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vendredi 23 avril 2021

Prométhée – Le Spartiate


Prométhée – Le Spartiate
 
Durant le printemps 414 av JC, le général spartiate Gylippe rassemble ses troupes au nord d’Ithaque. Un messager lui apporte une nouvelle qu’il craignait : la cité de Syracuse (cité portuaire fortifiée au sud de la Sicile) a cédé au siège que leur menaient les athéniens. Il est trop tard pour leur porter secours. Gylippe décide de continuer à renforcer son armée en gagnant Tarente, au sud de l’Italie. Il fait bien, car un autre messager lui donnera bientôt l’espoir que tout n’est pas perdu du côté de Syracuse. Il ignore alors que quatre voyageurs du futur, en provenance de l’année 2019, viennent de prendre contact avec ses partisans retranchés dans la cité sicilienne. Ils représentent à la fois un problème supplémentaire et un atout majeur – en termes de prédictions… Dans un futur indéterminé proche, deux marines américains approchent à pied de Manhattan par l’Ouest, via une voie autoroutière en ruine. Ils découvrent le George Washington Bridge écroulé… Acculé au bord de l’Hudson River, ils manquent de peu de se faire déchiqueter par une horde de chiens affamés. Les chiens sont alors perturbés par un ballet aérien incroyable : trois petits vaisseaux extraterrestres canardent un quatrième, d’une autre forme. Le vaisseau touché se crashe au pied d’un immeuble du Bronx. Les militaires s’y rendent aussitôt. Ils sont alors contactés par télépathie par un alien survivant, qui leur confie un artefact chirurgical : ils vont devoir s’inoculer un antidote de protection dans les yeux pour pouvoir le regarder en face…
 

Prométhée – Le Spartiate
Scénario : Christophe Bec
Dessins : Stefano Raffaele
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Pierre Loyvet
Editeur : Soleil
Genre : Anticipation, Science-Fiction, Fantastique
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Parution : 06 juin 2018
Nombre de pages : 56
 
Mon avis : 
Comme il devenu de coutume, depuis quelques années, sensiblement deux fois par an, nous avons droit a un nouvel album de Prométhée, série de science-fiction du sieur Christophe Bec et dont, malgré le temps qui passe, on ne voit toujours pas le bout ; d’ailleurs, sur ce point, lui-même le sait-il !? Ainsi, après un premier cycle qui, ma foi, aurait put s’achever par la destruction de l’humanité, Bec et son compère Raffaele – toujours aussi peu précis lorsqu’il doit dessiner certains visages ou les scènes d’actions – se sont donc attelés a une suite, suite dont, au départ, on pouvait se demander a quoi elle pouvait servir mais qui, accessoirement, n’est pas si inintéressante que cela… Enfin, du moins pour les nombreux fans qui, comme moi, aimeraient bien connaitre, un jour, le fin mot de l’histoire. Et donc, voilà Le Spartiate, dix-septième tome de la saga et, après lecture de ce dernier, que dire ? Tout d’abord, on ne change pas d’un iota le déroulement scénaristique de cette saga de SF et l’on retrouve donc tout un tas d’intrigues et de sous intrigues qui se déroulent en parallèle – mais pas forcément a la même époque – ce qui fait que, mine de rien, il est facile de s’y perdre par moments. De plus, si certains personnages sont plutôt plaisants à suivre, ce n’est pas le cas de tout le monde et l’on peut même être dubitatif quand a la mise en avant de certains. Ensuite, Prométhée oblige, on se coltine a nouveau des dialogues a n’en plus finir, ce qui fait que, une fois arrivé a la dernière page, on a l’impression qu’il ne s’est pas passer grand-chose… ce qui, pourtant, est plutôt faux puisque, en effet – et ce dix-septième tome le confirme bien – certains événements, certains dialogues, font, petit a petit, avancer le schmilblick, oh certes, a une vitesse qui ferait passer un escargot pour un sprinter, mais tout de même… Bref, rien de bien nouveau sous le soleil, Prométhée poursuit très tranquillement son petit bonhomme de chemin, a vitesse de sénateur, certes, mais bon, le fan étant habituer, il poursuivra la lecture de cette BD en attendant, qu’un jour prochain, il ait droit a la conclusion…
 

Points Positifs
 :
- Même si l’on reste loin de la qualité du premier cycle – du moins, des débuts de celui-ci – il est évidant que cette suite n’est pas inintéressante et que, album après album, on retrouve avec un certain plaisir, mais aussi avec curiosité, un univers, des personnages et une intrigue qui nous sont familières. Du coup, sans être meilleur ni pire que ses prédécesseurs, ce dix-septième volume de Prométhée ravira les fans qui aimeraient connaitre le fin mot de l’histoire.
- Même si toutes les intrigues en parallèle ne se valent pas, il est clair que tout cela est par moments captivant a suivre, surtout que certaines d’entre elles méritent le détour et font vraiment avancer l’intrigue – doucement, certes, mais un peu quand même.
- Malgré ses défauts, il est évidant qu’à la lecture de ce énième tome de Prométhée, il apparait que Christophe Bec donne l’impression de savoir parfaitement où il va. D’ailleurs, il aura tissé une toile scénaristique complexe mais intéressante.

Points Négatifs :
- Encore et toujours certaines phases de dialogues a n’en plus finir, des tonnes et des tonnes de texte, a croire que certains personnages ne savent pas aller au but lorsqu’ils ouvrent leur bouche. Au bout d’un moment, cela lasse, surtout que ça ralentit énormément l’avancée de l’intrigue.
- Stefano Raffaele n’est pas un mauvais dessinateur, loin de là, mais autant il est capable de nous pondre des planches magnifiques, autant il a toujours autant de mal sur les visages, les scènes d’actions, etc.
- Même le fan le plus ultra de Prométhée reconnaitra que tout cela est d’une longueur indicible : mine de rien, cela fait des années que la série a débutée et on n’en voit toujours pas le bout, surtout qu’au train où avancent les choses, on peut craindre que la conclusion n’arrive pas de si tôt !
 
Ma note : 7/10

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