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lundi 6 avril 2020

God of War 2 – Divine Retribution


God of War 2 – Divine Retribution

Après avoir vaincu Arès, Kratos est devenu le nouveau Dieu de la guerre. Haïssant les dieux, Kratos avait trouvé une nouvelle famille auprès des guerriers Spartiates. Ces derniers, soutenus par leur nouveau dieu, écrasaient de plus en plus de cités. Cependant à chaque nouvelle ville détruite, la colère des dieux grandissait. Le jeu commence lorsque Kratos s'apprête à porter en personne le coup final à la cité de Rhodes. C'est alors que Zeus, craignant de subir le même destin qu'Arès, trompa Kratos et put ainsi lui retirer tous ses pouvoirs grâce à la lame de l'Olympe qu'il avait jadis forgée pour gagner la guerre contre les Titans. Une fois le Colosse animé par Zeus vaincu, celui-ci apparaît devant Kratos, affaibli et grièvement blessé. Le roi des Dieux prend alors la lame de l'Olympe et tue Kratos, qui jure vengeance contre les dieux. Alors que le Spartiate est emmené aux Enfers, Gaïa lui apparaît en songe, et lui offre une opportunité de revanche, que Kratos accepte. Il se réveille, sort des Enfers, et chevauche le Pégase...


God of War 2 – Divine Retribution
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Développeur : SCE Santa Monica Studio
Concepteur : David Jaffe
Date de sortie : 13 mars 2007
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Beat Them All
Mode de jeu : Un joueur
Média : CD, Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS2

Mon avis : Si je connaissais depuis longtemps la saga God of War, il me fallut, néanmoins, un certain temps avant de franchir le pas, le postulat de base de la série et son héros, Kratos, ne m’ayant pas forcément attiré de prime abord… Il faut dire que celui-ci, justement, est un indécrottable bourrin sans cervelle aux antipodes, a mille lieux, à des années-lumière même que ce que bien d’autres titres ont pu nous proposer dans la grande histoire des jeux vidéo – qui, mine de rien, commence à dater un peu avec ses trois décennies passées – de nos jours, l’un des loisirs principaux des habitants du monde occidental. Mais si, indéniablement, Kratos est un bourrin, je peux comprendre qu’il plaise à un certain public et même, quelque part, après qu’il m’ait accompagné tout au long d’une semaine, j’ai finis par lui trouver un certain charme (non, je ne suis pas tomber amoureux) et son coté cynique, tragique, frappé par le destin, mais aussi, sa lutte contre les dieux, décidément toujours aussi injustes dans leurs comportements envers les mortels m’a bien plu. Oh, pas au point que je le préfère a ce bon vieux Solid Snake ou au sublime Raziel, mais tout de même, ce brave Kratos, tout bourrin qu’il est, aura fini par être une bonne surprise – d’un autre côté, vu que je n’en attendais pas grand-chose, c’est peut-être normal ? Alors bien sur, ce qui compte avant tout, ce n’est pas de savoir si Kratos est charismatique ou pas mais le jeu en lui-même, ce qu’il vaut, ce qu’on y fait, la qualité des décors, de l’intrigue, la classe (ou pas) de nos ennemis, les combats et tout un tas d’autres choses qui font qu’un jeu vidéo peut être bon, génial, exceptionnel, mais aussi, passable, mauvais, nullissime ! Et là, franchement, je dois le dire, ce fut une belle petite claque que j’ai reçu comme cela faisait bien longtemps que ça ne m’arrivait pas ! Certes, les joueurs confirmés qui sont passés à la PS4  rigoleront probablement devant mon enthousiasme pour un jeu aussi ancien et qui, à leurs yeux, apparaitrait comme moche. Pourtant, en jeux vidéo, il faut toujours relativiser les graphismes et surtout, les remettre dans leurs contextes de machine et de date de sortie : ce qui fait que, un jeu sortit sur Nintendo dans les années 80 puisse être encore une réussite graphiquement et qu’un autre, de nos jours, ne le soit pas – certains auront du mal à comprendre cela mais c’est bel et bien un fait. Et donc, ce second God of War est avant toute chose une pure merveille : tant par les décors, variés, gigantesques et somptueux, que par le moteur graphique qui fait qu’il n’y ait pas de temps de chargements (c’est rare et il faut le saluer comme il se mérite), le joueur prend un plaisir certain à déambuler dans un univers, certes violent au possible et d’une dureté extrême, mais étonnamment beau, d’une beauté, même, parfois, a en couper le souffle. Mais il faut dire que, adorant les décors gigantesques, qui nous donnent l’impression d’être une minuscule fourmi, je ne peux qu’être gâté par ceux de God of War 2. Mais ce n’est pas tout : comment ne pas apprécier toutes ces figures mythologiques que l’on ne cesse de rencontrer tout au long du jeu : entre de simples monstres mais aussi des héros – Persée, Thésée, Icare –, les Titans – Gaia, Atlas, Cronos – et des Dieux – Athéna, Zeus – quel plaisir de déambuler, et surtout, d’affronter des figures aussi exceptionnelles. Et là, nous arrivons à un point crucial de ce jeu, qui rappelons-le, est avant tout un Beat Them All, les fameux combats ! D’une violence inouïe et extrême avec ses membres arrachés, ses décapitations en tout genre et ce sang qui ne cesse de gicler, ceux-ci sont souvent dantesques au possible et vous feront passer de bons, que dis-je, de très grands moments : avez-vous déjà imaginé affronter le Colosse de Rhodes, Thésée ou même Zeus en personne ? Ici, ça sera le cas et franchement, quel plaisir de le faire, quel plaisir de se mesurer à des adversaires gigantesques de par leur taille démesuré, ou possédant des pouvoirs divins et même si parfois, vous penserez que cela est impossible, dite vous que personne, pas même Zeus, n’échappera a courroux de Kratos ! Bien évidemment, l’on pourrait pester contre une durée de vie bien trop courte finalement, comme si le genre voulait qu’il en soit toujours ainsi, signaler quelques petits pompages a d’autres titres comme Devil May Cry ou Soul Reaver voire même, reconnaitre que si certains passages du jeu sont d’une difficulté rare, d’autres sont beaucoup trop simples et que certaines combinaisons de touches, à certains moments, donnent des sueurs froides – Ouh le combat final contre Zeus !!! Mais dans l’ensemble, comment ne pas reconnaitre ce qu’est God of War 2 ? C’est-à-dire, un très grand jeu. Entre un univers original car, finalement, rarement abordé sur console et surtout, pas aussi bien, des graphismes (décors, personnages) somptueux, une bande son guerrière qui colle très bien à l’action et de nombreux moments inoubliables, force est de constater que nous avons là un jeu superbe, captivant au possible et dont il est très difficile de décrocher. D’ailleurs, il m’est arrivé quelque chose d’incroyable avec ce second God of War, quelque chose qui ne m’arrivait plus depuis des années, quelque chose que, franchement, je croyais ne plus être possible, c’est-à-dire : commencer un jeu, ne pas le lâcher et le finir en quelques jours… comme au bon vieux temps. Bien évidemment, les circonstances – j’étais en vacances – ont bien aidé pour cela, mais bon, en d’autres cas, j’abandonnais vite l’affaire. Mais ici, avec God of War 2, ce ne fut pas le cas, bien au contraire, et franchement, quel jeu, mais quel jeu !


Points Positifs :
- Un des meilleurs Beat Them All de tous les temps et, indéniablement, probablement le sommet de la saga God of War. Il faut dire que si le troisième volet, sur PS3, sera nettement plus aboutit graphiquement parlant et ira encore plus loin dans le coté grandiloquent, c’est par Divine Retribution que, véritablement, Kratos a prit une ampleur notable et a imposer la franchise comme étant une des plus incontournables de l’histoire vidéoludique moderne. Il y eut avant et un après God of War 2 !
- Si le premier volet avait placé la barre assez haut, ici, nous flirtons allègrement avec l’excellence, tout bonnement. Ainsi, si vous êtes fans du genre et que le coté bourrin de Kratos ne vous gène pas, force est de constater que vous allez passer un bon, que dis-je, un très moment devant votre console !
- Enfin, les boss sont nettement plus nombreux et, accessoirement, plus impressionnants, ce qui nous donnera des combats dantesques. Cependant, les autres adversaires, eux, méritent également le détour car non seulement ils sont plus variés que dans le premier épisode mais, en plus, ils représentent, cette fois ci, un véritable chalenge par moments.
- Graphiquement, God of War 2 – Divine Retribution est une pure merveille ! Bien entendu, nous sommes en fin de vie sur PS2 et les concepteurs maitrisent à merveille la console, cependant, il faut reconnaitre qu’ils sont accomplis, ici, un travail magnifique et, ne serais-ce que pour le gigantisme des décors, le jeu en vaut la chandelle.
- Une jouabilité toujours au top, comme dans le premier volet.
- Les amateurs de la mythologie grecque seront, bien entendu, aux anges…

Points Négatifs :
- Bon, il faut être fan du genre, bien entendu, pour apprécier au mieux ce God of War 2 – Divine Retribution. De plus, Kratos reste un personnage bourrin, violent et sans grande morale, ce qui risque de déplaire à certains…
- Nous ne sommes plus dans la durée de vie ridicule du premier volet, cependant, comme c’est souvent le cas dans ce genre de jeux, il faut reconnaitre que celle-ci n’est pas très longue.

Ma note : 9/10

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