Green Book
Green
Book
Frank
Vallelonga, surnommé Tony la tchatche, un videur italo-américain de New York,
cherche un emploi après la fermeture pour rénovation du Copacabana, la boîte de nuit où il travaillait. Il est invité à un
entretien par le docteur Don Shirley, un excentrique pianiste noir d'origine
jamaïcaine, qui cherche un chauffeur pour une tournée de huit semaines à
travers le Midwest et le Sud profond. Don engage Tony grâce à ses références.
Ils partent et prévoient de revenir à New York pour le réveillon de Noël. La
compagnie discographique de Don donne à Tony une copie du Green Book, un guide
pour les voyageurs afro-américains indiquant des motels, restaurants et
stations-service qui autorisent la fréquentation de personnes de couleur. La tournée
commence par le Midwest pour ensuite se diriger vers le sud des États-Unis. Au
début du voyage, Tony et Don ne s'entendent pas bien : Don est dégoûté par les
habitudes de Tony et ce dernier est agacé lorsqu'on lui demande d'être plus
raffiné. Alors que la tournée continue, Tony est impressionné par le talent de
pianiste de Don et prend de plus en plus conscience du traitement
discriminatoire que Don subit de ses hôtes et du public lorsqu'il n'est pas sur
scène.
Green Book
Réalisation : Peter
Farrelly
Scénario : Nick
Vallelonga, Brian Hayes Currie et Peter Farrelly
Musique : Kris
Bowers
Production : Amblin
Partners, Participant Media, DreamWorks SKG
Genre : Drame,
Biopic
Titre
en vo : Green Book
Pays
d'origine : Etats-Unis
Langue
d'origine : anglais, italien, russe
Date
de sortie : 21 novembre 2018
Durée : 130
mn
Casting :
Viggo
Mortensen : Tony « la tchatche » Vallelonga, le chauffeur
Mahershala
Ali : Don Shirley, le pianiste
Linda
Cardellini : Dolores
Venere, la femme de Tony Vallelonga
Dimiter
Marinov : Oleg, le violoncelliste
Mike
Hatton : George Dyer, le
contrebassiste
Iqbal
Theba : Amit, le majordome de Don
Shirley
Sebastian
Maniscalco : Johnny Venere,
le frère de Dolores
Frank
Vallelonga : Rudy
Vallelonga
P.
J. Byrne : le producteur
exécutif de la maison de disques
Montrel
Miller : le serveur
Tom
Virtue : Morgan Anderson, le
directeur de l'hôtel
Randal
Gonzalez : Gorman
Don
Stark : Jules Podell
David
An : Bobby
Brian
Stepanek : Graham Kindell
Geraldine
Singer : la présentatrice du
concert de Pittsburgh
David
Kallaway : le premier
redneck
Ninja
Devoe : la barmaid de l'Orange
Bird
Daniel
Greene : le premier policier
Paul
Sloan : Carmine, le maître d'hôtel
du Copacabana
Anthony
Mangano : Danny l'autre videur du Copacabana
Quinn
Duffy : Mikey Cerrone
Peter
Gabb : Charlie, le prêteur sur
gages
Mon
avis : Avant de rentrer dans le vif du
sujet, c’est-à-dire, la critique à proprement parler de Green Book, je me dois reconnaitre que j’ai eu bien du mal à finir
par voir ce long métrage paru, pour la petite histoire, en 2018. En effet,
alors que je devais le voir au cinéma, finalement, la chose ne s’est pas faite
mais le pire, ce fut, probablement, lors de mon vol aller pour New-York, en octobre
2019, où, à trois reprises, je me suis lancé dans le visionnage de ce long
métrage et, à trois reprises, je me suis endormi… Un film, donc, qui me
semblait maudit et encore, hier soir, j’aurais put parfaitement ne pas le
regarder puisque celui-ci, diffusé à la télévision, était en… VF – inutile d’en
dire davantage, ce fut une horreur, naturellement ! Mais bon, finalement,
j’ai pris la bonne décision et me suis lancé dans le visionnage de ce Green Book et, ma foi, je ne l’ai
nullement regretté, bien au contraire… Alors bien entendu, on pourrait dire,
sans exagération aucune, que ce long métrage inspiré d’une histoire vraie
regorge de tous les poncifs du genre du cinéma hollywoodien : individus
que tout oppose mais qui finisse par devenir potes, personnage principal bourré
de préjugés mais qui va finir par évoluer positivement, étalages de bons
sentiments face à l’adversité, sans oublier les sudistes habituels, c’est-à-dire,
des indécrottables racistes et débiles. Mouais, tout cela, on le retrouve dans Green Book au point que cela devient
même gênant par moments. Cependant, malgré ce constat pour le moins
dommageable, le film ne s’en sort pas trop mal, réussissant à captiver l’intérêt
du spectateur là où d’autres longs métrages se vautrent lamentablement en
abordant les mêmes thématiques. Probablement en raison d’une histoire simpliste
mais touchante, probablement en raison de ces deux protagonistes principaux
bourrés de défauts mais qui finissent par devenir amis, probablement en raison
d’un casting au top et qui est pour beaucoup pour la réussite de ce film, il
faut le reconnaitre… Au final, sans révolutionner en aucune façon le genre, Green Book s’avère être un bon film qui,
malgré ses défauts, ravira le public qui, naturellement, sera plus ou moins
sensible à sa thématique : plutôt captivant, touchant par moments, ce long
métrage se regarde avec plaisir et rempli parfaitement son rôle, c’est-à-dire,
nous montrer une histoire d’amitié simple, certes, qui va au-delà des préjugés
et qui, ma foi, est terriblement efficace, ce qui, de mon point de vu, est
amplement suffisant pour passer un bon moment…
Points
Positifs :
-
Même si tout cela sent le déjà vu à plein nez, il faut le reconnaitre, Green Book n’en reste pas moins comme
étant un bon film, suffisamment bien écrit et plaisant à regarder et qui nous
narre une belle rencontre qui se finira en amitié entre deux hommes qui, a
priori, tout opposait au départ.
-
Un rappel intéressant de ce qu’était la ségrégation dans certains états du sud
des Etats-Unis dans les années 60 – mine de rien, ce n’était il n’y a pas si
longtemps que cela. Quand à ce Negro
Travellers' Green Book, je pense qu’il n’y a pas grand-chose à rajouter, le
titre se suffisant à lui-même…
-
Un casting de qualité qui est pour beaucoup pour la réussite de ce film avec,
bien entendu, en tête d’affiche, un Viggo Mortensen égal à lui-même, c’est-à-dire,
très bon.
Points
Négatifs :
-
On retrouve, malheureusement, tous les poncifs du genre dans ce film, c’est-à-dire,
des individus que tout oppose mais qui finisse par devenir potes, un personnage
principal bourré de préjugés mais qui va finir par évoluer positivement, sans
oublier des étalages de bons sentiments face à l’adversité qui en deviennent
navrant par moments…
-
Un manque d’originalité pour le moins flagrant, il faut le reconnaitre.
Ma
note : 7,5/10
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