Maestros
Maestros
Accrochez-vous,
je vous prie. L'impensable s'est produit. Notre bien-aimé Maestro a été
assassiné ! Lui et toute la famille royale. Ils étaient réunis sur Kish, pour
le banquet de la fête de Shuriek. Tous les témoignages désignent le sorcier
Mardok et ses sbires. Il a apparemment échappé à sa longue incarcération. Les
sceaux et les protections ont été désactivés et Mardok les a tous pris par
surprise. Ce fut un massacre... Les berceaux de résurrection ont tous été
détruits ou désactivés. Ils ne pourront plus jamais revenir. Mais une de ses 10
épouses, Maragaret, en avait divorcé. Et elle a un fils, Will, qu'elle a laissé
sur Terre pour qu'il puisse s'amuser. C'était une manière de le mettre à l'abri
des conflits que se livrent perpétuellement sorciers et magiciens. C'est plutôt
réussi. Au moment où les forces démoniaques sont déjà à ses trousses, le bien
heureux Will passe du bon temps dans un club, où une créature de rêve lui
propose une danse privée. Will n'est pas dupe : il monnaie l'attention de cette
fille et cela prouve sa faiblesse. Il finit sa bière en avouant qu'il est
décidément bien faible... Mais ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'une
créature chtuloïde surgisse et le mette en charpie !
Maestros
Scénario
: Steve Skroce
Dessins
: Steve Skroce
Encrage : Steve
Skroce
Couleurs : Dave
Stewart
Couverture : Steve
Skroce
Genre : Fantastique,
Fantasy
Editeur
: Image Comics
Titre
en vo : Maestros
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: 06
novembre 2018
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Hi Comics
Date
de parution : 23 janvier 2019
Nombre
de pages : 167
Liste des
épisodes
Maestros
1-7
Mon
avis : S’étant fait connaitre au cours de
la seconde moitié des années 90, du coté de chez Marvel, par le
biais de séries comme Cable puis X-Man,
Steve Skroce, artiste au style pour le moins particulier mais fort plaisant, se
fit, par la suite, bien plus rare dans le petit monde des comics. Ainsi, étant
fan de ce dernier et ayant garder un fort bon souvenir de son travail
chez Marvel, ce fut avec un plaisir non dissimulé que je l’ai
retrouvé, il y a de cela quelques mois, auprès de Brian K. Vaughan, scénariste
oh combien respecté et productif outre-Atlantique, ce, par le biais de We
Stand On Guard, mini-série futuriste de belle qualité et,
accessoirement, véritable ode d’amour au Canada. Un plaisir qui en amenait un
autre puisque, lors de sa sortie de ce comics, j’avais appris qu’allait être
publié dans l’Hexagone une autre œuvre de Steve Skroce, un certain Maestros,
mini-série qui nous préoccupe donc aujourd’hui et qui, ma foi, ne m’a nullement
déçu, bien au contraire ! D’entrée de jeu, abordons ce qui aura attiré,
principalement, les fans du sieur Skroce, c’est-à-dire, la partie graphique de
cette œuvre : sur ce point, il n’y a rien à redire si ce n’est que c’est
avec un grand plaisir que l’on retrouve l’artiste au sommet de son art.
Fourmillant de détails, bourré de protagonistes hauts en couleurs et pour le
moins originaux, les planches de Maestros sont un pur régal
pour les yeux ou, du moins, pour ceux et celles qui apprécient fortement le
style de Steve Skroce. Mais les dessins ne sont pas tout, il faut en convenir,
alors, quid du synopsis de ce Maestros ?! Une histoire de
sorcier suprême et surpuissant qui se fait assassiner, un fils mal aimé et
exilé sur Terre qui hérite du titre de son père, une vengeance… mouais, a
priori, cela ne brille pas par une grande originalité, pourtant, là où le
talant narratif de Steve Skroce fonctionne à merveille – c’est également lui
qui est au scénario – c’est que l’auteur réussi la gageure de, en faisant du
neuf avec du vieux, nous captiver tout au long des sept épisodes qui composent
cette mini-série, tout en nous faisant rire a de multiples reprises devant
l’absurdité de certaines situations et de certains protagonistes. Alors,
certes, le scénario reste léger et un poil prévisible, mais si vous souhaitez
passer un bon moment, sans grande prise de tête, si vous souhaitez vous
émerveillez devant des déchainements de pouvoirs magiques, rire de certaines
scènes et même, au passage, vous coltiner un petit message sur l’égalité et la
démocratie – ce n’est pas une blague – ce Maestros est fait
pour vous ! Et puis, il y a les dessins, oh combien plaisants et
imaginatifs, de Steve Skroce, alors, même si cette mini-série ne sera pas le
truc de l’année, il serait dommage de passer a coté de celle-ci !
Points
Positifs :
-
Une série sympathique, sans prise de tête et où l’auteur semble, avant tout,
s’être fait plaisir. Il faut dire que Maestros, sans atteindre des
sommets narratifs, n’en reste pas moins fort plaisant et bourré de bonnes idées
qui vous feront passer un bon moment.
-
Les dessins de Steve Skroce, bien entendu, une des grandes forces de cette
mini-série : les fans seront aux anges et il faut dire qu’ils sont raisons
tant l’artiste nous livre une prestation fidèle a ce qu’il nous a habitué et
qui, au passage, fourmille de détails.
-
Des protagonistes assez réussis dans l’ensemble : entre ce jeune hérité
qui semble complètement a la ramasse mais qui sait ce qu’il veut, cet elfe
franchement fasciste, la goule aux pouvoirs incommensurables, le diable qui a
perdu sa virilité, sa fille oh combien canon, il y a de quoi faire… sans
oublier le look de la plupart des seconds rôles ou des figurants, très variés
dans l’ensemble.
-
Un humour très présent et qui ne dénote nullement dans le récit. Certes,
certaines scènes sont un peu trop much, mais bon, ce n’est pas vraiment un défaut.
Points
Négatifs :
-
Il faut reconnaitre que, scénaristiquement, c’est un peu léger et que,
avec Maestros, nous sommes davantage dans le divertissement pur et
dur sans prise de tête plutôt que dans le chef d’œuvre absolu.
-
Il faut adhérer au concept qui est, sincèrement, un peu spécial avec ces
pouvoirs magiques illimités, ses résurrections en séries, etc.
Ma
note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire