Prométhée – Dissidence
Prométhée
– Dissidence
Sur
Terre, les survivants se sont organisés après le génocide de la race humaine
perpétré par les aliens. Le voile va se lever, et les révélations vont être
terrifiantes. Tim Scott, enlevé par les aliens, a subi une opération
chirurgicale visant à lui implanter des nanotechnologies dans la rétine. Il réapparaît
en 1838 sur les côtes anglaises de Torquay pour, à son tour, infliger le même
traitement à Teki Turan. À Syracuse, un jeune homme subit lui aussi une
abduction et une intervention. Il semble que le but véritable les aliens ne
soit pas celui qu’on pense…
Prométhée – Dissidence
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Pierre
Loyvet
Editeur
: Soleil
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 02
novembre 2017
Nombre
de pages : 56
Mon
avis : Seizième tome, déjà, de la série phare
du sieur Christophe Bec, je veux bien évidement parler de Prométhée et,
accessoirement, troisième depuis le début de ce que l’on peut considéré comme
étant le second
cycle de la saga, ce Dissidence a ceci de bien que, a
bien y regarder, il n’est ni meilleur, ni pire que ses prédécesseurs. En fait,
les choses sont assez simples avec cette série : si vous la suivez
toujours, c’est que, quelque part, vous y trouvez votre compte et que celle-ci
vous plait, si ce n’est pas le cas, je pense ne pas me tromper en affirmant que
vous avez abandonné l’aventure depuis longtemps. Du coup, si vous êtes un
familier de Prométhée depuis ses débuts et même si, en
certaines occasions, celle-ci a put vous décevoir – il faut être réaliste –
force est de constater que, depuis le début du second cycle, la qualité, sans
atteindre des sommets non plus, n’en reste pas moins acceptable. Oh certes, on
regrettera une narration par moments un peu lourde, ce qui nuit a la lecture, quand
aux dessins de Stefano Raffaele, sans être mauvais, ceux-ci alternent entre le
bon et le franchement bof – ainsi, entre certains personnages qu’il est
impossible de reconnaitre tellement la plupart des visages se ressemblent et
quelques planches un peu en-deçà, on retrouve les traditionnelles faiblesses de
l’artiste. Mais bon, il faut également parler des bonnes choses qu’il y a dans
ce seizième tome et, mine de rien, scénaristiquement, il y en pas mal :
ainsi, entre la confirmation qu’il y a bien une dissidence au sein des aliens
qui ont dévasté l’humanité, les nombreux voyages dans le temps de certains
protagonistes avec les risques que cela entraine, l’ambiance post-apocalyptique
plutôt pas mal et une intrigue qui avance a pas de loup mais surement, il est
clair que l’on prend un certain plaisir a la lecture de ce nouveau album
de Prométhée… du moins, si vous êtes fans, bien évidement.
Points
Positifs :
- On
remarque depuis le début du second cycle que la série, sans atteindre des
sommets narratifs exceptionnels, maintient tout de même un certain niveau
plutôt acceptable pour les fans de la saga, du coup, pour ces derniers, la
curiosité de découvrir où Bec veut nous mener est toujours au rendez vous.
-
Les voyages dans le temps de certains protagonistes qui fait que l’on se
retrouve avec plusieurs intrigues en parallèle, allant de la Grèce antique a
2019 en passant par l’époque Victorienne et les années 50, on n’a guère le
temps de s’ennuyer, surtout que l’on se doute bien que tout cela est lié.
-
Christophe Bec a des qualités et des défauts mais ce qui est sur, c’est que
malgré la complexité du scénario de Prométhée, on sent qu’il sait
parfaitement où il va, et ce, depuis longtemps…
-
Une couverture qui, pour la série, dénote un peu mais ce n’est pas plus mal.
Points
Négatifs :
- Le
gros problème de Prométhée est et restera, je le pense, les
dialogues, car bon, comment dire… par moments, qu’est-ce qu’ils sont
lourds ! Tous ces personnages qui parlent, parlent et parlent encore, à
n’en plus finir… souvent pour ne pas dire grand-chose de constructif !
-
Plus le temps passe, plus les albums paraissent et plus je ne peux m’empêcher
de me dire que Prométhée est devenu une série pour les fans
uniquement ; ainsi, les fans restent au rendez vous, principalement, parce
qu’ils ont envie de découvrir le fin mot de l’histoire et non pas parce qu’ils
attendent monts et merveilles de cette bande dessinée.
-
Les traditionnels soucis de dessins de Stefano Raffaele, principalement pour ce
qui est des visages de certains protagonistes, ce qui fait que l’on a par
moments du mal a savoir qui est qui.
Ma
note : 7/10
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