Dragon
Ball – Tome 7
Dans
un monde fantastique semblable à la Terre et peuplé de créatures plus étranges
les unes que les autres, un petit garçon à la force herculéenne et doté d’une
queue de singe croise un jour la route d’une jeune fille. Celle-ci s’est lancée
à la recherche de sept mystérieuses boules de cristal. Car il est dit que
quiconque les réunira pourra appeler le dragon sacré et exaucer son vœu le plus
cher. Après avoir bu l'eau magique de la Tour Karin, Son Goku est prêt à prendre
sa revanche sur Tao Paï Paï ! L'assassin le plus puissant du monde se fait
littéralement pulvérisé par notre héros, mais celui-ci ne compte pas s'arrêter
en si bon chemin, et il se lance ensuite à l'assaut du quartier général de
l'armée du Ruban Rouge, afin d'éradiquer le mal à source !
Dragon Ball – Tome 7
Scénariste
: Akira
Toriyama
Dessinateur : Akira
Toriyama
Genre : Shônen
Type
d'ouvrage : Aventure, Action
Titre
en vo : Doragon Bōru vol. 7
Parution
en vo : 08 mai 1987
Parution
en vf : 24 mars 2010
Langue
d'origine : Japonais
Editeur : Glénat
Nombre
de pages : 228
Mon
avis : Incontestablement, au fil des
tomes, c’est un véritable régal, pour moi, que de me replonger dans la lecture
de Dragon
Ball, œuvre culte – et je pèse mes mots – du sieur Akira Toriyama et
qui, pour celles et ceux de ma génération, c’est-à-dire, ceux qui ont connu son
adaptation télé dans les années 80 et 90, restera à jamais comme étant un des
plus grands mangas de tous les temps – dans la même veine, il y a également Saint Seiya et Hokuto no Ken, bien entendu. Ceci étant dit pour la énième fois –
oui, je sais, j’ai un peu tendance à me répéter au cours de mes critiques –
quid, donc, de ce septième volet de Dragon
Ball ? Pour rappel, il faut reconnaitre que celui-ci faisait suite au tome
qui était probablement le meilleur depuis les débuts du manga, un volet
quasiment parfait, dans son genre, de bout en bout et dont le point d’orgue
fut, naturellement, l’affrontement entre Son Goku et le terrifiant Tao Paï Paï !
Bon, ceci étant dit, il faut admettre que les choses sont un poil moins
somptueuses ici : l’ensemble général reste bon voir très bon, cependant,
après l’excellence du sixième tome, force est de constater que nous sommes ici
un ton en dessous… Ce constat est probablement dut au fait que, une fois de
plus, nous avons droit à un découpage pour le moins singulier qui, grosso modo,
divise cet album en trois parties : le nouveau combat mettant aux prises
un Goku nettement plus puissant face à un Tao Paï Paï rapidement dépassé, l’affrontement
entre notre héros et l’Armée du Ruban Rouge qui voit Son Goku venir a bout,
tout seul, de celle-ci, puis, pour finir, un nouveau semi-arc narratif où nos
héros, afin de connaitre l’emplacement de la dernière Boule de Cristal, doivent
participer à un curieux tournoi où ils affrontent des adversaires tout droit
sortis des films de la Hammer comme
un vampire, une momie ou un démon… Bref, vous l’avez compris, nous avons donc
affaire à un tome qui part un peu dans tous les sens, ce qui nuit un peu à la
qualité de l’ensemble, mais bon, malgré cela, que l’on se rassure : malgré
ses quelques défauts, ce septième volet de Dragon
Ball possède tout de même suffisamment de qualités pour satisfaire les fans
de l’œuvre d’Akira Toriyama qui passeront, une fois de plus, un bon moment, et
ça, ma foi, c’est le principal !
Points
Positifs :
-
Le second affrontement entre Son Goku et le terrifiant Tao Paï Paï – qui l’est
un peu moins ici – le combat final face à l’armée du Ruban Rouge puis, pour
finir, nos héros aux prises avec des monstres tout droit sortis des vieux films
de la Hammer : tout cela fait un
sacré mélange singulier mais l’ensemble reste efficace.
-
Pour ce qui est des dessins, Akira Toriyama est un mangaka au style
reconnaissable entre mille et même si celui-ci n’est peut-être pas l’artiste le
plus talentueux au monde – il faut le reconnaitre – ses planches n’en restent
pas moins fort plaisantes et nous démontrent fort bien qu’un style original –
malgré son coté enfantin – peut parfaitement faire l’affaire.
-
Même si les combats sont au cœur d’un manga comme Dragon Ball, l’humour, lui, n’est jamais bien loin – du moins, dans
ces premiers tomes – et, ma foi, si ce mélange peu étonner, force est de
constater que cela fonctionne plutôt bien.
-
Naturellement, ceux qui, comme moi, ont connu Dragon Ball par
le biais de son adaptation animé dans les années 80 seront conquis par ces
premiers volets des aventures de Goku et compagnie.
Points Négatifs :
- On peut admettre que Son Goku soit devenu
nettement plus fort suite à son entrainement dans la Tour Karin,
cependant, du coup, son nouveau combat face à Tao Paï Paï est un peu trop
rapidement expédié, ce qui est dommage au vu de la puissance de celui-ci.
-
L’espèce de tournoi face aux monstres de la Hammer,
cela fait un peu trop much…
-
Comme je l’avais déjà souligné, je ne suis pas tout à fait sur que les jeunes
générations adhèrent totalement à ces débuts de Dragon Ball et
qu’ils se posent bien des questions quand aux gouts de leurs parents qui ne
jurent que par ce manga…
Ma note : 7,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire