Hauteville House – Le Diable de Tasmanie
Hauteville
House – Le Diable de Tasmanie
En
pleine jungle et de façon inespérée, Gavroche et ses acolytes sont tombés sur
l'épave du ballon des frères Mauguy qui a été attaqué par une tribu Kanak. A
son bord, ils découvrent des carnets de voyage de l'expédition disparue de La
Pérouse, des documents extrêmement recherchés, ainsi qu'un des pauvres frères
Mauguy appelant au secours en morse. Gavroche doit absolument trouver un poste
de télégraphie pour communiquer avec sa hiérarchie. La troupe rejoint alors la
côte pour découvrir une des mines de Nickel complètement ravagée. Cette
dernière vient d’être attaquée par un pirate : le célèbre Diable de Tasmanie.
Malheureusement, les corsaires ont aussi détruits tous les moyens de
communication. En attendant, même en morse, le frère Mauguy a une intéressante
histoire à raconter. Ils ont retrouvé la trace de la Croix de La Pérouse, un
des objets les plus convoités des puissants de ce monde... Elle serait au large
de Vanikoro, à 300 mètres de fond dans l'épave de La Boussole. Il semble, de
plus, que Le Calonec, le prisonnier que Gavroche devait rapatrier en France
pour le compte du Fantôme, à la suite d'une tractation pour faire délivrer
l'agent Eglantine de la Conciergerie, ne semblait pas être à Nouméa par hasard.
Hauteville House – Le Diable de Tasmanie
Scénario
: Fred Duval
Dessins
: Thierry
Gioux, Christophe Quet
Couleurs : Carole
Beau
Couverture : Manchu,
Thierry Gioux
Editeur
: Delcourt
Genre : Aventure,
Steampunk
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 20
janvier 2010
Nombre
de pages : 48
Mon
avis : Sixième tome de cette excellente saga de
Fred Duval et Thierry Gioux, paru aux éditions Delcourt,
qu’est Hauteville
House, et deuxième du second
cycle, Le Diable de Tasmanie m’a, d’emblé, franchement
fait peur… Il faut dire que sa couverture, la moins réussie depuis les débuts
de la saga, n’avait pas de quoi attirer l’œil de l’amateur de bande dessinée.
Or, a ma grande surprise – ce qui confirme qu’il ne faut pas juger de l’état
d’un produit a son emballage – il s’est avéré, a la lecture de cet album, pages
après pages, que ce sixième tome des aventures de Gavroche, Zelda et compagnie,
était a classer dans la catégorie des bonnes surprises, indéniablement !
Certes, il ne faut pas s’emballer : Hauteville House reste
avant toute chose un sympathique divertissement sans prétention et cet album,
aussi bon soit-il, n’atteint pas non plus des sommets qualitatifs qui en
feraient un inoubliable, cependant, malgré ce coté série B assumé, il apparait
que la lecture de ce Diable de Tasmanie ravira les amateurs de
la série, que Fred Duval a toujours le chic pour nous pondre des récits plutôt
haletants, non dénués d’humour, et ce, tout en sachant manier avec plaisir tout
un tas de références a des œuvres de fictions archi-connues – Notre
Dame de Paris, Les Misérables – a des personnages
historiques – La Pérouse – le tout, saupoudré d’un petit coté SF qui accouche
d’un univers Steampunk mâtiné a la sauce Lovecraft. Bref, le fan qui aura
accroché a Hauteville House depuis ses débuts sera aux anges,
les autres, un peu moins, mais ce qui est clair, c’est qu’autant les débuts de
ce second cycle pouvaient être considéré comme étant sympathiques mais sans
plus, autant la tournure prise par les événements laisse présager du meilleur
pour la suite…
Points
Positifs :
-
Malgré des débuts par moments hésitants, il apparait clairement que, avec
ce Diable de Tasmanie, ce second cycle de Hauteville House gagne
en profondeur et en intérêt : Fred Duval développe ses idées, plutôt
bonnes au demeurant, et l’intrigue n’en devient que plus captivante.
-
Quasiment aucune scène d’action dans ce sixième volume de la saga mais il faut
reconnaitre que cela n’est aucunement gênant puisque celui-ci, plus calme, plus
axé sur les dialogues, permet de poser les enjeux à venir.
-
On en apprend davantage sur cet univers, sur ce contact avec des aliens, a la
fin du Moyen-âge, qui aura été le point de divergence avec notre monde, sur ces
mystérieux artefacts disséminés un peu partout. Bref, tout cela gagne en profondeur
et c’est une bonne chose !
-
De nombreuses références à tout un tas d’œuvres de fictions, à des figures
historiques, etc.
-
Pour ce qui est des dessins, on note une amélioration du coté de Thierry Gioux.
-
Il est plutôt charismatique ce fameux Diable de Tasmanie…
Points
Négatifs :
-
La couverture la moins réussie depuis les débuts de la série. Franchement, elle
ne donne absolument pas envie de se plonger dans cet album.
-
Bon, il ne faut pas s’emballer, Hauteville House reste avant
toute chose comme étant une sympathique distraction, avant toute chose, sans
grande prétention.
-
Le style de Thierry Gioux peut plaire ou déplaire ; une affaire de gouts,
certes, mais il est clair que l’artiste ne laisse pas indifférent…
Ma
note : 7,5/10
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