Le Journal de Bridget Jones
Le
Journal de Bridget Jones
Bridget
est une trentenaire célibataire un peu enrobée, gaffeuse, qui fume comme un
pompier, boit comme un trou et passe chaque année le nouvel an avec ses parents
chez des amis. Elle travaille dans la maison d'édition Pemberley Publishing dirigée par Daniel Cleaver, dont elle pense
être amoureuse. Sa mère, une femme superficielle et égoïste, cherche à tout
prix à marier Bridget et la critique sur son look, peu avenant selon elle. Le
père de Bridget est affectueux mais dominé par son épouse. C'est le Jour de
l'an qu'elle re-rencontre Mark Darcy, un avocat brillant et un peu guindé.
Après une conversation qui se passe très mal (Mark la traite de vieille fille
alcoolique alors qu'il se croit hors de portée des oreilles de Bridget), cette
dernière se rend compte qu'elle doit changer, sinon elle restera seule toute sa
vie. Elle achète donc son journal dans lequel elle écrit ses bonnes résolutions
: perdre du poids, arrêter de fumer, arrêter de boire et trouver un homme qui
lui corresponde. Elle parvient à ensuite séduire Daniel et entame avec lui une
relation mais ignore les avertissements de Mark Darcy qui la met indirectement
en garde contre Daniel : les deux hommes ont en effet un contentieux, et Daniel
raconte à Bridget que Mark lui a chipé sa fiancée.
Le Journal de Bridget Jones
Réalisation : Sharon
Maguire
Scénario : Helen
Fielding, Andrew Davies, Richard Curtis
Musique : Patrick
Doyle
Production : Working
Title Films, Little Bird, Miramax, StudioCanal
Genre : Comédie
romantique
Titre
en vo : Bridget Jones’s Diary
Pays
d'origine : Royaume-Uni, Etats-Unis, France
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 13 avril 2001
Durée : 97
mn
Casting :
Renée
Zellweger : Bridget Jones
Colin
Firth : Mark Darcy
Hugh
Grant : Daniel Cleaver
Gemma
Jones : Pamela Jones, la mère de
Bridget
Jim
Broadbent : Colin Jones,
le père de Bridget
Celia
Imrie : Una Alconbury
James
Faulkner : Oncle Geoffrey
Charmian
May : Mme Darcy
Paul
Brooke : M. Fitzherbert
Felicity
Montagu : Perpetua
Salman
Rushdie : lui-même
Shirley
Henderson : Jude
Sally
Phillips : Shazza
James
Callis : Tom
Lisa
Barbuscia : Lara
Lisa
Kay : Eleanor Ross Heaney
Sulayman
Al-Bassam : Kafir Aghani
Embeth
Davidtz : Natasha Glenville
Mon
avis : Voilà donc un film dont j’aurais
put penser que je ne vous parlerais jamais sur ce blog. La raison ? Pas forcément
car je ne l’aime pas, cela serait vous mentir. Non, disons plutôt que Le Journal de Bridget Jones, long
métrage, donc, qui nous préoccupe aujourd’hui et qui, lors de sa sortie, il y a
de cela un peu plus de deux décennies, au tout début des années 2000, connu un immense
succès auprès du public, est un film que j’ai vu, jadis, tant de fois que je ne
me voyais plus retenter l’expérience… Pourtant, comme vous l’avez compris, oui,
je l’avais plutôt bien aimé ce Journal de
Bridget Jones en son temps, et pas qu’un peu : parfaite comédie
romantique typique sans grande surprise, à priori, ce long métrage britannique
inspiré du roman d’Helen Fielding – celui-ci étant lui-même inspiré du célèbre Orgueil et Préjugés de Jane Austen – n’en
reste pas moins comme étant une indéniable réussite qui, malgré les deux décennies
écoulées, n’a strictement rien perdu de son intérêt et est toujours aussi
efficace. Naturellement, ici, il ne faut pas s’attendre à un quelconque chef d’œuvre
du septième art, il ne faut pas exagérer, cependant, comment ne pas reconnaitre
qu’il est difficile, très difficile même, de ne pas adorer suivre les
péripéties amoureuses de cette fameuse Bridget – interprétée par une Renée
Zellweger qui connu une renommée certaine par le biais de ce rôle – pauvre trentenaire
complètement paumée en amour, gauche comme il n’est pas permis et qui accumule
les gaffes pour notre plus beau plaisir !? Avec ce triangle amoureux loin
d’être original mais terriblement efficace – avec le méchant séducteur et le
type sympa mais coincé – il apparait que Le
Journal de Bridget Jones est le film parfait pour satisfaire un public qui
ne cherche nullement à se prendre la tête et qui souhaite, avant toute chose, a
ne pas se prendre la tête, ce qui n’est, au demeurant, absolument pas un
défaut, bien au contraire dans le cas présent. Culte pour certains, bon voir
très bon même pour beaucoup, ce film, vingt ans plus tard, mérite encore le
détour, en tous cas, si vous avez fait comme moi, c’est-à-dire, laisser passer,
sensiblement, une bonne douzaine d’années, afin de mieux le redécouvrir et l’apprécier
comme il se doit…
Points
Positifs :
-
La comédie romantique par excellence, tout simplement ! Il faut dire que,
sans être non plus d’une grande originalité, Le Journal de Bridget Jones n’en reste pas moins comme étant un
superbe film qui, malgré le temps écoulé, n’a rien perdu de sa force et reste
toujours aussi efficace. Un pur régal pour les amateurs du genre !
-
Un casting cinq étoiles : Renée Zellweger, bien entendu, mais aussi Colin
Firth et Hugh Grant, le beau gosse de l’époque dans un rôle détestable à
souhait.
-
Un film franchement drôle, bourré de situations coquasses et absurdes avec un
protagoniste principal complètement paumé et qui nous pond de multiples gaffes.
Bref, de quoi passer un bon moment avec cette pauvre Bridget !
-
Les amateurs de Jane Austen reconnaitront, naturellement, les nombreuses
inspirations faites à Orgueil et Préjugés.
-
Une bande originale du tonnerre et qui est pour beaucoup dans la réussite de ce
film.
Points
Négatifs :
-
Même si Le Journal de Bridget Jones est
une belle réussite, on ne va pas se mentir, ce n’est pas un chef d’œuvre non
plus. Sympa, plaisant, certes, mais bon…
-
On retrouve naturellement tous les stéréotypes habituels du genre et il faut
reconnaitre que si vous êtes familiers des comédies romantiques, vous serez en
terrain plus que familier et que tout cela manque d’originalité.
Ma
note : 7,5/10
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