American Beauty
American
Beauty
La
famille Burnham semble être, au premier abord, une famille américaine
ordinaire. Toutefois, le manque de communication et la frustration mènent vite
à un dérèglement total. Le père, Lester, tombe amoureux d'Angela, la jeune et
jolie copine de sa fille Jane. Carolyn, la mère de famille, trompe son mari
avec un agent immobilier qu'elle admire. De son côté, Jane se rapproche de
Ricky, l'étrange fils du voisin...
American Beauty
Réalisation : Sam
Mendes
Scénario : Alan
Ball
Musique : Thomas
Newman
Production : DreamWorks
SKG, Jinks/Cohen Company
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : American Beauty
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 01 octobre 1999
Durée : 122
mn
Casting
:
Kevin
Spacey : Lester Burnham, le père
Annette
Bening : Carolyn Burnham, la mère
Thora
Birch : Jane Burnham, la jeune fille
Wes
Bentley : Ricky Fitts, le fils des voisins
Mena
Suvari : Angela Hayes, la copine de Jane
Peter
Gallagher : Buddy Kane, l'amant de Carolyn
Chris
Cooper : colonel Frank Fitts, le voisin de la
famille Burnham
Allison
Janney : Barbara Fitts, la voisine de la famille
Burnham
Scott
Bakula : Jim Olmeyer
Sam
Robards : Jim Berkley
Barry
Del Sherman : Brad Dupree
Mon
avis : Plus de deux décennies après sa
sortie, s’il y a une chose que l’on peut être sur au sujet de cet American
Beauty, c’est que le film de Sam Mendes n’a absolument rien perdu de sa
force et de son intérêt. Il faut dire que, depuis fin 1999, ce long métrage a
été loué a la fois par la critique que par le public, chose qui est plutôt
rare, surtout vis-à-vis d’un film loin de correspondre aux canons hollywoodiens
typiques – rythme par moments contemplatif, personnages a mille lieux de ceux
que le cinéma américain nous propose. Mais cette critique pour le moins acerbe
de l’American Way of Life, franchement superbe, n’en reste pas moins un pur
petit bijou, servi par une histoire qui ne fait aucune concession a l’encontre
de cette classe moyenne complètement paumée au tournant du siècle mais aussi,
ne l’oublions pas, par un casting impeccable avec, bien entendu, un Kevin
Spacey tout simplement parfait dans son rôle de quadra qui a tout loupé dans sa
vie – mariage, boulot, rapports avec sa fille – et qui, tout a coup, décide de
se rebeller suite a sa rencontre avec une copine de sa fille, une toute jeune
Lolita aguicheuse qui, bien entendu – comme la plupart des protagonistes de ce
film – n’est pas vraiment la même que l’on pourrait penser de prime abord.
Terriblement caustique, sans la moindre concession vis-à-vis de ses
protagonistes, tous plus atteints les uns que les autres, American
Beauty est une pure merveille, peut-être pas un chef d’œuvre non plus,
mais un bon, un très bon film, qui, même aujourd’hui, mérite amplement le
détour et qui, au passage, donne à réfléchir sur ce que peut-être la vie de
tout a chacun…
Points
Positifs :
-
Une formidable satyre de l’American Way of Life, un film très juste sur la
décrépitude de la société américaine avec ses couples qui ne se supportent
plus, ses hommes et ses femmes complètement cintrés, coincés dans leurs
relations, bloqué par les conventions, qui n’osent pas réaliser leurs rêves et
qui, dans leur grande majorité, font semblant, jours après jours…
-
Si American Beauty est un film sans concessions vis-à-vis de
cette classe moyenne américaine, force est de constater que son message est
bien plus large nombreux sont ceux qui pourraient se reconnaitre dans la
thématique de cette œuvre.
-
Un casting haut en couleur avec, en tête d’affiche, un Kevin Spacey tout
simplement parfait et qui nous démontre là, toute l’étendue de son talent –
depuis, la roue a tournée, mais bon, ceci est une autre histoire…
-
Une bande originale tout simplement parfaite et dont le thème principal est
devenu culte.
Points
Négatifs :
- Le
coté subversif de la chose – après tout, notre bon vieux Kevin Spacey fantasme
sur une adolescente – pourra en choquer plus d’un.
-
Le père du jeune voisin à tout de même pas mal de caca dans les yeux pour ne
pas se rendre compte que son fils n’a pas put se payer autant de choses avec de
simples jobs d’été. Une petite incohérence…
Ma
note : 8,5/10
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