God
of War 2 – Divine Retribution
Après
avoir vaincu Arès, Kratos est devenu le nouveau Dieu de la guerre. Haïssant les
dieux, Kratos avait trouvé une nouvelle famille auprès des guerriers
Spartiates. Ces derniers, soutenus par leur nouveau dieu, écrasaient de plus en
plus de cités. Cependant à chaque nouvelle ville détruite, la colère des dieux
grandissait. Le jeu commence lorsque Kratos s'apprête à porter en personne le
coup final à la cité de Rhodes. C'est alors que Zeus, craignant de subir le
même destin qu'Arès, trompa Kratos et put ainsi lui retirer tous ses pouvoirs
grâce à la lame de l'Olympe qu'il avait jadis forgée pour gagner la guerre
contre les Titans. Une fois le Colosse animé par Zeus vaincu, celui-ci apparaît
devant Kratos, affaibli et grièvement blessé. Le roi des Dieux prend alors la
lame de l'Olympe et tue Kratos, qui jure vengeance contre les dieux. Alors que
le Spartiate est emmené aux Enfers, Gaïa lui apparaît en songe, et lui offre
une opportunité de revanche, que Kratos accepte. Il se réveille, sort des
Enfers, et chevauche le Pégase...
God of War 2 – Divine Retribution
Éditeur
: Sony
Computer Entertainment
Développeur
: SCE
Santa Monica Studio
Concepteur
: David
Jaffe
Date
de sortie : 13 mars 2007
Pays
d’origine : Etats-Unis
Genre
: Beat
Them All
Mode
de jeu : Un joueur
Média : CD,
Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon
avis : Si je connaissais depuis longtemps
la saga God of War,
il me fallut, néanmoins, un certain temps avant de franchir le pas, le postulat
de base de la série et son héros, Kratos, ne m’ayant pas forcément attiré de
prime abord… Il faut dire que celui-ci, justement, est un indécrottable bourrin
sans cervelle aux antipodes, a mille lieux, à des années-lumière même que ce
que bien d’autres titres ont pu nous proposer dans la grande histoire des jeux
vidéo – qui, mine de rien, commence à dater un peu avec ses trois décennies
passées – de nos jours, l’un des loisirs principaux des habitants du monde occidental.
Mais si, indéniablement, Kratos est un bourrin, je peux comprendre qu’il plaise
à un certain public et même, quelque part, après qu’il m’ait accompagné tout au
long d’une semaine, j’ai finis par lui trouver un certain charme (non, je ne
suis pas tomber amoureux) et son coté cynique, tragique, frappé par le destin,
mais aussi, sa lutte contre les dieux, décidément toujours aussi injustes dans
leurs comportements envers les mortels m’a bien plu. Oh, pas au point que je le
préfère a ce bon vieux Solid Snake ou au sublime Raziel, mais
tout de même, ce brave Kratos, tout bourrin qu’il est, aura fini par être une
bonne surprise – d’un autre côté, vu que je n’en attendais pas grand-chose,
c’est peut-être normal ? Alors bien sur, ce qui compte avant tout, ce
n’est pas de savoir si Kratos est charismatique ou pas mais le jeu en lui-même,
ce qu’il vaut, ce qu’on y fait, la qualité des décors, de l’intrigue, la classe
(ou pas) de nos ennemis, les combats et tout un tas d’autres choses qui font
qu’un jeu vidéo peut être bon, génial, exceptionnel, mais aussi, passable,
mauvais, nullissime ! Et là, franchement, je dois le dire, ce fut une
belle petite claque que j’ai reçu comme cela faisait bien longtemps que ça ne
m’arrivait pas ! Certes, les joueurs confirmés qui sont passés à la PS4
rigoleront probablement devant mon enthousiasme pour un jeu aussi ancien et
qui, à leurs yeux, apparaitrait comme moche. Pourtant, en jeux vidéo, il faut
toujours relativiser les graphismes et surtout, les remettre dans leurs
contextes de machine et de date de sortie : ce qui fait que, un jeu sortit
sur Nintendo dans les années 80 puisse être encore une
réussite graphiquement et qu’un autre, de nos jours, ne le soit pas – certains
auront du mal à comprendre cela mais c’est bel et bien un fait. Et donc, ce
second God of War est avant toute chose une pure merveille :
tant par les décors, variés, gigantesques et somptueux, que par le moteur
graphique qui fait qu’il n’y ait pas de temps de chargements (c’est rare et il
faut le saluer comme il se mérite), le joueur prend un plaisir certain à
déambuler dans un univers, certes violent au possible et d’une dureté extrême,
mais étonnamment beau, d’une beauté, même, parfois, a en couper le souffle.
Mais il faut dire que, adorant les décors gigantesques, qui nous donnent
l’impression d’être une minuscule fourmi, je ne peux qu’être gâté par ceux
de God of War 2. Mais ce n’est pas tout : comment ne pas
apprécier toutes ces figures mythologiques que l’on ne cesse de rencontrer tout
au long du jeu : entre de simples monstres mais aussi des héros – Persée,
Thésée, Icare –, les Titans – Gaia, Atlas, Cronos – et des Dieux – Athéna, Zeus
– quel plaisir de déambuler, et surtout, d’affronter des figures aussi
exceptionnelles. Et là, nous arrivons à un point crucial de ce jeu, qui
rappelons-le, est avant tout un Beat Them All, les fameux combats ! D’une
violence inouïe et extrême avec ses membres arrachés, ses décapitations en tout
genre et ce sang qui ne cesse de gicler, ceux-ci sont souvent dantesques au
possible et vous feront passer de bons, que dis-je, de très grands
moments : avez-vous déjà imaginé affronter le Colosse de Rhodes, Thésée ou
même Zeus en personne ? Ici, ça sera le cas et franchement, quel plaisir
de le faire, quel plaisir de se mesurer à des adversaires gigantesques de par
leur taille démesuré, ou possédant des pouvoirs divins et même si parfois, vous
penserez que cela est impossible, dite vous que personne, pas même Zeus,
n’échappera a courroux de Kratos ! Bien évidemment, l’on pourrait pester
contre une durée de vie bien trop courte finalement, comme si le genre voulait
qu’il en soit toujours ainsi, signaler quelques petits pompages a d’autres
titres comme Devil May Cry ou Soul Reaver voire même, reconnaitre que si certains passages du jeu
sont d’une difficulté rare, d’autres sont beaucoup trop simples et que
certaines combinaisons de touches, à certains moments, donnent des sueurs
froides – Ouh le combat final contre Zeus !!! Mais dans l’ensemble,
comment ne pas reconnaitre ce qu’est God of War 2 ?
C’est-à-dire, un très grand jeu. Entre un univers original car, finalement,
rarement abordé sur console et surtout, pas aussi bien, des graphismes (décors,
personnages) somptueux, une bande son guerrière qui colle très bien à l’action
et de nombreux moments inoubliables, force est de constater que nous avons là
un jeu superbe, captivant au possible et dont il est très difficile de
décrocher. D’ailleurs, il m’est arrivé quelque chose d’incroyable avec ce
second God of War, quelque chose qui ne m’arrivait plus depuis des
années, quelque chose que, franchement, je croyais ne plus être possible,
c’est-à-dire : commencer un jeu, ne pas le lâcher et le finir en quelques
jours… comme au bon vieux temps. Bien évidemment, les circonstances – j’étais
en vacances – ont bien aidé pour cela, mais bon, en d’autres cas, j’abandonnais
vite l’affaire. Mais ici, avec God of War 2, ce ne fut pas le cas,
bien au contraire, et franchement, quel jeu, mais quel jeu !
Points
Positifs :
- Un
des meilleurs Beat Them All de tous les temps et, indéniablement, probablement
le sommet de la saga God of War. Il
faut dire que si le troisième volet, sur PS3,
sera nettement plus aboutit graphiquement parlant et ira encore plus loin dans
le coté grandiloquent, c’est par Divine
Retribution que, véritablement, Kratos a prit une ampleur notable et a
imposer la franchise comme étant une des plus incontournables de l’histoire
vidéoludique moderne. Il y eut avant et un après God of War 2 !
-
Si le premier volet avait placé la barre assez haut, ici, nous flirtons
allègrement avec l’excellence, tout bonnement. Ainsi, si vous êtes fans du
genre et que le coté bourrin de Kratos ne vous gène pas, force est de constater
que vous allez passer un bon, que dis-je, un très moment devant votre console !
-
Enfin, les boss sont nettement plus nombreux et, accessoirement, plus impressionnants,
ce qui nous donnera des combats dantesques. Cependant, les autres adversaires,
eux, méritent également le détour car non seulement ils sont plus variés que
dans le premier épisode mais, en plus, ils représentent, cette fois ci, un
véritable chalenge par moments.
-
Graphiquement, God of War 2 – Divine
Retribution est une pure merveille ! Bien entendu, nous sommes en fin
de vie sur PS2 et les concepteurs
maitrisent à merveille la console, cependant, il faut reconnaitre qu’ils sont
accomplis, ici, un travail magnifique et, ne serais-ce que pour le gigantisme
des décors, le jeu en vaut la chandelle.
-
Une jouabilité toujours au top, comme dans le premier volet.
-
Les amateurs de la mythologie grecque seront, bien entendu, aux anges…
Points
Négatifs :
- Bon,
il faut être fan du genre, bien entendu, pour apprécier au mieux ce God of War 2 – Divine Retribution. De
plus, Kratos reste un personnage bourrin, violent et sans grande morale, ce qui
risque de déplaire à certains…
-
Nous ne sommes plus dans la durée de vie ridicule du premier volet, cependant,
comme c’est souvent le cas dans ce genre de jeux, il faut reconnaitre que celle-ci
n’est pas très longue.
Ma
note : 9/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire