater qu’après la lecture de ce premier tome de Akira, il apparait grandement que non seulement le plaisir est toujours au rendez vous mais qu’en plus, avec cette version en noir et blanc, j’en suis presque a redécouvrir une œuvre que je croyais connaitre sur le bout des doigts… Car oui, cette énième version de Akira, dirigée par Otomo en personne depuis le Japon, totalement identique au manga original, est un must absolu que tout fan se doit de posséder absolument. Bien évidement, rejeter la version couleur, celle qui nous aura fait découvrir Akira du temps de notre jeunesse est peut-être excessif, mais bon, a bien y réfléchir, comment ne pas reconnaitre que le noir et blanc magnifie superbement une œuvre qui flirtait déjà allègrement avec la perfection. Ainsi, sans rentrer dans les détails d’un scénario grandiose, que tout fan connait – on y suit des jeunes paumés de 15 ans qui parcourent la ville à moto la nuit pour affronter des gangs rivaux, et qui vont se retrouver dans des affaires qui les dépassent avec des expérimentations de l’armée sur des enfants porteurs de pouvoirs aussi puissants que dangereux, des révolutionnaires qui en savent beaucoup sur ces derniers et un nom, celui d’Akira, qui revient sans cesse et qui semble lié a la guerre mondiale qui eut lieue quelques décennies auparavant – et qui ira en s’améliorant au fil des volumes, il y également les dessins de Katsuhiro Otomo, d’un dynamisme et d’une précision redoutable et qui restent, encore aujourd’hui, comme étant le point d’orgue de sa carrière. Bref, un premier tome génial, tout simplement, et qui, d’emblée, pose les jalons d’une œuvre grandiose et culte qui est classée, depuis longtemps, au firmament des plus grandes bandes dessinées de l’histoire, rien que ça ! Alors, que vous soyez un vieux fan ou un parfait néophyte, n’hésitez pas une seconde et lancez vous dans cette intégrale, Akira faisant partit de ces œuvres qu’il faut avoir lut avant de mourir… et je n’exagère pas en disant cela…
 

Points Positifs
 :
- Encore une énième version du manga culte de Katsuhiro Otomo diront certains ?! Certes, mais jamais le lecteur n’a eu droit a une version respectant aussi bien le matériel original – nouvelle traduction, onomatopées sous-titrées (au lieu de retouchées comme dans certaines versions), sens de lecture japonais, et jaquette originale. Du coup, c’est presque une redécouverte de l’œuvre, même pour les vieux de la vieille.
- Le scénario, bien entendu, tout bonnement génial et qui ira en s’améliorant, au passage, au fil des tomes. A la base, les choses semblent simples avec ces jeunes motards qui sont mêlés aux manipulations génétiques de l’armée et a des révolutionnaires mais les choses se compliquent très rapidement lorsque l’un des adolescents, Tetsuo, se voit affublé de pouvoirs qui le dépassent et qui finiront par… mais je n’en dit pas plus pour l’instant…
- Les dessins de Katsuhiro Otomo, tout simplement somptueux ! D’une précision incroyable, détaillés au possible, ces derniers nous montrent bien qu’il y aussi de très grands artistes au Japon, contrairement a ce que certains pensent. Et puis, comment ne pas mettre en avant ce cadrage dynamique, ce coté cinématographique ? Bref, un pur régal !
- Kaneda, Kei, Tetsuo, le Colonel, Ryu, le Clown, Yamagata… des protagonistes cultes et certains ne sont pas encore apparus.
- Même si les plus vieux ont été élevés a la version colorisée, force est de constater que la version originale en noir et blanc a de la gueule !
- Quelques scènes cultes, déjà, dans ce premier tome : ainsi, la mort du pauvre Yamagata marque durablement les esprits…
 
Points Négatifs :
- Sur les premières pages, les dessins de Katsuhiro Otomo, en étant bons, manquent encore un peu de précision mais cela s’améliore très rapidement au fil de l’album.
- Les inconditionnels de la version colorisée risquent de pinailler, mais bon, c’est plus une version de gouts qu’autre chose…
 
Ma note : 9/10