Le Lion de Macédoine – La Mort des Nations
Le
Lion de Macédoine – La Mort des Nations
Quelques
années plus tard, Parménion, devenu le strategos, et reconnu comme l’un des
plus grands généraux de son temps, vit à Thèbes, où le destin semble enfin le
laisser en paix. Il est l’un des principaux conseillers d’Epaminondas, qui
dirige la cité. C’est là qu’il rencontre pour la première fois Philippe,
appartenant à la famille royale de Macédoine et détenu comme otage. Lorsqu’un
concours de circonstance propulse ce dernier sur le trône d’une Macédoine
moribonde, notre héros décide d’entrer à son service…
Le Lion de Macédoine – La Mort des Nations
Auteur
: David
Gemmell
Type
d'ouvrage : Fantasy, Mythologie, Historique
Première
Parution : 1990
Edition
Poche : 30 octobre 2002
Titre
en vo : Lion of Macedon
Pays
d’origine : Grande-Bretagne
Langue
d’origine : Anglais
Traduction : Eric Holweck, Thomas Day
Editeur : Folio SF
Nombre
de pages : 341
Mon
avis : Dans la critique du premier tome de
cette excellente œuvre de Fantasy/mythologique qu’est Le
Lion de Macédoine, l’un des superlatifs qui revenait le plus souvent
était le mot captivant ; il faut dire que si ce n’est évidemment pas la
première fois que cela m’arrive au cours d’une lecture, cela faisait tout de
même un certain temps que je n’étais pas aussi emballer par une œuvre, au point
d’avoir le plus grand mal à la lâcher en cours de route, d’où également le fait
que, par exemple, ce second volume du Lion de Macédoine, je me le
suis dévorer grosso modo en deux soirées. Mais David Gemmell, ici, fait fort,
très fort même et plus j’avance dans l’intrigue (et actuellement, j’en suis à
la centième page du troisième tome), plus je comprends l’ensemble des louanges
que j’ai pu lire depuis des années au sujet de cette œuvre, et si les débuts de
la saga démarraient fort bien, cette suite directe, qui en fait, n’en est pas
vraiment une (en VO, c’est un seul et unique tome : Lion of
Macedon), nous entraine encore plus loin dans une intrigue passionnante au
possible. Et pourtant, il y a des changements, et pas des moindres : déjà,
encore de nouveaux sauts dans le temps avec un Parménion qui prend de l’âge et
gagne en renommé, ensuite, s’il faut définitivement dire adieu à certains
protagonistes du premier tome, d’autres font leur apparition et pas des
moindres puisque, avec Philippe de Macédoine, c’est quasiment un second
personnage principal auquel on a droit avec ses propres chapitres, qui,
accessoirement, sont nombreux. En effet, ici, tandis que l’action passe de
Thèbes a la Macédoine, le père de qui vous savez (hein, mais Alexandre le Grand
bien sûr !) devient presque le protagoniste principal de ce second tome et
passé la surprise, ma foi, la chose ne m’a pas trop gêné, surtout que Parménion,
comme il fallait s’y attendre, n’est pas bien loin… Et pendant que ce petit
royaume du nord de la Grèce, considérer comme semi-barbare, prend son envol,
l’intrigue principale, elle, évolue, et que de belle manière : le dieu du
chaos va enfin s’incarner, et si l’identité de son hôte en surprendra plus
d’un, celle de son père encore plus ! Ajoutons à cela une certaine
personne que notre brave Parménion croit morte depuis des décennies, un
Aristote aux antipodes de la figure historique et surtout, tout un tas de
certitudes qui volent en éclat vers la fin et on obtient au final un second
tome aussi bon que son prédécesseur et qui vient confirmer tout le bien que je
pensais de cette saga ; puisse la suite être à la hauteur de ces débuts
tonitruants !
Points
Positifs :
-
L’intrigue fait un bon significatif dans le temps, on change de lieux et de
personnages pour la plupart et franchement, ce renouveau est fort bienvenu,
apportant un second souffle à la saga, surtout que les nouvelles têtes,
nombreuses, sont fort intéressantes.
-
L’importance prise par Philippe de Macédoine, ici, co-héros de l’histoire et
qui apparait au moins autant de fois que Parménion ; bonne idée de la part
de Gemmell mais en plus, cela permet de mettre en avant une figure historique
qui, en temps normal, passe en second plan puisque beaucoup ne le considèrent
que comme étant que le père d’Alexandre le Grand, oubliant au passage son
importance dans la montée de la Macédoine et de la mainmise de celle-ci sur la
Grèce.
-
Les révélations finales sont savoureuses : ainsi, entre l’identité de
celui qui accueillera l’âme du dieu du chaos, mais aussi, la surprise quand a
l’identité de son véritable père sans oublier tout ce que cela entraine pour
Tamis qui, du coup, s’est trompé sur toute la ligne, c’est un véritable régal.
-
Des dialogues toujours aussi percutants et savoureux.
-
Un Aristote pour le moins singulier et inattendu.
Points
Négatifs :
-
Toujours ce côté narratif qui fait davantage la part belle à l’action qu’a la
description mais franchement, au bout de deux tomes, je me suis fait une raison
et cela ne me gènes plus vraiment.
-
Magie et fantastique prennent de plus en plus d’importance dans
l’histoire : cela en gênera peut-être certains, surtout au vu du final.
Ma
note : 8/10
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