Prométhée
– Le Spartiate
Durant
le printemps 414 av JC, le général spartiate Gylippe rassemble ses troupes au
nord d’Ithaque. Un messager lui apporte une nouvelle qu’il craignait : la cité
de Syracuse (cité portuaire fortifiée au sud de la Sicile) a cédé au siège que
leur menaient les athéniens. Il est trop tard pour leur porter secours. Gylippe
décide de continuer à renforcer son armée en gagnant Tarente, au sud de
l’Italie. Il fait bien, car un autre messager lui donnera bientôt l’espoir que
tout n’est pas perdu du côté de Syracuse. Il ignore alors que quatre voyageurs
du futur, en provenance de l’année 2019, viennent de prendre contact avec ses
partisans retranchés dans la cité sicilienne. Ils représentent à la fois un
problème supplémentaire et un atout majeur – en termes de prédictions… Dans un
futur indéterminé proche, deux marines américains approchent à pied de
Manhattan par l’Ouest, via une voie autoroutière en ruine. Ils découvrent le
George Washington Bridge écroulé… Acculé au bord de l’Hudson River, ils
manquent de peu de se faire déchiqueter par une horde de chiens affamés. Les
chiens sont alors perturbés par un ballet aérien incroyable : trois petits
vaisseaux extraterrestres canardent un quatrième, d’une autre forme. Le
vaisseau touché se crashe au pied d’un immeuble du Bronx. Les militaires s’y
rendent aussitôt. Ils sont alors contactés par télépathie par un alien
survivant, qui leur confie un artefact chirurgical : ils vont devoir s’inoculer
un antidote de protection dans les yeux pour pouvoir le regarder en face…
Prométhée – Le Spartiate
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 06
juin 2018
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Comme il devenu de coutume, depuis
quelques années, sensiblement deux fois par an, nous avons droit a un nouvel
album de Prométhée,
série de science-fiction du sieur Christophe Bec et dont, malgré le temps qui
passe, on ne voit toujours pas le bout ; d’ailleurs, sur ce point, lui-même
le sait-il !? Ainsi, après un premier cycle qui, ma foi, aurait put
s’achever par la destruction de l’humanité, Bec et son compère Raffaele –
toujours aussi peu précis lorsqu’il doit dessiner certains visages ou les
scènes d’actions – se sont donc attelés a une suite,
suite dont, au départ, on pouvait se demander a quoi elle pouvait servir mais
qui, accessoirement, n’est pas si inintéressante que cela… Enfin, du moins pour
les nombreux fans qui, comme moi, aimeraient bien connaitre, un jour, le fin
mot de l’histoire. Et donc, voilà Le Spartiate, dix-septième tome
de la saga et, après lecture de ce dernier, que dire ? Tout d’abord, on ne
change pas d’un iota le déroulement scénaristique de cette saga de SF et l’on
retrouve donc tout un tas d’intrigues et de sous intrigues qui se déroulent en
parallèle – mais pas forcément a la même époque – ce qui fait que, mine de
rien, il est facile de s’y perdre par moments. De plus, si certains personnages
sont plutôt plaisants à suivre, ce n’est pas le cas de tout le monde et l’on
peut même être dubitatif quand a la mise en avant de certains. Ensuite, Prométhée oblige,
on se coltine a nouveau des dialogues a n’en plus finir, ce qui fait que, une
fois arrivé a la dernière page, on a l’impression qu’il ne s’est pas passer
grand-chose… ce qui, pourtant, est plutôt faux puisque, en effet – et ce
dix-septième tome le confirme bien – certains événements, certains dialogues,
font, petit a petit, avancer le schmilblick, oh certes, a une vitesse qui
ferait passer un escargot pour un sprinter, mais tout de même… Bref, rien de
bien nouveau sous le soleil, Prométhée poursuit très
tranquillement son petit bonhomme de chemin, a vitesse de sénateur, certes,
mais bon, le fan étant habituer, il poursuivra la lecture de cette BD en
attendant, qu’un jour prochain, il ait droit a la conclusion…
Points
Positifs :
- Même
si l’on reste loin de la qualité du premier cycle – du moins, des débuts de
celui-ci – il est évidant que cette suite n’est pas inintéressante et que,
album après album, on retrouve avec un certain plaisir, mais aussi avec
curiosité, un univers, des personnages et une intrigue qui nous sont
familières. Du coup, sans être meilleur ni pire que ses prédécesseurs, ce
dix-septième volume de Prométhée ravira les fans qui aimeraient
connaitre le fin mot de l’histoire.
-
Même si toutes les intrigues en parallèle ne se valent pas, il est clair que
tout cela est par moments captivant a suivre, surtout que certaines d’entre
elles méritent le détour et font vraiment avancer l’intrigue – doucement,
certes, mais un peu quand même.
-
Malgré ses défauts, il est évidant qu’à la lecture de ce énième tome de Prométhée,
il apparait que Christophe Bec donne l’impression de savoir parfaitement où il
va. D’ailleurs, il aura tissé une toile scénaristique complexe mais
intéressante.
Points Négatifs :
- Encore
et toujours certaines phases de dialogues a n’en plus finir, des tonnes et des
tonnes de texte, a croire que certains personnages ne savent pas aller au but
lorsqu’ils ouvrent leur bouche. Au bout d’un moment, cela lasse, surtout que ça
ralentit énormément l’avancée de l’intrigue.
-
Stefano Raffaele n’est pas un mauvais dessinateur, loin de là, mais autant il
est capable de nous pondre des planches magnifiques, autant il a toujours
autant de mal sur les visages, les scènes d’actions, etc.
-
Même le fan le plus ultra de Prométhée reconnaitra que tout
cela est d’une longueur indicible : mine de rien, cela fait des années que
la série a débutée et on n’en voit toujours pas le bout, surtout qu’au train où
avancent les choses, on peut craindre que la conclusion n’arrive pas de si
tôt !
Ma
note : 7/10
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