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jeudi 7 juillet 2022

Prométhée – Fondations


Prométhée – Fondations
 
Existe-t-il encore un espoir de survie pour la race humaine, que des extraterrestres sont venus asservir ? L'avenir de notre civilisation dépend aujourd'hui plus que jamais de sa capacité à modifier son passé. Septembre 2019, dans un hôpital de Washington. German Denton, aujourd'hui âgé de 90 ans, lutte pour trouver le sommeil. Car il sait que le jour qui se lèvera bientôt apportera des réponses aux mystères entourant les phénomènes aliens intervenus partout sur Terre. Des réponses qui pourraient rimer avec la fin du monde.
 

Prométhée – Fondations
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Jean Diaz
Couleurs : Natalia Marques
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 15 Juin 2022
Nombre de pages : 56
 
Mon avis :
 Mais pourquoi est-ce que je poursuis Prométhée ? Oui, pourquoi donc, malgré tout ce temps qui est passé depuis les débuts de cette saga de science-fiction du sieur Christophe Bec – pour rappel, le premier volet date tout de même de 2008 – malgré toutes les déceptions, un scénario qui devient inintéressant au fil des tomes et cette impression que tout cela n’a pas de fin alors que la meilleure chose qui pourrait arriver à cette saga, c’est qu’elle prenne fin, pourquoi, oui, pourquoi est-ce que je poursuis toujours la lecture de celle-ci ? Suis-je fou, sadomaso ? Probablement, car bon, comment dire… si, dans ma critique précédente, celle de Antechton, vingt-et-unième volet de Prométhée, je n’avais nullement été tendre, que puis-je dire de mieux au sujet de ce Fondations qui, en toute sincérité, ne vaut guère mieux ? Scénario de plus en plus insipide ? Oui, c’est le cas et je m’en désole toujours autant lorsque je me souviens des débuts de la saga de Christophe Bec. Dessins franchement pas à la hauteur, Jean Diaz n’ayant jamais tout à fait réussi à remplacer Stefano Raffaele qui, déjà, n’était pas un foudre de guerre ? Je ne veux pas être méchant mais je suis obligé de l’être tout de même ! Intrigue qui s’étire en longueur, inutilement ? On a compris depuis longtemps que c’est le cas. Personnages nombreux et pas charismatiques pour un sou ? On ne change pas une équipe qui perd ! Incompréhension quand au fait que ces aliens pourraient, en quelques minutes, en finir avec la résistance mais qu’ils ne le font pas ? Demandez donc à Christophe Bec ! Bref, vous l’avez compris, il n’y a pas grand-chose à en tirer de ce vingt-deuxième tome de Prométhée si ce n’est quelques révélations au début, celles-ci ne sont pas bien folichonnes. Quand à moi, je dois être complètement con car je suis toujours au rendez vous-même si je n’attends strictement plus rien de cette BD, mais bon, je dois être totalement irrécupérable, je ne vois que ça…
 

Points Positifs
 :
- Comme c’est devenu le cas depuis trop d’albums, l’intrigue avance encore plus lentement qu’une limace en phase terminale, cependant, si vous êtes fans de la saga depuis ses débuts et si, par curiosité, vous souhaiteriez connaitre le fin mot de l’histoire, ma foi, vous parcourrez cet album, certes, sans grand attrait, mais bon, en vous disant que, après tant d’années, vous n’allez pas abandonner en court de route…
- Les quelques pseudo révélations auxquels on a droit au début de cet album qui, éventuellement, pourront titiller votre curiosité ?

Points Négatifs :
- Une série qui, sincèrement, s’étire depuis trop longtemps en longueur. Le pire, c’est que, une fois de plus, au vu de cet album, on se dit que nous sommes encore très loin d’une quelconque conclusion. Cela est fort dommage car, à la base, Prométhée était une BD intéressante et agréable pour les amateurs de SF. Mais à force d’user et d’abuser, comment ne pas lasser les lecteurs ?
- L’attaque de la forteresse des rebelles, soit disant le grand moment de cet album, est inintéressante au possible et finit par tomber à plat.
- Mais pourquoi est-ce que les aliens n’en finissent pas avec la résistance alors qu’ils pourraient le faire en deux minutes ?
- Pour ce qui est des dessins, il faut reconnaitre que la saga n’a jamais briller particulièrement, cependant, depuis que Stefano Raffaele est parti, il y a quelques volumes, c’est encore pire, Jean Diaz étant, selon moi, beaucoup trop conventionnel et moyen pour, vraiment, livrer une prestation acceptable…
- Dans la grande tradition de la série, on se tape une couverture pour le moins moche !

Ma note : 4/10

Prométhée – Antechton


Prométhée – Antechton
 
Durant l’hiver 1994, le professeur Turan fait faire une visite de la cité souterraine de Saratli (actuelle Cappadoce, en Turquie) à son fils Hassan. Sept étages de galeries, de couloirs, de caches, jadis creusés par les premiers chrétiens dans le tuf volcanique, pour se protéger des abbassides et des omeyyades. Il lui avoue alors qu’il a accepté une nouvelle proposition de fouilles archéologiques, dans la région de l’Epire, en Grèce. Cette civilisation lui refait penser au mécanisme d’Anticythère et aux découvertes incroyables de l’époque antique. Parmi celles-ci, les savants grecs avaient émis l’hypothèse qu’une anti-Terre jumelle, appelée Antechton tournait elle aussi autour du soleil, mais qu’elle était invisible depuis la Terre, car précisément cachée par le soleil. Quelques temps plus tard, après la mort de son ami Kostas, Turan était allé cacher un mystérieux objet dans une des caches de la cité de Saratli. Enfin, bien plus tard, lors de son bond temporel dans le Paris de 1838, Turan rend visite au savant Jean-Charles Peltier. Dans sa demeure parisienne, il lui fait rencontrer son ami extraterrestre, en l’invitant évidemment à ce qu’il le regarde à travers un miroir, afin de ne pas perdre la vue…
 

Prométhée – Antechton
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Jean Diaz
Couleurs : Vyacheslav Panarin
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 10 février 2021
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : 
Ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion de vous proposer les critiques de deux œuvres du sieur Christophe Bec, Olympus Mons et Le Fulgur, deux œuvres plutôt courtes et, accessoirement, achevées, ce qui n’est pas le cas de l’une des créations les plus connues de l’auteur, un certain Prométhée. Longue d’une vingtaine de volumes, je n’avais pas eu l’occasion de revenir dessus depuis la première année d’existence de ce blog, c’est-à-dire, il y a deux ans. Cependant, alors que, il y a quelques semaines, un vingt-deuxième tome de Prométhée était paru, je me suis dit que l’occasion était parfaite pour rattraper mon retard et vous proposer la critique du vingt-et-unième volet de la saga de SF du sieur Bec, paru, elle, en 2021, et que je n’avais pas encore eu le courage de lire jusqu’à présent… Il faut dire que cela fait bien longtemps que je n’attends plus grand-chose de Prométhée et, par ailleurs, ma critique du vingtième tome de la saga était pour le moins claire vis-à-vis de mon ressentit de cette œuvre interminable qui, pourtant, possédait un potentiel de départ pour le moins intéressant. Le problème c’est que, au fil des tomes et des années, Prométhée s’était perdu dans des complications pour le moins inutiles, une multiplication des sous intrigues et des protagonistes qui n’arrangeaient rien, sans oublier, de multiples voyages dans le temps peu compréhensibles et, histoire d’enfoncer le clou, un changement de dessinateur plutôt malvenu, Jean Diaz ayant succédé a un Stefano Raffaele qui n’était peut-être pas un génie mais qui, au moins, tenait plus ou moins la baraque, ce qui n’est plus vraiment le cas désormais. Bref, en lisant ce vingt-et-unième tome de Prométhée, la première chose que j’ai envie de vous dire, c’est que je suis dans le même état d’esprit qu’a l’issu des volumes précédents… On retrouve nos nombreux protagonistes disséminées a droite et a gauche, y compris dans le temps, on se coltine des souvenirs d’enfance de certains, on nous parle un peu de la fameuse Expérience de Philadelphie et, après une démonstration de force des aliens, on se demande pourquoi ces derniers n’ont tout simplement pas annihilé toute résistance humaine ? Bref, le lecteur des débuts s’accrochera une fois de plus, ne serais-ce que, après tant d’années et d’argent dépensé, il aimerait bien connaitre le fin mot de l’histoire, mais bon, cela, sans le moindre enthousiasme, sans la moindre envie et, quelque part, c’est le plus navrant…
 

Points Positifs
 :
- Comme c’est devenu le cas depuis quelques albums, l’intrigue avance encore plus lentement qu’une limace en fin de vie, cependant, si vous êtes fans de la saga depuis ses débuts et si, par curiosité, vous souhaiteriez connaitre le fin mot de l’histoire, ma foi, vous parcourrez cet album, certes, sans grand attrait, mais bon, en vous disant que, après tant d’années, vous n’allez pas abandonner en court de route…
- Même si, scénaristiquement, c’est toujours aussi complexe, même s’il y a tellement de protagonistes qu’on ne sait plus qui est qui, même si l’on se perd facilement au beau milieu de toutes ces sous-intrigues, on sent, tout de même, que Christophe Bec maitrise plus ou moins son sujet et sait où il va. Bref, Prométhée méritera, sans nul doute, une relecture une fois que la saga sera achevée…

Points Négatifs :
- Une série qui, sincèrement, s’étire depuis trop longtemps en longueur. Le pire, c’est que, une fois de plus, au vu de cet album, on se dit que nous sommes encore très loin d’une quelconque conclusion. Cela est fort dommage car, à la base, Prométhée était une BD intéressante et agréable pour les amateurs de SF. Mais à force d’user et d’abuser, comment ne pas lasser les lecteurs ?
- Encore une fois, la désagréable impression qu’il ne s’est pas passer grand-chose. Il faut dire que, avec un scénario qui avance trop lentement et qui se perd dans une multitude de sous-intrigues, l’exploit serait de ne pas se perdre ! Qui plus est, la logique n’est pas vraiment au rendez vous par moments.
- Pour ce qui est des dessins, il faut reconnaitre que la saga n’a jamais briller particulièrement, cependant, depuis que Stefano Raffaele est parti, il y a quelques volumes, c’est encore pire, Jean Diaz étant, selon moi, beaucoup trop conventionnel et moyen pour, vraiment, livrer une prestation acceptable…
- Il y a eu tellement de personnages depuis le début – sans oublier ceux que l’on suit a divers étapes de leur vie, dans différentes lignes temporelles – qu’il est très facile de s’y perdre et de ne plus savoir, par moments, qui est qui…
- Dans la grande tradition de la série, on se tape une couverture pour le moins moche !

Ma note : 5/10

jeudi 29 avril 2021

Prométhée – La Citadelle


Prométhée – La Citadelle
 
Près d’Ephyre en Grèce, au VIIIème siècle avant notre ère, quatre esclaves nus sont amenés au fond du Necromanteion, le monument dédié à Hadès, qui mène aux enfers. Après avoir fait le sacrifice d’un bélier, un devin aveugle, digne de Charon, les conduit jusqu’à une galerie a priori obstruée. Là, au milieu des volutes d’encens, l’aveugle procède à diverses incantations et leur inocule des drogues. Il les attache en suspension au-dessus du sol. Soudain, le mur du fond se révèle une sorte de passage, par laquelle apparaît… un extraterrestre en scaphandre ! Or il est impossible pour les humains de voir cet alien, donc leur métabolisme explose, en laissant sur le sol que de la charpie. L’été 1994, au même endroit, Hassan Turan pénètre en secret sous la tente de fouille de son père, archéologue. Il repère alors un curieux talisman, qu’il identifiera plus tard comme étant un artefact alien complexe, le mécanisme d’Ioakim. Ce père, Teki Turan, se trouve pour le moment en 1838, en train de remonter l’embouchure de la Seine sur un voilier, avec un alien à son bord. Son objectif est d’aller à la rencontre de l’un des plus éminents savants de l’époque, le parisien Jean-Charles Athanase Peltier. Lui seul est à même de décrypter les mécanismes métaphysiques susceptibles d’aider l’alien…
 

Prométhée – La Citadelle
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Jean Diaz
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 22 janvier 2020
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : 
Série interminable dont je me demande, sans arrêt, si l’on est prêt d’en voir le bout, Prométhée, œuvre du sieur Christophe Bec, est de retour avec un vingtième volume – le dernier en date – ce qui, comme vous pouvez l’imaginer, commence à faire beaucoup… Bien entendu, je n’ai pas grand-chose à l’encontre des bandes dessinées qui se prolongent dans le temps – quelque soit le genre – puisque, après tout, lorsque la qualité est au rendez vous, lorsque, scénaristiquement, cela se justifie, ma foi, pourquoi bouder son plaisir ? Le problème, et, justement, c’est le cas avec Prométhée, c’est que certaines se prolongent indéfiniment dans le temps, sans que cela ne se justifie véritablement, perdant, petit à petit, bon nombre de fans de la première heure et ne conservant, finalement, que celles et ceux qui, un peu piégés, aimeraient, à présent, découvrir comment tout cela s’achèvera, même si, pour cela, il faut encore se coltiner une dizaines de tomes… Vous l’avez compris, avec Prométhée, je suis dans cet état d’esprit et je dois même reconnaitre que cela fait belle lurette que je n’attends plus rien de cette saga qui, pourtant, avait démarrée si bien – que de bons souvenirs m’avaient laisser les débuts du premier cycle… Ainsi, prenons ce vingtième tome : qu’apporte-t-il donc à l’intrigue, fait-il, véritablement, avancer le schmilblick ? En toute sincérité, pas vraiment et c’est cela le pire ! Ainsi, si tout un tas de protagonistes – dont on en avait oublié une bonne partie – se réunissent sur un fort, sur l’île de Haïti, si l’on a droit a une longue (et pas passionnante pour un sou) bataille navale dans la Grèce antique et si, ici et là, on suit le sort d’autres protagonistes, comment ne pas reconnaitre que l’on ressort de la lecture de cet album avec l’impression que, en fait, il ne s’est pas passer grand-chose de véritablement passionnant, bien au contraire… Bref, encore un tome qui n’apportera pas grand-chose a une série dont on n’attend plus rien, alors, pourquoi poursuivre Prométhée ? Ma foi, comme je vous l’ai dit, comme d’autres, je me suis laisser piégé et la curiosité étant ce qu’elle est…
 

Points Positifs
 :
- Scénaristiquement, cela avance à l’allure d’un escargot malade, cependant, si vous êtes fans de la saga depuis ses débuts et si, par curiosité, vous souhaiteriez connaitre le fin mot de l’histoire, ma foi, vous parcourrez cet album, certes, sans grand attrait, mais bon, en vous disant que, après tant d’années, vous n’allez pas abandonner en court de route…
- Même si, scénaristiquement, c’est toujours aussi complexe, même s’il y a tellement de protagonistes qu’on ne sait plus qui est qui, même si l’on se perd facilement au beau milieu de toutes ces sous-intrigues, on sent, tout de même, que Christophe Bec maitrise plus ou moins son sujet et sait où il va. Bref, Prométhée méritera, sans nul doute, une relecture une fois que la saga sera achevée…
 
Points Négatifs :
- Une série qui, sincèrement, s’étire depuis trop longtemps en longueur. Le pire, c’est que, une fois de plus, au vu de cet album, on se dit que nous sommes encore très loin d’une quelconque conclusion. Cela est fort dommage car, à la base, Prométhée était une BD intéressante et agréable pour les amateurs de SF. Mais à force d’user et d’abuser, comment ne pas lasser les lecteurs ?
- Encore une fois, la fort désagréable impression qu’il ne s’est pas passer grand-chose. Il faut dire que, avec un scénario qui avance trop lentement et qui se perd dans une multitude de sous-intrigues, l’exploit serait de ne pas se perdre !
- Pour ce qui est des dessins, il faut reconnaitre que la saga n’a jamais briller particulièrement, cependant, depuis que Stefano Raffaele est parti, il y a quelques volumes, c’est encore pire, Jean Diaz étant, selon moi, beaucoup trop conventionnel et moyen pour, vraiment, livrer une prestation acceptable…
- La bataille navale dans la Grèce antique est non seulement trop longue mais en plus, n’apporte pas grand-chose à l’intrigue.
- Il y a eu tellement de personnages depuis le début – sans oublier ceux que l’on suit a divers étapes de leur vie, dans différentes lignes temporelles – qu’il est très facile de s’y perdre et de ne plus savoir, par moments, qui est qui…
 
Ma note : 5/10

Prométhée – Artefact


Prométhée – Artefact
 
Au lendemain du siège avorté de Syracuse (-414 av JC), Hassan Turan, voyageur temporel malgré lui, s’emporte violemment contre l’amiral Dimbort, l’un de ses camarades d’infortune. En révélant les mouvements de troupe à venir au général spartiate Gylippe, Dimbort a selon lui influencé le cours normal de l’Histoire. Les répercussions risquent d’être terribles pour l’avenir de l’humanité toute entière. Mais avant que leur altercation ne vire au drame, des éclairs verdâtres jaillissent dans la tempête. L’ex-golfeur Tim Scott apparait alors, vêtu et armé comme un commando de marines et il impose le calme à la force de son révolver. En 1969, le professeur Carpenter poursuit ses expériences pluridimensionnelles au sein de la base de Camp Hero (située tout au bout de Long Island). Il a recueilli de nombreux enfants orphelins issus des expériences nazies sur la race supérieure (les Lebensborns)… et il les envoie aujourd’hui dans une autre dimension, puis il établit une communication avec eux à travers la Chaise de Montauk. Les quatre voyageurs temporels (les mêmes qu’à Syracuse, mais âgés de 10 ans de plus) sont à ses côtés pour s’apercevoir de la cruauté de ses méthodes. Mais aussi pour assister à un nouvel évènement dans le processus qui nécessite l’interruption du contact télesthésique…
 

Prométhée – Artefact
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Jean Diaz
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 19 juin 2019
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : 
Bon, je ne vais pas vous mentir, la première chose qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai achever la lecture de ce dix-neuvième tome de Prométhée, interminable saga de SF du sieur Christophe Bec, c’est que, justement, ce serait bien qu’elle se termine… car bon, comment dire… si la catastrophe du volume précédent n’a pas été atteinte – fort heureusement – il est clair que, malgré une petite éclaircie scénaristique, nous restons a des lieux de ce que l’on est en droit d’attendre d’une œuvre digne de ce nom, je dirais même plus, de ce que fut Prométhée a ses débuts, c’est-à-dire, nullement un chef d’œuvre, certes, mais un divertissement agréable et qui savait nous tenir en haleine avec ses fameuses catastrophes qui avaient lieu chaque jour, à 13h13… Hélas, mille fois hélas, depuis la destruction de la planète par les extraterrestres, il est clair que la suite de Prométhée est loin d’être a la hauteur de ce que l’on pouvait espérer : partant trop souvent dans tous les sens, compliqué sans raisons, de plus en plus proche du scénario d’un mauvais navet hollywoodien, la saga s’étire, encore et encore, lassant de plus en plus même les fans de Bec les plus conciliants avec celui-ci. Ajoutons a cela le changement de dessinateur qui fut, en quelque sorte, le coup de grâce et l’on obtient, désormais, une BD que l’on suit davantage par curiosité – mais comment tout cela finira-t-il – mais sans aucun enthousiasme. Alors certes, ce dix-neuvième tome n’est pas mauvais, il faut lui reconnaitre cela : Bec nous propose quelques avancées scénaristiques acceptables et le sort de certains protagonistes mérite que l’on s’y intéresse. De même, le sieur Jean Diaz, aux dessins, est désormais plus à l’aise même s’il ne réussit pas à remplacer Stefano Raffaele. Mais bon, d’un autre coté, quand on lit cet album, quand on voit que l’auteur complexifie encore plus sa trame générale, on se dit que, décidément, Prométhée est loin, très loin d’être finit… alors que, en toute sincérité, cela aurait été la meilleure chose qui aurait put arriver a cette BD…
 

Points Positifs
 :
- Un petit sursaut scénaristique qui relance un peu les intrigues en court ainsi que la trame générale. Certes, tout n’est pas parfait et nous restons loin de la qualité des débuts de la saga, mais bon, pour les vieux de la vieille, une petite bonne nouvelle est une bonne nouvelle !
- La curiosité de découvrir le sort de tous les protagonistes est, bien entendu, au rendez vous. De même, les quelques explications quand a la volonté des aliens de modifier l’espèce humaine est plutôt pas mal.
- Pour ce qui est des dessins, Jean Diaz livre une meilleure prestation que dans le tome précédent. Après, je ne suis pas un grand fan de son style, mais bon…
 
Points Négatifs :
- Une série qui, sincèrement, s’étire depuis trop longtemps en longueur. Le pire, c’est qu’au vu de cet album, on se dit que nous sommes encore très loin d’une quelconque conclusion. Cela est fort dommage car, à la base, Prométhée était une BD intéressante et agréable pour les amateurs de SF. Mais à force d’user et d’abuser, comment ne pas lasser les lecteurs ?
- Comme d’habitude, Bec ne nous aide pas à nous passionner pour son œuvre avec un scénario tellement complexe qu’il est bien facile de s’y perdre : on alterne les époques, les protagonistes et on finit par se mélanger les pinceaux.
- Un scénario qui tient de plus en plus de la vulgaire série B…
- Je n’ai jamais été fan de Stefano Raffaele, mais bon, comment ne pas reconnaitre que son départ de la série ne fut pas une bonne chose, bien au contraire !?
 
Ma note : 6/10

vendredi 23 avril 2021

Prométhée – La Théorie du Grain de Sable


Prométhée – La Théorie du Grain de Sable
 
Dans un futur proche et indéterminé, un vaisseau spatial en poursuit un autre au-dessus de New York en ruines. A bord du vaisseau poursuivi piloté par un alien, deux militaires venant du passé proche sont ballotés dans tous les sens. Les deux vaisseaux plongent dans le fleuve. Le poursuivi parvient à se cacher sous l'eau, en embuscade, et parvient à retourner la confrontation à son avantage. Il ressort de l’eau et file à une vitesse prodigieuse vers un vortex se trouvant dans le ciel, au-dessus de la mer. A Torquay, durant l’hiver 1838, le champion de golf Tim Scott venu du futur contacte Teki Turan, venu de la même époque, mais bien plus tôt. Le golfeur lui administre un antidote oculaire, qui lui permettra de poursuivre sa traque de Spring Heeled Jack, en le regardant en face sans craindre d’être déchiqueté. En 414 avant JC, les armées athéniennes s’acharnent en vain à essayer de prendre la cité portuaire de Syracuse, en Sicile. Elles craignent les renforts imminents des spartiates menés par Gylippe. La première confrontation sanglante est en effet proche et elle tournera plutôt à l’avantage des athéniens. La riposte de Gylippe sera en revanche décisive. Il faut dire que le général spartiate est très bien informé sur les évènements à venir par un groupe d’américains venus du futur, de l’année 2019, précisément, celle de la fin du monde. Se pourrait-il qu’à l’aide de leurs prédictions ils puissent dévier le cours de l’Histoire ?
 

Prométhée – La Théorie du Grain de Sable
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Jean Diaz
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 07 novembre 2018
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : 
La première chose qui saute aux yeux, lorsque l’on découvre les premières pages de ce dix-huitième tome de Prométhée, série apparemment sans fin du sieur Christophe Bec, c’est qu’il y a un changement de dessinateur, l’inusable Stefano Raffaele ayant laissé sa place a Jean Diaz – sans nul doute, le premier ne pouvant assurer les dessins a la fois sur Prométhée mais aussi sur Olympus Mons, autre œuvre de Christophe Bec, assez semblable de par sa thématique générale et dont je vous parlerais dans quelques semaines. Et, sans vouloir être méchant, il est clair que si Raffaele pouvait être critiquable, par moments, surtout pour ce qui est des visages des protagonistes qui avaient tendance a tous se ressembler, avec Jean Diaz, qualitativement parlant, c’est un ton en-dessous. Bref, les choses démarraient fort mal pour ce nouveau tome de Prométhée surtout que, a coté de cela, eh bien, scénaristiquement parlant, c’est loin d’être enthousiasmant, comme, par ailleurs, c’est un peu le cas depuis quelques albums… Certes, le vieux fan des débuts continuera a suivre le déroulement de l’intrigue, habituer qu’il est a ce train de sénateur, a ces dialogues interminables, cette complexité parfois inutile, mais bon, a un moment donné, même si certains passages – fort heureusement – marquent les esprits, même s’il y a quelques bonnes idées, ici et là, comme cette possibilité de modifier l’histoire de l’humanité a l’époque de la Guerre du Péloponnèse, comment ne pas reconnaitre que Christophe Bec, avec Prométhée, étire au maximum le déroulement de son histoire, se perd en sous intrigues parfois inutiles et que, d’une manière générale, aurait mieux fait d’apporter une conclusion satisfaisante a une œuvre qui, pourtant, avec fort bien démarrée, mais qui, depuis longtemps, n’attirera plus que les curieux qui, justement, aimeraient désormais savoir comment tout cela s’achèvera un jour…
 

Points Positifs
 :
- Nous restons a mille lieux de la qualité du premier cycle, cependant, pour les vieux de la vieille, pour les fans absolus de Prométhée – et ces derniers existent – ainsi que pour les fidèles de Bec, qui lui passent beaucoup de choses, le plaisir de retrouver la suite de cette intrigue oh combien complexe, des personnages et cet univers familier, le plaisir sera au rendez vous – oh certes, même celui-ci fut plus enthousiasmant autrefois, mais bon…
- Christophe Bec distille quelques bonnes idées au court de cet album, comme, principalement, celle de la possibilité d’une modification de l’histoire mondiale en cas de changement de vainqueur lors de la Guerre du Péloponnèse – future uchronie en vu ou non ?
- Si je n’ai guère été enthousiasmé par la prestation de Jean Diaz, je reconnais que celui-ci nous a tout de même pondu une ou deux doubles planches plutôt plaisantes.
- Une fort belle couverture, il faut le reconnaitre…
 
Points Négatifs :
- J’ai put critiquer pendant bien des années le travail de Stefano Raffaele – principalement pour ce qui est des visages des protagonistes ou les scènes d’actions – cependant, son remplacement par Jean Diaz n’est pas vraiment une bonne nouvelle, ce dernier, qualitativement parlant, livrant une prestation inférieure a celle de son prédécesseur.
- Mais quand est-ce que tout cela va prendre fin !? Franchement, Prométhée, a ses débuts – et, d’une manière générale, tout au long du premier cycle – possédait un scénario enthousiasmant et promettait énormément, mais plus les albums défilent, plus la déception est au rendez vous, Bec donnant l’impression d’étirer inutilement son intrigue… pour rien !
- Une complexité scénaristique qui n’aide pas vraiment la lecture par moments, de plus, certaines sous-intrigues n’apportent pas grand-chose à l’intrigue générale.
 
Ma note : 5,5/10

Prométhée – Le Spartiate


Prométhée – Le Spartiate
 
Durant le printemps 414 av JC, le général spartiate Gylippe rassemble ses troupes au nord d’Ithaque. Un messager lui apporte une nouvelle qu’il craignait : la cité de Syracuse (cité portuaire fortifiée au sud de la Sicile) a cédé au siège que leur menaient les athéniens. Il est trop tard pour leur porter secours. Gylippe décide de continuer à renforcer son armée en gagnant Tarente, au sud de l’Italie. Il fait bien, car un autre messager lui donnera bientôt l’espoir que tout n’est pas perdu du côté de Syracuse. Il ignore alors que quatre voyageurs du futur, en provenance de l’année 2019, viennent de prendre contact avec ses partisans retranchés dans la cité sicilienne. Ils représentent à la fois un problème supplémentaire et un atout majeur – en termes de prédictions… Dans un futur indéterminé proche, deux marines américains approchent à pied de Manhattan par l’Ouest, via une voie autoroutière en ruine. Ils découvrent le George Washington Bridge écroulé… Acculé au bord de l’Hudson River, ils manquent de peu de se faire déchiqueter par une horde de chiens affamés. Les chiens sont alors perturbés par un ballet aérien incroyable : trois petits vaisseaux extraterrestres canardent un quatrième, d’une autre forme. Le vaisseau touché se crashe au pied d’un immeuble du Bronx. Les militaires s’y rendent aussitôt. Ils sont alors contactés par télépathie par un alien survivant, qui leur confie un artefact chirurgical : ils vont devoir s’inoculer un antidote de protection dans les yeux pour pouvoir le regarder en face…
 

Prométhée – Le Spartiate
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 06 juin 2018
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : 
Comme il devenu de coutume, depuis quelques années, sensiblement deux fois par an, nous avons droit a un nouvel album de Prométhée, série de science-fiction du sieur Christophe Bec et dont, malgré le temps qui passe, on ne voit toujours pas le bout ; d’ailleurs, sur ce point, lui-même le sait-il !? Ainsi, après un premier cycle qui, ma foi, aurait put s’achever par la destruction de l’humanité, Bec et son compère Raffaele – toujours aussi peu précis lorsqu’il doit dessiner certains visages ou les scènes d’actions – se sont donc attelés a une suite, suite dont, au départ, on pouvait se demander a quoi elle pouvait servir mais qui, accessoirement, n’est pas si inintéressante que cela… Enfin, du moins pour les nombreux fans qui, comme moi, aimeraient bien connaitre, un jour, le fin mot de l’histoire. Et donc, voilà Le Spartiate, dix-septième tome de la saga et, après lecture de ce dernier, que dire ? Tout d’abord, on ne change pas d’un iota le déroulement scénaristique de cette saga de SF et l’on retrouve donc tout un tas d’intrigues et de sous intrigues qui se déroulent en parallèle – mais pas forcément a la même époque – ce qui fait que, mine de rien, il est facile de s’y perdre par moments. De plus, si certains personnages sont plutôt plaisants à suivre, ce n’est pas le cas de tout le monde et l’on peut même être dubitatif quand a la mise en avant de certains. Ensuite, Prométhée oblige, on se coltine a nouveau des dialogues a n’en plus finir, ce qui fait que, une fois arrivé a la dernière page, on a l’impression qu’il ne s’est pas passer grand-chose… ce qui, pourtant, est plutôt faux puisque, en effet – et ce dix-septième tome le confirme bien – certains événements, certains dialogues, font, petit a petit, avancer le schmilblick, oh certes, a une vitesse qui ferait passer un escargot pour un sprinter, mais tout de même… Bref, rien de bien nouveau sous le soleil, Prométhée poursuit très tranquillement son petit bonhomme de chemin, a vitesse de sénateur, certes, mais bon, le fan étant habituer, il poursuivra la lecture de cette BD en attendant, qu’un jour prochain, il ait droit a la conclusion…
 

Points Positifs
 :
- Même si l’on reste loin de la qualité du premier cycle – du moins, des débuts de celui-ci – il est évidant que cette suite n’est pas inintéressante et que, album après album, on retrouve avec un certain plaisir, mais aussi avec curiosité, un univers, des personnages et une intrigue qui nous sont familières. Du coup, sans être meilleur ni pire que ses prédécesseurs, ce dix-septième volume de Prométhée ravira les fans qui aimeraient connaitre le fin mot de l’histoire.
- Même si toutes les intrigues en parallèle ne se valent pas, il est clair que tout cela est par moments captivant a suivre, surtout que certaines d’entre elles méritent le détour et font vraiment avancer l’intrigue – doucement, certes, mais un peu quand même.
- Malgré ses défauts, il est évidant qu’à la lecture de ce énième tome de Prométhée, il apparait que Christophe Bec donne l’impression de savoir parfaitement où il va. D’ailleurs, il aura tissé une toile scénaristique complexe mais intéressante.

Points Négatifs :
- Encore et toujours certaines phases de dialogues a n’en plus finir, des tonnes et des tonnes de texte, a croire que certains personnages ne savent pas aller au but lorsqu’ils ouvrent leur bouche. Au bout d’un moment, cela lasse, surtout que ça ralentit énormément l’avancée de l’intrigue.
- Stefano Raffaele n’est pas un mauvais dessinateur, loin de là, mais autant il est capable de nous pondre des planches magnifiques, autant il a toujours autant de mal sur les visages, les scènes d’actions, etc.
- Même le fan le plus ultra de Prométhée reconnaitra que tout cela est d’une longueur indicible : mine de rien, cela fait des années que la série a débutée et on n’en voit toujours pas le bout, surtout qu’au train où avancent les choses, on peut craindre que la conclusion n’arrive pas de si tôt !
 
Ma note : 7/10

vendredi 16 avril 2021

Prométhée – Dissidence


Prométhée – Dissidence
 
Sur Terre, les survivants se sont organisés après le génocide de la race humaine perpétré par les aliens. Le voile va se lever, et les révélations vont être terrifiantes. Tim Scott, enlevé par les aliens, a subi une opération chirurgicale visant à lui implanter des nanotechnologies dans la rétine. Il réapparaît en 1838 sur les côtes anglaises de Torquay pour, à son tour, infliger le même traitement à Teki Turan. À Syracuse, un jeune homme subit lui aussi une abduction et une intervention. Il semble que le but véritable les aliens ne soit pas celui qu’on pense…
 

Prométhée – Dissidence
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 02 novembre 2017
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : 
Seizième tome, déjà, de la série phare du sieur Christophe Bec, je veux bien évidement parler de Prométhée et, accessoirement, troisième depuis le début de ce que l’on peut considéré comme étant le second cycle de la saga, ce Dissidence a ceci de bien que, a bien y regarder, il n’est ni meilleur, ni pire que ses prédécesseurs. En fait, les choses sont assez simples avec cette série : si vous la suivez toujours, c’est que, quelque part, vous y trouvez votre compte et que celle-ci vous plait, si ce n’est pas le cas, je pense ne pas me tromper en affirmant que vous avez abandonné l’aventure depuis longtemps. Du coup, si vous êtes un familier de Prométhée depuis ses débuts et même si, en certaines occasions, celle-ci a put vous décevoir – il faut être réaliste – force est de constater que, depuis le début du second cycle, la qualité, sans atteindre des sommets non plus, n’en reste pas moins acceptable. Oh certes, on regrettera une narration par moments un peu lourde, ce qui nuit a la lecture, quand aux dessins de Stefano Raffaele, sans être mauvais, ceux-ci alternent entre le bon et le franchement bof – ainsi, entre certains personnages qu’il est impossible de reconnaitre tellement la plupart des visages se ressemblent et quelques planches un peu en-deçà, on retrouve les traditionnelles faiblesses de l’artiste. Mais bon, il faut également parler des bonnes choses qu’il y a dans ce seizième tome et, mine de rien, scénaristiquement, il y en pas mal : ainsi, entre la confirmation qu’il y a bien une dissidence au sein des aliens qui ont dévasté l’humanité, les nombreux voyages dans le temps de certains protagonistes avec les risques que cela entraine, l’ambiance post-apocalyptique plutôt pas mal et une intrigue qui avance a pas de loup mais surement, il est clair que l’on prend un certain plaisir a la lecture de ce nouveau album de Prométhée… du moins, si vous êtes fans, bien évidement.
 

Points Positifs
 :
- On remarque depuis le début du second cycle que la série, sans atteindre des sommets narratifs exceptionnels, maintient tout de même un certain niveau plutôt acceptable pour les fans de la saga, du coup, pour ces derniers, la curiosité de découvrir où Bec veut nous mener est toujours au rendez vous.
- Les voyages dans le temps de certains protagonistes qui fait que l’on se retrouve avec plusieurs intrigues en parallèle, allant de la Grèce antique a 2019 en passant par l’époque Victorienne et les années 50, on n’a guère le temps de s’ennuyer, surtout que l’on se doute bien que tout cela est lié.
- Christophe Bec a des qualités et des défauts mais ce qui est sur, c’est que malgré la complexité du scénario de Prométhée, on sent qu’il sait parfaitement où il va, et ce, depuis longtemps…
- Une couverture qui, pour la série, dénote un peu mais ce n’est pas plus mal.
 
Points Négatifs :
- Le gros problème de Prométhée est et restera, je le pense, les dialogues, car bon, comment dire… par moments, qu’est-ce qu’ils sont lourds ! Tous ces personnages qui parlent, parlent et parlent encore, à n’en plus finir… souvent pour ne pas dire grand-chose de constructif !
- Plus le temps passe, plus les albums paraissent et plus je ne peux m’empêcher de me dire que Prométhée est devenu une série pour les fans uniquement ; ainsi, les fans restent au rendez vous, principalement, parce qu’ils ont envie de découvrir le fin mot de l’histoire et non pas parce qu’ils attendent monts et merveilles de cette bande dessinée.
- Les traditionnels soucis de dessins de Stefano Raffaele, principalement pour ce qui est des visages de certains protagonistes, ce qui fait que l’on a par moments du mal a savoir qui est qui.
 
Ma note : 7/10