The Soft Parade
The
Soft Parade
The Doors
1 - Tell All the
People (Robby
Krieger) 3:23
2 - Touch Me (Robby Krieger) 3:12
3 - Shaman's
Blues (Jim
Morrison) 4:49
4 - Do it (Jim Morrison, Robby Krieger) 3:08
5 - Easy Ride (Jim Morrison) 3:08
6 - Wild Child (Jim Morrison) 2:38
7 - Runnin' Blue (Robby Krieger) 2:33
8 - Wishful
Sinful (Robby
Krieger) 3:02
9 - The Soft
Parade (Jim
Morrison) 8:37
The Soft Parade
Musicien : The Doors
Parution
: 18 juillet 1969
Enregistré : juillet
1968 – juin 1969
Durée : 34:49
Genre
: Rock Psychédélique, Blues, Jazz Fusion
Producteur : Paul Rothchild
Label : Elektra
Musiciens :
Jim
Morrison : chant, chœurs, maracas, tambourine
Ray
Manzarek : piano, orgue Gibson G-101, RMI Electra
Piano, orgue Hammond
Robby
Krieger : guitare, chœurs, chant
John
Densmore : batterie
Harvey
Brooks : basse (1, 2, 3, 4, 7, 9)
Douglass
Lubahn : basse (5, 6, 8)
Paul
Harris : arrangements orchestraux (1, 2, 7, 8,
10)
Curtis
Amy : saxophone
Reinol
Andino : conga
George
Bohanan : trombone solo
Jimmy
Buchanan : violon
Jesse
McReynolds : mandoline
Champ
Webb : cor anglais
Mon
avis : Incroyable comment un groupe comme
The Doors qui, en son temps, c’est-à-dire, la fin des années 60, début 70,
marqua autant les esprits et entra de plein pied au sein de la culture
populaire réussit, malgré tout, a nous pondre un album aussi médiocre que ce The
Soft Machine !? Bon, je ne vais pas vous mentir, le précédent, Waiting
for the Sun, déjà, ne volait pas bien haut et avait démontré les
limites d’un groupe pourtant doué, musicalement parlant, auquel il ne restait
qu’un chanteur, l’exceptionnel et cultissime Jim Morrison, accessoirement, de
plus en plus embourbé – c’est le cas de le dire – dans des problèmes d’alcools
et de tensions vis-à-vis de ses comparses… Pourtant, l’on pouvait trouver des
excuses à Waiting for the Sun, se dire que cet album n’avait pas
été ce qu’il devait être, qu’il y manquait l’exceptionnel The
Celebration Of The Lizard, que, après tout, le groupe pouvait avoir donné a
un coup de mou, en attendant un sursaut qualitatif ; celui-ci, pour la
petite histoire, eu bel et bien lieu, avec le très bon Morrison Hotel,
hélas, entre-temps, il fallut se coltiner le fort médiocre The Soft
Parade… Ainsi, d’entrée de jeu, ce qui choque les oreilles des fans, ce sont
l’ajout d’orchestrations sophistiqués, histoire de collé à l’air du temps –
après tout, les Beatles n’avaient-ils pas ouvert la voie a la chose quelques
années auparavant – sauf que, ce qui avait toujours fait le charme du son des
albums des Doors, c’était un peu cette légèreté musicale avec ses claviers
omniprésents tandis que Morrison faisait le job de fort belle manière. Bien
entendu, ici, cet ajout, totalement inutile, ne fait que dénaturer le style du
groupe, ce qui n’était pas forcément nécessaire vu que, pour ce qui est du
matériel proposer dans cet opus, on ne peut pas vraiment dire que nos amis les
Doors étaient franchement inspirés… Quelques bons titres, ici et là, méritent
le détour, particulièrement au début avec, comme entrée en matière, Tell
All the People et Touch Me qui sont assez bons même
s’ils sonnent bizarrement aux oreilles des fans du groupe, mais la suite, elle,
devient rapidement très lassante, malgré un ou deux sursauts qui ne suffisent
pas a sauver les meubles d’un album qui, en toute sincérité, est plus que
dispensable… Incroyable donc, je vous disais, que les Doors aient-été capables
de nous pondre un tel opus mais le plus inattendu, quelque part, c’est qu’après
avoir toucher le fond, le groupe renaitrait de ses cendres pour nous offrir
deux derniers albums qui, eux, deviendraient des incontournables… comme quoi,
il ne faut jamais désespérer !
Points
Positifs :
- Très
peu de points positifs a tirer de ce The Soft Parade : il y a,
bien entendu, Touch Me, qui mérite le détour et où Jim Morrison
brille de milles feux, et deux ou trois autres titres qui s’en sortent plus ou
moins, comme Tell All the People, Shaman's Blues ou Do
it…
-
Jim Morrison, bien sur, avec sa voix inimitable et inoubliable, même si on l’a
déjà connu bien plus inspiré auparavant.
-
Un Robby Krieger plus impliqué que jamais et plutôt en forme.
- The
Soft Parade, la chanson, ravira les amateurs de ces longs titres à la folle
ambiance propre au groupe à ses débuts.
Points
Négatifs :
-
Le plus mauvais album du groupe, rien que ça, et je n’exagère absolument
pas ! Il faut dire que, dans le cas présent, il y a fort peu de choses à
en tirer en dehors de quelques chansons, ici et là, qui ne sont pas non plus
des incontournables, bien au contraire…
-
Mais quelle idée à la con d’avoir dénaturé le son du groupe avec l’ajout d’un
orchestre !? Non seulement celui-ci n’apporte strictement rien,
musicalement parlant, mais, au contraire, il apporte une lourdeur musicale dont
on se serait bien passé.
-
Plus que la moitié des chansons sont moyennes voir pire, ce qui est bien la
preuve que les choses allaient bien mal au sein du groupe a cette époque.
-
Même la pochette est moche, décidément, quand tout va mal…
Ma
note : 5,5/10
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