Marley
et Moi
Peu
de temps après leur mariage, John et Jenny Grogan décident de partir de leur
Michigan enneigé et de déménager au sud de la Floride où ils sont engagés comme
reporter et journaliste d'un journal. Alors que de son côté, Jenny reçoit une
pleine page pour ses articles, John lui se voit confier des articles sans
intérêt sur des affaires locales. Quand John sent que Jenny souhaite devenir
mère, Sebastian Tunney, collègue et ami du couple, suggère à John d'adopter un
chien pour voir s'ils sont prêts à construire une famille. Dans un chenil de
labrador retriever, ils choisissent Marley qui immédiatement se montre
incorrigible. Ils amènent donc Marley chez madame Kornblut qui croit fermement
que chaque chien peut être dressé, mais puisque Marley refuse de lui obéir,
elle l'exclut du groupe de dressage. L'éditeur Ernie Klein offre à John
l'écriture d'une chronique deux fois par semaine sur la vie en général, après
avoir détesté l'idée, John se rend compte que ses mésaventures avec Marley
forment un sujet parfait pour ces chroniques.
Marley et Moi
Réalisation : David
Frankel
Scénario : Don
Roos et Scott Frank, adapté du roman de John Grogan
Musique : Theodore
Shapiro, Pete Anthony, Julia Michels
Production : Fox
2000 Pictures, Regency Enterprises, Sunswept Entertainment
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : Marley and Me
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 24 décembre 2008
Durée : 115
mn
Casting :
Owen
Wilson : John Grogan
Jennifer
Aniston : Jennifer Grogan
Eric
Dane : Sebastian Tunney
Kathleen
Turner : Madame Kornblut
Alan
Arkin : Ernie Klein
Nathan
Gamble : Patrick à l'âge de 10 ans
Bryce
Robinson : Patrick à l'âge de 7 ans
Ann
Dowd : Dr Platt
Tom
Irwin : Dr Sherman
Haley
Bennett : Lisa
Finley
Jacobsen : Conor à l'âge de 8 ans
Benjamin
Hyland : Conor à l'âge de 5 ans
Lucy
Merriam : Colleen à l'âge de 6 ans
Haley
Hudson : Debby
Joyce
Van Patten : Mme Butterly
Sandy
Martin : Lori
Clarke
Peters : L'éditeur
Sarah
O'Kelly : L'infirmière
Gloria
Estefan : elle-même
Emilio
Estefan : lui-même
Mon
avis : Après les films de Noël, comme on a
put le voir dans ma critique précédente, celle de Et
encore un Joyeux Noël !, j’aborde, à présent, une autre thématique
pour le moins incongrue dans Le Journal de Feanor, je veux,
bien évidement, parler des films d’animaux et, plus précisément, dans le cas
qui nous occupe aujourd’hui, les films de chiens. Bon, cette fois ci, vous vous
dites qu’il n’y a plus grand-chose a espérer de moi, que j’ai, définitivement,
basculer du Coté Obscur, et que, désormais, je ne me complairais plus que dans
ce genre de productions familiales destinées au grand public, pourtant, dans le
cas de Marley et Moi, force est de constater que nous avons
affaire, tout de même, à une œuvre qui, j’en suis persuader, touchera bon
nombre d’entre vous. Cependant, commençons par le commencement et, donc, par
tout ce que l’on attendait de ce film et qui est présent : comédie
familiale sans surprise, avalanche de bons sentiments, scènes coquasses qui se
succèdent sans discontinué, petits moments touchants qui nous iront droit au
cœur, nous avons droit, avec ce film, a tout les éléments attendus du genre,
éléments qui, bien entendu, en feront fuir plus d’un, certains y jetteront, au
passage, un regard méprisant devant ce fameux cinéma hollywoodien uniquement
destiné au grand public… Pourtant, si Marley et Moi fait, effectivement,
parti de cette catégorie de films parfaitement calibrés afin de plaire aux
petits comme aux grands, il s’en démarque, néanmoins, pour deux raisons
principales : premièrement, il faut le reconnaitre, nous avons tout de
même droit a un film plus que convenable, simple mais correct et qui est très
loin d’être mauvais, deuxièmement, comment ne peut-il pas toucher celles et
ceux qui partagent leur vie avec un animal de compagnie – chien ou chat,
finalement, c’est la même chose – et qui se reconnaitront dans cette chronique
d’une partie de la vie d’une famille américaine et de leur fidèle labrador. Car
Marley, c’est aussi votre chien, votre chat, votre fidèle compagnon a poil qui
ne vous juge pas, vous aime et vous accompagne au fil des années, de son
arrivée au sein de votre famille jusqu’à sa disparition, il sera le témoin de
vos réussites, de vos échecs, des bons comme des mauvais moments, bref, vous
l’avez compris, il sera un membre de votre famille, sans nul doute bien plus
proche et fidèle qu’une bonne partie de celle-ci. Alors, si vous êtes dans ce
cas, Marley et Moi ne vous laissera pas indifférent et vous
pourrez verser, sans aucune honte, votre petite larme à la fin du film, quand
aux autres, qui n’aiment pas les animaux, ils dédaigneront, bien évidement, ce
long métrage, mais qu’importe, après tout, leur avis puisqu’ils ne peuvent pas
le comprendre ?!
Points
Positifs :
-
Une sympathique et fort plaisante comédie familiale qui plaira, à la fois, aux
petits comme aux grands et qui touchera, indéniablement, celles et ceux qui
partagent leur vie avec des animaux de compagnie.
-
Si vous souhaitez passer un bon moment de pur divertissement sans la moindre
prise de tête et rire aux éclats des facéties de ce labrador décidément
intenable, alors, Marley et Moi est fait pour vous !
-
Une fin assez triste qui vous fera verser votre petite larme, mais bon,
celle-ci est parfaitement logique et est la conclusion attendue d’un film qui
nous montrait un pan de la vie d’une famille et de son animal de compagnie.
-
Marley ne parle pas et, ma foi, c’est une très bonne chose – malheureusement,
ils feront, par la suite, une préquelle où ce sera le cas mais celle-ci est,
bien évidement, sans le moindre intérêt.
-
Le casting se contente de faire le job mais bon, on ne lui demandait pas plus…
Points Négatifs :
-
Bon, on ne va pas se mentir, même si j’ai plutôt apprécier ce Marley et
Moi, cela reste une comédie américaine typique qui ne restera pas dans les
annales.
-
Avalanche de bons sentiments, scènes coquasses qui se succèdent sans
discontinuer, petits moments touchants qui nous iront droit au cœur, bon, nous
avons affaire à une comédie familiale américaine sans surprises…
-
Celles et ceux qui n’aiment pas les animaux, les bobos parisiens, les lecteurs
de L’Humanité, du Monde ou de Libération détesteront
cordialement ce film en affirmant que tout cela n’est qu’une soupe sans saveur
destiné aux beaufs, mais bon, qui s’intéresse à leurs avis ?
Ma
note : 7/10
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