Saint Seiya – Tome 4
Dans la mythologie Grecque, de jeunes garçons protégeaient la déesse Athéna. Appelés les Chevaliers Sacrés d'Athéna, on dit que de leurs mains ils pourfendaient le ciel et de leurs pieds ils entrouvraient la terre. De nos jours, suivez les aventures de Seiya, Shun, Ikki, Hyoga et Shiryu, les cinq fameux adolescents japonais devenus chevaliers d'Athéna afin de protéger la Terre des menaces qui pèsent sur elle... Ikki a suivi un entraînement physique très difficile et moralement, il a perdu celle qu'il aimait sur l'île de la Mort. Alors que Seiya est sur le point de vaincre, entrent en scène les chevaliers d'argent qui ont reçu l'ordre de tuer Seiya et ses compagnons. Alors qu'il aurait dû y laisser la vie, Seiya prend le dessus dans son combat contre le chevalier d'argent Misty du Lézard.
Saint Seiya – Tome 4
Scénariste : Masami Kurumada
Points Positifs :
- Si l’idée des Chevaliers Noirs était contestable, la conclusion de cet arc, elle, est excellente surtout pour tout ce qu’on y apprend sur le passé d’Ikki, notre charismatique Chevalier du Phénix. Quand a l’affrontement entre ce dernier et Seiya, aidé par le cosmos de ses amis, il annonce bien d’autres combats a venir…
- Misty, le Chevalier du Lézard. Le premier Chevalier d’Argent que nos héros affrontent et l’un des plus charismatiques : puissant, narcissique, voilà un personnage qui aura marqué la série.
- Grosse différence avec le dessin animée : on apprend que tous les orphelins de la Fondation Grade ont, en fait, le même père – le bougre avait la santé vu qu’ils sont au nombre de cent – ce qui explique bien des choses quand aux relations très fortes entre nos Chevaliers de Bronze…
- Autre différence avec la série animée : Shaka, le Chevalier de la Vierge fait déjà son apparition et, ma foi, c’est plutôt une bonne chose.
- On critique Kurumada pour ses dessins, or, on se rend compte que lorsque celui-ci doit dessiner la magnifique armure de la Vierge, il s’en sort fort bien ; bref, c’est peut-être les armures de Bronze et leur look souvent bof qui le déservissaient depuis les débuts.
- L’effet nostalgie, bien sur, qui fonctionne toujours aussi bien pour les vieux fans du dessin animé.
- Une édition Deluxe plutôt bien fichue et qui nous change de celle qu’on s’était coltiner il y a vingt ans et qui, il faut le reconnaitre, était bourrée de coquilles en tout genre.
Points Négatifs :
- En toute objectivité, l’idée de Kurumada que tous les orphelins de la Fondation aient le même père explique certes bien des choses, cependant, vu leur nombre – cent – cela en devient un peu ridicule. Du coup, en limitant leur nombre, je ne sais pas, à une vingtaine grand maximum (ce qui aurait été déjà énorme mine de rien), cela serait mieux passer…
- Les Chevaliers d’Argent qui menacent Mu, accessoirement, le Chevalier d’Or du Bélier, ce n’est pas ridicule !? Certes, à ce moment là, les lecteurs ne le savent pas encore, mais bon, vous n’allez pas me faire croire que des Chevaliers majeurs envoyés du Sanctuaire ne connaissent pas l’identité de Mu, qui est leur supérieur ? Mouais, pas très logique tout cela Mr Kurumada !
- Kurumada dessine de mieux en mieux et alors, il fait preuve de maitrise avec Shaka, cependant, lorsqu’il nous pond des cases où les Chevaliers tombent la tête la première sur le sol, c’est franchement mauvais… quand a l’éboulement qui emporte Ikki, non mais quel horreur !
- Uniquement réservé aux vieux fans dans mon genre.
Ma note : 6,5/10
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